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Audit de la Cour des comptes : la réaction du PCF

par Parti communiste français

Publie le lundi 2 juillet 2012 par Parti communiste français - Open-Publishing
2 commentaires

Audit de la Cour des comptes : la réaction du PCF

Rivé sur l’objectif et la réduction du déficit public du pays à 3% fin 2013, le rapport d’audit de la Cour des comptes prône la réduction des dépenses publiques et sociales et une hausse d’impôts, au nom de « la crédibilité vis-à-vis de ses partenaires européens comme de ses créanciers ». Une philosophie déjà intégrée dans l’esprit de la loi de finances rectificative de l’été 2012 et surtout dans la lettre de cadrage du PLF 2013 du gouvernement qui a maintenu le gel des dépenses de l’État.

En revanche, invoquant un manque de recettes de 6 à 10 milliards d’euros pour 2012 et de l’ordre de 33 milliards d’euros pour 2013, la Cour précise la nature des efforts demandés. Si la réduction des dépenses de sécurité sociale et la stabilisation de la masse salariale de la fonction publique restent préconisées, elle convoque clairement cette fois « le recours à des impôts à assiette large et fort rendement comme la TVA et la CSG » pour faire face à l’ampleur de la consolidation budgétaire. Autant dire que les propos de la Cour des comptes seront largement utilisés pour justifier des hausses d’impôts pour les ménages français.

En refusant l’utilisation de la création monétaire par la BCE comme le demandent le PCF et ses partenaires du Front de gauche, et en passant sous silence les 172 milliards d’euros de niches fiscales et sociales accordées aux entreprises depuis des années, le rapport de la Cour des comptes sous-entend qu’il n’y a pas d’alternative à l’austérité. Il ment par omission. Une contradiction de plus avec les termes mêmes du discours de campagne de François Hollande. L’argument de la non perspective de croissance ne peut pas être le prétexte à une prétendue rigueur de gauche.

Parti communiste français

Messages

  • Si nous avions des Dirigeants courageux au lieu de pleurnicher sur les 33 milliards de SarKo. non couverts par des recettes eh ! Bien la décision devrait être prise de suite d’un impôt spécial et exceptionnel pour tous les amis de la classe de Sarko. pour couvrir notamment cette ardoise ! Les députés du Front de Gauche pourrait déposer une proposition en ce sens immédiatement ! Ne pas attendre que s’aggrave encore le rançonnage de la population laborieuse !!!

    • L’annulation de la dette rapporterait 50 milliards, plus que les dépenses de l’éducation nationale !
      Mais ni le PS ni son Flan(c) de Gauche n’en veulent. Ce dernier propose de "restructurer la dette", en empruntant à taux faible à la BCE, au lieu des banques.
      Mais en continuant à pomper notre travail pour engraisser les rentiers.
      Ils ne changeront jamais...