Démocratie et loi du silence (zaz)

Démocratie et loi du silence (zaz)

1.

Intro latérale

Dans la société supposément d’information dans laquelle nous vivons, qui est sans doute la plus désinformée que l’on puisse imaginer, de nombreux dossiers sont placés en quelque sorte spontanément aux oubliettes. Ils le sont de façon intentionnelle ou pas, compte tenu du fait premier biaisé-biaisant que la presse ne sait absolument plus ouvrir un dossier ou un débat pour commencer.

Un journal comme le Monde qui reste tout de même la référence, malgré son long passage Colombani si charismatique si dramatique, le Monde ne songe même plus à ouvrir quoi que ce soit. Le Monde continue à "chahuter" (le mot est impropre) plus ou moins sur l’éducatif qui reste potentiellement en théorie un bon sujet, mais c’est pour nous en tirer de plats classements, des lycées, des grandes écoles, des universités, etc. Le Monde reflète son monde, il est modeste ! il est profil bas ! en conséquence avez-vous droit à l’excellence et à l’importance de la recherche pour le développement de l’économie.

Il y a d’autres thèmes encore que l’on retrouve au PS chez Peillon avec la farce bobo généralisée des sacro-saints rythmes scolaires. Avec ça tu casses rien, tu plais, mais c’est déjà mieux eu égard à l’indigence que la méthode syllabique opposée à la globale, qui fit dans le temps tenir un pseudo-ministre pendant quatre ans.

Sur le plan éducatif nous aurions à vous proposer diverses pistes novatrices, comme le droit à la nationalité française pour tout travailleur immigré ayant obtenu en France son doctorat : "Mathématiques sup et techniques de surface", "Mathématiques Spé et micromarteau-piqueur", etc.

Mais aujourd’hui nous pris par l’urgence de trois ou quatre dossiers vivant dans une totale impunité : Sciences Po, le Loto, le salaire de députés et le SMIC.

2.

Vastes blancs

2.1 Sciences Po Paris

"La loi du pas un mot" continue à sévir sur ces sujets, on ne vous a jamais autant parlé de Sciences Po que depuis la disparition tragique de son directeur qu’il s’agit maintenant de remplacer.

Nous nous soucions comme d’une guigne of course de ce remplacement purement interne, ce que nous voulons, nous, déjà, en first, ce sont les comptes de Sciences Po, ils sont certes officiellement connus mais nous on ne les a pas (puisque les journaux se gardent visiblement de nous les refiler, excepté il y a quelques années Mediapart, mais on ne sait plus dans quel numéro c’était.)

Il nous semblerait important vu l’importance que tout le monde te dit (psalmodiée, chantée) être celle de Sciences Po que les péquins du populo, nosotroszozos selon le magnifique mot d’une journaliste de premier plan, sachent la part que l’Etat, le nôtre, y met exactement.

Faute de transparence là comme ailleurs tu ne peux pas empêcher que les mauvais esprits se posent des questions accessoirement que ne se pose pas le Monde puisque la majorité des nouveaux rédacteurs sortent précisément maintenant de Sciences Po : les mauvais esprits pensent (à tort) que Sciences Po coûte un max à la Nation malgré les gras financements privés additifs, les mauvais esprits pensent que la courbe de croissance inutile de Sciences Po correspond exactement à la courbe de décroissance de la France, les mauvais esprits pensent que la présence de Sciences Po à l’Assemblée est un catastrophe nationale inavouée, non vue. Oui parce que vous ne l’avez pas remarqué, tous ceux qui comptent en sortent ce qui est quand même à force embarrassant, allez voir la liste des alumni.

Sciences Po tel que nous l’avons présenté est sans doute un faux problème mais il en devient indirectement un vrai faute
d’accepter d’en parler.

Mais laissons l’iceberg IEP dont la masse dangereuse est toute entière sous l’eau.

2.2 La tragédie du Loto

Rien, jamais un mot sur le loto qui est la chance et l’assurance du pauvre. Avant c’était une fois par semaine et tu gagnais petitement et assez souvent, du moins le croyais-tu. Ce que tu crois aujourd’hui c’est que tu ne gagnes plus du tout jamais.

C’est les cadres de la Française des jeux qui ont refusé de filer leurs salaires, je crois, même au sénateurs. Quand tu penses qu’en Normandie un anormal chanceux a empoché cependant 160 millions d’euros, tu te poses aussi sec la question cartésienne suivant : pourquoi diable dans un pays en crise n’a-t-on pas plutôt refilé un million à 160 inattendus chanceux ?

Tu trouves désormais un nombre considérable de péquins lambda parfaitement convaincus que le tirage du samedi est une arnaque informatique subtile : c’est évidemment un faux problème mais il en devient indirectement un vrai faute
d’accepter d’en parler.

2.3 Indemnités parlementaires, augmentation du SMIC et théorie du carambar

On ne va pas encore reparler du SMIC et de son augmentation mirifique qui montre bien que toute la classe dirigeante de même que la classe blablateuse médiatique sont évidemment opposée à tout engagement partageux communiste ou chrétien.

On ne va pas reparler des parlementaires dont tous les extrêmes fayots de la presse font des nécessiteux à 6I00 euros par mois, en oubliant la seconde prime identique qui leur est versé soit au total 13500 euros par mois sans les zakouskis.

Nous avons nous à l’Ocséna car on n’est pas malveillant l’exigence transparente d’exprimer le revenu du député en nombre de fois le SMIC, donc là à la louche pour le moment c’est 11. Nous avons la deuxième exigence que le SMIC soit décomposé en ce qu’on faire et bouffer avec, tiens si on te pose la question, un SMIC, c’est combien de boites de sardines ?

3

Notre conclusion très optimiste, chers amis, c’est que le monde appartient en définitive aux gens de bonne volonté. Mais vous avez pas fini d’en baver.

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Addendum

Subject : La CHANSON DE FALORNI et Le NOUVEAU DOSSIER DU TRIERWEILERISME

http://ocsena.ouvaton.org/article.p...

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Avertissement

– 1°Comme le lecteur le sait déjà, la mention "zaz" accompagnant nos textes indique une manière de faire délibérément décalée, qui ambitionne par un éclairage oblique à plus de perspicacité dans le traitement des questions politiques.

C’est dans l’humour raté que, selon nos plus brillants détracteurs, nous sommes de loin franchement les meilleurs.

– 2°Un "zaz" se définit comme un bon mot mauvais, ou inversément.

– 3°Ocsena est un collectif critique qui considère l’humour comme l’arme heuristique et démocratique par excellence.

– 4° L’Ocsena est toujours a priori pour le "petit" contre le gros.

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Réf anté

2012 DOSSIER PRESIDENCE. 1. FRANCOIS HOLLANDE ET LA PRISE DE FONCTION (ZAZ)

http://ocsena.ouvaton.org/article.p...

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Ocséna, Organisation contre le système-ENA et pour la démocratie avancée

Les Inoxydables Philosophes de l’Ocséna et Alain Serge Clary vous saluent bien : "Best Regards".

http://ocsena.ouvaton.org