Accueil > Grève - Paris - La lutte continue au Monoprix 166 avenue Ledru-Rollin ! (...)

Grève - Paris - La lutte continue au Monoprix 166 avenue Ledru-Rollin ! (photos et videos bellaciao)

par Collectif BELLACIAO

Publie le mercredi 4 juillet 2012 par Collectif BELLACIAO - Open-Publishing
6 commentaires

Au 166 avenue Ledru Rollin à Paris (Métro Voltaire) se trouve le Monoprix "Roquette".

C’est là que, depuis 7 jours désormais, une bonne partie des salariés, soutenus et appuyés par le syndicat CGT de l’établissement ainsi que par l’US Commerce CGT de Paris, ont entamé une grève pour obtenir la satisfaction de revendications relatives notamment à leurs conditions de travail, à leur santé au travail et à leur sécurité.

Ils demandent notamment à ce que l’ascenseur soit réparé, à ce que soient embauchées les personnes nécessaires à la bonne marche de l’établissement (ce qui éviterait aux salariés actuellement en place de faire double ou triple ouvrage pour un seul salaire et apporterait plus de satisfaction aux clients, qui font parfois trop de queue aux caisses faute de personnel en nombre suffisant), non-respect des IRP...Ils prennent ainsi la suite des actions réalisées en 2011 déjà sur le même « thème ».

Pour résumer, les salariés en grève demandent surtout plus de respect, tout simplement , de la part d’une direction unanimement décrite comme facilement méprisante, ainsi que nous l’explique Christophe, délégué syndical et représentant du personnel dans l’établissement, la direction n’hésitant pas à tutoyer les salariés ou à critiquer ce qu’elle appelle "leur dégaine" (voir intvw-vidéo ci-dessous).

Confrontés à une direction autiste et manifestement en service commandé pour que les salariés servent d’exemple (et de boucs-émissaires) dans le groupe, les négociations étaient à ce jour au point mort. L’employeur joue la montre.

A ce que nous avons constaté sur place, Monoprix n’a (soi disant) pas de moyens pour accéder aux revendications des salariés, mais une chose est sûre : l’enseigne a en revanche manifestement suffisamment de moyens pour payer des huissiers (selon les cas plus ou moins sympathiques mais parfois agressifs voire jouant l’intimidation) présents pour "fliquer" les salariés, appareils photos au cou, relevant et enregistrant tout ce qui pourrait être retenu contre les grévistes dans le cadre d’une éventuelle procédure judiciaire...

Interrogé par Bellaciao.org, Karl Ghazi (Secrétaire général de l’US CGT Commerce Paris, cf. intvw-vidéo ci-dessous) estime que ce conflit est parti pour durer, car les salariés sont très motivés et que les revendications ont trait à la santé des travailleurs, que ce sont des questions fondamentales ; il estime également que par son attitude fermée et radicalement obtuse, la direction fait ainsi payer à des boucs-émissaires l’obtention par la CGT de la fermeture des Galeries Lafayette le soir (Galeries Lafayette étant propriétaire d’une partie du capital de Monoprix, sur le point de céder sa participation au Groupe Casino).

Au représentant de Bellaciao.org, les salariés grévistes, qui occupent désormais leur lieu d’exploitation, ont exprimé leur ras-le-bol de ces conditions de travail dégradées, et ont confirmé qu’ils étaient prêts à rester autant qu’il le faudrait pour obtenir gain de cause ; ils estiment avoir droit comme tout le monde au respect de leur dignité, et ils ont également insisté sur l’importance du soutien et des manifestations de solidarité qui pourraient leur être apportées pour les jours à venir.

Vous savez donc ce qui vous reste à faire.

La lutte continue au Monoprix 166 avenue Ledru-Rollin avec la CGT !






Portfolio

Messages

  • N’oubliez pas que vous pouvez nous faire parvenir vos (petits) reportages (ou les publier vous-mêmes) sur les luttes en cours dans vos boites.

    Les "principes directeurs" sont les suivants :

     allégez le poids des photos au maximum.

     ne publiez que des vidéos dont si possible le son est audible et bien exploitable (et de préférence pas sur youtube ou dailymotion mais sur blip.tv)

     faites un texte bien mis en page avec des sauts de paragraphes, de lignes, etc.

     mettez le nom du responsable de l’article (syndicat, personne...) voire le lien de votre blog ou site.

     dans votre texte présentez la boîte, le contexte, et les revendications, éventuellement, le nombre de jours de grève, le "calendrier" de la lutte...

     essayez de faire en sorte de ne pas transforme un reportage de lutte en morceau de propagande pour un parti politique en particulier.

     pour des raisons 100% politiques et complètement assumées, les reportages qui ne concerneraient que la CFTC, la CGC, FO (ou syndicats "maisons") seuls, ne sont en général pas gardés à la publication. Les reportages sur les intersyndicales peuvent l’être, en revanche.

    Et souvenez-vous que tout reportage est toujours sujet à la modération a posteriori (voire à la censure franche dans certains cas) par le Collectif.

    Cela posé, bienvenu ici et

    BONNES LUTTES A TOUTES CELLES ET CEUX QUI Y SONT ACTUELLEMENT

    Bellaciao.

  • Cela fait maintenant 6 jours que les salarié-e-s du Monoprix Roquette sont en lutte pour leurs revendications.

    Depuis bientôt une semaine, ils reconduisent leur mouvement de grève pour obtenir satisfaction sur une série de points aussi simples que légitimes :
    le respect des engagements pris en décembre suite à une première grève
    le respect des personnes
    le remplacement immédiat des salarié-e-s absent-e-s
    l’arrêt des changements de rayons imposés
    le respect de la loi et des représentant-e-s du personnel
    la réparation immédiate de l’ascenseur

    Mais face à l’obstination de la direction, le conflit perdure et se durcit. Nous en sommes désormais arrivée au blocage et à l’occupation. Les salarié-e-s n’en sont pas à leur première lutte et ne céderont pas à la tentative d’enlisement, aux revirements de dernières minutes et au non respect des engagements pris.

    Précisément, au delà même des préoccupations salariales pourtant bien réelles, ils veulent d’abord être respectés par leur encadrement et leur employeur.

    Ils veulent ensuite que la direction prennent ses responsabilités. La dégradation du fonctionnement du magasin est devenue insupportable et à déjà justifiée l’intervention de l’inspection du travail. Les conditions de travail s’en ressentent depuis des mois. Là encore, les revendications des salarié-e-s peuvent êtres simplement satisfaites pour peu que la direction en prennent la mesure !

    En attendant, la pétition de soutien recueille tous les jours de nouvelles signatures. Les gestes de solidarité financière sont également nombreux et attestent du mouvement de solidarité.

    http://www.humanite.fr/fil-rouge/6eme-jour-de-greve-au-monoprix-de-la-roquette-paris-11-cgt

  • Soutien total et sans réserve aux salariés de Monoprix,à leur syndicat CGT et à l’US de Paris.

    Sauf erreur de ma part,je n’ai pas trouvé de communiqué relayant cette action sur le site de la FD du commerce.

    En vacances " les licencieurs(es) " de Montreuil ?

    LR

  • juste un message de soutien soyez fort contre cette direction

    a vous dégoûter de travail ..........je travaille a monoprix

    villeurbanne je CE et DP nous subissons aussi la direction

    je pense fort a vous tous fraternellement