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Les élus incapables de résoudre la crise du capitalisme ....

par Bernard SARTON

Publie le samedi 4 août 2012 par Bernard SARTON - Open-Publishing
11 commentaires

Depuis 5 ans la crise du capitalisme se perpétue sans aucune décision de l’affronter et de la faire disparaître une bonne fois pour toute pour construire une autre société véritablement socialiste et communiste suivant l’avis des peuples compte-tenu de leur progresion historique et économique .

La plupart des élus ,(du conseiller municipal au Président de la république en passant par les conseillers départementaux,régionaux,députés et sénateurs,)sont inertes et laissent la crise s’aggraver car ils ne veulent pas affronter le capitalisme et ses valets présents dans tous les rouages des pouvoirs gouvernementaux. Pendant ce temps les peuples affrontent les plans d’austérité qui les paupérisent de plus en plus .Cette complicité de fait les rend de plus en plus impopulaires vis à vis des électeurs, ce qui est normal devant leur impuissance à affronter cette crise historique et dramatique à court et moyen terme. La guerre civile en Syrie est un des facteurs des retombées de cette crise qui va enflammer tout le moyen-orient et l’ensemble des pourtours de la méditerranée par le développement du chômage de masse qui plombe l’avenir de la jeunesse partout (la Tunisie,l’égypte en sont un exemple probant comme beaucoup d’autres pays méditerranéens ).La production est à l’arrêt , l’agriculture est perturbé par les changements climatiques et les matières premières sont l’objet de spéculations permanentes de la part des marchés surtout anglo-saxons. Cette situation dramatique est laissé à vau l’eau par les élus incapables de sortir de leur idéologie libérale ou socio-libérale en ce qui concerne les socialistes européens . Les élites européennes mises en place par les élus des nations européennes sont absolument incompétentes pour les peuples car ils n’ont comme boussole que le marché capitaliste complétement déréglé par leurs décisions antérieures . l’échec est patent et pourtant ils continuent dans la même voie suicidaire.

La plupart des élus nous rabâchent que la seule issue c’est l’europe fédérale qui n’est qu’un voeu pieux tant cette europe du capitalisme est impopulaire aujourd’hui.L’europe fédérale capitaliste ne sera en rien une solution à la crise car elle aura les mêmes fondements économiques du profit maximum si chère à nos riches capitalistes .

Les élus de notre pays sont des peureux face au capital, l’exemple de peugeot-citroën à Aulnay-sous-bois nous le démontre avec éclat . Le courage c’est de débarquer la famille peugeot et de nationaliser l’entreprise avec gestion ouvrière par les syndicats. Le gouvernement socialiste est sans volonté et le ministère de la parole de Montebourg est absolument contre le " redressement productif" tant proclamé au cours de la campagne présidentielle mensongère basée essentiellement pour virer Sarkozy et sa bande de malfrats UMP. Le bla-bla du gouvernement sur le changement n’est qu’une diversion médiatique pour gagner du temps et ainsi préparer l’opinion publique à une cure d’austérité demandée avec insistance par les instances européennes capitalistes.

Les élus dits du peuple ne se préoccupent plus des besoins de la population mais plutôt de leurs indemnités comme la Maire de Montauban .Ils ne sont que des incapables et des complices plus ou moins conscients du capitalisme à l’agonie qu’ils voient s’écrouler sous leurs yeux. Les indignés ont raison ainsi que les organisations politiques,syndicales et associatives anti-système capitaliste. Les peuples doivent prendre le pouvoir avec de nouveaux militants qui affronteront le système capitaliste pour le détruire définitivement pour le plus grand bonheur de la population .

Bernard SARTON ,section d’Aubagne

Messages

  • C’est pas tellement l’incapacité à mon avis ! C’est surtout le fait qu’ils n’en ont pas la volonté qu’ils n’ont jamais eu d’ailleurs ! Sauf si demain, la rue, le Peuple y descend ils se trouveront dans l’obligation de prendre parti : Les actionnaires ou le Peuple travailleur qui en aura mare de ses conditions de vie au rabais au profit d’une caste égoïste et avide de conserver ses privilèges à tout prix ! Et ça ils en ont une frousse incroyable ! N’est-il pas temps de revendiquer une Nouvelle Assemblée Constituante ?

    • N’est-il pas temps de revendiquer une Nouvelle Assemblée Constituante

      Elue au suffrage universel et à la proportionelle ..et ce cher B. Sarton , à AUBAGNE il fera campagne pour la liste Front de gauche.
      Comme à toutes les élections... .
      Faut pas suggérer des trucs qui compliquent la situation !

       :))
      C’est déjà pas simple d’être révolutionnaire du clavier et "banquier" (par cotisation) de cette caste qui , à Aubagne ou ailleurs, gère les intérêts du K, grâce à la présence sur des listes de Gôôche , de types comme ceux qui cohabitent dans le parti dit Communiste, avec des camarades comme notre Ami..

      Bernard ne m’en voudra pas de cette nième pique ;
      Après tout, il a ses arguments : comme d’ailleurs des parents qui combattraient les agressions sexuelles contre les mineurs........tout en payant le séjour de leur gosse dans une colo tenue par des curés pédophiles !

      A.C

    • Le capitalisme vit de la crise !
      Le élus sont dans leur immense majorité (fn+ump+ps) procapitalistes.
      Moralité : les élus ne feront rien contre la crise.

      2° Moralité : n’attendons rien des élus (c’est comme si on attendait le messie) : l’émancipation des peuples sera l’oeuvre des peuples eux-mêmes !

    • Bien vu, AC.
      Une constituante, après renversement de la dictature du capital,
      oui !
      Avant, cela sera toujours une constitution bourgeoise,
      tant il est évident que les lois, constitutionnelles ou autres,
      ne sont que l’enregistement d’un rapport de force.

      Décidémment, on aura tout vu avec le Frein de Gauche !

    • Ouais, c’est cela la constituante, ça, ça sent bon.

      Bon, elle servirait à quoi cette constituante ? et par quel miracle serait-elle appelée ? Qui y serait élus ? Ca change quoi ?

      Dans l’état actuel, à la proportionnelle intégrale jamais ça ne donnerai une assemblée révolutionnaire, surtout avec un peuple qui n’est pas encore mobilisé sur ses propres revendications, pas encore auto-organisés pour donner la boussole à une éventuelle constituante.

      30% du PS, 20% UMP, 5% MODEM, 20% du FN, 11% du FdG....

      Même les patelles du FdG qui n’ont même pas été foutus de voter contre le plan d’austérité du gouvernement de la réaction quand ils ont été élus ?

      C’est encore une gymnastique pour lancer des trucs n’ayant aucune portée de transformation.

      Des leurres.

      Je n’ai rien contre une constituante dans l’absolu mais ça n’a strictement aucune portée révolutionnaire ou progressiste en soi.


      Eh, les poulardaux du FdG ! vous n’avez rien d’autre à branler en ce moment ?

      Pourtant il y a du pain sur la planche dans les batailles de résistance, trouver des solutions pour qu’elles gagnent , que l’organisation des travailleurs (de la jeunesse, et etc) progresse, s’étende et se démocratise dans les batailles du réel.

      En gardant les yeux rivés sur la ligne bleue des urnes on commet un acte au service de la réaction quand on a un peu d’influence : c’est une orientation irréaliste et pas progressiste en soi.

      Une constituante peut être progressiste quand les travailleurs et la population se saisissent concretement de tout ou presque et l’écrivent :

      Prenez tout !
      ... et écrivez-le ensuite !

      Se battre pour écrire avant d’en avoir pouvoir, et bien plus mettre cela dans l’entonnoir de rapports de forces électoraux du système tel qu’il est est de la plus grande stupidité.

      Pour les groupies du JLM, allez, au boulot, révisez bande de nazes la constituante de Weimar :

      Toute l’année 1917 et bien plus en 1918, la révolution gagnait tout le reich allemand, partout se développait des conseils de soldats, des conseils ouvriers, etc, des coordinations régionales prenaient en main les territoires.

      En novembre 1918, la révolution renverse le Reich et démet Guillaume II, la république est proclamée et le conseil des commissaires du peuple devient le nouveau gouvernement allemand.

      En décembre, le congrès des conseils d’ouvriers et de soldats, réuni mais composé d’une majorité de social-démocrates approuve l’appel à une constituante. En faisant cela, il abdique son pouvoir.

      Le droit de vote est accordé aux femmes.

      A ce moment, la force motrice de la révolution allemande sont les conseils d’ouvriers et de soldats issus du chaos de la guerre. En se mettant à la remorque du processus d’une constituante, le drame de ce qui suit sera inéluctable.

      L’auto-organisation et les affrontements se poursuivent en décembre et janvier. La bourgeoisie a la solution de la constituante qu’elle est assurée de controler.

      Le 15 janvier 1919, Rosa Luxembourg et Karl Liebknecht sont assassinés, ainsi que nombre de militants révolutionnaires .

      Le 19 Janvier la constituante est élue.

      Le 6 février elle se tient à Weimar pour être hors de portée de l’agitation révolutionnaire qui secoue Berlin.

      La constitution sera approuvée le 31 juillet 1919.
      L’Allemagne fut confrontée dans les années qui suivirent aux désastres de la crise, de l’hyper-inflation, au chômage, à l’amputation de sa région industrielle de la Ruhr sous la botte de l’armée française.
      L’écrasement du souffle révolutionnaire empêcha toute solution humaine et économique qu’aurait pris un gouvernement des conseils en dirigeant lui-même la société.

      La constituante fut dans ce cadre une diversion utile pour la bourgeoisie et l’instrument qui écarte le souffle révolutionnaire.

      Elle fut l’arme de la réaction.

      Dés lors la suite de l’histoire et la montée vers l’échafaud est connue.

      Prenez-tout !
      ... et écrivez-le ensuite !

      Mais c’est le contrôle démocratique des travailleurs avec un gros gourdin à la main pour défendre ses intérets qui fait difference.

      Il s’agit donc de construire ce pouvoir des travailleurs et il ne se créera ex cathedra, mais dans les batailles de résistance sociale, par la capacité à faire reculer concretement les agressions de la bourgeoisie et son gouvernement réactionnaire.

      Les masturbations autour des élus incapables de résoudre la crise du capitalisme exigent bien plus et concret.

      D’abord que les étourneaux du FdG arrêtent d’être dans le ni ni ni face aux attaques et qu’ils travaillent à trouver, comme d’autres courants, du moins ceux parmi les travailleurs (les autres on s’en fout), à des formes d’organisation et de lutte qui fassent triompher les PSA , les SANOFI, etc, sur leurs revendications.

      Bavasser sur la constituante a un gout amer là alors que les attaques fusent.

    • Une constituante préparée par des dirigeants et spécialistes du droit constitutionnel ,même près des aspirations du peuple, ne sera pas l’expression de la volonté populaire et sera au fil du temps une constitution,même voter majoritairement, un frein aux désirs sociaux de la population .Il ne faut pas de constitution comme en Angleterre tout en veillant à l’expression populaire par des forums,des assemblées de décisions votées à une forte majorité,soit au moins 70%, et non à 50%+1voix qui divise les citoyens en deux camps pratiquement égaux .

      En renforçant le pouvoir à la base, nous pouvons nous débarasser de cette délégation de pouvoir qui fait tant de mal à la démocratie.Que ce soit dans les entreprises ou dans les collectivités locales nous pouvons favoriser la participation citoyenne au profit de tous .

      Tous les militants de la gauche radicale, quelque soit leur appartenance partitaire ou associative, peuvent se mettre d’accord sur ce projet qui dépasse largement le programme du FDG "l’humain d’abord", programme déjà dépassé par le développement de la crise du capitalisme. On ne peut plus faire dans la demi-mesure face au capitalisme en crise, la situation exige la fin du système vieux de plus de 5 siècles. En sommes -nous capables, là est la question pour tout le mouvement syndical et associatif avec de véritables militants révolutionnaires à la direction collègiale de ce mouvement en action continue et efficace pour le bien de tous.

      bernard SARTON

    • Il a été largement démontré ici que le programme du FdG était moins à gauche que celui du programmes commun. Et on connait le résultât de celui-ci.

      De plus le FdG est incapable de se lever face au gouvernement réactionnaire.

      Bien pire il tonne contre ceux qui veulent organiser la résistance.

      Je n’ai pas de doutes sur le désir d’une partie des militants du FdG de foutre en l’air le capitalisme. Par contre, ils sont navrant d’irrationalité quand ils ne se fixent pas pour but d’écarter des dirigeants du FdG qui les ont couilloné historiquement à chaque fois.

      Bien pire ils sont immobilisés et sans perspective politique , l’acceptation des farces sur la constituante ou les désirs de changements à plat et sans se confronter avec le régime, au concret des difficiles questions de la résistance sociale sont un très mauvais signal.

      Il faut aller de l’avant et préparer une bagarre sans compromis contre la classe prédatrice et son gouvernement.
      Déjà, il faut tout faire pour que les batailles de résistance dans l’automobile, la pharmacie, la santé, etc, gagnent.
      Pour qu’elles gagnent il faut un autre niveau d’organisation sociale plus large et plus élevé qu’aucun front politique ne peut atteindre .

      On ne demande pas son adhésion à un front politique aux travailleurs pour qu’ils prennent en main leurs luttes. Bien au contraire.

      La clé du succès de la résistance sociale sera justement de mobiliser une fraction significative des travailleurs, qu’ils soient de gauche ou de droite, ou rien du tout.

      Ce n’est pas une carte politique, ni la participation à une messe du FdG ou d’un autre parti qu’on demande, mais la mise en mouvement concrète et réelle.

  • le spectre de la revolte insurrection des Grecs engendre la sortie des traités :

    Le jeudi 2 aout 2012, dans la zone euro, l’information la plus importante de l’année 2012 a été cachée par les télévisions, par les radios, et par presque tous les grands titres de la presse papier :

    En zone euro, il y a eu le réarmement d’une banque centrale nationale, en violation de tous les traités européens.

    Qu’est-ce que le réarmement d’une banque centrale nationale ?

    C’est quand une banque centrale nationale prête de l’argent à un Trésor public national.

    TOUS LES TRAITES EUROPEENS INTERDISENT QU’UNE BANQUE CENTRALE NATIONALE PRETE DE L’ARGENT A UN TRESOR PUBLIC NATIONAL :

    « Conformément à l’article 123 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, il est interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres ; l’acquisition directe, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »

    OR LA BANQUE CENTRALE DE LA GRECE VIENT DE PRETER 6 MILLIARDS D’EUROS AU TRESOR PUBLIC GREC :

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/08/02/20002-20120802ARTFIG00564-le-plan-grec-pour-echapper-au-defaut-de-paiement-cet-ete.php

  • ils ne veulent pas résoudre la crise ,au contraire elle arrange tous ces pourris

  • demander aux élus locaux ("municipaux") de résoudre la crise est une ineptie. Peut-on même la résoudre au niveau national ? En fait les bonnes décisions, fin de l’indépendance de la BCE, scission des activité bancaires d’affaire et de dépot, nivellement des revenus entre 1700€/mois et 34000€/mois etc... ne seront prisent que quand toutes les autres auront fait la preuve de leur innefficacité. A moins qu’ailleurs il soit décidé d’engager une destruction massive de capital avec les dégats collatéraux qui iront avec (les 50 millions de morts de 39-45 n’étant qu’un mini-minimum)

  • Les élus incapables de résoudre la crise du capitalisme

    La crise ?

    Quelle crise ?

    Les ouvriers ne savent plus se servir de leur machine ?
    Les ingénieurs sont en panne d’idées ?
    Les enseignants ne savent plus enseigner ?
    Les agriculteurs ne savent plus produire ?
    Les travailleurs sont devenus moins productifs, individuellement et collectivement ?
    Le peuple ne sait plus créer des richesses ?

    Bien sûr que si, plus que jamais.
    Alors ?

    Le capitalisme a peut-être une crise, lui, un problème de taux de profit, qu’il nous fait payer.
    Une crise "ordinaire" de ce système, non ?
    La solution c’est de changer de système.

    Mais peut-on raisonnablement attendre des élus qu’ils changent le système ?

    Chico