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Spéculations autour de la direction de la future BPI

par Patience

Publie le mardi 9 octobre 2012 par Patience - Open-Publishing

Les spéculations battent leur plein autour de la direction de la future Banque Publique d’Investissement. Si Jean-Pierre Jouyet, actuel directeur de la Caisse des Dépôts et des Consignations, se détache pour la présidence, l’incertitude règne concernant le poste de directeur général.

D’après Le Monde, c’est quasiment fait : « Il y a plusieurs candidats… et candidates ! Le choix se fera dans le courant du mois », a expliqué une source élyséenne au quotidien avant de confirmer, en « off », que le poste de président de la BPI ira à la Caisse des dépôts (…), donc à son président Jean-Pierre Jouyet ».

Ségolène Royal, Guillaume Bachelay, beaucoup de noms avaient circulé ces derniers jours pour le poste. Le choix de Jean-Pierre Jouyet obéit à une nécessaire cohérence. En effet, la CDC devrait détenir 50% du capital de la banque publique à parité avec l’Etat. L’institution publique choisira donc le président de la BPI et l’Etat son directeur général.

C’est pour ce poste que les spéculations vont bon train car de nombreux noms circulent. Pour l’instant, il y a une favorite : Anne Lauvergeon. L’ancienne présidente d’Areva a pour elle d’avoir réussi à fusionner les différentes entités formant actuellement le constructeur français de centrales nucléaires. Une expérience particulièrement utile alors que la BPI devrait regrouper plusieurs institutions déjà existantes et destinées à soutenir les PME comme Qualium Investissement, Oséo ou encore le Fonds Stratégique d’Investissement. Cependant, « Atomic Anne » est connue pour être particulièrement attachée à son indépendance, c’est pourquoi l’Elysée pourrait choisir un profil plus « techno ».

Autre nom pressenti, celui du PDG de la compagnie des Alpes et ancien numéro deux de la CDC, Dominique Marcel. Ancien des cabinets des anciens Premier ministre et ministre socialistes Lionel Jospin et de Martine Aubry, il pourrait cependant pâtir de sa rivalité avec Jean-Pierre Jouyet.

François Drouin, actuel patron d’Oseo, pourrait également faire l’affaire. Cependant, beaucoup redoutent qu’il privilégie son ancienne maison au détriment des autres filiales qui constitueront la BPI.

Une personne pourrait mettre tout le monde d’accord : Louis Gallois, ancien président d’EADS qui doit remettre prochainement au Premier ministre Jean-Marc Ayrault un rapport sur la compétitivité.