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Les Américains doivent être plus informés sur la douleur des victimes de l’agent orange

Publie le mercredi 16 mars 2005 par Open-Publishing

"Les Américains doivent connaître davantage la douleur des victimes de l’agent orange", a déclaré un groupe de deux professeurs et neuf étudiants américains de l’université d’Ohio Wesleyan lors de sa visite aux villages de Hoa Binh de Huu Nghi qui abritent des enfants souffrant des séquelles de l’agent orange.

"L’agent orange et ses impacts doivent être abordés davantage dans les manuels d’histore, la presse américaine et dans d’autres supports", a insisté Mathew Laferty, membre du groupe à une interview accordée lundi au journal "Lao Dong" (Travail).

"Je suis honteuse de reconnaître que très peu d’Américains connaissaient les séquelles de l’agent orange", a-t-elle estimé. "Désormais, je me sens dans l’obligation de venir en aide aux victimes de l’agent orange. C’est terrible de voir comment cette arme a touché après la guerre les Vietnamiens et leurs descendants, innocents, de la 2e et 3e générations", a-t-elle ajouté.

Le professeur John Powers, un autre membre du groupe a fait savoir que lui et ses étudiants ont envisagé de rencontrer les avocats représentants les victimes vietnamiennes de l’agent orange pour s’informer sur les moyens de soutenir le procès des victimes de l’agent orange.

"Il ne s’agit pas seulement d’un procès", a estimé le professeur américain. "Sous une approche plus large, le gouvernement américain avait violé le Convention de Genève, mené une guerre chimique contre un peuple innocent. Pour cette raison, il est nécessaire d’ouvrir un dialogue, non seulement avec les Etats-Unis, mais encore avec l’ONU et d’autres pays volontaires, afin d’aider les Etats-Unis à être plus honnêtes, et à endosser leur responsabilité morale concernant ce drame."

Pour sa part, le professeur Lisa Spradley a affirmé être prête à montrer à la Cour des preuves : les photos révèlant les séquelles de l’agent orange sur les enfants, les vétérans et la nature vietnamienne.

Les étudiantes, Melanie Hill et Jennifer Broston, ont estimé le rejet du procès intenté par les Vietnamiens par le juge, comme un désaveu pour le Vietnam, mais un défi passager. Elles se sont déclarées convaincues que tout le monde poursuivra ensemble l’effort pour mener au procès.

"J’ai été au courant du procès lors de mon arrivée au Vietnam. Je l’ai compris avec mon coeur", a avoué le professeur John Powers. (AVI)

http://www.vnanet.vn/Newsp.asp?LANG...