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La fin de de l’Histoire selon Fleur Pellerin

par STAFED

Publie le dimanche 14 octobre 2012 par STAFED - Open-Publishing
2 commentaires

Comme son compatriote Américano-Japonais Francis FUKUYAMA qui déclarait la fin de l’Histoire en 1990 (une seule idéologie et pas de luttes de classes), voici que Fleur Pellerin nous remets le couvert.

Interview de Fleur Pellerin sur le Parisien :

 http://www.leparisien.fr/politique/...

Autres Article dont celui du PCF

 http://www.cbanque.com/actu/33247/f...

 http://www.pcf.fr/29579#comment-11225

Messages

  • Donc dans le parisien :
    "Dans les PME, je ne crois pas à la lutte des classes"

    .../...
    Les manifestants de la CGT, mardi dernier, vous ont reproché de céder aux sirènes du patronat…
    Je comprends que les salariés qui sont les victimes des plans sociaux puissent avoir l’impression qu’on fait primer les intérêts des patrons. Mais ce n’est pas comme ça qu’il faut raisonner. En protégeant les PME, nous faisons en sorte que le financement de l’économie ne soit pas complètement asséché pour préserver leurs capacités à créer de la valeur. Si on ne le faisait pas, on entrerait vraiment dans une spirale récessive. Les entreprises qu’on aide aujourd’hui sont celles qui vont créer les emplois de demain. A une logique de lutte des classes, je préfère une stratégie où tout le monde ressort gagnant.

    Vous ne croyez pas à la lutte des classes ?
    Dans les PME, je ne crois pas à la lutte des classes. Tous les patrons de PME que je rencontre sont en osmose avec leurs salariés. Il n’y a rien de commun entre un chef d’entreprise de 10, 15, 20 salariés et un patron salarié du CAC40, qui après un an de mauvais services part avec des millions d’euros..../...

    Bien on va dé-osmossiser tout ça.

    Les dirigeants de PME vivent en moyenne très bien, et ne ressemblent pas, ni de près ni de loin à dés pigeons, ou du moins ce sont des pigeons bien gras.

    La moyenne de leurs revenus est bien supérieure à celle des salariés. C’est à dire qu’ils sont en moyenne dans les 5 à 6% les plus riches, passer pour des pigeons et pleurer sur leur sort est souvent indécent.

    Dans celles-ci, la moitié n’ont pas de salarié(s). C’est donc sur la moitié restante, celle qui exploite d’autres travailleurs, que porte les vapeurs de Mme Pellerin.

    Les bénéfices et les salaires que se versent les patrons de celles-ci sont loin d’être négligeables, importants quand on les compare au salariat normal et aux retraités.

    Au delà il s’agit de remarquer que si dans les années 90, les PME "indépendantes" représentaient les 3/4 des PME, celles qui appartiennent maintenant aux grandes entreprises sont majoritaires, sans parler de celles qui sont de fait tenues au travers d’artifices par des entreprises plus grandes.

    Mme Pellerin ne protège pas les PME mais les revenus des patrons de PME et des actionnaires de PME, et le gouvernement agit avec la rapidité de l’éclair pour les satisfaire dés que ceux-ci pleurnichent .

    Il y a donc un aspect tout à fait curieux dans les remarques de Mme Pellerin qui comble d’aise les journaux de la bourgeoisie : ah... si vous saviez combien nous sommes mal aimés et combien on nous malmène... On veut même nous empêcher d’avoir des bonnes payées par l’état

    Ce qui n’a aucune base statistique, et il n’y a pas que les patrons du CAC 40 qui achètent des porches cayenne, panamera, 4X4 ferraris, etc,... les petits patrons aussi.

    Ce gouvernement c’est des flics, des licenciements, de l’austérité contre les travailleurs et du frics, des panaméras pour les patrons.

    L’autre pays du fromage commence à sentir le casgiu merzu pour les travailleurs.

    Mais c’est vrai que c’est pas de la lutte de classe quand les argousins du gouvernement de Mme Pellerin tabassent et gazent des travailleurs, c’est de l’accompagnement social.

  • Comme son compatriote Américano-Japonais Francis FUKUYAMA

     ????

    Comment une Française peut être compatriote d’un "américano-japonais" ?
    Ou bien peut-être veux-tu dire que ce sont les yeux bridés qui rendraient réactionnaire ?
    Ou que c’est la "race" qui définirait ce qu’est quelqu’un ?

    ça me fait penser aux journalistes qui estiment que c’est de l’info de préciser "le voleur était de type méditerranéen"...

    Chico