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Mobilisation le 12 février 2013 : Contre les licenciements, avec les Goodyear

par CGT Goodyear Amiens Nord

Publie le dimanche 10 février 2013 par CGT Goodyear Amiens Nord - Open-Publishing
3 commentaires

Le Collectif Bellaciao soutient et participera à ce grand rassemblement.

Le 12 février 2013 nous serons très nombreux à être présents [ à 8h30 ] devant le siège de GDTF 8 Rue Lionel Terray Rueil-Malmaison (92)

Nous rappelons notre objectif :

Depuis ce matin nous ne cessons d’entendre que les Goodyear vont se réunir pour en découdre avec les forces de l’ordre, le ministre de l’intérieur commente des rumeurs, JAMAIS la CGT Goodyear n’a eu cette démarche bien au contraire, nous avons toujours appelé au calme et surtout ne pas tomber dans la provocation qui sera c’est sur omniprésente…

Tous les patrons qui annoncent des restructurations ne cessent de dire que la CGT chez PSA, Goodyear, est irresponsable, alors que sans nous il y a belle lurette que les usines seraient fermées, les médias qui ne sont que le bras armé du gouvernement reprennent en boucle la désinformation totale pour continuer à criminaliser l’action de ceux qui se battent contre des patrons voyous pour leurs emplois !!!!

Nous n’entendons aucun commentaire sur la fermeture du site de CLAIROIX où les gars avaient tout accepté, rien non plus sur MOLEX, mieux encore des soit disant analystes économiques qui ne connaissent rien au dossier Goodyear, affirment sur toutes les chaines que le site de Dunlop Amiens tourne du feu de dieu, alors que nous savons tous que celui-ci à perdu 65% de sa production et que son avenir est plus qu’incertain !!!!

Nous sommes VICTIMES, d’une cabale, le MEDEF, le gouvernement et certaines centrales confédérales (cfdt, cgc, cftc) s’unissent pour essayer de détruire les seuls qui résistent à la casse organisée de notre industrie.

Ils veulent coûte que coûte nous détruire, nous avons le 29 janvier 2013 réuni plus de 20 entreprises dans la rue pour demander au gouvernement de tenir les promesses faites lors de la campagne électorale de 2011, l’union des salariés qui sont comme nous victimes est un DANGER pour tout le système, car le MEDEF comme le gouvernement et les autres qui se disent syndicalistes font cause commune !!!!

Un peu comme au temps d’une époque bien sombre de notre histoire où les résistants étaient les hommes à abattre….. Les syndicalistes CFDT de SANOFI qui ont eu le malheur de dire ouvertement qu’ils ne décoléraient pas contre BERGER et la signature de l’accord sur la « sécurisation de l’emploi » sont devant le peloton d’exécution, ils risquent d’être exclu parce qu’ils ont dit qu’ils n’acceptaient pas cette signature qui met en danger grave leurs emplois !!!!

Les Goodyear seront au siège social, nous y allons pour réaffirmer que nous nous battons pour nos emplois, nous refusons toutes provocations et demandons au gouvernement d’être à l’écoute du monde du travail et non uniquement des patrons, comme c’est le cas actuellement !!!

Le gouvernement s’aperçoit que la casse industrielle dans notre pays met des milliers de salariés et à juste titre en colère, il suffit de constater ce qu’il se passe à PETROPLUS, hier, il y avait 5 repreneurs et aujourd’hui les mecs vont recevoir des lettres de licenciements !!!

Les Goodyear se battent dignement depuis 2007, nous n’avons qu’un seul objectif garder nos emplois et défendre l’industrie de notre pays…

De nombreux acteurs autour de ce dossier passent leur temps à vouloir détruire la CGT Goodyear, peu importe les méthodes et les propos nous RÉSISTERONS, nous ne plierons jamais, nous sommes les seuls à pouvoir affirmer que sans nous le site de Goodyear serait fermé depuis au moins 2007 !!!!

Le 12 février 2013, nous allons être provoqués et la CGT demande aux Goodyear de ne pas tomber dans le piège qui va nous être tendu, nous avons avec intelligence depuis 2007 su protéger notre usine et nos emplois, pendant des années l’ancien préfet de la somme disait « la CGT à une attitude responsable… » et il avait plus que raison, personne ne nous détournera de notre objectif principal et nous ne serons jamais les égaux de la direction Goodyear, LES VOYOUS CE N’EST PAS NOUS !!!!!
Modalités pour la journée du 12 février 2013 :

1.# Rendez vous sur le parking usine 5.30 heures départ parking 6.00 heures.

2.# Les cars numéros 1 et 2 seront exclusivement réservés pour les salariés de l’équipe 60 (nuit)

3.# Nous aurons 13 cars au total, ils seront tous numérotés il appartiendra à chacune et chacun de reprendre le même car au retour.

4.# Aucun sac ne sera toléré dans les cars.

5.# Une vente de tee-shirt (5 €) sera effectuée pour que nous soyons tous au même couleur pour la même cause.

6.# Un BBQ sera organisé par l’union départementale CGT Somme pour que tous les participants à cette action puissent se restaurer sur place.
Préavis de grève :

Du lundi 11 février 2013 20.00 heures. - Au mercredi 13 février 2013 6.00 heures.

Dans chaque bus il y aura des responsables, nous rappelons que cette action à pour but unique de nous mobiliser pour l’avenir de nos emplois et de notre site, de très très nombreux médias seront présents à notre arrivée, certains n’attendent qu’une chose pouvoir donner une image de salariés irresponsables et pouvoir détruire la CGT Goodyear, à nous toutes et tous de leur prouver le contraire !!!

Des salariés de toute la France répondent à notre appel à l’action du 12 février 2013, ARCELOR, FORD, 3 SUISSES, PSA, Dunlop Montluçon, Riom, SANOFI, VALEO, RENAULT, PO, MICHELIN, FIRESTONE, CANDIA, COCA-COLA, HARIBO….la fédération de la chimie appelle à une mobilisation totale, la confédération CGT appuie le mouvement….

Cette journée aura une ampleur NATIONALE, les Goodyear sont devenus le symbole de cette France qui lutte pour l’emploi, nous résistons depuis 2007 contre une multinationale puissante, jamais nous n’avons cédé à la violence et ce malgré une provocation non STOP….

Le 12 février 2013, les Goodyear vont encore démontrer que dans notre pays nous pouvons résister, nous pouvons gagner le droit de garder nos emplois.

Plus que jamais nous devons être mobilisés, le nombre de salariés qui se sont inscrits à ce jour pour venir défendre leurs emplois envoient un signal fort à cette direction archaïque et ceux qui l’accompagnent !!!!

Le 12 février 2013, les goodyear salaries responsables seront dans la rue pour exiger le droit d’avoir un emploi, nous sommes en 2013 et nous sommes encore debout, alors que certains nous voyaient déjà morts en 2007…

Plus que jamais, fiers d’etre des Goodyear Amiens Nord, tous ensemble le 12 février 2013 pour dire non aux licenciements et au projet de fermeture de notre usine

Messages

  • Fédérer toutes les énergies face aux patrons et à leur gouvernement :

     1 seule organisation de résistance coordonnant la bataille, une stratégie et une organisation.

    Là on se rend compte qu’il faut construire du neuf et que la responsabilité en incombe aux équipes de lutte des entreprises, aux sections syndicales, aux UD et FD saines et lutte de classe,.

    Mais qu’il faut franchement du neuf construit sur l’aile marchante et débarrassée de l’essentiel des banqueroutiers qui dirigent les confédérations qui n’ont strictement aucune stratégie pour défendre les travailleurs.

    http://sekberijp.files.wordpress.com/2012/07/kspi1.jpg
    http://www.antarakalbar.com/berita/310127/buruh-fspmi-unjuk-rasa-kembali
    http://www.facebook.com/photo.php?fbid=477432775633979&set=p.477432775633979&type=1&theater
    http://www.demotix.com/news/1656611/labor-protests-front-japanese-embassy-jakarta#media-1656635

     Prise en compte de toutes les revendications populaires de notre camp pour élargir la bataille .

    Le LKP avait fait reculer le gouvernement et les patrons sur 146 revendications, par sur 1 ou 2 censées concentrer la résistance. Tous les travailleurs doivent se reconnaitre dans ce mouvement au travers des revendications exprimées.

    Le LKP avait avancé 146 revendications pour lutter contre la vie chère, réparties en 10 domaines distinctifs :

    le niveau et les conditions de vie (dont les logements et les transports) ;
    l’éducation ;
    la formation professionnelle ;
    l’emploi ;
    les droits syndicaux et les libertés syndicales ;
    les services publics ;
    la production (agriculture et pêche) ;
    l’aménagement du territoire et les infrastructures ;
    la culture ;
    l’arrêt de la sur-exploitation.

    Les principales revendications qui se démarquent des autres sont notamment :

    Un relèvement immédiat et conséquent d’au moins 200 euros des bas salaires, des retraites et des minima sociaux afin de relever le pouvoir d’achat, de soutenir la consommation des produits guadeloupéens et plus généralement la demande
    Un salaire minimum guadeloupéen calculé sur le coût réel de la vie en Guadeloupe
    La baisse des taux de la taxe sur les carburants
    La suppression de la taxation des produits locaux.
    Le gel des loyers pour une période indéterminée, et pour l’année 2009 l’annulation de l’augmentation de 2,98 % de ceux-ci
    L’obligation d’embauche des travailleurs handicapés au lieu du paiement de la pénalité prévue par la loi.
    La transparence sur la fixation des prix de l’eau, des transports, des carburants, des loyers, du gaz, de l’électricité, des nouvelles technologies de l’information et de communication
    La baisse immédiate de 50 centimes du prix des carburants
    La baisse du prix de l’eau, du prix de transport de passagers, du prix des communications
    La suppression des taxes sur les engrais, désherbants, semences, aliments de bétail et gazole, etc., destinés à la production agricole
    L’arrêt de l’implantation de nouvelles stations-services
    La prise en compte essentielle dans la programmation des médias de la langue et de la culture guadeloupéennes.

  • Certains pays comme la Grèce ou l’Espagne connaissent des restrictions budgétaires qui vont dans le même sens que la baisse des salaires ou l’augmentation du temps de travail (qui réduit la possibilité d’avoir plus d’emploi mécaniquement). Cette tendance vers plus de précarité des citoyens se fait aussi dans les multinationales qui imposent ses nouveaux types de conditions sur le lieu de travail.

    Ses baisses des salaires et les augmentations des heures du temps de travail sont des profits qui sont transférés vers les dirigeants et les actionnaires.

    La diminution du niveau de vie devient une question essentielle dans nos sociétés, ceci est accompagné d’une hausse générale des prix dans tous les secteurs d’activités, et que les habitants ne peuvent plus financer (directement ou dans le temps). La rareté de l’emploi, les contrats précaire à bas salaire et le chômage (si possible en alternance) sont devenus la norme sur le marché du travail qui est celui des revenus. Ce qui mets aussi en péril la solidarité familiale quant elle est présente.