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36éme congrès du PCF (PCF Laon)

par dzeff

Publie le mercredi 13 février 2013 par dzeff - Open-Publishing
6 commentaires

http://pcf-laon.fr/2013/02/36eme-congres-du-pcf/

Du 7 au 10 février s’est tenu à St Denis le 36éme congrès du Parti communiste
français. Dans ce cadre, dans toute la France, les communistes se sont réunis dans leur section, puis dans leur fédération pour discuter et débattre autour du texte « il est grand temps de rallumer les étoiles ».

Ce texte présente les grandes lignes des politiques qui seront au cœur de l’action du PCF pour les prochaines années. Il fait un constat sans appel, le changement n’a pas été au rendez vous en mai 2012, l’austérité est toujours le dogme indéboulonnable de l’action publique.

Nous proposons avec force au peuple de France un autre chemin, celui de la solidarité et du partage. Face à la crise les communistes veulent mettre l’humain au centre des préoccupations.

Pour mettre en marche cet objectif, pour faire de ce projet de société radicalement différent une réalité, il nous faut au plus vite rompre avec le capitalisme.

Comme nous l’avons fait lors des campagnes électorales de 2012 nous affirmons que pour sortir de la crise il faut s’affranchir des logiques libérales. L’économie réelle soit s’émanciper de la tutelle des marchés financiers.

Le changement, si nous le voulons, nous devons le gagner, c’est pour cela que l’économie ne doit plus être considérée comme la chasse gardée des lois du marché, des capitalistes et des forces de l’argent. Au contraire elle doit se préoccuper de l’intérêt général et avoir pour finalité la satisfaction des besoins sociaux.

Nous affirmons que l’Etat doit intervenir dans l’économie, il doit la planifier et la réguler.

Les communistes insistent sur la question des nationalisations, Oui, des pans entiers de l’économie doivent échapper au secteur marchand, les services publics comme la santé et l’éducation ne peuvent pas être gérés comme des entreprises privées. L’Eau ne doit pas être une marchandise, Nos vies et notre dignité ne sont pas des produits à vendre.

Plus qu’une relance économique c’est d’un nouveau pouvoir économique dont nous souhaitons l’avènement. Un nouveau pouvoir ou les outils de production seront aux mains des salariés, il faut en finir avec la propriété capitaliste et commencer dés aujourd’hui à promouvoir la propriété collective des outils productifs.

Dans ce schéma l’Etat doit maîtriser les grands leviers de l’économie, comme les secteurs bancaires, énergétiques, les transports, la santé, la recherche.

De nouveaux droits pour les salariés pour une vraie démocratie sociale, mais aussi de nouveaux droits pour les usagers des services publics.

Les représentants des salariés doivent pouvoir prendre des décisions stratégiques afin de préserver l’avenir de leur activité.

Les usagers doivent aussi être parti-prenantes des choix de l’administration et des entreprises publiques, pour une plus grande égalité de traitement quelque soient les territoires ou les moyens financiers.

De tous ces sujets les communistes axonais ont débattu le 26 janvier lors de la conférence départementale. Quelles nationalisations, par quels moyens. Une démocratie réelle, à tous les niveaux de la société, quartiers, villes, villages, entreprises, administration.

C’est unis autour de son nouveau conseil départemental, largement renouvelé et rajeuni que les communistes de l’Aisne ont participé au congrès du 7 au 10 février avec une délégation mené par le nouveau secrétaire départemental Benoit Roger ( 33 ans ).

Cette délégation élue par la conférence départementale à porté la voix des communistes axonais, le 36éme congrès affichait son mot d’ordre « la force du partage », c’est dans cet esprit que le PCF se met en marche, aujourd’hui face à l’urgence sociale dans laquelle se trouve notre pays, les communistes apportent une réponse politique. Une réponse réellement alternative, qui prend le contre pied du tout austérité.

Messages

  • Les textes du congrés ,j’en ai lu et j’y ai participé pendant trente ans.Cela reste des beaux texte dont les élus n’en ont que faire.....Une fois élus tout est oublié ils gérent leur carriere et les résolutions passent à la trappe noyées dans des majorités d’alliances contre nature avec le PS qui est de droite, alors continuez à écrire si cela vous fait plaisir mais ne vous moquez plus des militants sincéres et des gens qui souffrent ....Inutile que j’argumente car vous le savez au fond de vous méme .Ayez le courage de dire ça suffit,à tous ces professionnels de la politique permanents y compris,ce sont eux qui dirigent le parti ,pas les militants comme on veut nous le faire croire.....

    • Entre parenthèses, les nationalisations, ce n’est pas Pierre Laurent (sénateur et secrétaire national)) et les siens qui l’ont remis au goût du jour, au contraire, ils étaient déjà passés à l’étage européen. L’ Union Européenne d’ailleurs, qui grâce au Front de gauche et au PGE, aurait enfin "obligé" la BCE de prêter enfin aux états pour "desserrer l’étreinte de la Finance." Cela fait des mois que dans l’Humanité-Dimanche, Patrick Le Hyaric (député européen, directeur de L’Humanité-Humanité-Dimanche) nous vante en long et en large les virtuels bienfaits que peut nous apporter une réforme de la BCE.
      Ce sont les travailleurs de Florange qui revendiquent cette nationalisation de l’acier et Pierre Laurent de se dépêcher d’en mettre une bonne louche sur ses communiqués pour "coller" aux revendications des métallos, cette revendication abandonnée depuis longtemps, qui n’a donc plus été travaillée. Ces travailleurs ne sont pas seuls, de nombreux communistes n’ont pas compris au PCF (plus nombreux malheureusement sont ceux qui n’y ont pas fait attention) qu’on puisse abandonner un tel échelon de décisions politiques. Pôle public, cela sonne mieux parce que ça permet une autre escroquerie du genre de "société d’économie mixte" comme disaient ces amis de Robert Hue, aujourd’hui vilipendé et encore pas partout dans le PCF. D’ailleurs ces pôles publics existent dans les politiques de "Partenariat Public Privé" sous direction étatique
      Les nationalisations faisaient partie de notre patrimoine commun, comme la grande Révolution. Il ne s’agit pas de "franchouillardise", il s’agit de reconquêtes sur des confiscations opérées dans notre pays par les gérants du Pouvoir depuis 1983, confiscations et privatisations qui rendent la vie de plus en plus difficile voire insupportable à une partie grandissante la population de ce pays. Et le PCF se targue de lutter pour dit-on préserver tous les échelons de décisions, mis à mal par l’intégration forcée à l’UE.
      Les travailleurs de l’acier en Belgique, exigent eux-aussi la nationalisation de l’acier. Et ce n’est pas pour l’intérêt d’un capitalisme d’Etat.
      Qu’on ne nous fasse pas rigoler avec les débats de congrès sur les Nationalisations, ils n’étaient pas prévus. La révolution dans un seul pays c’est impossible selon P. Laurent et ses amis et il est plus pratique d’attendre qu’elle se fasse avec le Parlement Européen et leurs amis de la droite et de la gauche du PS qui sont arrivés "démocratiquement" à changer le NON OUI .

  • De la part de dzeff, joli catéchisme ! Il ne suffit pas de rallumer les étoiles mais "de mettre le feu" sinon tes petites formules bien alignées et stérilisées tu les auras où je me pense ! La situation économique et sociale à besoin d’autre chose que des incantations avec des mots qui ne correspondent pas à ta pensée étriquée de petit bourgeois.

    • En effet, ras le bol de cette langue de papier mâché et remâché, bien dans la lignée des héritiers des directions qui peuplent les couloirs des locaux du Colonel Fabien.
      Celui là, il y fera son trou à moins qu’il soit comme moi un éternel naïf qui croyait militer dans un parti marxiste. A propos de Marxisme, il est curieux que dans leur politique d’ouverture aux courants comme au PS (et au NPA) qui les appelle tendances, ils aient viré des directions nationales celui plus marxiste qu’eux celui de "La Riposte" qui pourtant représente pas mal de communistes pas forcément "trotskistes". Vive la démocratie au PCF. Qu’en disent les Camarades de Bèsiers ?
      Pour des gens qui fuient le mot "stalinisme" comme la peste, je ne sais comment on peut qualifier un tel comportement : ils veulent rallumer les étoiles, mais pas toutes, surtout pas les rouges, au cas où la Révolution socialiste montrerait son nez.
      Pour le moment, heureusement, ce sont les travailleurs eux-mêmes qui accélèrent l’Histoire et font "bouger les lignes" seuls, ce n’est pas ces pleureuses du parti socialiste d’avant 81 qui nous feront avancer.

    • "La Riposte" qui pourtant représente pas mal de communistes pas forcément "trotskistes". Vive la démocratie au PCF.

       :))
      La" riposte" représentant..
      QUOI ?

      ..Woarffffff
       :))
      Quelques charlot sd’un peseudo "entrisme" trorskyste, avec un Greg Oxley et trois compères , en lien direct avec Laurent pour tenirun rôle presque comique d’"idiots utiles" qui se "couchent" dès qu’ils ont joué leur petit numéro tous les trois ans..
      Entre temps..4janvier 2012...

      http://www.lariposte.com/remarques-sur-notre-interview-de,1723.html

      Malgré ces carences, la publication de L’Humain d’abord a été un grand pas en avant pour le mouvement communiste et l’ensemble du Front de Gauche. En prenant appui sur l’expérience collective des luttes et grâce à une discussion fraternelle et constructive, nous sommes confiants que ses défauts finiraient par être corrigés.

      La Riposte

      Et le même jour ce veiux "cheval de Troie révolutionnaire au sein du Peuceufeu..

      nous assène :

      La Riposte  : Pour finir, que penses-tu de La Riposte et de ses idées ?

      J-L. Mélenchon
       : Comme vous je n’ai pas peur de dénoncer le système en l’appelant par son nom : le capitalisme. Après, nous n’utilisons pas toujours le même vocabulaire et nos histoires comme nos origines diffèrent. Mais c’est vrai de toutes les formations et courants qui composent le Front de Gauche. Cette diversité est une force car elle élargit le nombre des points d’entrée dans notre combat commun. Elle ne nous empêche pas de nous retrouver derrière les principales mesures du programme et les candidats communs qui les portent.

      Je ne vous appelle pas à l’uniformité. Vous n’hésitez pas à argumenter sur d’éventuels désaccords. C’est parfois roboratif. Mais j’observe que c’est toujours fait avec une vraie honnêteté intellectuelle. Je l’apprécie. Enfin je n’ignore pas que vos camarades sont de bons militants qui savent ce que la lutte des classes veut dire. Votre journal le reflète. Je sais qu’on peut compter sur vous pour cette campagne. Et je n’en doute pas pour la suite.

      Et à deux jours du premier tour..

      L’’enthousiasme suscité par la campagne de Mélenchon est indiscutable. Même nos adversaires sont obligés de le reconnaître. Cela ne tient pas seulement – ni même principalement – aux talents d’orateur et de débatteur du candidat du Front de Gauche. Bien sûr, de telles qualités sont importantes. Mais l’essentiel est ailleurs : à chacune de ses interventions publiques, Mélenchon se fait le porte-voix de l’immense colère qui gronde dans les profondeurs du pays. Il dénonce les injustices du système capitaliste, désigne l’adversaire de classe et appelle à la résistance. Il dévoile les projets réactionnaires de la droite. Il secoue les résignations en rappelant que les travailleurs font tout, dans ce pays, et doivent donc « prendre le pouvoir », c’est-à-dire l’arracher des mains de la poignée de milliardaires qui sème la misère et le chaos. Ce discours combatif rencontre un écho chez des millions de jeunes et de travailleurs confrontés aux très graves conséquences sociales de la crise économique

      La RIPOSTE..des Marxistes ?
      Hi hi hi..

      T’as vu ça ou, toi ?

      C’’est pas la RIPOSTE que ça devrait s’appeller mais la" FELLATION ROSE" !

      SE chercher des poux dans latête pour savoir quels sont de "vrais dirigeants COMMUNISTES" dans un parti qui ne l’est PAS..c’est aussi con que chercher à se marier avec une vierge en la cherchant au Bois de Boulogne dans la nuit...

      Mais après tout, je connais des chrétiens sympas qui pensent que le départ de Benoit 16 nous prépare un pontificat avec le Vatican adoptant comme "outils " du drapeau papal..... un préservatif et la tronche du CHE !

       :))

      A.C

    • Cher AC,
      Si j’ai parlé de la Riposte, ce n’est pas pour pleurer. Des communistes m’ont reproché de faire de la politique politicienne quand je leur ai appris d’où venait ce courant politique.
      Qu’on le veuille ou non dans le PCF beaucoup ont perdu le contact avec la lutte des classes, se sont résignés, se sont raidis et agissent en légitimistes sur une vieille image révolue du PCF.... Beaucoup veulent se banaliser sur l’échiquier politique...
      Le PCF meurt.