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Les BANQUIERS ..la "réforme socialiste" (sic)....et la CONNERIE FDG !

par Alain Chancogne dit A.C

Publie le vendredi 15 février 2013 par Alain Chancogne dit A.C - Open-Publishing
13 commentaires

Ecrit sur mon p’tit comptoir de Bistro virtuel :
http://sanseprendrelechou.forumactif.com/f1-que-celui-qui-veut-s-exprimer-le-fasse

(pub..chutt)

 :))


les BANQUES, le PS et l’enfumage de réforme-bidon !

Pauvre "Humanité", pauvres"communistes"
Je rentre d’Espagne etje dois me farcir des conneries de ce style

Le texte, même amélioré lors de son passage en commission des Finances,
ne sépare toujours pas les activités de marché, qui sont par essence
risquées, des activités de crédit à l’économie et d’épargne. Il cantonne
dans une filiale une part très limitée des activités spéculatives des
banques 
(1 à 5 % du produit net bancaire) et donne au ministre de
l’Économie la possibilité de fixer un seuil par arrêté. Plusieurs
amendements déposés par le groupe de la Gauche démocrate et républicaine
(GDR) et par les députés écologistes visent à une séparation stricte de
ces activités mais aussi cherchent à améliorer le cantonnement des
activités spéculatives, en rendant obligatoire la fixation d’un seuil,
revendique Nicolas Sansu. D’autres propositions ciblent certains
produits spéculatifs  : renforcement de la sanction sur l’abus du trading
à haute fréquence (le fait de placer des ordres de marché, via des
machines, à la nanoseconde) ou encore interdiction totale de la
spéculation sur les produits financiers dérivés de matière première
agricole.

Pire encore..
J’apprends qu’en Commission, le PS adu tenir compte de la pugnacité de nos chers "Frontistes" de Gôôche
http://www.humanite.fr/politique/la-reforme-des-banques-reformee-514827

Des «  avancées  » ont été apportées au texte du gouvernement par les députés PS, Verts et PCF, en commission des finances.
« Le gouvernement a senti que toute la gauche est très vigilante.
Nous souhaitons aller plus loin sur le financement de l’économie  »,
commentait jeudi Nicolas Sansu, député communiste du Cher. Après une
séance nocturne de la commission des finances de l’Assemblée, le projet
de réforme bancaire a été finalement voté. Près de 300 amendements,
principalement issus des rangs de la gauche, ont permis des avancées,
même si la séparation stricto sensu des activités de crédit et des
activités de marché, promise par François Hollande, n’est toujours pas
prévue. Principale avancée  : la transparence des activités des banques
ou filiales à l’étranger. Avec cet amendement, les établissements
bancaires devront désormais publier la liste de leurs activités, pays
par pays, mais aussi le nom et la nature de ces dernières, le produit
net bancaire réalisé et les effectifs en personnel nécessaire. «  La
France est le premier pays à mettre en place une telle mesure de
transparence et de lutte contre les paradis fiscaux  », s’est félicitée
Eva Sas, députée EELV de l’Essonne. Une mesure qui a fait hurler les
députés de droite.

Pas de séparation des activités, donc, mais un amendement encadrant
plus strictement les activités de tenue de marché (qui constituent un
service de la banque à son client), et faisant en sorte que ces
activités ne dissimulent pas de la spéculation.

Désormais, le ministrede l’Économie pourra, par arrêté, fixer un seuil maximal des activitésde tenue de marché pour chaque banque, dans le cadre de la maison mère.
Ce seuil pourra être modifié à tout moment. «  Ce seuil est un avertissement, explique le parlementaire Nicolas Sansu. Nous mesurons
que ces avancées créent un paysage différent sur les marchés financiers.

Mais nous n’avons pas fini de débattre sur les sales pratiques
spéculatives des banques, notamment sur les matières premières agricoles
ou le trading à haute fréquence.  »

Ce serait tragique ..si en plus, on n’avait pas droit à la caca-phonie au sein d’un Parti dit Communiste

Ou on se croit immunisé contre la connerie quand on répête qu’il faut un "pôle public des Financements et du CREDIT" avec bien entendu la "démocratisation de la B.C.E."

Comme si l’activité financière, la lutte contre la "financiarisation" de l’Economie, une activité bancaire au service des BESOINS humains.., de l’Emploi, de la Croissance, des guichets de Banque sans racket des petits clients,..cela pouvait se concevoir sans mettre en OBJECTIF de LUTTE , l’APPROPRIATION SOCIALE de ce secteur qui est un des atouts maitres du Capital !

En liant les questions de forme de nouvelle propriété ( excluant la"nationalisation" qui n’est qu’étatisation) les urgences de DEMOCRATIE REELLE, avec les Personnels, les acteurs sociaux, les élus etc etc..

Pauvre Gôôche de Gôôche !
Leur putain de"REFORME" ?

C’est comme si on décidait que pour combattre la pédophilie, on ne mettra plus dans la même cellule des pédophiles !

Voilà ce qu’est la réforme Rrrévolutionnaire du PS et la surenchère CONNARDE du Peuceufeu : SEPARER les activités..sans pouvoirs de remettreen cause le caractère de TOUTES les activités du secteur des Banques et assurances..
Comme la CGT va surement, au50 °Congrès, foncer sur ce terrain.., mes ex Patrons doivent bien se marrer.
Moi, j’ai la COLERE..

Parce que , même s’ils n’ont pas autant que moi, passé des heures à se farcir un scanner de"classe".. de la pieuvre pour mieux chercher à comprendre les mécanismes complexes, opaques de ce système financier actuel, mes ex Camaros de Parti, quelques dirigeants de laCGT savent bien que j’ai raison !

Là comme ailleurs, qui n’entend pas s’attaquer à la PROPRIETE PRIVEE des prédateurs, ne peut , au mieux, que camoufler la complicité contre-révolutionnaire entre les DECIDEURS (ceux qui POSSEDENT) et leurs larbins, roses, rosés , verdâtres etc..

LE VIEUX a envie d’aller BOTTER du CUL "CITOYEN"Place du Colonel Fabien !

NB

D’ailleurs je vais demander, au point ou en est mon ex Parti que Laurent propose à ce brave Maire de PARIS de procéder à un changement de nom de la place ou se prélassent les porteurs du cadavre du militantisme

Place du Sergent Garcia.
Puisqu’ils ont Mélenchon comme ZORRO

Fabien ne mérite pas que son nom soit sali à ce point, bordel !!

C’était l’analyse d’AC, 42 ans de BNP et quelques décennies de combats contre ce MONSTRE qu’il faut passer à la chimio, à la chirurgie lourde... et pas faire semblant de transformer en bienfaiteur de "l’Humain d’abord".., avec une aspirine rose,

nom de DIEU !

 J’en profite pour rappeler que ces questions semblent souvent trop "compliquées" aux camarades pour s’y frotter
Or ce n’est pas le risque d’économisme qui nous guette : c’est le piège consistant à ne réagir que par slogans..

Donnant ainsi raison à c epov con d’adjudant qui, en Algérie, me répondait alors que je lui balançais
 "Mais, bordel essayez de comprendre que cette sale guerre n’a rien à voir avec la défense du pays, que ce n’est que la défense des coffre-forts d’Alger et de paris"
..par ce superbe argument certainement appris entre deux caisses de bières..

"Chercher à comprendre ? C’est commencer à désobéir.."
 :)

Depuis j’ai préféré m’inspirer de Gramsci qui lui, affirme :

"Il faut avoir une parfaite conscience de ses propres limites, surtout si on veut les élargir."(Lettres de Prisons)

Portfolio

Messages

  • Moralité

    Il est plus facile de faire la guerre au mali , aux salarié (e ) s , aux chomeurs,
    aux zadistes ,qu’à la finance !

    Les exilés fiscaux toujours en cavale ? aucunes arrestations , un mandat d’arret,
    quelque chose ? non rien ?

    t.y

  • Eh oui les banquiers tiennent nos chers politiques par les c.... !

    Certains on fait du pantouflage dans les banques, donc ils ne voudraient pas détruire leur chapelle...

    Mais l’histoire récente et actuelle des banques ne s’est fait qu’avec la complicité passive et active de nos politiques... avec notamment la création des niches fiscales.
    Rappelez-vous dans les années 80/90 c’est le début de l’assurance-vie (le placement préféré des français soit disant, c’est plutôt la veau d’or des banquiers). En fait pour que les banquiers puissent capter de l’épargne des français (qui était sur des livrets, bons anonymes, sous le matelas,...) et la placer sur les marchés financiers ils ont créé un produit défiscalisé qui était l’assurance-vie : exonération des droits de succession et les sommes placés étaient déductibles des revenus,... bref un pont d’or pour cerrtains foyers aisés et les banquiers qui amorcent la pompe... ils captent l’argent des épargnants, prennent des droits d’entrés (faut pas déconner), crée des filiales qui gèrent ces sommes en les investissant sur les marchés tout le monde se graisse la patte... sauf le contribuable qui n’a pas les moyens d’investir ou qui n’est pas conseiller, car il ne profite de rien...
    20 ans plus tard où en sommes nous ? Les banques vont bien, elles font beaucoup de bénéfices, et si elles n’en font plus c’est que leurs dirigeants ont fait des grosses conneries (Dexia, Crédit Agricole en Grèce,...), mais pas de souci l’Etat est toujours là (sauf en Islande, mais personne le dit sauf sur bc) pour renflouer Dexia, ou les clients pour être tondus afin de financer les stratégies ambitieuses (ou foireuses c’est pareil) de leur banquier...
    Aujourd’hui la banque c’est quoi : la segmentation de la clientèle va être très nette, c’est à dire :
    pour les clients traditionnels (la majorité) il pourront faire beaucoup d’opération eux-même, et ils auront de moins en moins de conseils dans leurs agences, mais on va leur faire avaler la pilule en mettant beaucoup de technologies nouvelles dans les agences,... de la poudre aux yeux. En fait, le client est souvent mieux renseigner que son conseiller (non commercial, car les seules formations qu’il reçoit c’est pour vendre des produits,...). La stratégie c’est vraiment d’industrialiser la relation commerciale (relation multicanal,...), pour que la rentabilité soit maximale pour la banque (en diminuant au maximum le personnel). Les opérations seront du courant moyen de paiement, crédit habitat ou conso, épargne,...
    Pour les clients haut de gamme, il y aura des agences spécifiques, c’est le Private Banking ou la Banque privée. Mais quelle différence avec l’agence traditionnelle grand public me direz-vous ? C’est que la matière première sera surtout l’optimisation fiscale et oui, donc si le gouvernement avait la bonne idée de supprimer les niches fiscales et biens cette activité disparaîtrait tout bonnement. D’où la réflexion d’un "banquier" disant qu’avec des niches fiscales plafonnées à 10 000 € il n’y avait plus d’activité... on voit que là encore c’est la majorité des Français qui se font plumés par des exonérations fiscales réservées à seulement une minorité, et le tout mis en musique par des banquiers.
    Pour les professionnels et/ou les entreprises, il y a des agences spécifiques.

    Bref avant dans les agences vous pouviez croiser tous types de clientèle, maintenant il va y avoir une forte ségrégation, en fonction de sa capacité financière...

    • quand un nouveau BENOIT FRACHON ou AMBROISE CRAZAT arriveront à prendre les rènes d’un syndicat qui ne sera pas vendu aux cac 40 alors là les ouvriers p
      ourrons réspirer
      pour l’instant les syndicats comme les roitelés aux pouvoir obéissent à leurs patrons la finance fw

    • J’ai la vue qui baisse sans doute car je n’ai pas vu qu’on évoque le FDG plus haut, ni dans l’Humanité, ni nulle part... Me trompé-je ?

    • "J’ai la vue qui baisse sans doute"
      Effectivement, car la bouillie réformiste est de l’Huma...

    • L’huma que je cite dans cet article..me semble bien , pour qui a une vue normale, évoquer le comportement des élus du PCF dont j’ai entendu dire qu’ils sont dans un Groupe parlementaire, un Parti, lesquels , sauf si les choses ont bougé cette nuit pendant mon court sommeil..se réclament du FDG et son programme "citoyen"
      Je dis que « ’ j’ "évoque le comportement  »
      Ce qui me permet de dire, impérativement, à mes copains encore encartés ,en parlant de cette question , leurs élus, du Peuceufeuet du FDG :

      Evoquons lla question des "BANQUES" et VOS CONS de parlementaires auxquels des militants de base comme moi , Luis, ou Nocturne doivent rappeler que sans EXPROPRIER les Banquiers, tu peux toujours te masturbe rle neurone avec des amendements de merde !!

      Je pense que c’est plus clair maintenant pour l’internaute auquel tu as répondu , LUIS...

      Cordialement

      A.C

    • Il est clair que les banques alliées aux multinationales font ce qu’elles veulent à tous moments et sans aucune entrave politique . Le lobby bancaire à L’UMP-PS est présent partout sans que le peuple s’en préoccupe malheureusement . Alors la colère d’A.C. ,ancien de BNP, est compréhensible . L’argent pas touche est le leitmotiv des aigrefins PDG qui dirigent ces banques sans risquer la prison ou le bagne . Cette situation ne peut qu’accélérer la crise sociale et économique puisque l’argent ne sert à rien ,sinon à devenir une monnaie de singe pour chiottes. Les chinois le sachant se précipitent sur tous les lingôts d’or de la planète car la planche à billets qui a renfloué les banques tourne à tour de bras pour essayer de sauver le système capitaliste qui va à vau l’eau . Certains milliardaires en argent de singes ne savent plus quoi faire de leur stocks de papier monnaie en dollars ou euros ;ils achètent des hôtels,des hectares de blé,des clubs de foot,des vignes,de l’or et de l’argent et autres babioles en peinture et sculpture pour recycler ces tonnes de papier qui se dévalorisent à la vitesse grand V ... Même les Yachts sont vendus car trop chers à entretenir, il n’y a que Tapie qui y croit encore mais pour combien de temps ... Le système capitaliste ne tient pour l’instant que par la passivité des peuples qui regardent les médias sans bien comprendre ce qui arrive à la planète avec cette crise ...

      Le temps révolutionnaire approche car cela ne peut durer comme toujours ...Les banquiers le savent et ils essayent d’en retarder l’échéance avec pas mal de complices chez nos sociaux-démocrates de service ... L’argent est bien une "idiotie" inventé par l’humanité à la place du troc ... les féodaux,les esclavagistes et les bourgeois s’en sont repus pendant des siècles .Je crois qu’il est temps d’en finir ,ainsi A.C. sera moins en colère ....

      Bernard SARTON, section d’Aubagne

  • sans mettre en OBJECTIF de LUTTE , l’APPROPRIATION SOCIALE de ce secteur qui est un des atouts maitres du Capital !

    J’y connais pas grand chose en matière de banque,je suis a la b postale avec pas Gd
    chose sur mon livret épargne après 47 ans de Mines et Bâtiment

    Mais mon instinct de classe me dit que la seule chose qui soit pas de l’enfumage,
    c’est écrit ci dessus en caractère gras.

    cordialement avec espoir camarade

    • J’ai la mauvaise habitude degarder en document Word des extraits de lectures (Internet, presse etc) sans noter les références..

      Pour enfoncer le clou sur l’appropriation sociale :

       deux extraits d’’auteurs par ailleurs en opposition (je pense àlafaçon dont Anicet le PORS traite des questions de l’ETAT-Nation..)
      Quoiqu’il en soit, pour le débat :

       Relisons ce court passage de Bensaïd

      Entre deux droits, celui des propriétaires à s’approprier les biens communs, et celui des dépossédés à l’existence, « c’est la force qui tranche  », dit Marx.

      Toute l’histoire moderne de la lutte des classes, de la guerre des paysans en Allemagne aux révolutions sociales du siècle dernier, en passant par les révolutions anglaise et française, est l’histoire de ce conflit. Il se résout par l’émergence d’une légitimité opposable à la légalité des dominants

      . Comme « forme politique enfin trouvée de l’émancipation », comme « abolition » du pouvoir d’État, comme accomplissement de la République sociale, la Commune illustre l’émergence de cette légitimité nouvelle. Son expérience a inspiré les formes d’auto-organisation et d’autogestion populaires apparues dans les crises révolutionnaires : conseils ouvriers, soviets, comités de milices, cordons industriels, associations de voisins, communes agraires, qui tendent à déprofessionnaliser la politique, à modifier la division sociale du travail, à créer les conditions du dépérissement de l’État en tant que corps bureaucratique séparé.

      Ceci rejoint le " Rien n’est à EUX, tout est à NOUS" et donc, selon moi permet de mieux débattre avec ceux qui nous parlent de la légalité , du droit à l’indemnisation.
      Un travailleur de Fralib -Gémenos, , lorsque je me trouvais à Marseille invité par mes amis deRouges Vifs afin d’animer un débat , rappelait avec son intelligence de classe :"ce n’est pas ce qui est"légal" qui doit nous guider, mais ce qui est JUSTE."
      Bien entendu que l’EXPROPRIATION des prédateurs( surtout quand on se farcit l’étude complexe des données en termes "qui possède quoi"(je pense à la part des fonds de pension US par exemple dans lecapital desBanques )

      ................suppose de lier cette question des"Banques" à la cohérence de la Lutte des classes, au plan certes national, mais en lien avec le nouvel internationalisme qui est en germe dans ce que l’adversaireappelle la "mondialisation". ;

      - Anicet L.P... lui, se fendait il ya trois ans, d’un texte que m’adresse par mail un "vieux pote..(toujours auPCF.)., de CLICHY en m’indiquant "sauf sur la question d’être ou pas au PARTI, je suis d’accord avec ce que tu écris à 100 pour cen"..comme quoi, tout est contradictoire..!(coucou au copain)

       :)

      Je n’ai pas besoin de re redire que le PORS et moi n’avons pas la même approche du Projet Communiste, des stratégies etc etc.
      Son propos mérite d’être connu..

      (Comme pour Bensaïd, j’"assume" le surlignage" en gras)

      La gauche a accédé au pouvoir en 1981 avec un slogan majeur « Là ou est la propriété, là est le pouvoir ». Sur la base de quoi, le secteur bancaire et plusieurs grands groupes industriels ont été nationalisés en février 1982.
      Ces nationalisations ont permis de sauver de la faillite plusieurs entreprises (dans la sidérurgie notamment), pourtant elles ont échoué à donner aux travailleurs la maîtrise de leur outil de travail et n’ont pas été l’instrument des changements démocratiques espérés.
      Il convient de s’interroger sur les raisons de cet échec. Parmi celles-ci, on peut évoquer le fait que les lois de démocratisation du secteur public et les lois Auroux sur les nouveaux droits des travailleurs sont intervenues bien tard, sans liaison avec le transfert de propriété.
      On peut aussi considérer que celui-ci est insuffisant à lui seul à réaliser une véritable appropriation sociale, sans considérer comme certains le font aujourd’hui que puisque ce n’était pas suffisant ce n’est plus nécessaire !

      Le grand patronat et le gouvernement s’intéressent, eux, à la propriété du capital, car ils savent que celui-ci fonde leur puissance ; il suffit pour s’en convaincre de lire les quotidiens.
      Dès lors, comment considérer que l’on pourrait mettre en œuvre une politique de réel changement progressiste sans s’attaquer au fondement de cette domination, sans réaliser une véritable appropriation sociale, basée sur une large propriété publique complétée de mesures coercitives en matière d’emploi, de salaires, de formation, d’investissement, de recherche-développement, de coopération, d’un véritable statut du travail salarié ?
      On évoque timidement la mise sous tutelle d’entreprises fautives, on revendique la présence des représentants de l’État dans les banques et entreprises bénéficiaires de fonds publics.
      Ce serait la moindre des choses, mais c’est tout à fait insuffisant. Il faut commencer par nationaliser dans les conditions d’une effective appropriation sociale telle que précédemment définie. Un travail collectif considérable est indispensable pour définir avec précision quelles banques et entreprises doivent être nationalisées dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des ressources du sol et du sous sol, des industries stratégiques, des services.
      Dans le passé, les plus grandes réalisations industrielles, les meilleures stratégies de gestion ont été le fait des entreprises publiques : EDF, GDF, la SNCF, l’industrie aéronautique et spatiale, le CEA, le CNRS, etc.
      La France fait référence en matière se services publics parce que dès la fin du XIX° siècle s’est développée une école de pensée qui en a théorisé la notion. Nous disposons d’une administration et d’un système de protection sociale dont l’efficacité est reconnue dans le monde entier. Chacun s’est plu à souligner que, face à la crise, les services publics, établis sur un large secteur public (en dépit des privatisations réalisées de droite comme de gauche), avaient joué un fort rôle d’ « amortisseur social ».
      L’objection selon laquelle la mondialisation nous interdirait désormais tout élargissement de la propriété publique ne tient pas, car la nécessité de l’appropriation sociale est aujourd’hui tout aussi impérative au niveau mondial et, par voie de conséquence, européen.
      La protection de l’écosystème mondial, l’approvisionnement en eau de tous les humains, le partage égal des richesses terrestres, les nécessités de la coopération internationale dans l’industrie et les services poseront avec toujours plus de force la nécessité de services publics dans ces domaines, entraînant nécessairement l’appropriation collective des biens publics correspondants.
      C’est dans ce sens qu’il faut aller, car c’est le sens de la modernité.

      En m’excusant pour la longueur de ces commentaires.

      Cordialement

      A.C

    • Puisque Bernard est intervenu, je renvoie tous ceux que ces questions touchant à ’EXPROPRIATION des Capitalistes,-notamment au niveau bancaire puisque tel est ici le sujet, peuvent intéresser...aux ridicules incohérences du Peuceufeu/PGE et du chaperon ROSE FDG !

      On a eu droit aux zigs de connerie maximaliste (cf Campagne FDG aux Européennes ou Mélanchon , qui, lyrique exige à grands coups de menton sous les acclamations de la foule..la "nationalisation IMMEDIATE de TOUTES lesBanques" (sic)

      .aux zags d’opportunisme totalement CON du "grand Pôle PUBLIC des Finacements, du CREDIT avec une ossature -Caisse des Dépots Caisses d’Epargne..- chargée d’"entrainer le secteur privé" dans une saine concurrence au service de l’Economie..
      Alors que TOUT le secteur financier , "poumon du K", est PRIVATISE

      Cette farce qu’on sert aux militants devraient les faire hurler !
      Même HAMON dans les Congrès du PS , "cause" autrement !

      Laisser penser qu’on convertira le renard au respect des poules..si on le laisse dans le poulailler, en cohabitaion avec les volatiles... c’est à se pisser dessous !

      Cette question est effectivement moins débattue au sein du Peuceufeu, à AUBAGNE ou ailleurs..que l’AVENIR des travailleurs :

      -A savoir la composition des listes aux municipales !

      On ira "seuls", ou en essayant de débaucher un NPA et un mec de L.O.., ou alors avec le Ps mais sans ou avec leModem, ?..

      .Vous vous en foutez, vous sur B.C
      comme dans les HLM et usines cassées par le K et ses Banquiers..,
      Z’avez raison, nom de DIEU : ces questions ne risquent pas affoler les"marchés financiers"

      Du moins est ce mon opinion que je crois..COMMUNISTE !!

      A.C

  • Sur des activités peu connues :

    loin de moi l’idéede présenter comme le nec plusultra de la démarche révolutionnaire, tout ce que véhicule cetype d’ASSO.
    Mais cette accusation que porte Oxam-France et la lettre qu’elledemande d’adressera ux PDG de sgrandes Banques sont des éléments à connaitre.

    D’ou l’info


    Réforme bancaire : ces banques françaises qui spéculent sur la faim.

    OXFAM France

    Selon un rapport publié le 12 février par Oxfam France, les principales banques françaises possédaient en 2012 au moins 18 fonds leur permettant de spéculer pour plus de 2,5 milliards d’euros sur les marchés de matières premières. La BNP Paribas, à elle seule, possédait plus de la moitié de ces fonds, pour un montant total de 1,4 milliard d’euros. Dans le cadre de la réforme bancaire dont l’examen commence aujourd’hui à l’Assemblée nationale, Oxfam France demande aux parlementaires de mettre un terme à la spéculation sur les matières premières agricoles des acteurs financiers français.

    Dans son rapport intitulé Réforme bancaire : ces banques françaises qui spéculent sur la faim, Oxfam France établit un classement des différentes banques françaises qui spéculent le plus sur les matières premières. La BNP Paribas arrive largement en tête de ce classement, suivi par Natixis (groupe Banque populaire/Caisse d’Epargne), la Société générale, et le Crédit agricole. La compagnie d’assurance Axa figure elle aussi parmi les acteurs proposant de tels fonds spéculatifs.

    "Les banque françaises, au premier rang desquelles BNP Paribas, participent à l’insécurité alimentaire mondiale croissante en spéculant sur les marchés de matières premières agricoles, a déclaré Clara Jamart, d’Oxfam France. Ces banques proposent à leurs clients des outils financiers destinés à parier sur la faim. Face aux conséquences des flambées des prix alimentaires à répétition, ces groupes doivent mettent fin à leurs activités de spéculation sur les matières premières agricoles."

    Il faut agir maintenant. Les marchés de matières premières agricoles, désormais considérés comme rentables par les spéculateurs, se financiarisent en effet massivement, et entrainent régulièrement des pics de prix alimentaires tels que ceux qu’on a pu observer en 2008, 2010 et 2012. Entre février 2005 et février 2008, les prix alimentaires ont augmenté de 83%, enregistrant des hausses records de 191% pour des denrées de base comme le blé. Ces violentes fluctuations des prix touchent sévèrement les ménages les plus pauvres des pays du Sud, qui peuvent consacrer jusqu’à 75% de leur budget à l’alimentation.

    "L’évolution des pratiques est inquiétante : c’est depuis la crise alimentaire de 2008 que la majorité des fonds permettant de spéculer sur les matières premières agricoles ont été créés en France. Au niveau mondial, la tendance est la même : le montant total de ces fonds représentait 90 milliards de dollars en 2011, contre moins de 10 milliards en 2004. La réforme bancaire française doit être bien plus ambitieuse et être l’occasion d’y mettre un terme" poursuit Clara Jamart.

    Oxfam France considère que les propositions de réforme du gouvernement en matière de spéculation alimentaire et agricole ne vont pas assez loin, et demande au gouvernement et au parlement d’inclure dans le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaire l’interdiction de toute forme de spéculation sur les matières premières agricoles, que les institutions financières agissent avec leurs fonds propres – ce qui est déjà inclus dans le projet actuel – ou pour le compte de leurs clients. Les opérations correspondant à un besoin légitime de couverture des risques liés à l’activité agricole sur les marchés physiques ne seraient pas touchées par cette interdiction.

    Oxfam France lance aujourd’hui une nouvelle campagne intitulée Banques : la faim leur profite bien. Cette campagne, qui durera jusqu’en juin, vise à interpeller les PDG des grandes banques françaises afin qu’ils mettent fin aux activités bancaires qui nuisent à la sécurité alimentaires des populations du Sud.

    Source :

    http://www.oxfamfrance.org

  • Je ne regrette pas mon titre..

    315 voix pour, 161 contre. Le projet de loi de séparation et de régulation des activités bancaires, qui prévoit notamment de cantonner les activités spéculatives dans une filiale séparée, a été adopté ce mardi, en première lecture par l’Assemblée nationale.

    A gauche, les députés PS, écologistes et radicaux de gauche ont voté pour, malgré des réserves parfois et trois abstentions. Les élus du Front de Gauche se sont, eux, abstenus.

    AH les CONS..

    Je comptais m’abstenir de commenter.
    mais c’est plus fort que moi..

    Cette pseudo réforme, c’est la version2013 traduisant , en ACTES,....ce fameux moment d’émotion, guévaro-hollandais !

     :)

    http://www.dailymotion.com/video/xrbzrf_la-finance-l-adversaire-de-francois-hollande_news#.USSRpmdiD74

    Putain de vote !!

    C’est un peu comme si on disait

    " Il est intolérable que des pédophiles sévissent dans la Maison de DIEU, à quelques mètres de Jésus crucifié..
    Désormais , le viol d’enfants ne pourra intervenir qu’à 50 m de l’entrée de l’EGLISE, à condition que le prêtre se soit déclaré en RTT , durant l’acte..

    Pour ne pas que les mécréants confondent RELIGION et AUTEL de PASSE


    Cette comparaison n’est pas plus CONNE que l’abstention des élus que préside Chassaigne..

  • J’avais oublié de donner, en citation un papier(discutable par ailleurs..) de F.Lordon(1) qui rappelle, quà ce stade de la CRISE du K (2)etdonc de son système financier..

    Si vraiment on en arrive en ce point où, les possibilités d’accommodation « régulière » du système évanouies, ne reste plus que le choix de son renversement, alors il y a cependant quelques raisons de préférer le soulèvement politique à l’insurrection bancaire. Car la seconde nous abat nous-mêmes dans le même mouvement où elle abat ses ennemis, alors que le premier conserve la Banque comme principe mais nous rend les moyens de lui donner la forme que nous voulons – et dont nous avons besoin.

    Et d’ajouter

    La finance a régné 25 ans, c’est plus qu’il n’en faut pour dresser un bilan, et le bilan dit : c’est assez. La particularité de l’époque réside en ceci que la tyrannie impersonnelle de la finance collabore activement à son propre renversement puisque, par une sorte de nécessité interne qui confirme, en la poussant à son comble, sa vocation à la destruction sociale, elle est sur le point de tout engloutir et paradoxalement jusqu’à elle-même. Les Romains disaient que « ceux que Jupiter veut perdre, il commence par les rendre fous » – nous y voilà. La perspective de chocs immenses n’est pas gaie, mais qu’à la face de l’histoire il revienne entièrement aux fous de l’avoir fait advenir. Et que les autres en tirent le meilleur parti, celui du moment décisif où leur joug se lève, éventuellement de s’être autodétruit, et où ils peuvent enfin se dire que « c’est notre heure

    ref

    http://blog.mondediplo.net/2010-12-02-Ne-pas-detruire-les-banques-les-saisir

    AC

    (1) Pour faire"court" je constate que si LORDON ,comme ses copains qui se retrouvent au sein des" Economistes Atterrés" sont souvent porteurs de propos de"régulation" que je combats, par contre quelques analyses sur l’état du K sont à connaitre, pour tout marxiste

    (2)

    Même si ça peut rebuter au début, je conseille de se farcir

    http://www.notre-ecole.net/frederic-lordon-sciences-sociales-capitalisme-et-structure-de-entreprise-selon-spinoza-et-marx/
    Et evidemment, à ceux qui ont 15 euros à "perdre" ou qui ne savant pas voler à la FNAC et qui ont envie d’une "initiation" amusante et en alexandrins,je suggère :
    "D’un retournement l’autre"
    Comédie sérieuse sur la crise financière. En quatre actes, et en alexandrins
    ça vient de sortir.