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La violence envers les femmes un problème de santé publique

par MARTINE LOZANO

Publie le vendredi 22 février 2013 par MARTINE LOZANO - Open-Publishing

La violence envers les femmes un problème de santé publique

Un mois avant le 8 mars, la chaire santé de Sciences po avec La Mutuelle des étudiants ,Médecins du monde ,le Planning familial ; ; ont organisé un séminaire de réflexion sur le thème visant à « mieux prendre en compte la santé des femmes ».
Parmi les thèmes abordés, les violences faites aux femmes.
DES VIOLENCES OCCULTÉES PAR LES VICTIMES.
Si les violences conjugales sont les plus fréquentes, les femmes restent victimes d’agressions dans la sphère publique, au travail par du harcèlement moral et sexuel, des brimades, des critiques , du dénigrement et des mises à l’écart.
Aucune sphère de la société n’est épargnée y compris syndicale.

« Dans la rue, les transports en commun et les lieux publics, les agressions se manifestent par des
Insultes et de la menace verbale.

Dans le couple « Les pressions psychologiques comprennent les actions de contrôle de la femme en exigeant de savoir avec qui et où elle a va et lui imposer une façon de s’habiller, de se coiffer, ou de se comporter en public .
Les violences psychologiques et verbales répétées seraient destructrices .
De plus Toutes les huit minutes un viol est commis et seulement 1 % de ces crimes vont au pénal. 75 000 femmes sont violées chaque année et 80 % ne portent pas plainte
Selon la Docteur Caroline Rey-Salmon , médecin légiste, coordinatrice des urgences médico-judiciaires de l’Hôtel-Dieu, à Paris.

« Il y a violence quand il y a destructivité et domination », « La famille est le lieu le plus violent qui soit »,
Selon Caroline Rey-Salmon. « un tiers des femmes sont encore victime de la violence de leur ancien mari ou ancien compagnon, surtout lorsqu’elles ont eu avec eux des enfants. Les femmes aux revenus les plus faibles, celles âgées de moins de 45 ans »

Selon Françoise Brié, vice présidente de la Fédération nationale Solidarité femmes, « On peut distinguer six formes de violences : verbales, psychologiques, physiques, sexuelles, économiques et administratives »,
« les auteurs de violence considèrent généralement les femmes comme des êtres inférieurs »,
« C’est une question majeure de santé publique. »
sachant que l’ ESPÉRANCE DE VIE de ces femme est RÉDUITE.
« On pourrait repérer ces victimes dans les lieux de soins, or que constate t’ on aujourd’hui : la fermeture des services publics, la fermeture des urgences, aucune coordination entre les services,
selon le docteur Peloux médecin urgentiste « Nous ne voyons rien d’autre venir que la fermeture de services d’urgence » citant les fermetures annoncées à Bressuire (Deux-Sèvres), Juvisy-sur-Orge (Essonne), Longjumeau (Essonne)... mais surtout celle de l’Hôtel-Dieu à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP),
nous ne voyons rien d’autre à venir que la fermeture des centres IVG centre D’interruption volontaire de grossesse notamment Tenon, la fermeture des services de gynécologie,
enfin les femmes sans papiers sont particulièrement vulnérables à la traite de toutes sortes.

Martine Lozano militante associative

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