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Répression, pressions, sanctions, menaces de licenciement et c’est le drame pour notre camarade

par CGT STEF TRANSPORT RENNES

Publie le jeudi 17 octobre 2013 par CGT STEF TRANSPORT RENNES - Open-Publishing
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La répression a débuté il y a prés de 2 ans avec l’arrivée d’un nouveau RRH, en octobre 2011 et de notre directeur en avril 2012.

Ils ont infligé une pression sur l’ensemble des salariés et dans un premier temps sur le Délégué Syndical CGT du moment en œuvrant pour pousser ce dernier à son départ.

Le 4 décembre 2012, un mouvement de manifestation s’est déroulé devant le siège de chez STEF à Paris boulevard Malesherbes, pour soutenir notre camarade. Ce même jour, une délégation CGT du groupe STEF a été reçue par la Direction Générale. Lors de cet entretien, les élus CGT ont mis en garde la Direction Générale des tensions qu’il y avait suite aux pressions exercées par notre directeur et son RRH. Ils ont demandé que ces méthodes de management cessent tout de suite pour éviter un drame.

Malgré cette alerte et l’arrêt par la CGT des procédures prud’homales et autres dossiers d’expertises en cours, rien n’a changé. Les pressions ont continué et augmenté. Les salariés élus CGT ainsi que des salariés proches du syndicat CGT ont subi de nombreuses sanctions abusives. Plus de 12 sanctions depuis le début de l’année.

Plusieurs mains courantes ont été déposées au bureau de police pour prévenir de la situation de stress des salariés.

Le personnel de l’encadrement élus CGT est régulièrement mis à l’écart lors des réunions organisées par la direction.

La direction a jeté les élus du bungalow CE pour les mettre dans un placard à balai.

La direction impose un nouvel outil informatique à ses chauffeurs sans aucune reconnaissance.

La direction ne remplace pas poste pour poste le départ des chauffeurs en CFA.
La direction a changé les horaires d’embauche des chauffeurs, modifiant ainsi les conditions de travail, la rémunération et le rythme biologique spécifique au travail de nuit sans concerter les élus.

Les réunions de CE et DP se déroulent dans un climat d’agression permanente de sorte que le dialogue social soit interrompu.

Pourtant la direction écrit qu’elle vise à faire un rappel au droit, mais elle ne respecte pas la santé physique et mentale de ses salariés. Il existe plusieurs articles dans le code du travail pour faire un simple rappel de droit. L’utilisation de l’article pouvant aller jusqu’au licenciement, pour un simple rappel aux salariés témoigne de la volonté de la direction du site de vouloir faire pression et d’instaurer un climat de peur. La direction avait bien l’intention d’aller jusqu’au licenciement.

Le 25 septembre 2013, le syndicat CGT STEF transport Rennes a prévenu, par tract et par voie d’affichage, la direction que : « La coupe est pleine ». Les militants et sympathisants CGT se sont mis en grève le samedi 28 septembre 2013.
Suite à ce conflit, la direction a choisi d’envoyer un courrier recommandé pour convoquer 10 des salariés grévistes à un entretien pour une éventuelle sanction disciplinaire pouvant aller jusqu’au licenciement.

A la fin du cinquième entretien, programmé le jeudi 10 octobre 2013, notre camarade s’est infligé trois coups de couteau dans son ventre. Ecroulé sur sa chaise, il a indiqué : « On ne rigole plus et on ne s’amuse plus depuis que Laurent FASCINET et Grégory CHOUTEAU sont présents sur le site. Je ne veux pas être licencié ».

Suite à cet événement, la direction de STEF Transport Rennes a suspendu les entretiens. C’est seulement dans la matinée du vendredi 11 octobre 2013 que la Direction Générale a décidé de ne pas donner suite aux sanctions envisagées.

Les militants et sympathisants CGT STEF Transport Rennes souhaitent un bon rétablissement à leur camarade et qu’il revienne le plus tôt possible.

Le syndicat CGT STEF Rennes dénonce le comportement de la hiérarchie consistant à instaurer un climat de terreur pour arrivée à ses fins. La direction ne peut rejeter la faute, sa responsabilité est engagée.

Tract CGT STEF RENNES

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