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VENEZUELA : où la conspiration par sabotage économique montre ses limites !

par JO

Publie le jeudi 17 avril 2014 par JO - Open-Publishing

17 avril 2014
Venezuela : A Mérida, LES COMMERCANTS SE DISENT VICTIMES DE LA VIOLENCE QU’ILS ONT EUX-MEMES PROVOQUEE EN FEVRIER

Mérida, 16 avril AVN – Les pertes qui se chiffrent en millions et les dégâts au patrimoine générés par les foyers violents à des centaines de petits, moyens et grands commerçants de l’avenue Las Americas de la capitale de l’état de Mérida ont suscité un virage dans le discours de déstabilisation de la Chambre de Commerce et d’Industrie de cet état, situé à l’ouest du pays.

La direction de l’organisation corporative a pris une position politique, le 25 février dernier, par un communiqué dans lequel ils se joignent à la désobéissance à l’ordre Constitutionnel en vigueur, soutiennent le « départ » que des secteurs d’extrême droite promeuvent pour tenter de déposer par la violence et des actes terroristes la gouvernement de Nicolas Maduro, élu par la majorité du peuple.

Cependant, 1 mois et demi a passé et des groupes de vandales se sont abattus sur la population et les commerçants avec le barrage des avenues Las Americas et Los Proceres.

Face à cette situation, Marcos Delgado, le président de la Chambre de Commerce de l’état, a informé que les estimations préliminaires indiquent des pertes qui se chiffrent en millions pour les commerces situés dans ce secteur.

« En définitive, appeler à la violence est appeler à une guerre civile et ce n’est la bonne voie pour aucun pays », souligne le président de la corporation commerciale qu’on a consulté à propos des appels persistants aux actions de rue diffusés sur les réseaux sociaux par des porte-paroles de l’organisation Volonté Populaire.

Le désastre économique que subissent actuellement les commerçants de l’avenue Las Americas à cause du blocage des rues et du vandalisme qui persistent dans cette zone a modéré le discours de la direction de la corporation, instance qui a averti que les pertes dépassent largement les 5 millions de bolivars par mois.

« Entre tous nous devons récupérer la paix de la ville, les différences politiques et économiques doivent se résoudre autrement, par d’autres actions. Interrompre la libre circulation ne nous semble pas une méthode de lutte convenable parce qu’elle affecte trop les commerçants. Les violences ne mènent à rien, seulement à l’anarchie et à la destruction de biens publics et privés », souligne Delgado dans une entrevue avec AVN.

Le représentant de la corporation commerciale met en avant le cas du supermarché Garzon, vente d’aliments en masse, dont le siège de l’avenue Las Americas qui emploie environ 500 personnes est fermé depuis le 4 avril dernier à cause des attaques permanentes et des tentatives de pillage et qui a accumulé des pertes mensuelles estimées à 4 millions de bolivars seulement avec le paiement des traitements et des salaires.

Entre le 17 février et le 4 avril, le supermarché Garzon a ouvert de façon partielle, faisant seulement 10% de son chiffre d’affaires habituel à cause du blocus de l’avenue Las Americas par des groupes violents.

Selon Delgado, le rétablissement du fonctionnement et la réparation des dégâts aux infrastructures commerciales à cause des tentatives de pillage peut prendre jusqu’à 90 jours.

Aujourd’hui, les groupes de choc ont affecté plus de 300 commerçants et des milliers d’habitants avec ce que la Chambre de Commerce décrivait en février dernier comme « des protestations pacifiques des glorieux étudiants et de la société civile », selon le communiqué.

Dans la zone, estimée à 3 km carrés, qui entoure les avenues Las Americas et Los Proceres, au moins 11 réduits violents empêchent la libre circulation, réduisant le droit au travail, à la santé, à la paix et à l’éducation de milliers d’habitants de Mérida.

Dans les 900 km restants de superficie de l’état, le peuple conserve son rythme de vie normal malgré la pénurie de fournitures et la congestion de la circulation provoquée par le barrage des deux artères importantes par des groupes violents.
(source : Assoc. Cuba Si )