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Le MNLA pour une Commission d’enquête internationale sur les exactions

par MNLA

Publie le lundi 23 juin 2014 par MNLA - Open-Publishing

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le MNLA exhorte à la création d’une Commission d’enquête internationale pour faire la lumière sur les événements survenus à Kidal

Le 23 mai 2014, le gouvernement de la République du Mali, le Mouvement National pour la Libération de l’Azawad (MNLA), le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad (HCUA), et le Mouvement Arabe de l’Azawad (MAA) ont signé à Kidal, sous la supervision du Président mauritanien et Président en exercice de l’Union Africaine et du représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies, un “Accord de cessez-le-feu” prévoyant notamment “la mise en place d’une Commission d’enquête internationale sur les événements survenus, en commençant par Kidal”.

Le MNLA se félicite d’une telle mesure qui permettra de faire toute la lumière sur les événements survenus à Kidal le 17 mai 2014, mais aussi plus généralement sur l’ensemble des exactions commises depuis le début du conflit armé au Mali en janvier 2012, et le cas échéant depuis 1960.

Le MNLA s’engage à coopérer pleinement avec les enquêteurs et met l’ensemble du territoire qu’il contrôle à la disposition de la Commission d’enquête.

A cette fin, il exhorte la communauté internationale, en particulier la MINUSMA, l’Union Africaine et l’Union Européenne, à prendre, en urgence, les dispositions nécessaires à la mise en place d’une telle Commission, « conformément à l’Accord préliminaire ».

Pour rappel, la création de cette Commission avait d’ores et déjà été prévue aux termes de l’Accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusifs de paix au Mali, signé le 18 juin 2013 – soit il y a exactement un an - entre les mêmes parties, sous la supervision de la Communauté internationale.

Cet accord disposait, en son article 18 :

« Les parties conviennent de la mise en place, dans les meilleurs délais, d’une commission d’enquête internationale sur les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité, les crimes de génocide, les crimes de violence sexuelle, le trafic de drogue et les autres violations graves du droit international des droits de l’Homme et du droit international humanitaire sur tout le territoire du Mali ».

Néanmoins, malgré les offres de coopération répétées du MNLA, cette Commission n’a toujours pas été mise en place, permettant d’une part au gouvernement malien d’accuser le MNLA de crimes qu’il n’a jamais commis, d’autre part à l’armée malienne de commettre des exactions contre des civils en toute impunité.

Paris, le 18 juin 2014

Les avocats du Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA)

Me Richard Rogers, avocat au Barreau de Californie (USA), associé du cabinet Global Diligence LLP

Me Jessica Finelle, avocat au Barreau de Paris (France)

Me Victor Koppe, avocat au Barrau d’Amsterdam (Pays-Bas)

http://www.mnlamov.net/

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