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La question des alternatives : les défis

par Marie-Anne

Publie le lundi 23 juin 2014 par Marie-Anne - Open-Publishing
15 commentaires

De quoi parle-t-on quand on évoque la mondialisation ? De l’une des figures de l’offensive capitaliste qui a démarré dès la fin des années 1970 et le début des années 1980, et qui a abouti à la financiarisation totale du capitalisme.

Insistons sur le fait que ce sont des décisions des Etats qui ont permis ce processus, et qui ont levé les « obstacles » (à savoir les mesures de régulation mises en place lors des précédentes crises), à l’extraordinaire concentration et mobilité des capitaux, à leur capacité de se saisir des ressources de la planète : les ressources naturelles, mais aussi les ressources organisationnelles que sont les entreprises, les ressources intellectuelles que sont les savoir-faire… Ces ressources, les hommes les ont créées ou se les ont appropriées dans des territoires. Les échanges ont entrainé des complémentarités, ont tissé des tissus économiques locaux et régionaux, et ce tissu économique servait de base à un tissu social et culturel.

Ce capital financiarisé qui a acquis toute latitude répartir la production au mieux de ses intérêts, organise la mise en concurrence des hommes et des territoires. En redessinant la carte de la division internationale du travail, le capitalisme joue l’extraversion des économies. Il s’affranchit ainsi de sa dépendance aux marchés intérieurs - qui supposait une certaine redistribution de la plus-value par le biais des salaires. Ces mises en concurrence, ces éclatements des processus productifs constituent de solides défenses contre les grèves et les mouvements sociaux qui peuvent ponctuellement gêner son fonctionnement, mais ne sont pas actuellement en mesure d’entraver réellement sa progression.

Cette mainmise du capitalisme sur le monde, initiée au début des années 1980, confortée dans les années 1990 après la chute du mur de Berlin, poursuit une marche qui s’accélère. Cette mainmise a une visée globale : économique, par la possession de tous les leviers de l’économie, mais aussi politique, tant le capitalisme a besoin de contrôler totalement les « règles du jeu », idéologique, tant il a besoin d’un rideau de fumée pour dissimuler les ressorts de son pouvoir. La privatisation des services publics, la révision à la baisse des codes du travail partout dans le monde, sont actuellement dans son collimateur. Le pouvoir des Etats est remis en question : le capitalisme ne leur demande qu’une législation à son service et une police pour faire régner l’ordre ; mais il se méfie d’une possible irruption populaire par le biais des urnes. Tout est fait pour corseter leur pouvoir.

En France, la création de « grandes régions », qui n’ont aucune chance de rapprocher le citoyen des décisions qui le concerne, vise à accentuer la mise en concurrence des territoires, à affaiblir le pouvoir de l’Etat en substituant à la cohérence nationale des projets de régions qui tenteront de jouer leur carte au détriment des voisines. La signature du traité européen (nullement renégocié…) instaure la mise en tutelle de la France vis-à-vis de la commission européenne, grand porte-voix s’il en fut des intérêts capitalistes. Enfin le pire est à venir : le « Grand marché transatlantique ». D’une part, il pratique un alignement par le bas des normes qui protègent actuellement les consommateurs sur la qualité des marchandises. L’Etat serait ainsi dépossédé de sa capacité à assurer la sécurité, la santé de ses populations, et à faire reconnaître la spécificité de ses productions nationales. Mais, et c’est aussi beaucoup plus grave, il institue des « tribunaux d’arbitrage » qui pourraient mettre en face à face des multinationales et des Etats, et mettre en cause des politiques publiques si ces dernières venaient compromettre les intérêts des grandes firmes. C’est-à-dire que des intérêts privés, mercantiles, seraient en mis en balance avec les intérêts publics. C’est-à-dire que ce ne serait plus la loi commune qui s’imposerait à tous, puisque aucune instance ne fait autorité au niveau transnational, et que les Etats seraient comptables des politiques mises en oeuvre sur leur territoire, vis-à-vis de multinationales dont les profits ne sauraient être compromis. Nous ne serions plus en démocratie, nous ne serions plus des citoyens, simplement les sujets de l’ordre capitaliste, d’une féodalité économique dont les seigneurs, ceux qui sont au cœur des participations croisées entre grands groupes, pourraient nous imposer leur joug en toute impunité.

Les dégâts sont considérables. Ce capitalisme qui s’affranchit de toutes les règles, miné par ses propres contradictions, nous menace tous. Le « salut par les exportations » finira par rencontrer ses limites. Les catastrophes monétaires guettent le système. Montée des extrêmes droites, implosion du politique dans de nombreux Etats de la planète, montée des risques de guerre… Enfin le pillage inconséquent des ressources naturelles, la montée sans contrôle des pollutions de tous ordres finiront par sanctionner la fuite en avant qui est le ressort profond du capitalisme.

Face à cette montée des périls, une réponse globale s’impose. Les résistances ne suffisent pas, face à la multiplication simultanée de toutes les attaques. Il faut désormais se poser la question : comment attaquer le mal à la racine, c’est-à-dire frapper au cœur du pouvoir capitaliste et mettre en place des alternatives ?

Messages

  • comment attaquer le mal à la racine, c’est-à-dire frapper au cœur du pouvoir capitaliste et mettre en place des alternatives ?

    C’est la seule question, et la réponse tarde à venir !
    Cet article est une synthèse intéressante des diverses analyses de la situation actuelle, mais elle est comme la morale de Kant : elle a les mains blanches parcequ’elle n’a pas de mains.

    C’est quoi le capitalisme ? C’est un concept, mais pas un homme, ni une organisation. Ceux qui organisent ce pillage et ce racket ne sont plus le patronat plus ou moins paternaliste du XIXème siècle qu’ont connu Proudhon et Marx. Ce sont les maffias (au sens réel du terme, pas au sens métaphorique) qui ont comme fonds de commerce la finance, la drogue, la prostitution, la production de pétrole, les trafics d’armes et le contrôle des milices de mercenaires qui interviennent en Ukraine, en Syrie, en Irak, etc. Les mafias les plus puissantes sont étasunienne, chinoise et russe. Elles contrôlent des filiales en Amérique du Sud, au moyen orient, en Europe, partout dans le monde.

    Est-ce que c’est "complotiste" de dire ça ?

    Frapper au coeur du pouvoir capitaliste, c’est frapper là, détruire ces syndicats du crime. Mais, d’abord, encore faudrait-il les identifier et évaluer leurs moyens...

    • Il faut ensuite faire une synthèse critique de ce qui existe déjà, en matière de résistance et de tentative de sortie du monde actuel.

      Frapper au coeur le capitalisme, c’est revenir au contrôle de la monnaie. Et savoir vers quoi orienter les flux monétaires. Donc il faut faire un travail d’imagination pour imaginer un monde autre, où la production et les échanges ne seraient plus dictés par la loi du profit, mais sur les complémentarités et la solidarité.
      Bien sûr l’imagination ne suffit pas mais elle est nécessaire. Je crois que c’est de cela dont on a le plus besoin en ce moment. On ne se met en mouvement que si on se représente quelque chose vers quoi aller.

      C’est quoi le capitalisme ? C’est un ordre du monde, et ceux qui le mettent en place, ceux qui en tirent les ficelles, ne font guère de publicité autour d’eux. C’est essentiellement un pouvoir qui se dissimule, et qui font endosser par les équipes politiques en place leurs projets. c’est pour cela que la notion de patronat est trompeuse. L’employeur n’est pas le capitaliste, il est le premier maillon dans la chaîne de la captation de la plus value, mais par divers biais cette plus value remonte aux détenteurs du capital qui opère au niveau des grands groupes.

      Bon j’ai prévu de revenir sur la question, mais écrire prend du temps.

    • bonjour..Marie-ANNE,

      Je ne comprendspas

      Frapper au coeur le capitalisme, c’est revenir au contrôle de la monnaie

      "
      Petit marxist"e, je ne vois aucun lien entre le système CAPITLISTE àdétruire et. un "contrôle des monnaies"

      Cela ma rapplle trop certains arguments à la SAPIR et autres "économistes"style NIKONOFF, qui veulent à tout prix m ’expliquer que "sortir del’EURO" , "frapper SA monnaie sous "contrôle national d’ une BDF non soumise à une Banque centrale, serait une condition sine qua non pour pouvoir entamer un processus réellemnt révolutionnaire(au sens de processus de COMMUNISME")

      On ne frappe au COEUR le Capitalisme qu’en entamant une EXPROPRIATION des possédants, l’APPPROPRIATION SOCIALEs des MOyens de Production , de tout le système bancaire et financier !

      Et c’est une LDC sans préécdent qui est exigée..

      La "monnaie" contrôlée, très sincèrement, je ne comprends pas ce que cela veut dire.

      Cordialement

      A.C

    • Qui a dit :

      « ..je préfère faire froncer les sourcils d’un CAMARADE Marxiste "pur et dur" que de parler dans le désert quand je cherche à unir des prolétaires.."objectifs"

       :) »

    • t’es trop fin pour moi..diogène

       :)

      En plus une de tes dernières sorties àa la kalach contre moi, avec attaque perso , ne me donne pas trop envie de débattre avec toi

      Slt

      A.C

    • Bonjour AC,

      Les capitalistes ne sont pas propriétaires directement des moyens de production, locaux, machines, brevets... ils le sont par le biais d’actions des entreprises qui les utilisent ; des actions qui s’achètent et se vendent donc le pouvoir capitaliste repose sur un pouvoir financier.
      La question de la monnaie est donc centrale pour le capitalisme. Influence sur les banques centrales, obligation pour les Etats de financer les déficits auprès des "marchés", création monétaire des banques orientée vers la spéculation et non vers les activités socialement utiles... Donc la monnaie et le crédit doivent passer sous contrôle public. C’est la première mesure à prendre pour lutter contre le capitalisme, en limitant sa sphère d’action.

      Et la question de l’expropriation capitaliste a une autre face : quelle propriété collective des moyens de productions mettre en place ?

    • (Donc la monnaie et le crédit doivent passer sous contrôle public.)

      Les banques et le crédit sous contrôle public, oui, reste a déterminer sous quelle
      forme, et ce serrai un grand pas vers une société nouvelle.
      Je pense que si on arrive a ça,la question de l’euro ne serra plus a poser.Cest
      qu’on en serra sorti ainsi que de UE.
      Quand a la monnaie, c’est pas tant de la" frapper" qui a son importance,mais ce qu’on vas en faire.
      Avec peu de connaissance économique.

      Cordialement.

    • Bonjour Marie ANNE

      En cette fin juin, abuser de l’hospitalité de B.C pour débattre de questions de"fond" c’estcomme s’entrainer au ski de fond dans les Alpes, à la même époque.
      On ne provoque pas d’embouteillage !

      Ceux que mes diarrhées épistolaires dérangent zapperont, mais on ne traite pas de tels sujet en style SMS ou en BD.

      Rentrons dans le vif du sujet :

       Malgré mes 42 ans de "métier bancaire" plus de trente ans de militantisme , une étude des plus"sommaire" de ce qu’est notre SOCIETE CAPITALISTE aujourd’hui -et donc fort différente de ce qu’elle a pu être quand MARX en a fait l’analyse conduisant à ce qui reste fondamental-la Luttes des Classes moteur de l’Histoire-

      ....j’avoue que je dois avoir de très profondes lacunes théoriques

      Vous m’apprennez que (je surligne)

      lLes capitalistes ne sont pas propriétaires directement des moyens de production, locaux, machines, brevets... ils le sont par le biais d’actions des entreprises qui les utilisent  ; des actions qui s’achètent et se vendent donc le pouvoir capitaliste repose sur un pouvoir financier

      Ce distingo me"dépasse" .

      Je vais revoir mes"notes" et de votre côté , je vous conseille de revoiraussi quelques définitions de cequ’est la PROPRIETE, de ce qu’est une ACTION , (un titre dePROPRIETE)

      Après vous m’expliquerez , car je ne veux pas mourir plus "idiot" que je ne suis, comment vous envisagez de pouvoir régler une question fondamentale ;

      Vous semblez établir des étapes , ce qui m’apparit comme "mutilant" votre article dont je partage l’essentiel..
      -

      Je vous lis, en espérant ni trahir votre pensée, ni , quoi qu’en pense tel garçon qui commente mes commentaires sans bien entendu, chercher à donner son opinion — cela oblige de fairemarcher sa tête t sans copier coller) sans condescendance méprisante.

      .Ceux quime conniassent s savent que je peux avancer quelques ceritudes sans craindre des"doutes" et en ne "flinguant" que la suffisance (des Patrons ou de tels ou tels licenciés es-REVOLUTION....)

       :)

      Ainsi , Chère Amie, selon vous :

      Donc la monnaie et le crédit doivent passer sous contrôle public. C’est la première mesure à prendre pour lutter contre le capitalisme, en limitant sa sphère d’action.

      C’est , pour moi, un processus d’étapes..que je conteste.

      Afin d’affronter le patronat bancaire , notamment en siégeant au Comité de Groupe_BNPParibas, et pour m’armer" autrement qu’avec du slogan creux de mon Orga syndicale(la CGT) etmon parti(le PCF) , j’ai ai du me"farcir" en communiste autodidacte, avec comme diplome mon seul CAP d’employé , mais avec un vécu de "professionnel du Crédit", quelques très longues et fastidieuses plongées dans le monde opaque du systéme financier

      (Je suis de ceux qui pensent-vous aussij’en suis certain- qu’on ne combat l’adversaire qu’en le "connaissant" le mieux possible).

      Pourriez vous m’expliquer, puisque celui qui POSSEDE, DECIDE, comment on fait passer"sous contrôle"public(???) les CHOIX de gestion en terme de CREDIT "utiles"à la SOCIETE, tout entière - politque d’investissements pour sortir du"coma" la production industrielle en France , coopérations avec le secteur restant privé -PME-PMIdans du"donnant -donnant"(taux bonifiés siEMBAUCHES salaires formations en contre-partie) etc etc

      .............si on n’a pas PREALABLEMENT chassé les renards du poulailler ?

      Aidez moi !

      Puisque ce sujet nous intéresse et que, en divergence assumée, aumoins nous échangeons, mettons au placard la "langue de bois", l’"économisme" de salon cher aux invités habituels d’Y CALVI dans "C dans l’AIR"

      D’autres,avec lesquels j’ai entretenu des rapports miltant
      s n ’osent pas me dire que , s’ils s’en tiennent à de la fumisterie genre propositions BOCCARA-le DUIGOU-le"fameux pôle public des finacements, tarte à la crème qui fait se pisser dessous le capitalisme français, fina cier et autre et rigoler le PS tant le vide de cejargon ressemble comme deux gouttes d’eaux au programme Ps de régulation de la Finance)
      .....c’est tout "bêtement" parce qu’ils rangent le COMMUNISME au MUSEE du "réve" et de l’IMPOSSIBLE ALTERNATIVE !

      SVP, chère Camarade Marie ANGE, allez visitersur WIKIPEDIA ce qu’estune BANQUE en 2014 !

      Qui la possède vraiment, quel est son "noyau dur" decisionnaire,

      Ensuite vous me donnerez(peut-être)..iun début de recette pour pour le PROGRES HUMAINsoit un de ces SOUCIS...
       :)

      Alors qu’il se restructure en permanence afin de "huiler" les rouagesduK, la stratégie duK, pour"casser ce qui lui semble insuffisamment juteux (commeon le ditdu"pus") pour se gâver sur le terrain pourri de la spéculation financière, parasitaire.

      Outre tous les documents officiels que vous retrouvrez sur le site dela BNP, WIKIPEDIA n’est pas loin d’une approche "objective" en "p" au scanner mon ex employeur..

      http://fr.wikipedia.org/wiki/BNP_Paribas

      Deux chiffres complémentaires pour pas en rajouter

      l
      la BNP c’est(sauf erreur) 1.245.162.809 actions représentant environ un capitalboursier(à ;la"casse") de ..62MILLIARDS .283.000.000 (sans les centimes...)

      En septembre 2012, (enfin !) ce que j’avais dénoncé des annés sans aucun relais, était reconnu par une commission du SENAT :B.PROT, président du groupe BNP Paribas avouaitque"sa banque"...possédait 360 filiales dans les paradis fiscaux),

      Chère Amie, désolé de passer pour un intégriste marxien.!

      Mais disserter sur des "controles publics" dans cette Jungle pour maitriser "les crédits et lamonnaie" sans aborder ce prélable pour TOUT changement concret et véritable,
      ...c’est ,( pardonnez moi) comme vouloir lutter contre le SIDA en proposant le relance de l’industrie du textile...pour mise sur le marché de préservatifs tricotés main !

      ("Made in France" comme cocorise ce pauvre MONTEBOURG !)
      LES MST ne seraient ntpas en diminution pour autant !
      Au contraire...

      Là ou je vous suis -c’est qu’on pourrait (à nouveau) si vous ^tes d’accord-et même si cela n’interesse pas grandmonde- approfondir ce que vous pointez et qui reste de mon souci ..."

      la question de l’expropriation capitaliste a une autre face : quelle propriété collective des moyens de productions mettre en place ?

      Touà fait

      Pour faire court, je combats le motd’ordre de"NATIONALISATION"

      Comme vous et de nombreux militants, je "cherche" à avancer tant sur la forme"capitalistique" NOUVELLE à INVENTER, que-point sCRUCIAL, que sur la question DEMOCRATIE , ceeque signifierait la maitrise de CHOIX de gestion

      En lien avec des REELS POUVOIRS décisionnaires impliquant les salariés de ces secteurs et la CLASSE OUVRIERE dans son ensemble !

       Mais quel chantier pour briser l’OPACITE du systéme, et...gagner les travailleurs(pas que ceux desBanques) à l’idée que RIEN n’est COMPLIQUE à "piger" quand on a en tête le "salut COMMUN."(comme chantaitPOTTIER)
      .,
      .
      Cordialement

      En espérant que mes remarques(parfois un peu "carrées") ne serontpas considérés commede la condescendance d’initié...

      Le socialisme , le Communisme en processus, la Lutte des classes toutterrains passe , selon moi, par une mise en "pot commun" de TOUTES NOS conniassances, savoirs et savoir-faire, expériences de vécu, enrichissement militant..

      NOUS crevons d’un CAPITALISME qui n’a même plus à exiger"Travaille et tais toi"
      La classe ouvrière , désorientée," ferme sa gueule", majoritairent

      .Puisque PERSONNE ne semble s’interesser à la RICHESSE intellectuelle de TOUT cerveau de producteur !!

      Puisque c’est le nombrilisme d’ORGA qui motive ceux qui ne veulent pas voir quel’"on s’en FOUT" , NOUS, des égos , des complots de couloirs, de la calculette pour strapontins dans les"institutions", du taux d’audience de la dernière sortie télévisée théatrale de JLM, du "classement des personnalités ayant un avenir"etc etc..

      ON VEUT VIVRE, bordel !

      ST JUST est "presente para hoy y para siempre"

      .... lui qui eut cette expression ô combien d’actualité pourqui veut nourrir l’espoir collectif

      Et qu’auraient du relire ceux qui me proposent l’URNE "européiste" comme solution à l’angoisse quim’étreint en pensant aux risques MORTELS que le K fait courir à mes gosses !

      On trompe les peuples de l’Europe sur ce qui se passe chez nous. On travestit vos discussions. On ne travestit point les lois fortes ; elles pénètrent tout à coup les pays étrangers comme l’éclair inextinguible. Que l’Europe apprenne que vous ne voulez plus un malheureux, ni un oppresseur sur le territoire français ; que cet exemple fructifie sur la terre ; qu’il y propage l’amour des vertus et le bonheur ! le bonheur est une idée neuve en Europe »...

      Bien à vous,

      A.C

    • quoi qu’en pense tel garçon qui commente mes commentaires sans bien entendu, chercher à donner son opinion

      D’abord, la dame, elle s’appelle Marie-Anne et non pas Marie-Ange, et si c’était une camarade, vous seriez sûrement d’accord. Ça n’empêche pas de lire avec attention ce qu’elle écrit, c’est-à-dire ce qu’elle rédige elle-même, sans copier-coller.

      Puisque mon opinion t’intéresse, je vais te surprendre en te disant que je suis d’accord avec toi : il faut d’abord tuer le renard avant de penser continuer à s’occuper des poules.

      N’empêche que la Banque de France a perdu le rôle qu’elle avait (et qui est celui de la FED aux USA). L’Euro est une monnaie privée, et les états ne peuvent même plus utiliser leur banque centrale pour financer des investissements (rentables) nationaux. Le mécanisme de la dette publique auprès de fonds privés sous la férule des agences de notation est une exacerbation de la domination des organismes financiers sur l’économie. C’est un marché de dupes dans lequel, comme au casino, la banque est toujours gagnante, parce que c’est elle qui fixe les règles et emploie les croupiers.

      L’histoire, comme le temps, ne coule que dans un sens. Il n’est pas question de revenir en arrière. Simplement, la perte du contrôle de la monnaie s’est traduite par une destruction massive des service publics et une aggravation de la dette d’état. Ce qui est nécessaire n’est certes pas suffisant, mais le contrôle de la monnaie (une fois que le renard est tué) est nécessaire, car l’économie sans monnaie n’est pas pour demain.

      Cela dit, je ne connais pas Marie-Anne, et je ne suis pas chargé de faire une explication de texte !

    • à lire :

      « L’Europe endettée reproduit nos erreurs »

      par Rafael Correa, décembre 2013

      http://www.monde-diplomatique.fr/2013/12/CORREA/49902

    • Un éclairage intéressant :

      Une idéologie déguisée en science

      Si l’indépendance des banques centrales sert, dans les faits, à garantir la continuité du système quel que soit le verdict des urnes, elle a été imposée comme une nécessité « technique » au début des années 1990, justifiée par de prétendues études empiriques démontrant qu’un tel dispositif générait de meilleures performances macroéconomiques. Selon ces « recherches », les banques centrales indépendantes pouvaient agir de façon « technique », loin des pressions politiques pernicieuses. Avec un argument aussi absurde, il faudrait également rendre autonome le ministère des finances, puisque la politique budgétaire devrait, elle aussi, être purement « technique ». Comme l’a suggéré Ronald Coase, lauréat du prix de la Banque royale de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel, les résultats de ces études s’expliquaient : on avait torturé les données jusqu’à ce qu’elles disent ce qu’on voulait leur faire dire.

      Dans la période qui a précédé la crise, les banques centrales autonomes se sont consacrées exclusivement à maintenir la stabilité monétaire, c’est-à-dire à contrôler l’inflation, en dépit du fait que des banques centrales avaient joué un rôle fondamental dans le développement de pays comme le Japon ou la Corée du Sud. Jusque dans les années 1970, l’objectif fondamental de la Réserve fédérale américaine était de favoriser la création d’emplois et la croissance économique ; c’est seulement avec les pressions inflationnistes du début des années 1970 que l’objectif de promouvoir la stabilité des prix a été ajouté au lot.

      La priorité donnée à la stabilisation des prix signifie également, en pratique, l’abandon des politiques visant à maintenir le plein emploi des ressources dans l’économie. Au point qu’au lieu d’atténuer les épisodes de récession et de chômage, la politique budgétaire, en comprimant sans cesse les dépenses, les aggrave.

      Les banques centrales dites « indépendantes » qui se soucient uniquement de stabilité monétaire font partie du problème, pas de la solution. Elles sont l’un des facteurs qui empêchent l’Europe de sortir de la crise plus rapidement.

      Les capacités européennes sont pourtant intactes. Vous disposez de tout : le talent humain, les ressources productives, la technologie. Je crois qu’il faut tirer de cela des conclusions fortes : il s’agit ici d’un problème de coordination sociale, c’est-à-dire de politique économique de la demande, ou comme on voudra l’appeler. En revanche, les relations de pouvoir à l’intérieur de vos pays et au niveau international sont toutes favorables au capital, notamment financier, raison pour laquelle les politiques appliquées sont contraires à ce qui serait socialement souhaitable.

      Matraqués par la prétendue science économique et par les bureaucraties internationales, nombre de citoyens sont convaincus qu’« il n’y a pas d’alternative ». Ils se trompent.

      Rafael Correa
      Président de la République de l’Equateur, docteur en économie. Auteur de l’ouvrage Equateur. De la république bananière à la non-république, Utopia, Paris, 2013.

    • Diogène,

      tu t’es fendu d’un commentaire il y a peu me visant et j’avais décidé de t’ignorer
      au vu du "niveau" !

      tu t’adressais à moiavec cette "camaraderie" qui m’a ému.....

      LES VAINQUEURS DE LA COUPE DU MONDE DEJA CONNUS
      21 juin 2014 - 21h26 - Posté par diogène - 77.***.70.***

      Tu peux te goinfrer d’olives et de bibine en regardant ce que tu veux et faire ce que tu veux avec ton cul, j’en ai rien à branler, mais arrête de te prendre pour un grand penseur alors que tu n es qu’un donneur de leçons imbu de lui-même.

      Cependant, et par respect des autres, reprenons ton message

      A la"tronçonneuse"(au sens de le découper.., pas le"massacrer")

      (J’ai pas dematch qui m’interesse cesoir et, plus une olive en stock, , bref "le roi est nu...)

       :)

      Tu écris donc

      D’abord, la dame, elle s’appelle Marie-Anne et non pas Marie-Ange, et si c’était une camarade, vous seriez sûrement d’accord.

      Elle excusera pourson prénom !

      Mais si les"camarades" étaient d’accord entre eux, ça se saurait !

      Deplus, l’"accord total et l’unanismisme, bonjour, j’ai donné !

       :)

      Mais il se peut que nous n’ayons pas le même rapport à ce"joli nom" comme chantait le regretté FERRAT
      Je suis"guévariste" sur cette question

      "Si vous êtes capables de trembler d’indignation, chaque fois qu’il se commet une injustice dans le monde, alors nous sommes camarades »

      Tu poursuis :

      Ça n’empêche pas de lire avec attention ce qu’elle écrit, c’est-à-dire ce qu’elle rédige elle-même, sans copier-coller

      Je t’ai pas attendu pour contrer un point devue..en prenant soin de LIRE et RELIRE ce que l’autre dit

      L’allusion au"copier coller" te visait (c’était d’ailleurs pas très fin !)

      .

      Puisque mon opinion t’intéresse, je vais te surprendre en te disant que je suis d’accord avec toi : il faut d’abord tuer le renard avant de penser continuer à s’occuper des poules.

      Ton opinion ne m’interesse pas plus que ça depuis tes insultes !

      ..Mais je ne vois pas en quoi je serais surpris de partager un des"fondamentaux" marxistes !!

      N’empêche que la Banque de France a perdu le rôle qu’elle avait (et qui est celui de la FED aux USA). L’Euro est une monnaie privée, et les états ne peuvent même plus utiliser leur banque centrale pour financer des investissements (rentables) nationaux. Le mécanisme de la dette publique auprès de fonds privés sous la férule des agences de notation est une exacerbation de la domination des organismes financiers sur l’économie. C’est un marché de dupes dans lequel, comme au casino, la banque est toujours gagnante, parce que c’est elle qui fixe les règles et emploie les croupiers.

      OK.

      J’ai voté NON en 92

      .Je ne découvre pas la"nocivité de la BCE" aujourd’hui, comme Mélenchon qui nous insultait au moment ou cette perte de souveraineté monétaire était en chantier !

      L’histoire, comme le temps, ne coule que dans un sens. Il n’est pas question de revenir en arrière. Simplement, la perte du contrôle de la monnaie s’est traduite par une destruction massive des service publics et une aggravation de la dette d’état. Ce qui est nécessaire n’est certes pas suffisant, mais le contrôle de la monnaie (une fois que le renard est tué) est nécessaire, car l’économie sans monnaie n’est pas pour demain.

      Si je "polémique" avec Marie-ANNE c’est que, tout le commentaire qui asuivi son article , commentaire que tusemblais trouver interssant...est , consciemment ou pas, de la redite de"régulation" que pronent certains.

      Je m’autorise à te dire que ton commentairedu 24 juin 2014 - à10h57 - sur lesCapitalistes "maffieux" etc etc.., par rapport aux rapports d’EXPLOITATION... ça m’a semblé ..(mais STOP...je garde mes commentaires pour France-EQUATEUR)

      Pour revenir sur la raison de mes (lourds) échanges avec M.A.j’estime que
      considérer comme"second " ou d’un autre "sujet" l’APPROPRIATION SOCIALE, faire une fixation sur l’EURO, le"contrôle du CREDIT" c’est TOUT sauf du"communisme"

      C’est RESPECTABLE, digne du débat..mais en actant de la divergence sur le FOND.

      A part, c’est mon cas{} et , ici etailleurs on me vole dans les plumes, si on considère que l’ETAT-NATION et le refus de superstructures genre "UE des landers" cela permet de mener la LDC , sur un terrain moins miné qu’avec l’"UE, laBCE etc etc"

      Mais si cela vans sans dire, cela va encore mieux en le disant !

      u

      Quant à laisser affirmer que l’EURO et la perte de statut dela BDF sontresponsables en quoi que ce soit de la casse des services publics et dela dette,

      alors là,....pas du tout d’accord

      Pour deux raisons :

       UN :
      Parce que c’est FAUX

       DEUX : en plus ça alimente l’idée que"sortir de l’EURO" c’est "se sortir de la merde"..Ce que dit la Blondasse..etmalheureusement ce que cerians dit de"gôôche de la gôôche" mettent en AVANT !

      Je dis c’est FAUX parce que ’Appareil d’ETAT, l’aRGENT "public" largué aux capitalistes en cadeaux,ça ne date pas de l’anI de l ère maastri-chienne !

      Si une partie de la dite"dette" provient certes des intérêts, cette DETTE (???) que certains "socsdems" voudraient nous diviser en partie "légitime"à"honorer" et "illégitime", nous n’entendons en REMBOURSER aucun centime d’Euro ou de franc) ..justement parce que sans ces cadeaux, "nous" ne serions pas "endettés" !!

      Parenthèse :

      Sur ces questions avant qu’il ne dérive complètement , le PCF et sa Section ECO -j’ai un peu "bossé la dedans à temps perdu(??) ...- avançait quelques arguments regroupésdans ce quon a appelé la thèse du CME (Capitalisme Monopoliste d’ETAT)(1)

      Cela dit, je ne connais pas Marie-Anne, et je ne suis pas chargé de faire une explication de texte !

      Moi non PLUS..

      Elle avance des idées dont certaines me semblent en TOTALE contradiction avec d’autres(celles de son article)

      Sur ce ,Diogène, pourêtre"FRANC"..je retourne à mon FOOT de pauvre con anisé !

       :)

      cette année c’est la Coupe duMONDE et en 2016..c’est ce qu’on appelle depuis bien avant Maastricht., l’EURO !

      Qui se déroulera en France....

      A.C

      (1)

      J’ai été "nègre "dans une autre vie..J’ai donc" commis " quelques pages au stylo pour l’équipe de laSECTION ECO ..Juste après mon adhèse au Parti.

      (Bordeaux a été était la premièreet la SEULE ville-à partPARIS intra-muros- ou nous avions mis en place SEPT cellules d’entreprises dans le secteur banques et assurances..)

      Alternatives Economiques(j’ suis abonné d’ou parfois ma façon de reconnaitre ici ou là, sur le NET, des pseudo propos "progressistes" , "de"Gauche" anticapitalsites", bref tout sauf d’aide au militantisme de classe),

      ...........A.E donc écrivait en 2010

      http://www.alternatives-economiques.fr/Dictionnaire_fr_52__def234.html

      Capitalisme monopoliste d’Etat
      Courant de pensée marxiste développé dans les années1970 en France, estimant que la concentration incessante des entreprises, qui aboutit à des formes plus ou moins larvées de monopoles, ne suffit plus à empêcher la baisse de leur rentabilité, en raison des énormes capitaux qu’elles doivent mobiliser. Il leur faut donc faire appel à l’Etat, sous forme de subventions, de financements publics (recherche par exemple), d’exemptions fiscales, de marchés publics, etc. Selon cette analyse, l’Etat cède volontiers à ces demandes, d’abord pour des raisons économiques (la crainte des conséquences négatives que pourrait entraîner la faillite ou les difficultés de ces grands groupes), ensuite pour des raisons sociologiques (dirigeants politiques et dirigeants économiques sortent des mêmes milieux, ont la même formation, parlent le même langage et sont parfois apparentés).

      On peut toujours relire :

      Études sur le capitalisme monopoliste d’État, sa crise et son issue, Éditions sociales, 1973, 450 pages

      PriceMinister le procure pour 8 EUROS...(pub gratuite )

      Boccara (et son équipe ..) apondu ça dans un contexte que Wikipedia rappelle avec relative rigueuer
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Boccara

      On profitera aussi de laversion pdf "gratos"de cet article deM.HUSSON sur la question de
      "LA VOIE ETROITE DE L’ECONOMIE MARXISTE EN FRANCE"

      http://hussonet.free.fr/marxfr.pdf

    • ""Si une partie de la dite"dette" provient certes des intérêts, cette DETTE (? ??) que certains "socsdems" voudraient nous diviser en partie "légitime"à"honorer" et "illégitime", nous n’entendons en REMBOURSER aucun centime d’Euro ou de franc) ..justement parce que sans ces cadeaux, "nous" ne serions pas "endettés" !!
      Certes cette dette a été faite sans notre avis,n’a pas servi a développer que des activités utiles socialement,a été gonflé par des mécanismes usuraires ;mais j’ai du mal à comprendre comment ça se passe concrètement une annulation totale.
      Par exemple la dette des hôpitaux qu’en fait on ?
      ou des universités ?
      la question essentielle étant surtout de faire payer le capital et les possédants ,d’ou je pense une annulation énorme mais une partie à reconnaître tout en la ramenant à des hauteurs acceptables en refusant toutes conditions n’ayant pour but que de racketter les citoyens .