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L’arnaque des "droits rechargeables" à l’assurance chômage

par CGT chômeurs rebelles du Morbihan

Publie le mardi 1er juillet 2014 par CGT chômeurs rebelles du Morbihan - Open-Publishing
2 commentaires

droits rechargeables

Encore une fois, cette annonce peut apparaître comme une bonne nouvelle... Mais pas pour tout le monde.
Analyse : Pour ceux qui travaillent, puis ouvrent des droits à l’assurance chômage, et qui retrouvent un nouveau contrat, le texte dit qu’ils peuvent CUMULER dans le temps leur "anciens" droits et leurs "nouveaux" droits. Super !

Sauf si les anciens droits sont faibles que les nouveaux

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Dans notre exemple la période de travail 1 génère des droits à l’assurance chômage à 700 euros.
Et la période de travail 2 génère des droits à l’assurance chômage à 1000 euros.

Dans ce cas de figure, nombreux seront ceux qui renonceront d’eux-mêmes aux droits rechargeables (option 2 sur le schéma), pour faire valoir les droits les plus intéressants.

Messages

  • Bonsoir, si j’ai bien compris, en renonçant aux droits rechargeables, je suis indemnisé à un montant supérieur mais moins longtemps, c’est ça ?

  • Bonsoir ,

    Je prends connaissance de ce texte relatif aux effets pervers de la réforme des droits rechargeables.
    Je suis pleinement concernée et consternée par le fait que ce genre de mesure ait été votée et acceptée par les partenaires sociaux sans voir à quel point elle pouvait être injuste et démotivante.
    J’ai repris après une période d’interruption professionnelle un travail dans le cadre d’un contrat aidé. Il fallait que je survive avec mes enfants ;
    J’ai un BAC+5 des expériences de cadre réussies et je n’ai pas eu de mal à retrouver du travail avec un salaire convenable.
    Suite à une fin de contrat suite à plus de 4 ans comme conseillère bilan de compétences, je me retrouve aujourd’hui avec 17euros 22 par jour. Mes droits étant calculés à partir de cet emploi précaire que j’avais précédemment.
    Je souhaite monter mon propre projet professionnel mais j’avoue que cette question me donne envie de me battre pour qu’on nous fasse plus passer des vessies pour des lanternes.

    Comment lors de négociations ne peut on pas voir des aberrations pareilles. Et comment oser parler de sécurisation des parcours quand on met en place de tels dispositifs ?

    J’espère que certains aspects pervers de cette mesure pourront être corrigés pour éviter d’avoir à monter des dossiers RSA suite à une période significative d’activité.

    Valérie