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Le logement social d’une haute responsable PS

par françoisplace

Publie le jeudi 10 juillet 2014 par françoisplace - Open-Publishing
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Voilà plus de six mois que des affaires au sujet des frasques des élus et des responsables du PS ne finissent plus d’être dévoilées au public, notamment en Ile-de-France. Parmi les plus récentes, celles de la vice-présidente du conseil régional d’Ile-de-France, Michèle Sabban.

Voilà presque un mois que Marianne avait publié un article dénonçant l’occupation injustifiée d’un HLM par Michèle Sabban. Cette dernière occupait en effet un logement social dans le XIIIème arrondissement de Paris alors que son revenu est de 4 000 euros net par mois. Sommé de s’expliquer devant la Mission d’information et d’évaluation (MIE) sur le logement, elle a dans un premier temps nié les affirmations avant de se rétracter devant l’accumulation des preuves et avouer qu’elle avait fourni à cette commission des informations inexactes. Piteuse situation dont elle s’est sortie en présentant sa démission à Jean-Paul Huchon qui, bien évidemment, s’est gardé de prendre position. Le seul qui ait réagi avant le dénouement du scandale fut Jean-Vincent Placé qui a relayé des tweets sur l’affaire, dans le but de se venger, selon certains, d’une sortie de l’ex vice-présidente à propos de 21 000 euros de PV impayés le concernant. Désolant spectacle…

Une affaire qui tombe mal, prés de deux mois après que Anne hidalgo ait appelé les conseillers de Paris à rendre leurs logements sociaux sauf en cas de circonstances particulières et après l’accord d’une commission de déontologie formée à cet effet. Règle qui fut approuvée à l’unanimité par les membres du conseil de Paris. Mais peut-être que madame Sabban avait elle des raisons spécifiques lui permettant de conserver cet appartement ? Il faut croire que non car en remettant sa délégation de vice-présidente, elle a reconnu elle-même avoir non seulement triché mais aussi fait preuve d’une malhonnêteté et d’une mauvaise foi caractérisée.

Cette affaire vient relancer la suspicion à l’égard des cadres franciliens du PS qui n’en sont pas à leur coup d’essai. Jean-Paul Huchon, notamment, commence à accumuler les déboires judiciaires. Ainsi, l’actuel président de la région Ile-de-France avait été condamné par la cour d’Appel de Paris pour avoir incité son propre conseil dans le choix des prestataires afin qu’il se tourne vers l’entreprise qui employait son épouse. L’élu s’en sortira bien avec une simple amende alors qu’une sanction d’inéligibilité n’aurait pas été volée. A cela s’ajoute une administration digne de celle d’un mandarin sous l’empire chinois du XIIème siècle : on ne compte plus les sommes gaspillées dans des commémorations insignifiantes, les actes de népotisme dont font preuve les responsables socialistes et verts ou encore le clientélisme vis-à-vis d’associations dont l’intérêt public est bien difficile à démontrer. La gabegie c’est maintenant !

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