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Ignace...

par antoine (Montpellier)

Publie le jeudi 17 juillet 2014 par antoine (Montpellier) - Open-Publishing
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... « C’était un intellectuel de la classe ouvrière qui aimait confronter son marxisme à la rue, à l’usine. Ignace c’était celui qui nous tenait la tête hors de l’eau quand on buvait la tasse. »

La foule des métallos, militants et Fumélois a rendu un vibrant hommage hier à Fumel au leader syndical, mort vendredi dans un accident de la route. Il sera inhumé ce matin.

Lui devant, pour montrer le chemin. Eux derrière, pour pousser. Lui dans son cercueil. Eux à pied pour lui rendre hommage. Ils étaient probablement plus de 600 hier à marcher pour « Ignace », sous un cagnard infernal.

Au vrai, le chiffre des présents importe peu. Hier, ils étaient 10, 100, ils étaient des milliers à porter la mémoire d’Ignace Garay, « révolutionnaire par tradition familiale », comme aimait à se décrire lui-même ce fils de militant basque qui avait trouvé refuge en France pour fuir le fascisme de Franco.

14 heures hier, donc. Dernier départ de l’usine. L’usine. Au cœur de la vie d’Ignace Garay, 63 ans, mort vendredi dans un accident de la route à Montayral, alors qu’il venait de rencontrer ses camarades d’Upsa à Agen et se rendait chez les copains de Tarkett, ex-parquets Marty. L’usine au cœur des combats du territoire, au cœur des combats des syndicalistes dont il fut longtemps le porte-parole. À 18 ans, en mai 1968, employé à la CAF d’Agen rue Montesquieu, il était déjà à la CGT. Quatre ans plus tard, en 1972, il prend sa carte à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) et militait encore au Nouveau parti anticapitaliste (NPA).

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