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La Fête de la Solidarité les 19 & 20 Septembre 2014 à Bredene sur mer, Belgique.

par Chti LP59 pour Radio Campus Lille

Publie le mardi 2 septembre 2014 par Chti LP59 pour Radio Campus Lille - Open-Publishing

Manifiesta 2014
Le programme complet est là :http://manifiesta.be/fr

Fin septembre 2014, nous y serons ! Et nous espérons pouvoir vous y rencontrer, à ManiFiesta, la grande fête annuelle de la solidarité organisée par Médecine pour le Peuple (le réseau de maisons médicale) et Solidaire (Le magazine).

Edito du Solidaire spécial ManiFiesta du 7 août 2014.
Pour son 5e anniversaire, ManiFiesta sera LE lieu de rendez-vous de tous ceux qui veulent participer à la lutte face aux politiques de lourde austérité que veulent nous imposer les différents gouvernements, fédéral, wallon, flamand, bruxellois, s’inscrivant entièrement dans la politique européenne d’économies.

ManiFiesta est donc le lieu où Flamands, Wallons et Bruxellois se rencontrent, échangent des idées et discutent d’actions à venir contre les économies annoncées. Des syndicalistes des différents syndicats, secteurs et parties du pays ainsi que des personnes du monde associatif passent au peigne fin les plans et notes des gouvernements pour mieux pouvoir les combattre.

En Palestine, Marwan Barghouti est le symbole de la résistance contre plus de quarante années d’occupation. Il est emprisonné depuis 12 ans, mais son épouse, l’avocate Fadwa Barghouti, viendra évoquer comment, depuis sa cellule, il continue à nourrir la lutte palestinienne.

Pour beaucoup, Angela Davis a représenté le symbole de la lutte contre le racisme aux Etats-Unis et contre la politique de guerre de ce pays dans les années 1960 et 1970. Mais Angela Davis est toujours une militante très active aujourd’hui, et elle continue d’inspirer des jeunes dans le monde entier pour résister à l’oppression et au racisme.

ManiFiesta, c’est aussi et surtout la fête, avec d’innombrables concerts, de la danse, du théâtre, du cinéma, de la poésie et littérature… Avec Zebda, Daan, Marka, HK, Thomas Gunzig, Bruno Coppens, Prima La Musica… et de nombreux autres artistes qui, à leur manière, montrent toute la vivacité de la résistance culturelle.

Lors du moment central, Peter Mertens, le président du PTB, lancera un message de solidarité et de lutte. Il fera le point de la situation et dévoilera les priorités du PTB pour l’année à venir. Le vendredi 19 et le samedi 20 septembre, nous vous attendons à la fête de la solidarité, à Bredene, au centre Staf Versluys. Pour forger ensemble des plans pour un monde différent et, bien sûr, pour faire la fête et profiter d’un programme éblouissant !

Extraits du programme :
Le programme complet est là : http://manifiesta.be/fr

DÉBATS ET RENCONTRES, le Samedi

Fadwa Barghouti
Fadwa Barghouti, avocate, est l’épouse du député palestinien Marwan Barghouti. Ce dernier est enfermé depuis 2002 dans les geôles israéliennes.

On le désigne souvent comme le Mandela palestinien car il est devenu un des symboles de la résistance palestinienne et de la lutte contre la terreur et l’occupation israélienne. Le 27 juillet 2014, face à la détresse de Gaza, il lançait encore un appel du fond de sa cellule : « Je condamne l’agression barbare contre notre peuple en soulignant que c’est une agression contre toute la Palestine et la totalité de notre nation, contre tous les Arabes, les musulmans, tous les gens épris de liberté à travers le monde. (...) J’appelle les dirigeants palestiniens (...) à prendre part, aux côtés de notre peuple, à la bataille de résistance permanente. » « Le chemin de la liberté et de la dignité est pavé de sacrifices », précise-t-il.
Son épouse porte aux quatre coins du monde la voix de résistance de son mari et de l’ensemble des prisonniers politiques palestiniens. Pour elle, le message est que « la liberté des prisonniers et la fin de la colonisation ne sont pas une résultante d’un accord de paix, mais le passage nécessaire vers un accord de paix ». 


Fadwa Barghouti porte aussi un regard critique sur ce que signifie le cadre du processus de paix imposé par Israël : « Depuis vingt ans, les Palestiniens font un rêve de paix. Et depuis vingt ans, nous négocions pour la création d’un État palestinien. Nous avons cru en ce processus de paix. Mais les Israéliens en ont profité pour accroître encore la colonisation. Ils essaient de changer la géographie du territoire en tentant d’obtenir une majorité juive à Jérusalem, en construisant des colonies, en isolant les villes palestiniennes... Parce que, ainsi, s’ils s’assoient un jour à la table des négociations, ils y siégeront en position de force. Désormais, les Palestiniens ont conscience qu’ils n’en ont pas fini avec les souffrances de l’occupation et ne sont plus convaincus par ce processus de paix qui se présente comme un couvercle posé sur la question de la colonisation. » 


La rencontre avec Fadwa Barghouti, invitée d’honneur à ManiFiesta, sera donc l’occasion de parler des prisonniers politiques, de la résistance palestinienne, mais aussi de l’actualité du massacre de Gaza. 


La rencontre est organisée par Médecine pour le Peuple, en collaboration avec Intal, 11.11.11 et le CNCD. A 11 h, dans l’Auditorium (en anglais avec traduction vers le français et le néerlandais).

Café santé
Pour apprendre de manière agréable plein de choses intéressantes sur la santé et sur la science : rendez-vous au café-santé, où nos médecins et des chercheurs à l’université expliqueront entre autres les passionnants résultats de leur travail et de leurs recherches, qui restent trop souvent accessibles à un cercle restreint.


Dans la tente conviviale de MPLP, ManiFiesta donne la parole à divers spécialistes. Quant au stand-expo, il présente de manière amusante, éducative et originale divers sujets : du corps humain à la circulation routière, des particules fines dans l’air à la capacité d’empathie des singes...

L’enseignement belge : ségrégation ou émancipation ?
Pourquoi notre enseignement est-il champion des inégalités sociales et de la ségrégation, avec des « écoles pour riches » et des « écoles pour pauvres » ? Comment pouvons-nous contrer ce phénomène ? Faudra-t-il se battre ensemble contre les coupes budgétaires annoncées dans l’enseignement flamand et francophone ?


Avec Nico Hirtt (fondateur de l’Appel pour une Ecole Démocratique (Aped) et auteur de nombreux livres sur l’enseignement), Mie Branders (conseillère communale PTB à Anvers), Michaël Verbauwhede (parlementaire bruxellois pour le PTB et ancien président de la Fédération des Etudiants Francophones), Nele Van Parys (Comac-étudiants, déléguée étudiante) et Charles Ducal (poète).

(Organisation : PTB et Comac)

Les femmes et la réduction du temps du travail
A l’heure du mot d’ordre « travailler plus et plus longtemps », des mouvements de femmes proposent résolument un autre message : une réduction du temps de travail, avec maintien du salaire et embauche compensatoire.

La crise actuelle démontre l’échec du système actuel, et les inégalités ne cessent de croître. Au lieu de continuer dans cette voie, ces organisations proposent une autre solution, un choix de société qui crée plus d’équilibre : la réduction collective du temps de travail. Hommes et femmes pourraient ainsi mieux combiner travail, temps pour la famille, pour les loisirs et pour participer à un engagement social.

Avec Ines Zuber (députée européenne du Parti communiste portugais), Eva Brumagne (directrice générale de Femma), Marijke Persoone (LBC-NVK) et Maartje De Vries (présidente de Marianne, le mouvement des femmes du PTB).

Modératrice : Sofie de Graeve (VOK)

Organisation : Comité Consultatif des Femmes (Vrouwen Overleg Komitee, VOK), Femma et Marianne (mouvement des femmes du PTB)

Socialisme 2.0 à Cuba
Cuba poursuit son projet de société socialiste. Comment les Cubains voient-ils le socialisme 2.0 ?

C’est ce qu’aborde la conférence « Le défi de la révolution cubaine : comment construire une économie socialiste aujourd’hui ? ». Des syndicalistes belges y discuteront avec Milagros Valdespino, présidente (pour la province de Cienfuegos) de la plus grande centrale syndicale cubaine, celle des métiers de la santé. D’ailleurs, saviez-vous que, dans le cadre de son actualisation économique, Cuba veut doubler le salaire des travailleurs de la santé ?
Avec Milagros Valdespino (Syndicaliste cubain) et des responsables syndicaux belges.

Europe, crise et résistance
Intervenants :

Peter Mertens est président du PTB depuis 2008. Lors des élections communales d’octobre 2012, son nombre de voix de préférence faisait de lui le quatrième homme politique le plus populaire d’Anvers. Il siège depuis au conseil communal. Fin 2011, son ouvrage Comment osent-ils ? L’euro, la crise et le grand hold-up lui conférait une renommée nationale. Le livre a en effet figuré pendant des semaines dans la liste des best-sellers en Flandre et a également eu du succès en traduction française. Peter Mertens y analysait comment fonctionne l’Europe et qui y tire les ficelles. Trois ans plus tard, qu’y a-t-il de changé ? Ce débat tente de dresser un état des lieux.


Raoul Hedebouw est le porte-parole national du PTB. Dans les débats télévisés politiques, son franc-parler percutant et son humour ne passent pas inaperçus. Depuis le 25 mai, il est élu à la Chambre, où il siège avec son collègue Marco Van Hees. Lorsque le nouveau gouvernement – à l’évidence, très à droite– sera mis en place, tous deux sont bien déterminés à être au Parlement le prolongement de la résistance des syndicats et des travailleurs contre les mesures antisociales.

Emile Roemer est le chef politique du SP (parti socialiste) néerlandais, le parti qui mène une résistance active contre la politique d’austérité aux Pays-Bas et contre l’Europe néolibérale. Le parti de Roemer est devenu un important acteur du paysage politique néerlandais. Dans les sondages lors des élections parlementaires de 2012, il même flirté avec le seuil des 30 %. Emile Roemer exposera comment son parti contribue à organiser la résistance chez nos voisins du Nord, ce qui ne manquera pas d’être riche d’enseignements.

Pierre Laurent est le secrétaire national du Parti communiste français (PCF). Ancien journaliste, il a été rédacteur en chef de l’Humanité, ancien quotidien officiel du PCF, toujours proche du Front de gauche (qui regroupe le PCF, le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, etc.). Pierre Laurent est aussi président du Parti de la gauche européenne (PGE) depuis 2010. Ce parti, qui compte plusieurs forces progressistes européennes, lutte dans l’Union européenne pour une Europe plus solidaire et remet en question les traités d’austérité.

(Le débat sera modéré par Han Soete, redacteur en chef de Solidaire et responsable des médias du PTB.)

Cuban 5
Comme les années précédentes, ICS invite des membres des familles des Cuban Five.

Après 16 années, l’évolution de l’affaire semble enfin s’accélérer, de plus en plus de voix s’élevant aux Etats-Unis en faveur d’une révision des relations de guerre froide avec Cuba. Pour les Cubains, la libération des trois derniers des Cuban Five, toujours emprisonnés aux Etats-Unis, en est une condition. C’est cette question qu’abordera la conférence « La liberté des Cuban Five, clé pour un possible dégel dans les relations américano-cubaines ».

Participants : Maurice Lemoine, spécialiste de l’Amérique latine, et Angela Davis, la célèbre militante pour la libération des prisonniers politiques.
Un membre de la famille d’un Cuban Five et peut-être également René ou Fernando, les deux des « Five » qui ont été libérés fera le point de la situation. La conférence sera modérée par Katrien Demuynck, coordinatrice européenne de la campagne Free the Five. En juillet, elle a pu rendre visite à l’un des Cinq, Gerardo Hernández, dans la prison fédérale de Victorville, en Californie.

Le dumping social n’est bon pour personne
Le dumping social est probablement l’une des conséquences les plus néfastes de l’unification européenne. En votant la libre circulation des personnes, l’Union européenne a en réalité donné carte blanche aux patrons pour monter les travailleurs les uns contre les autres.

Les travailleurs venus d’Europe de l’Est ou du Sud travaillent généralement chez nous pour un salaire de misère et dans des conditions pitoyables. On les retrouve la plupart du temps dans les secteurs de la construction, du transport et du nettoyage. Leur nombre est estimé à un million et demi en Union européenne, et principalement dans les pays les plus riches de l’Union.

Il existe certes une directive européenne en matière de protection sociale, mais celle-ci est insuffisante et complètement inefficace – déjà vu l’absence totale de contrôle quant à son application. Face à certes la condamnation de certains patrons, les autres ont alors redoublé d’ingéniosité pour utiliser à leur avantage cette législation européenne vague et très insuffisante. Ainsi, les sociétés de transport créent des sociétés boîtes aux lettres en Europe de l’Est, recrutent sur place des chauffeurs et les emmènent dans des minibus vers leur destination de travail. Les entreprises de construction quant à elles créent des organisations pyramidales avec sociétés sous-traitantes où travaillent de faux indépendants locaux. Avec, pour résultat, une diminution des emplois fixes et une pression vers le bas sur tous les salaires.
Avec Stefaan Vanthourenhout (président CSC bâtiment, industrie, énergie), Robert Verteneuil (Centrale générale FGTB), Jan Buelens (avocat Progress Lawyers Network).
Modérateur : Alice Bernard (journaliste à Solidaire et membres du département des relations syndicales du PTB)

Comment les syndicats peuvent-ils peser sur le débat politique ?
Les relations entre syndicats et politique sont plutôt difficiles ces dernières années. Que peuvent faire les syndicats pour porter les luttes des travailleurs et des travailleuses à l’agenda politique ?
_ Avec, entre autres, Henri Goldman (rédacteur en chef de Politique, revue de débats), Ferre Wyckmans (secrétaire général LBC-NVK), Felipe Van Keirsbilck (secrétaire général CNE), Katrien Verwimp (CSC Transcom)
_ (Organisation : CNE, LBC-NVK, CSC Transcom)

Angela Davis : Angela Davis sur le racisme et la lutte des classes
L’an dernier, elle figurait déjà au programme, mais un imprévu lui a fait rater la fête. Cette année, elle a déjà son billet d’avion en poche.

Agée aujourd’hui de 70 ans, Angela Davis est sans aucun doute l’icône la plus reconnaissable de la lutte antiraciste et féministe. Toute jeune déjà, Angela Davis était confrontée au racisme, à la ségrégation et à la violence. Pendant ses humanités, elle a été active au sein d’un mouvement de jeunesse marxiste-léniniste. Après avoir lu le Manifeste du parti communiste de Marx et Engels, elle s’est penchée sur les problèmes de la population noire dans le contexte plus large de la classe ouvrière.

Le marxisme constituant la base de son engagement, Angela Davis s’est affiliée aux Black Panthers et au Parti communiste américain. Pendant tout un temps, elle a enseigné la philosophie à l’université de Californie où ensuite, à la demande du gouverneur de l’époque le futur président Ronald Reagan, elle a été licenciée en raison de ses activités politiques.

Accusée de complicité dans une affaire de meurtre et d’enlèvement, Angela Davis s’est retrouvée sur la liste des personnes les plus recherchées par le FBI. Finalement, elle a été arrêtée et jetée en prison pour seize mois. C’est ainsi qu’elle est devenue le symbole mondial de la lutte pour l’égalité raciale. Un mouvement international s’est constitué en faveur de sa libération. À Paris, 100 000 personnes ont défilé dans les rues pour la soutenir. Les Rolling Stones (Sweet Black Angel) et John Lennon (Angela) ont composé une chanson sur elle.
_ Après sa libération, elle a poursuivi ses activités politiques. Dans sa vision, on ne peut dissocier la lutte contre la guerre de celles contre le sexisme et contre le racisme. De même, la lutte pour les droits des homosexuels ainsi que celle pour d’autres formes de justice sociale doivent être reprises dans une seule et même lutte.

Ecologie : : Bredene-sur-Mer ou Bredene-sous-mer ?
« Le changement climatique peut encore être freiné, à condition d’agir maintenant. » C’est ce que constate l’IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change, ONU) dans son cinquième et dernier rapport.

Et, pour intervenir aujourd’hui, il est clair que nous devons placer les leviers d’une révolution verte dans les mains de la collectivité.
_ Avec le Pr Frank Pattyn (ULB, glaciologue), Brigitte Gloire (Oxfam), Jean-François Tamellini (secrétaire fédéral FGTB), Natalie Eggermont (Climate Express). Modératrice : Liza Lebrun (Comac).
(En collaboration avec Comac)

Le travail rend-il malade ?
Toutes les recherches récentes vont dans le même sens : les problèmes de santé dus aux conditions de travail – comme le stress et les troubles musculaires – sont de plus en plus fréquents.

En même temps, les dépenses de soins de santé pour les moins valides explosent. Il y a même actuellement presque davantage de personnes souffrant de perte de validité que de demandeurs d’emploi. Cette donnée est la conséquence de choix. La manière dont on fait travailler les gens est dommageable pour la santé, et ce ne sont pas les patrons qui en paient les conséquences, mais les travailleurs.

Lorsqu’on observe comment le travail est organisé, force est de constater que les patrons ne sont en aucune manière encouragés à mener une politique de prévention. Et, in fine, c’est la société qui en paie deux fois la facture.
_ Ce débat a pour but de montrer l’ampleur des conséquences néfastes de la politique actuelle en matière de santé au travail, et de présenter quelques propositions pour avancer dans la voie d’un changement radical.

Traité Transatlantique (TTIP) : des normes américaines pour l’Europe ?
En 2013, dans le plus grand secret, l’Union Européenne et les USA ont entamé les tractations au sujet du TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership), qui a pour but d’étendre la libre circulation du capital, des biens et des services (déjà en vigueur dans l’UE) outre-Atlantique.

Par ce traité, ce sont principalement les lois américaines très souples sur la santé, la sécurité alimentaire ou encore les organismes génétiquement modifiés qui trouvent une voie d’entrée sur le continent européen.

Avec, entre autres, Tim Joye (tête de liste PTB+ aux élections européennes du 25 mai dernier), Ferdi Deville

(Organisation : fonds Vermeylen et fonds Masereel)

SPECIAL EVENTS

Moment central
Point culminant de Manifiesta sur la Main Stage.
A 17 heures, plusieurs intervenants feront un discours sur scène : l’activiste américaine Angela Davis, la palestinienne Fadwa Barghouti (avocate, épouse du député Marwan Barghouti arrêté et emprisonné par Israël depuis 2002), des représentants syndicaux de la CSC et de la FGTB et Peter Mertens, le président du PTB. Un moment à ne pas rater.

MPLP - Fête des patients
Cette fête de la solidarité, c’est aussi la fête des patients de MPLP.

Pour se retrouver autour d’un délicieux smoothie fait maison, pour partager ensemble un moment sur la plage ou encore pour suivre une des nombreuses conférences du programme.
_ Mais les patients viennent aussi à Manifiesta pour apporter quelque chose. Cette année, ils vous invitent à venir découvrir MPLP dans toute sa diversité : de Zelzate à Herstal, en passant par Molenbeek ou Marcinelle. Nos maisons médicales rassemblent plus de 53 nationalités ! MPLP, c’est un concentré de « zinnekes », comme on dit à Bruxelles.

Alors, pour le 5e anniversaire de Manifiesta, venez découvrir MPLP à travers son cortège. Rdv à 14 h à la tente de MPLP. La maison médicale la plus originale et le plus expressive se verra attribuer le « Pingouin d’Or MPLP 2014 ». Un verre de l’amitié sera offert après la remise du Pingouin d’Or, à 15 h, dans la tente de MPLP.

« E duve vo de vuve"
Vous pouvez aussi agir en participant, entre 13 h et 16 h 30, à « E duve vo de Vuve » (dialecte flamand pour « een duif voor de vijf », une colombe pour les cinq).

Un jeu où l’on jette une petite balle pour libérer la colombe de la paix dessinée par Antonio Guerrero, un des Cuban Five.

Pour finir, à 16h30, aura lieu une action interactive pour appuyer la revendication internationale « Obama free ALL the Cuban Five NOW ».

Moment central Comac étudiants
A 13 h 30, à l’instar du moment central de ManiFiesta, se déroulera dans l’espace jeune, un « moment central » pour l’ensemble des jeunes.

Le moment d’aborder les grands défis auxquels fait face la jeunesse, notre génération considérée comme « perdue » par certains. Le moment surtout d’entamer l’année militante d’une jeunesse combative. Interventions de plusieurs organisations représentatives et syndicales.

Le prix Solidaire
Le prix Solidaire récompense une personne ou une organisation qui, tout au long de l’année, s’est engagée pour la solidarité.

L’an dernier, il avait été décerné à la plate-forme « Justice pour tous », qui se bat pour que tous les citoyens, même les plus défavorisés, puissent faire valoir leurs droits en justice et qui s’était mobilisée contre les réformes de l’aide juridique en Belgique. Le jury, composé de personnalités de la Belgique progressiste, fera connaître les nominés dans Solidaire vers la mi-août. Vous pourrez voter pour le candidat de votre choix sur www.solidaire.org. Le prix sera remis lors de ManiFiesta.

Che Presente
Che Presente est le gros évenement annuel pour les amis de Cuba et de l’Amérique Latine. D’importantes personnalités cubaines sont attendues. Che Presente, c’est aussi l’endroit où l’on peut se déhancher sur de doux rythmes latinos tout en dégustant un mojito rafraichissant.
Che presente est organisé par Initiative Cuba Socialista, un mouvement belge de solidarité avec Cuba.
www.cubanismo.net

EXPOSITIONS

L’art engagé
L’Art engagé y sera à l’honneur : photographie, arts de la rue, bandes dessinées... seront en rendez-vous.

Une occasion de découvrir différentes œuvres engagées et de discuter avec leurs créateurs ! Ces derniers seront présents pour répondre à vos questions et vous présenter leur travail.

Vous pourrez notamment découvrir les planches originales de la bande dessinée Mother Fucker qui retrace le vécu des Black Panters aux États-Unis en compagnie de Guillaume Martinez et Sylvain Lapoix, les auteurs de cet album.

Mais ce n’est pas tout ! Beaucoup d’autres surprises vous attendront comme, par exemple, un spectacle d’improvisation BD !

Frans Masereel
Frans Masereel (Blankenberge 1889 – Avignon 1972) était un dessinateur et sculpteur sur bois engagé.

Quand la Deuxième Guerre Mondiale a éclaté, Masereel a déménagé jusque Genève où il publia quotidiennement, et jusqu’en 1920, des dessins sur la guerre dans le journal pacifiste La feuille. Plus tard, il retourna en France et travailla sur différents projets, jusqu’à ce que l’arrivée des Nazis le force à repartir vers la Suisse. Les nazis décrivent le travail de Masereel comme de l’art "...".

A la fin de la Guerre, il revint en France mais donna également quelques cours en Allemagne. Il est mort en 1972, après avoir donné à Marc Braet le droit d’utiliser son nom pour un fonds culturel, le fonds Masereel.

Même si Masereel a également dessiné pendant sa carrière, il est surtout connu pour ses sculptures sur bois. Il considérait lui-même avoir trouvé de la sorte un moyen d’expression artistique avec lequel il pouvait atteindre des milliers de personnes.

La mini-exposition présente diverses pièces originales, grâce au soutien de Roland Laridon. Le noyau de la sélection a été construit autour de la collection "Mijn Land".

Images de Gaza
En 2012 et 2013, la photographe belge Asmaa Seba El Mourabiti a passé 9 mois à Gaza. A ManiFiesta, on pourra voir deux expositions tirées du travail qu’elle y a réalisé. L’une est une série marquante sur des femmes qui ont été détenues dans les prisons israéliennes. L’autre série porte sur les pêcheurs de Gaza.
Malgré leur amour de la mer et de leur métier, les pêcheurs sont cependant sur le point de devoir jeter l’éponge, puisqu’ils ne peuvent pêcher que dans une zone maritime de 10 km, seul espace autorisé par Israël. La survie devient ainsi impossible.

Malgré les difficultés, quelques-uns continuent envers et contre tout à s’accrocher à leur travail.

FILMS

Mi Amigo, Chavez
Reportage de Oliver Stone sur Hugo Chavez, diffusé sur TeleSUR le mercredi 5 mars 2014, à travers lequel le cinéaste étatsunien dit au monde que le moment est venu d’avoir une autre vision de la politique vénézuélienne construite par le président Chavez.

Une vision intime du leader de la Révolution bolivarienne, avec des témoignages de différentes personnes qui l’ont connu de près.Le film sera introduit par Maurice Lemoine, ex-redacteur en chef du Monde Diplomatique.
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La Marche
Fin 1983, 17 personnes entamaient une marche de Marseille à Paris afin de sensibiliser les Français sur les questions d’égalité et de racisme. A l’arrivée, ils étaient 100 000...

La « Marche pour l’égalité et contre le racisme » a marqué l’époque, sans pourtant arriver dans les livres d’histoire. C’est cet événement qu’a porté à l’écran Nabil Ben Yadir, le réalisateur des Barons. « Cette histoire m’a bouleversé, confiait-il au journal Solidaire. Quand j’ai lu cette histoire de France qui a été écrite, réécrite, déformée, je me suis dit qu’il fallait absolument la raconter. » Il précisait aussi : « Avant, le discours raciste était tenu par une personne qui était directement liée à l’extrême-droite et qui criait. Maintenant, le même discours se retrouve dans des partis « démocratiques ».

La projection sera introduite par le réalisateur.
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Somville : un artiste parmi les hommes
Le peintre communiste Roger Somville, décédé le 31 mars 2014 à l’âge de 90 ans, a fait l’objet d’un excellent documentaire réalisé par Jean-Christophe Yu. Somville plaçait l’être humain au centre de son art.

Pour lui, peindre signifiait « donner du sens », « capter le mouvement du monde et transfigurer ce qui se passe dans la rue ». « Parce que, disait-il, toujours, les grandes idées viennent de la rue ! Et c’est après que les artistes les saisissent, pas à l’avance ; c’est l’idéologie bourgeoise qui a mis dans la tête des artistes qu’ils étaient à l’avance de leur temps. Ce n’est pas innocent : projeter les artistes dans un avenir hypothétique en leur faisant croire qu’ils sont en avance sur leur temps, c’est évidemment les couper de la réalité sociale. »

Un film sur un grand artiste, passionné et passionnant, aussi haut en couleur que ses puissants tableaux sur les combats de notre temps.
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Azúcar y Sal
Azúcar y Sal, documentaire sur 4 femmes fortes, qui par leur travail dans la révolution deviennent amies pour la vie.
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Ma Bister
Le documentaire ’Ma Bister’ donne un aperçu de la vie des Sinti et des Roms depuis le 17e siècle. Le film rassemble une mine d’informations qui donnent une bonne image de leur vie et leur confèrent de la sorte aussi une dignité.
_ Enfant dans un camp japonais, ardente défenseuse des enfants maltraités et des détenus, écrivaine, poète, Lydia Chagoll est une femme qui s’insurge inlassablement contre l’injustice. Elle crée au début des années 2000 au sein de la Fondation Roi Baudouin le Fonds Lydia Chagoll qui a pour projet de contribuer à l’amélioration du respect et des droits de l’enfant.
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FOIRE AUX LIVRES au CENTRE STAF VERSLUYS le Samedi
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Debus
Dubus est un dessinateur et humoriste belge né le 11 novembre 1963 à Bruxelles. Dubus est à la fois caricaturiste (Pan, La Dernière Heure, Les Sports, La Gazette de Liége, Le Vif-L’Express...), auteur de BD et illustrateur.
Illustrateur d’une dizaine de livres pour enfants, dont le best-seller Léonie dévore les livres (Casterman). De 2006 à 2010, avec André Lamy, il a animé sur Bel RTL Votez Pour Moi, une émission qui parodie la politique belge.

Sylvain Ricard & Guillaume Martinez
Cette année, la bande dessinée viendra enrichir les rayons du Village du Livre pour le plus grand plaisir des petits comme des grands. Plusieurs auteurs seront également présents. Entre eux :Sylvain Ricard et Guillaume Martinez, auteurs de « motherfucker »
Sylvain Ricard et Guillaume Martinez reviennent sur le mouvement politique des Black Panthers, au travers d’une histoire de la ségrégation raciale aux USA à la fin des années 60. L’héros Vermont Washington incarne le militant typique des Black Panthers : jeune, opiniâtre et certain des valeurs qu’il entendre défendre jusqu’au bout. En habile scénariste, rompu aux causes sociales qu’il a pris l’habitude d’évoquer (les prisons, les violences faites aux femmes, l’euthanasie...), Ricard prend soin de ne pas stigmatiser son propos. L’idéalisme est variable selon les personnages : certains s’enferment progressivement dans le militantisme aveugle (Annette) ; d’autres demeurent de bonnes volontés (Pete) ; d’autres encore ont perdu toutes leurs illusions (le père). Avec un lavis à l’encre de Chine, Martinez livre un noir et blanc d’une grande justesse, parfaitement adapté à la gravité du propos. La narration emprunte quant à elle une rythmique à la fois chronologique et chapitré : le quotidien de Vermont est tour à tour illustré par les 10 points du programme revendiqué par les Black Panthers.

Darwin for Kids
Jean-Paul Schutten rend Darwin et la théorie d’évolution compréhenseible pour les enfants (et les parents).

La Grande Guerre et la poésie
Le centenaire du début de la « Grande Guerre » sera commémoré de deux manières. D’abord sous forme de poésie. Six poètes, issus de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles liront des poèmes inspirés de la guerre, dans tous les sens possibles du mot. Chacun de ces poètes fait partie des plus réputés de la profession.
De Flandre, nous accueillerons Marleen de Crée, Peter Holvoet-Hanssen et le poète national Charles Ducal. De la Belgique francophone, ce sont Laurence Vielle, Serge Delaive et Taha Adnan qui feront le déplacement. Les poèmes seront lus dans leur langue d’origine et, dans la mesure du possible, une traduction sera diffusée. Paul Schrijvers dirigera ce rendez-vous poétique.

Ilan Pappé
Il y a une soixantaine d’années, David Ben Gourion proclamait l’État d’Israël. Un événement qui ne passait pas inaperçu.
Aujourd’hui, la discussion fait à nouveau rage autour de l’histoire d’Israël. Une voix importante dans cette discussion est celle d’Ilan Pappé. « Personne ne reconnaît les crimes de 1948. Alors que ce fut purement et simplement un nettoyage ethnique, dans toutes les acceptions du terme. Quand un groupe ethnique en chasse un autre, c’est de l’épuration ethnique. »
Ou encore : « Tout le monde le savait. Mais l’Europe est restée silencieuse, en raison de ce qu’elle avait fait subir elle-même aux Juifs. » Dans son livre qui a fait du bruit, « L’épuration ethnique de la Palestine », Pappé envoie à la poubelle les mythes entourant la fondation de l’État d’Israël.
Ilan Pappé, qui est juif lui-même, était professeur de sciences politiques et de l’histoire du Moyen-Orient à Haïfa. En 2007, il a dû quitter Israël en raison de ses critiques à l’égard du pays. Aujourd’hui, il enseigne à l’Institut des études islamiques et arabes d’Exeter. Il est devenu l’un des principaux porte-parole de la cause palestinienne.

Louis Theillier
Cette année, la bande dessinée viendra enrichir les rayons du Village du Livre pour le plus grand plaisir des petits comme des grands. Plusieurs auteurs seront également présents. Entre eux : Louis Theillier, auteur de « Johnson m’a tuer ».
Louis Theillier : "Le 31 janvier 2011, la multinationale Johnson Matthey annonce la fermeture de son site bruxellois et le licenciement de ses 300 travailleurs, alors qu’elle est largement bénéficiaire. Travaillant dans l’entreprise depuis 5 ans, je décide de réaliser le journal de bord du conflit social, avec le Bic fourni par l’employeur. Je relaie au jour le jour les évènements au sein de l’usine à travers un blog bd de façon à mettre en lumière notre situation, particulièrement représentative du malaise social ambiant."

Jan Vranken
Professeur émérite, spécialiste de la pauvreté et de l’exclusion sociale.
Jan Vrancken vient de publier Thatcher aan de Schelde (Thatcher sur l’Escaut), où il dissèque la politique menée à Anvers par la N-VA et ses dirigeants, Bart De Wever et l’échevine Liesbeth Homans : une idéologie glaciale qui tire à bout portant sur les pauvres, l’associatif et le social. En septembre, Vrancken présentera son ouvrage à ManiFiesta.

Rachida Lamrabet
Rachida Lamrabet (1970) est une écrivan néerlandophone. Elle est également juriste auprès du Centre pour l’Egalité des Chances.
En 2006, elle a gagné le prix de littérature Kif Kif "Kleur de Kunst !" avec le récit Mercedes 207. Il a été repris dans Kif Kif. Nieuwe stemmen uit Vlaanderen, un recueil d’écrits de jeunes auteurs Néerlandais, Flamands, autochtones et allochtones parmi lesquels figure notamment Malika Chaara.
En 2007, Lamrabet débuta Vrouwland, une histoire de jeunes qui rêvent d’une vie meilleure. Elle a gagné le prix littéraire BNG 2008 avec Een king van God.

Saskia De Coster
Saskia De Coster est née pendant l’hiver 1976. Dès son plus jeune âge, elle a énormément écrit. En 1989, elle est la lauréate nationale du concours Junior Journalist. A 18 ans, elle commence a étudié les Langues germaniques à l’université de Leuven. Immédiatement après, elle suit un master en Sciences littéraires, jusqu’en 1999.
En 2002, Saskia De Coster publie son premier essai, la nouvelle Vrije val. La même année, le magazine littéraire Brakke Hond l’a sélectionnée dans la catégorie "nouveau talent littéraire flamand" des prix Mooie jonge honden. Rapidement, les écrits Jeuk, Eeuwige Roem, Held et Dit is van mij ont suivi. Le travail de De Coster est empreint d’un style fort, d’images surprenantes, d’idées intelligentes et d’histoires poignantes.
Pour son sixième roman, Wij en ik, l’auteur a travaillé plus longtemps. Avec ce roman familial, elle plonge le lecteur dans le monde des classes supérieures, où grouillent le drame et les secrets de famille, l’amour vrai, la vérité et l’ambition, souvent en opposition.

Thomas Gunzig
En 1993, il publie son premier recueil de nouvelles, Situation instable penchant vers le mois d’août.
Après avoir été libraire pendant 10 ans à la librairie Tropismes (Bruxelles), il est devenu professeur de littérature dans les écoles supérieures artistiques de La Cambre et de Saint Luc. Il est également chroniqueur régulier depuis 2006 pour l’émission radio Le Jeu des dictionnaires (La Première), le journal Le Soir et l’émission télévisée Les Bureaux du pouvoir de La Une.
Depuis avril 2010, il est chroniqueur dans l’émission radio Matin Première, où il dresse dans son Café Serré un portrait de l’invité du jour.
La fiction de Gunzig est marquée par son humour cruel et noir, comme dans son recueil Le plus petit zoo du monde où chaque nouvelle met en scène un animal sympathique et familier qui connaît un sort funeste. Très présente, la critique sociale n’est jamais orientée, ni catégorisable. Enfin, il oscille entre une culture érudite et une culture populaire, à laquelle il rend explicitement hommage dans 10 000 litres d’horreur pure.
Il a reçu le Prix Victor Rossel 2001 pour son premier roman Mort d’un parfait bilingue et le Prix des Éditeurs en 2003 pour son recueil de nouvelles Le plus petit zoo du monde.

Elvis Peeters
Prose, poésie, théatre, ... Elvis Peeters les combine sans faille en une seule pièce ; il en résulte une longue liste de représentations de théatres faites à partir des textes d’Elvis Peeters.
Peeters travaille souvent sur la frontière entre le musique, le théâtre et la littérature.
Il a réalisé, en collaboration avec Nicole Van Bael et de nombreux musiciens et acteurs, des pièces radiophoniques comme « De Steen », « Jazz » et « Nooit Meer Slapen ’. En collaboration avec les musiciens Gerrit Valckenaers et Koen Van Roy, Elvis Peeters et Nicole Van Bael réalisent des performances dont la meilleure définition pourrait être « concert littéraire ». Elvis Peeters lit son propre travail, la musique lui donnant une dimension supplémentaire.

Jacques Pauwels
Jacques Pauwels est historien et il ose ramer à contre-courant de l’historiographie classique. Il a publié entre autres « Big business avec Hitler » et « Le mythe de la bonne guerre ». Jacques Pauwels est né en Belgique, mais il a traversé la « grande bleue » pour venir à ManiFiesta, puisqu’il réside au Canada, où il a enseigné l’histoire politique à l’Université de Toronto. Actuellement, il est guide de voyage et tour-operator. À ManiFiesta il présentera son nouveau livre sur la première guerre mondiale « La Grande guerre des classes »

PODIUMS le vendredi

Bulls on parade
Bulls on Parade est le plus célèbre tributeband d’Europe de Rage Against The Machine. Cela fait déjà plusieurs années qu’ils déchaînent les foules lors de leurs concerts.
Ils tournent en Belgique, au Pays-Bas, en Allemagne et au Royaume-Uni ; récemment ils ont encore montré au festival de Dour que l’esprit de RATM était toujours vivant.
En Novembre 2006, Bulls on Parade a été nominé pour le prix du meilleur groupe de reprise du monde.

Pastis
Quelques boissons, une plage ensoleillée et beaucoup de bonnes ondes. Voilà ce que vous livre Pastis : une musique festive, pour vivre et aimer. Un jeune groupe louvaniste à découvrir d’urgence à ManiFiesta.

Groovalicious
Groovalicious : La soirée global grooves la plus délicieuse de Bruxelles
Groovalicious est une nouvelle soirée à Bruxelles dédiée aux grooves du monde, montée début 2013 par DJ Mukambo (Benjamin Tollet) et Bruselo (Bleri Lleshi). Les deux sont actifs dans la promotion des grooves du monde depuis un bon petit temps.
Vu le manque de soirées global grooves à Bruxelles, Mukambo et Bruselo ont décidé de lancer Groovalicious, une soirée avec les grooves urbains les plus dansants allant de l’afrobeat au vibes brésiliens en passant par l’arabesque, les éthiogrooves et les musiques latines jusqu’au Balkans, reggae, dancehall, hip-hop et jungle.
Groovailcious est prêt pour groovaliser Bruxelles avec des grooves délicieux des quatre coins du monde
DJ Mukambo : son programme hebdomadaire Radio Mukambo vous immerge dans les grooves globaux et la pulsation de nos villes où les sons se mélangent pour créer des musiques métisses sans frontières. Afrobeat, éthiogrooves, musiques afro-latines, manguebeat, reggae, world fusion, arabesque, global hip-hop... Ce sont les sons qu’il sélectionne quand il africanise et groovalise les soirées !
Bruselo : joue de la musique des montagnes balkaniques jusqu’aux plages brésiliennes. Cumbia, beats urbains, reggae, hip-hop, dubstep & jungle, tout est bon du moment que ça groove car Bruselo veut vous voir danser sur sa musique !
Come in a dancing mood and... GETCHA GROOVE ON !

PODIUMS le Samedi

Murmurally Kollectiv !
Un duo de DJ’s de Leuven, qui joue de la musique du monde upbeat, tout ce qui vous donne des fourmis dans les jambes et l’envie de secouer les fesses.
Ska, balkan, tzigane, reagge, dub, electroswing et bien plus encore ! Ils se sont faits connaitre au Kinkop, au Café Belge, à De Giraf et comme DJ’s résidents du Collectief Cursief.
Depuis quelques années, les DJ’s Murmura et Wally ont mis en place des projets solos ou avec d’autres amis à Leuven et ailleurs. Mais ils ont décidé d’unir leurs forces musicales et de créer un Kollectif, le Murmurally Kollectiv.
Parce que c’est toujours mieux dans un Kollectif, toujours.

Koen De Graeve
Koen De Graeve est un acteur célèbre au Nord du pays, où on le voit tant au théâtre qu’au cinéma.
Mais il sort aussi un premier album fin août. Avec son groupe (ils sont 12, tous amis et musiciens de talent), De Post, il nous sert un mix de pop-rock néerlandophone, de disco et de ballades techno.

Seydina Diop
Dans la capitale de Sénégal, en 1970, Seydina est née et a grandi dans une famille de Griots. Un sous-groupe ethnique de chanteurs, musiciens et poètes de l’Afrique de l’ouest. La musique est vraiment dans le sang. C’était en 1998 que Diop a été découvert en chantant à son travail. Il était chauffeur de bus pour les ’car rapide’ au Sénégal. Un jour son minibus partait de Médina à Pikkine quand un passager est rentré et a remarqué sa belle voix. Le passager était un musicien du group Jololi qui collaborait avec la maison de disques e Youssou N’Dour. Par la suite c’est N’Dour qui a proposé de signer un contrat avec son label.
Au début de 2013 Seydina a décidé de quitter Dakar et réside maintenant dans un centre de demander d’asile à Belgique. Très vite il a repris la musique et a formé son propre group Keur Gui, ce qui veut dire "la maison" ou "l’hospitalité" en Wolof. Ce que ça donne venez le voir à ManiFiesta.

Rauw en Onbesproken
Froze est un artiste solo gantois, produit sous le label "Rauw en Onbesproken" (R&O). Il a débuté en 2011 avec son premier album « Sprookjes duren nooit lang » (« Les contes de fées ne durent jamais »). L’accueil de cet album, ainsi que de sa première démo « Winter waanzin », a été très positif et a débouché sur une quantité de performances live.
En 2013, Froze a sorti une série de trois mixtapes gratuites sous le titre « Tot Strax », comme introduction à son nouvel album « Het venster op de wereld », qu’il a présenté au De Centrale de Gand le 19 avril dernier.
Raab est membre de R&O depuis longtemps, mais il sortira son premier album, « Recht voor de Raab » en 2012. Cet opus est issu de la collaboration entre plusieurs artistes de la scène flamande, comme Sprrej, Don Jefe (Uberdope), Froze (R&O), Storme, Lerr, Tola, Braem & DOC.
Depuis, Raab a collaboré sur des morceaux de beaucoup d’autres artistes et a lancé son nouveau single « Koater ». Il se fait remarquer par ses textes légers et enjoués et des bandes sons funkys.


Zjef Vanuytsel
Zjef était au début des années soixante-dix le chansonnier le plus populaire de Flandre .
Avec son premier album "De Zotte Morgen ", il a créé un point de repère dans la chanson néerlandaise. Des chansons telles que "De Zotte Morgen", "Houten Kop", "Ik weet wel mijn lief" et "Tussen Antwerpen en Rotterdam", restent des morceaux indestructibles sur lesquels le temps n’a aucune prise. Ses chansons ne parlent pas seulement aux gens de sa génération mais gagnent aujourd’hui de plus en plus la faveur des jeunes qui (re)découvrent sa musique.
Au début des années quatre-vingt, il se tourne vers l’architecture. Actuellement, il est revenu à son premier amour : la musique !
En 2008, il sort son cd « Ouwe Makkers ». Pendant deux saisons, il va jouer son spectacle dans les différents théâtres de Flandre. A guichet fermé et sous les applaudissements nourris.
En tant que tête d’affiche de Nekka en 2009, il a joué en duo avec Jan De Wilde, Thé Lau, Boudewijn De Groot et Sarah Bettens. Sa performance, un an plus tard à Dranouter, dans une tente trop petite, reste dans toutes les mémoires.
Début 2014 , il chante dans les théâtres flamands avec Micheline van Hautem, des chansons sur « les aléas de la vie ». Il s’agit de concerts chaleureux où on retrouve l’enthousiasme musical, soutenu par la magie et le charisme des chansons Zjef Vanuytsels.
Pour l’été 2014, il sera présent dans les festivals avec ses cinq fidèles compagnons qui l’accompagnent depuis le début des années 2000.
Profitez de ses chansons plus anciennes comme de son dernier CD , mais aussi des quelques nouvelles chansons qu’il va proposer cet été.


Dancing Morons
C’est début 2008 qu’est né le groupe, sans vraiment avoir d’objectifs sérieux : "Jouer du punkrock simplement, c’est facile, chouette et le public est dément".
Ca s’est d’ailleurs exprimé dans le nom décalé du groupe.
Mais ça a apparemment été pris plus au sérieux que ce qu’on pensait. Avant même de s’en rendre compte, on était un an plus tard et notre premier E.P. « Horrors Of Society » sortait. Les concerts se sont enchaînés et en 2009, on enregistrait notre deuxième E.P. « We Are Desensitized ». On décrivait notre style comme du « punk hardcore béton » sur les affiches et les flyers.
Comme tout dans la vie, le groupe a lui aussi évolué. Le punk ’béton’ s’est effacé au profit de morceaux plus complexes. Le résultat ? Un set diversifié de hardcore avec un peu de punk rock et même un soupçon de ska et de speedrock. Les premiers retours étaient vraiment bons, si bien que s’en est suivie une seconde tournée britannique.
2013 a vu l’arrivée dans le groupe du saxe, de la trompette et du trombone pour compléter la transformation des Dancing Morons. Des morceaux catchy, mélodiques et teintés de ska-punk ont été écrits.
Début 2014, le mélange devient mûr et reprend du ska, du punk rock, du hardcore et même un brin de reggae. Le tout est à découvrir sur leur premier album « MONKEY FACE ».

A tribute to Pete Seeger
Pete Seeger, musicien infatiguable et rebelle éternel, récemment passé de vie à trépas. Ce chanteur de protest-songs a accompagné de ses paroles toutes les luttes progressistes des USA depuis les années ’30. Des artistes de tout le pays, rendront hommage à ce monument de la culture populaire nord-américaine.

Zebda
Zebda et ses rythmes de gauche. L’an dernier encore, ils passaient sur la scène principale de notre grande sœur, la Fête de l’Huma.
En compagnie de musiciens chiliens, ils y rendaient un vibrant hommage à Victor Jara, le protest-singer et activiste chilien assassiné par la dictature de Pinochet.
Cette année, ils seront sur la scène principale de ManiFiesta. Ce groupe français de Toulouse est connu pour son style musical composé de ska, de reggae, de rai, de rock... Zebda (fondé en 1985) fait également parler de lui sur la scène politique. En 2001, ils étaient aux avant-postes d’un projet de gauche indépendant pour les élections municipales de Toulouse. Avec, au premier tour, un score de voix de 12 %. Ils sortaient également le CD « motivé-e-s », sur lequel ils rafraîchissaient quelque peu nombre de chansons de lutte comme Bandiera Rossa, Bella Ciao, Le Chant des partisans... En 2003, le groupe splittait, mais ses membres, apparemment ne pouvaient se passer les uns des autres. En septembre, il sortira son nouveau CD. Et où est le seul endroit de Belgique où vous pourrez les voir et les entendre ? À ManiFiesta, bien sûr.

Marka
Autant vous le dire tout de suite, Marka n’a pas toujours été Marka !
Alors pour découvrir le vrai Marka, celui que vous n’avez encore jamais vu, le chanteur reprend le cours de sa vie et nous la raconte sur le ton de la confidence. Chaque soir, au hasard, il puise dans le stock de ses petites histoires personnelles : il déballe ses souvenirs d’enfant bruxellois, sa découverte des punks dans Hit Magazine et sur les bancs de l’école, le premier album envoyé à la presse avec des pralines, les vendanges tardives avec Dutronc, le premier disque d’or avec " Allez allez "... Le tout, la guitare sèche en bandoulière et l’humour en sautoir !
Avec autodérision, tendresse et drôlerie, de Serge à Marka, le chanteur ouvre son coeur sans artifices ni fioritures et nous raconte son parcours personnel entre anecdotes croustillantes, chansons de son répertoire ou succulents inédits. Le charme opère et l’intimité se crée, en toute simplicité. Et quand l’émotion pointe ou qu’une larme naît au coin de son oeil, très vite, Marka se reprend !

Prima la musica
Prima La Musica a conquit sous la direction de son leader artistique Dirk Vermeulen ces quinze dernières années – avec près de cinq cents concerts et seize enregistrements CD – sa propre place dans la communauté musicale internationale.
Des concerts en France, Espagne, Portugal, Pays-Bas, Maroc et en Autriche reflètent le succès international de l’ensemble, qui a travaillé avec des solistes comme Barbara Hendricks, José Van Dam, Isabelle Faust, Cyndia Sieden et Sabine Meyer. L’orchestre joue sur des instruments modernes, et Dirk Vermeulen s’est formé un nom en transposant des pratiques authentiques et historiques sur un instrumentarium moderne.
Dans notre culture Occidentale, avec son large évantail d’ensembles spécialisés pour chaque style périodique, Prima La Musica désire élargir l’évantail de repertoire orchestral en programmant des musiques de Bach, Haydn et Mozart à côté de celles de Part, Schoenberg ou Lutowslawski par exemple, et en accordant une attention substancielle au oeuvres de jeunes compositeurs. Ainsi se forme un panorama mouvementé, une vision fascinante sur l’interraction musicale entre différentes périodes, avec comme crédo l’adage d’Alban Berg : "Il faut interpréter la musique classique comme si elle était moderne, et la musique moderne comme si elle était classique".

O’tchalaï
O’Tchalaï (« Etoile », en langue rom) existe en duo depuis 1992 (accordéon, violon et voix).
En 2001, le duo s’est mué en trio dans une représentation toujours « tout terrain » (chant, violon, accordéon et contrebasse). Depuis 2007, O’Tchalaï a joint une violencelliste à l’aventure et joue soit en trio soit en quartet.

Daan
Il marche en regardant ses pieds, on imagine un petit garçon égaré, mais il est trop grand pour qu’on y croie, il est trop viril aussi. Et quand il chante, c’est un homme mûr, sûr de lui, solide.
C’est un roc. Et sa voix rocaille. Elle soulèverait des troupes et des montagnes.
Daan, ex-Dead Man Ray, chanteur flamand qui n’hésite d’ailleurs pas à chanter dans sa langue maternelle pour protester contre la politique d’extrême-droite. Il soulève non seulement les insoumis mais aussi, et depuis plus de vingt années, les applaudissements.
Homme de scène, il se révèle dans ses disques et celui-ci particulièrement. Parce qu’il ose, pour la première fois, écrire en français alors que ça lui semblait impossible, il offre une version de lui-même encore plus vaste.
Daan est « un homme sans frein », on s’en doutait déjà quelque peu, « un homme averti » de « trente treize ans » qui, soutenu par Thierry Dory, son ami réalisateur, a écrit de superbes chansons.
Un univers bien à lui qui s’encanaille d’influences diverses. D’Yves Montand à Françoise Hardy,
en passant (entre autres) par Bashung et Gainsbourg, les morceaux clignent de l’œil à l’un ou à l’autre mais ne s’égarent pas.
Daan se livre, il nous parle de lui, de ses doutes, ses écueils mais aussi du monde qu’il habite. Et si cet album rend hommage à la chanson française dans ce qu’elle a de plus grand, c’est d’un chanteur belge dont il est question, d’humour en coin et de sourires tristes, de révolte et d’autodérision.


« La crise », texte qui liste toute une série de crises de notre époque, des plus intimes aux plus sociétales est introduit par des sonorités de musique traditionnelle grecque... « Palaistine », pays sans palais et « même s’il y en avait, ce serait des ruines », dénonce et déchire. Dans « Mes états unis », Daan (« ce prénom a deux A, qui résonne comme anarchie ») se dit et dans un même mouvement dit son pays, son appartenance menacée. On est touché, au bord du « noyage ».
Avec cet album, il surprendra ses fans —même si cinq morceaux en anglais résonnent et font lien avec ses derniers succès— et c’est bien cela qu’il cherche, ce « samouraï », aller sur des terrains où on ne l’attend pas, surtout ne pas faire deux fois la même chose.
Ses musiciens, fidèles, l’ont accompagné sur ce projet. On est heureux de retrouver la voix d’Isolde Lasoen, ses percussions, son souffle et le violoncelle de Jean-François Assy, ses deux comparses de la dernière tournée, tournée qui semblait ne pas devoir s’essouffler tant elle a ravi son public. Mais les talents sont nombreux à entourer la voix de Daan et on se dit que ce n’est pas par hasard si « ça colle ». De la scène jazz au son des Balkans, Daan sait s’entourer, ce sont des musiciens d’exception qui se sont emparés de ses morceaux et les ont sublimés.

Homme de scène, homme de parole, chanteur, musicien, Daan est aussi un homme de l’image, il a voulu cet album comme un tout, un partage de son univers. Il a réalisé lui-même la couverture du « Franc belge » noir, blues et lumière. Couleurs de l’album.
« Cet homme restera dans ma vie » souffle une voix blanche et aérienne de ce « Conducteur fantôme », et on veut bien la croire.

Bruno Coppens
Le plus francophonissime des humoristes belges, jouant de Montréal à Avignon en passant par Bucarest, Dakar ou Verviers, jongleur fou des mots, Bruno Coppens a réussi en une quinzaine d’années à tracer une voie unique dans le domaine de l’humour belge.
Avec un enthousiasme communicatif, il déploie son talent sur scène, en télévision (Mr Virgule dans l’émission "Ici-Bla-Bla"RTBF) et en radio (du "Fou du Roi" de Stéphane Bern (France Inter) au "Jeu des dictionnaires" (RTBF la Première) en passant par les "Dicodeurs"(RSR la Première et dans "On n’est pas rentré" d’Olivier Monssens (RTBF La Première), Bruno trimballe son humour sur les ondes, dans la presse (Marianne Belgique, l’Echo, ...) et sur les planches avec la même envie de démêler le vrai du fou !
Il est parvenu à conquérir un public de plus en plus large, au-delà de nos frontières et de l’océan atlantique nord tout en maintenant un humour subtil et créatif. De "Ma Déclaration d’humour" joué près de 400 fois à Ma Terre happy ! (nominé "Meilleur Seul en scène’ de la Communauté française (2007)) en passant par "Mes singeries vocales" présenté au Théâtre de la Pépinière à Paris au Festival de Spa en Belgique ou au printemps 2014 à Toronto (sous-titrage anglais !).

Rey Cabrera
Fantastique concert de Rey Cabrera y sus Amigos, avec « son » (genre musical cubain) traditionnel.
Rey Cabrera, qui fête cette année ses 50 ans de carrière, est de la même génération que le légendaire groupe Buena Vista Social Club, dont il est un camarade.


Radio Bistrot
Radio Bistrot est chez lui dans tous les marchés, enfin, les cafés, du moins. Ce groupe de cinq musiciens propose des textes pleins de fantaisie et aime jouer avec le public avec toute une série de gags divers.
Sa devise ? « Le bistrot est le parlement du peuple. » En se produisant dans de nombreux bars, le groupe a fini par ficeler un répertoire explosif. Son cocktail très spécial va bientôt pétiller aussi à Bredene.

DJ Pacha
Lorsque les groupes locaux d’ICS, qu’ils soient de Flandre, de Wallonie ou de Bruxelles, organisent une de leurs « Fiesta Cubana », à tous les coups, c’est à DJ Pacha qu’ils font appel.
Pourquoi ? Parce que, disent-ils, DJ Pacha est « tout simplement le meilleur ».
Pacha s’aventure dans tous les genres latinos. Ne vous attendez donc pas aux seuls classiques de la salsa, mais aussi à une bonne dose de reggaeton bien costaud et aux autres musiques de tout le continent latino-américain. DJ Pacha fait danser tout le monde, jeunes et moins jeunes – c’est sa force !
Installé à Gand, DJ Pacha est né dans la ville la plus haute du monde : La Paz, capitale de la Bolivie. Il a démarré sa carrière de DJ à 15 ans en organisant la Gran Fiesta Latina pour récolter de l’argent en vue d’améliorer et de construire des écoles en Bolivie.
Le 21 septembre, DJ Pacha sera pour la quatrième fois à ManiFiesta, où, comme lors des éditions précédentes, il mettra le feu à Che Presente. Pacha est un vrai compañero, sur lequel on peut compter. Pour lui, la solidarité n’est pas un vain mot.


Michael Van Peel
Van Peel effectuera ses débuts sur les podiums en 2005, sous l’influence du comédien Nigel Williams Deux ans plus tard il reçoit aussi bien le prix du Jury que celui du public du très convoité Culture Comedy Award.
Cela lui vaut une mention sur le téletexte de NOS p.421 (à côté de l’hernie de Gordon !). Il sera rapidement adopté par le collectif Amsterdamse Comedy Explosion.
Tandis qu’il s’essaye à son premier programme de soirée "CTRL+ALT+DEL" en tant que support fixe de Philippe Geubels à travers toute la Flandre, il gagne également le prix du jury du prestigieux Humorologie, un des prix humoristique les plus importants en Belgique, récompensant auparavant d’illustres prédecesseurs comme Helsen et Deprez. L’année 2009 l’inspirera à écrire un premier spectacle de fon d’année qui rencontrera le succès, "Van Peel overleeft 2009".
Cela marquera le début d’une tradition se déroulant chaque année. Il écumera entre-temps pratiquemment tous les podiums des Pays-Bas, de maisons de jeunesse et de cafés en passant par Lowlands et la Lotto Arena. En 2011 il fera partie de la Vlaamse comedy collectief The Line-Up, accompagnera Alex Agnew en tournée et recueillera des critiques très favorables pour " Van Peel overleefd 2011" dans la grande salle de Arenberg Schouwburg.
Depuis 2012, son spectacle de fin d’année est diffusé intégralement sur Canvas et Radio 1 Van peel a démoli plusieurs boite cranienne au nom du Comedy casino (canvas)Het besluit( canvas et Radio1) De Bovenste Plank (éen), Comedy Explosion (Veronica NL) Nieuwe Feiten en Leef Lang (Radio 1). Il a rédigé des colonnes et des morceaux d’opinion pour de Standaard, de Morgen et P-magazine et y était vendu pour seulement 7€ supplémentaire sur le CD et DVD de comedie de Café The Joker. Van Peel est un humoriste cynique emprisonné dans le corps d’un optimiste. Mais ne vous meprenez pas. Sous ses airs innofensifs se cachent une grande capacité d’observation et un caractère tranchant. Du pur stand up, sans concession et raffraîchissant. Révolution !
GAGNANT HUMOROLOGIE (B) 2009 GAGNANT CULTURE COMEDY AWARD (NL) 2007
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HK & Ministère des Affaires Populaires
Fils d’immigrés algériens établis dans un quartier populaire de Roubaix, Kaddour Hadadi, dit « HK », se définit avant tout comme un « citoyen du monde » : un saltimbanque sans frontières, qui souhaite transmettre ses révoltes, ses rêves et sa folie.
Entre 2006 et 2009, HK fait ses armes au sein du groupe M.A.P (Ministère des Affaires Populaires). Deux albums paraissent « Debout là-D’dans » (2006) et « Les Bronzés font du cht’i » (2009)
Avide de rencontres et de nouveaux projets, HK crée le groupe HK & les Saltimbanks en 2009.
On retrouve Jeoffrey Arnone qui officiait déjà à l’accordéon au sein du M.A.P et également « Cheb Meddhy » à la mandole, Jimmy Lo à la Guitare, Sébastien "Big-Cat" à la batterie, Eric Johnson à la basse et Saïd-Toufik, comédien de son état.
Dans ce projet plus « personnel », HK dévoile ses utopies nomades, raconte les destins de personnes de toutes horizons - SDF roubaisiens, touaregs du désert algérien, musiciens chiliens, artistes de rue, militants du quotidien - croisés « sur sa route ».
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C’est ainsi que naît, début 2010, l’album « Citoyen du monde » et son titre phare « On lâche rien » chanson reprise dans les manifestations en France et bien au-delà (manifestations étudiantes de Montréal).
Après avoir sillonné la France, HK et les Saltimbanks reviennent en mai 2012 avec un album intitulé « Les temps modernes » en hommage à Charlie Chaplin.
Chanter notre époque entre révolte et espoir, c’est le défi que s’est lancé le groupe avec « Les temps modernes » Chanter le printemps arabe à travers une histoire d’amour entre un peuple et sa "liberté", Chanter la vie d’un ouvrier réunionnais, Chanter « Indignez vous » clin d’œil avisé à Stéphane Hessel et son petit livre à succès, Revisiter le célèbre « Amsterdam » de Jacques Brel....
De nombreux artistes ont participé à cette nouvelle aventure : Flavia Coelho, Karimouche, Souad Massi et MAP.
S’inscrivant dans cette belle et vieille tradition du spectacle vivant, HK & les Saltimbanks ne manqueront pas de présenter leurs nouvelles chansons en concerts, lieux de fêtes et de rencontres...
HK & les Saltimbanks, c’est une musique aux influences venues d’Afrique, d’Europe, d’Amérique teintée de Blues, de Chaâbi, de Hip-Hop et de Reggae ...
Une musique inclassable, toujours « en mouvement », nomade.

Squadra Bossa FT Buscemi
Sinds 1996 maakt Dirk Swartenbroeckx funky platen onder de naam Buscemi. Zijn stijl gaat diep en is moeilijk te plaatsen : jazz, house, bossa ; braziliaanse grooves, afrobeat, balkan, dr’n bass, dub. Dansmuziek met een warm gevoel is misschien de beste manier om het geluid van Buscemi te beschrijven. Buscemi bracht solo reeds 6 albums uit, maar werkte ook verschillende malen samen met figuren als Michel Bisceglia en Rocco Granata. Hij maakt ook twee jazz-compilaties voor het blue note-label. Op ManiFiesta zien we hem live aan het werk met Squadra Bossa.

INFORMATIONS PRATIQUES

Où se déroule ManiFiesta ?
Centre Staf Versluys
Kapelstraat, 76
8450 Bredene ( Belgique)
(à 4 km d’Ostende)

Bus
Avec votre billet d’entrée pour ManiFiesta, vous pouvez vous inscrire pour les cars gratuits qui partent de plusieurs villes. Les inscriptions se prennent aux maisons médicales de Médecine pour le Peuple.
_ Depuis Bruxelles, Liège, Hainaut, Namur les lieux de rendez vous, connectez vous sur le site de Manifiesta 2014.


En transports publics
Prendre le train jusqu’à la gare d’Ostende

Prendre le tram direction Knokke

Descendre à l’arrêt Camping Bredene (10 min)

En voiture
(Depuis Lille, France)
Prendre la A22 en direction de Courtrai/Kortrijk/Gand/Gent/Tourcoing

Prendre la sorite Aalbeke pour rejoindre la E403 en direction de A19/Brugge/Ieper
Prendre la sortie Brugge pour rejoindre la A10/E40 en direction d’Oostende/Veurne
Au rond point de la place President Kennedy, prendre la sortie Ring/R31 en direction de la N34/Bredene
Au bout de 3,3 km, prendre la Zeelaan à droite et puis la 1e à gauche. Rester sur la Driftweg et puis sur la Kapelstraat

GPS
Kapelstraat, 76 - 8450 Bredene

Tickets
- 12 ans : gratuit
Ticket week-end (vendredi et samedi)
En prévente jusqu’au 25/8 : 14 €

En prévente jusqu’au 18/9 : 18 €

Sur place : 22 €

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Samedi
En prévente jusqu’au 25/8 : 10 €
En prévente jusqu’au 18/9 : 13 €

Sur place : 16 €

Vendredi

En prévente jusqu’au 25/8 : 6 €

En prévente jusqu’au 18/9 : 7 €

Sur place : 8 €

Où l’acheter ?
http://www.manifiesta.be/fr/info
Autres points de vente

Toutes les maisons médicales de Médecine pour le Peuple.
Librairie De Groene Waterman - Wolstraat 7, 2000 Anvers

Librairie Aden - Rue Antoine Béart, 1060 Bruxelles

Les tickets sont également disponibles à la FNAC Belgique.

Manger sur place
Pour souffler entre les concerts, les débats et autres activités, venez faire un tour aux tentes provinciales du PTB. Une ambiance agréable, des plats et boissons des quatre coins du pays et diverses animations vous y attendent. L’occasion de manger un morceau entre amis ou en famille ou de discuter avec un camarade.


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