Accueil > Contrôle & Surveillance Planétaire

Contrôle & Surveillance Planétaire

par sadeche

Publie le lundi 17 novembre 2014 par sadeche - Open-Publishing
2 commentaires

Edward Snowden ou Citizenfour

Le 6 juin 2013, Edward Snowden rend publique par l’intermédiaire des médias, notamment The Guardian des informations classées Top-secrètes de la NSA concernant la captation des métadonnées des appels téléphoniques aux États-Unis, ainsi que les systèmes d’écoute sur internet des programmes de surveillance PRISM, XKeyscore, Boundless Informant et Bullrun du gouvernement américain, ainsi que les programmes de surveillance Tempora, Muscular et Optic Nerve du gouvernement britannique.
À la suite de ses révélations, Edward Snowden est inculpé le 22 juin 2013 par le gouvernement américain sous les chefs d’accusation d’espionnage !

Pour réaliser le documentaire Citizenfour - le nom de code que s’était donné l’analyste -, qui vient de sortir en salles aux Etats-Unis et est déjà candidat aux Oscars, Laura Poitras a tourné, en juin 2013, quelque vingt heures d’images de Edward Snowden .

La caméra introduit le spectateur dans la chambre d’hôtel où Snowden prépare avec Glenn Greenwald et Ewen MacAskill, du Guardian, la mise en place des révélations. Elle s’attarde sur son visage, ses doigts qui courent sur le clavier du portable, fascinée par le choix qu’il s’apprête à assumer. Il est calme, déterminé, hyper-rationnel. Décline son identité : Edward Joseph Snowden, 29 ans. Il veut exposer la dérive de « l’Etat-surveillance » depuis le 11 septembre 2001. « Je prèfère risquer l’emprisonnement ou toute autre conséquence négative pour moi seul plutôt que de voir limitée ma liberté intellectuelle et celle de ceux qui m’entourent, dont je me préoccupe autant que de moi-même », déclare-t-il.

Laura Poitras est rivée à son héros, sachant qu’il risque de disparaître d’un moment à l’autre. C’est en janvier 2013 que la journaliste américaine a reçu pour la première fois un e-mail anonyme signé CitizenFour. Edward Snowden se cache derrière ce message crypté. Il ne l’a pas choisie par hasard. Elle a dénoncé les excès de la guerre anti-terroriste dans deux films - My Country, My Country, en 2006, sur la guerre en Irak, et The Oath, en 2010, sur Guantanamo - ce qui lui a valu une mise sous surveillance de la part des autorités de son pays.

Plutôt que d’avoir à répondre aux questions de la police à chaque fois qu’elle revient de l’étranger, elle a préféré s’installer à Berlin. Edward Snowden avait apprécié sa défense de William Binney, un précédent lanceur d’alerte contre la NSA. « Je ne peux offrir que ma parole, lui écrit-il. Je suis un employé de haut niveau du gouvernement et je travaille dans le renseignement. » Cette scène ouvre le documentaire.
Pour communiquer avec Snowden, Laura Poitras se procure un nouvel ordinateur qu’elle paie cash. Elle lit ses messages dans des endroits sans Wi-Fi. Comprenant qu’il a l’intention de faire ses révélations en divulguant son identité, elle demande au jeune analyste d’accepter d’être filmé. Il refuse car il pense que cela pourrait faire passer son message au second plan. Puis se ravise. En mai 2013, il donne rendez-vous à Laura Poitras et Glenn Greenwald à Hongkong.
La rencontre est fixée au lundi 3 juin au matin. A 10 heures, il sera dans le lobby donnant sur le restaurant de l’hôtel Mira, occupé à jouer avec un Rubik’s Cube.

La "bombe" explose le 6 juin avec la publication d’un document attestant de l’espionnage massif par la NSA des communications électroniques des Américains.
Gros plan sur l’écran de télévision qui déroule les révélations. Snowden regarde par la fenêtre. La chambre paraît de plus en plus exiguë. Deuxième vague de révélations : le programme Prism de surveillance sur Internet . L’anxiété monte. Lindsay Mills, la compagne de Snowden, restée à Hawaï, lui écrit qu’elle a été interrogée par la police.

Le 9 juin, dans une vidéo de douze minute, Snowden accuse Obama d’avoir « trahi » ses promesses et avalisé la surveillance et le contrôle planétaire mise en place par son prédécesseur George W. Bush.

À la suite de ses révélations Edward Snowden est menacé de mort par les Etats-Unis . Le Big Brother veut étouffer Snowden pour avoir divulgué des informations sur les espionnages et les surveillances planétaire des États-Unis . Le secrétaire d’état américain, John Kerry, a menacé de représailles les pays qui oseraient octroyer l’asile politique à Snowden . Le 1er août, Moscou lui fournit une autorisation de séjour de trois ans.


Le Big brother américain a échoué dans ses manœuvres contre Citzenfour . L’héro des temps modernes , Edward Snowden est toujours Vivant .

Sources :

http://www.theguardian.com/film/2014/oct/11/citizenfour-review-snowden-vindicated-poitras-nsa-journalism

http://www.newyorker.com/magazine/2014/10/20/holder-secrets
http://fr.wikipedia.org/wiki/Edward_Snowden

http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2014/11/07/l-evenement-snowden-vu-de-l-interieur_4519272_4497186.html
http://www.youtube.com/watch?v=5yB3n9fu-rM

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/03/12/menacee-par-un-rapport-sur-la-torture-la-cia-soupconnee-de-piratage-du-senat-americain_4381342_3222.html

http://www.liberation.fr/monde/2013/06/24/l-equateur-examine-la-demande-d-asile-d-edward-snowden_913219

Messages

  • Ben, moi je croyais que l’Amérique était le pays de la liberté et qu’il n’y avait que les méchants cocos pour espionner tout le monde ?!

  • La surveillance planétaire de l’empire US est dans le but de contrôler pour dominer les cinq continents. Seulement il reste une question, une question essentielle.

    Les banquiers, les financiers, les fonds d’investissement, les fonds vautours ,etc. , veulent-ils dominer le monde pour en gagner plus d’argent ou qu’ils veulent dominer le monde pour affamer et appauvrir les peuples et cela dans le seul but d’ affaiblir et d’anéantir toute résistance au capital ?

    Tout est assujetti à la réponse à cette question.