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CGT : Lepaon assure sa succession

par Cyril LAZARO

Publie le jeudi 8 janvier 2015 par Cyril LAZARO - Open-Publishing
14 commentaires

Chers camarades,

Nous revoici dans le cours de l’histoire de la CGT qui a été reléguée au second plan avec les tragiques évènements que nous venons de connaître en France.

Si j’ai tout bien compris, car mine de rien, c’est très compliqué, Lepaon a démissionné mais a obtenu le droit de composer le bureau confédéral qui va lui succéder et il va même proposer le nom du futur secrétaire.

Ne rigolez pas, c’est la triste réalité.

C’est tellement pitoyable que je ne prendrai même pas la peine de commenter.

Vous trouverez ci-dessous l’article du canard enchainé du 7 janvier et une partie d’un article du monde réservé aux abonnés. J’y joins un article des échos qui reprend les détails du vote. SURREALISTE !

Pour ceux qui rêvaient de changement, circulez, il n’y a rien à voir.

Visiblement la cuisine interne des instances de la CGT est tout sauf démocratique. Nous allons donc revivre le scénario du congrès de la Fédération du commerce (voir ICI).

La situation de la CGT n’est pas catastrophique, elle est critique. La CGT est moribonde, Lepaon est en train de l’achever, avec l’aval de la commission exécutive confédérale.

Je me permettrai donc de conclure par la formule consacrée des calotins : "Ite missa est !"

Envoyez-moi un faire part lorsque l’on enterrera le syndicalisme, à mon avis il n’y en a plus pour longtemps... pour l’instant, il en est au stade des soins palliatifs.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

Thierry Lepaon a démissionné mais il entend peser sur sa succession

La CGT est gagnée par le surréalisme. Mercredi 7 janvier, au deuxième jour de la réunion de la commission exécutive (CE), le « gouvernement » élargi de la CGT, Thierry Lepaon a fini par annoncer sa démission, en parlant de lui à la troisième personne : « Il y aura un autre secrétaire général que Thierry Lepaon au soir du 13 janvier », jour où se réunira le comité confédéral national (CCN), le « parlement » de la centrale, seul habilité à statuer.

M. Lepaon a réussi à entraîner dans sa démission tout le bureau confédéral. « L’amalgame est fait, a réagi un des membres. Nous sommes considérés comme coresponsables des dysfonctionnements relatifs aux affaires qui ont touché Lepaon. » Depuis 1909, avec la démission de Victor Griffuelhes, c’est la première fois qu’un secrétaire général démissionne avant la fin de son mandat. Mais s’il a lâché le gouvernail, M. Lepaon entend garder le manche en restant membre de la CE et surtout en pilotant lui-même sa propre succession… Du jamais-vu !

Dans son « relevé de décisions », la CE indique d’abord qu’elle a décidé, à l’unanimité, de proposer de nouvelles « règles communes » pour assurer la « transparence » financière, suite aux différentes affaires qui ont concerné M. Lepaon, « une situation générée par de nombreux dysfonctionnements ». Elle souligne ensuite que « la démission du secrétaire général et de l’ensemble des membres du bureau confédéral en vue de proposer une nouvelle équipe de dix membres » doit « être crédible, ...

Source lemonde.fr

CGT : Lepaon lâche son poste mais veut choisir son successeur

Le secrétaire général ne se représentera pas à la direction de la centrale lors de la réunion de son parlement, mardi prochain.

Difficile de trouver plus têtu que Thierry Lepaon. Toujours persuadé qu’il n’a failli en rien, malgré les affaires financières dans lesquelles il est impliqué, il continue obstinément à refuser de démissionner. Mais hier, il a tout de même dû se résoudre à faire un grand pas vers la sortie. Mardi, il avait annoncé à la commission exécutive de son syndicat (direction élargie de 56 membres), réunie pour deux jours, que, comme tout le bureau confédéral (direction resserrée), il allait « remettre son mandat à la disposition du comité confédéral national » (CCN), son parlement, qui se réunit mardi prochain. Il avait fini par s’y résoudre, tout en conservant contre toute raison l’espoir de voir une majorité des 129 dirigeants fédéraux et départementaux le confirmer à la tête de la confédération. Mais la nuit a porté conseil : hier, le syndicaliste a annoncé qu’il « y aura un nouveau secrétaire général » de la CGT au lendemain de la réunion du parlement de la centrale.

Victime d’un complot

Il ne sera candidat ni au poste de numéro un ni même à son bureau confédéral. Mais se considérant toujours comme victime d’un complot, malgré la sévérité des conclusions de la commission financière de contrôle, il n’a pas l’intention de quitter vraiment la direction de la centrale. Il entend rester membre de la commission exécutive et il a même proposé hier à cette instance de travailler à constituer une nouvelle équipe de direction. En clair, de choisir son successeur… Si la révélation de son mensonge par omission concernant la baisse de son salaire de 5.200 à 4.200 euros, effective seulement le mois dernier et non à son arrivée, ainsi que de son faux préjudice de retraite, a achevé de le discréditer, cela n’a pas empêché la commission exécutive d’accepter sa proposition : 12 abstentions et 4 voix contre ont été comptabilisées, face à 34 votes pour. Parmi eux, Philippe Martinez, qui ne cache pas son ambition de succéder à Thierry Lepaon, Nadine Prigent, candidate malheureuse à la succession de Bernard Thibault, qui le soutient, tout comme Frédéric Imbrecht, ancien secrétaire général de la fédération de l’énergie, et son épouse, Virginie Gensel-Imbrecht, qui lui a succédé, en position fragile dans son organisation.

Thierry Lepaon a annoncé que pour construire sa proposition, qui sera examinée par la commission exécutive lundi, à la veille de la réunion du CCN, il va s’entourer de trois ou quatre personnes qu’il va choisir lui-même. Alors qu’il était possible de faire entrer deux nouveaux militants à la commission exécutive, cette dernière s’y est par ailleurs refusée. Tout n’est cependant pas encore joué, car le parlement de la CGT pourrait le faire de lui-même et donc ouvrir le jeu de la succession.

Leïla de Comarmond Source lesechos.fr

Portfolio

Messages

  • on ne peut pas attendre de ceux qui ont porté Lepaon a la direction qu’ils abandonnent facilement, mais à tous ceux qui se sont mobilisés depuis quelques semaines de continuer et aillent jusqu’au bout pour obtenir la tenue d’un congres mais aussi avancer un texte de redefinition des orientations et de la vraie democratie dans le syndicat . la lutte dans le syndicat doit avoir lieu sinon je ne donne pas cher de la vie du syndicat cgt, qui est notre syndicat.

  • J’avais déjà posté les papiers du Monde, mais les voici de nouveau :

    À lire dans Le Monde daté du 08/01/2014

    p. 8 et 9 : Thierry Lepaon n’est plus en mesure de rester à la tête de la CGT
    p. 17 : Retraite anticipée. Thierry Lepaon est arrivé à la tête de la CGT par défaut. Parcours d’un syndicaliste mal à l’aise et mal-aimé.

    à télécharger ici : http://dl.free.fr/nnNs63y6V

    Médiapart du 06/01/2014

    p. 6 et suivantes Affaire Lepaon : des courriers internes révèlent une crise profonde à la CGT

    à télécharger ici : http://dl.free.fr/hRQNmMz5g

    Et pour celles et ceux qui souhaiteraient consulter la presse datée d’aujourd’hui (08/01/2014) voici 18 quotidiens :

    http://dl.free.fr/rOYLiZVhx

  • Le Figaro choisit Sophie Binet !
    D’aucuns n’hésitent pas non plus à pousser Sophie Binet, l’une des frondeuses du bureau et dirigeante de la CGT-cadres, à se présenter. « Elle est jeune, intelligente, et passe bien dans l’organisation », justifie l’un de ses soutiens. Extrait du Figaro du 7 janvier.
    Bon si le Figaro parraine cette militante socialiste arrivée directement au bureau confédéral avec pour toute expérience un passage par la direction de l’Unef... nous sommes conquis !

  • Thierry Lepaon s’entoure de proches pour choisir la prochaine direction de la CGT
    par Leïla de Comarmond / Journaliste | Le 09/01 à 07:44, mis à jour à 10:21

    Ce jeudi, à Montreuil, dans le patio du complexe immobilier de la CGT, Thierry Lepaon a pris la parole devant l’ensemble des militants et salariés réunis pour une minute de silence. Et dimanche, il a bien l’intention de représenter la centrale lors de la marche républicaine après l’attaque de Charlie Hebdo.

    L’ancien syndicaliste de Moulinex est comme ça. Même contraint à céder la place à la suite des affaires financières dans lesquelles il est impliqué, il s’accroche. Discrédité, il a dû se résoudre à rendre son tablier après le coup de grâce porté par l’ ancien numéro Un de la CGT Louis Viannet qui lui a demandé de démissionner . Mais il n’a pas l’intention de s’effacer. Non seulement, il ne quittera pas la Commission exécutive, direction élargie de la centrale, composée de 54 membres actuellement. Mais alors que cette instance doit proposer mardi 13 janvier une nouvelle équipe au parlement de la CGT - le Comité confédéral national -, il a réussi à obtenir qu’elle lui délègue cette tâche ainsi que le choix des cégétistes qui vont l’y aider. Et largement : 34 voix pour, 12 abstentions et 4 votes contre.

    L’échéance est proche mais il a fallu aux responsables cégétistes attendre le début de la soirée de ce mercredi pour connaître la composition du «  groupe de travail  » dans un courrier signé Thierry Lepaon adressé par mail vers 19 heures. Elle est composée de quatre membres de la commission exécutive. Le premier, Pascal Fournet, appartenant également de son cabinet, est son homme de confiance, qui jusqu’au bout l’a soutenu dans sa volonté de se maintenir à la tête de la centrale malgré les scandales. Cet ancien membre de la fédération de l’agroalimentaire, est très actif sur son compte Facebook, où il s’affiche en portrait avec des personnalités dès qu’il le peut, à commencer par Bernard Lavilliers, et n’hésite pas à tacler Éric Aubin, que son «  patron  » considère comme son ennemi juré. Il est si actif qu’hier, dès 21 h, il postait sur son compte des clichés de Thierry Lepaon et lui avec Charb. «  Lors des CCN , il se met toujours au fond en haut à droite de la salle, pour voir qui fait quoi et qui parle avec qui  », commente un Cégétiste qui, comme de nombre d’autres, s’en méfie. Colette Duynslaeger est la seule femme du lot. La secrétaire générale de la fédération des postes et télécoms CGT, qui est en train de passer la main, quitte ses responsabilités sur un piètre bilan : celui d’une baisse continue de ses effectifs adhérents et de ses scores électoraux sous sa direction. Mais elle est un soutien indéfectible de Thierry Lepaon. Mardi, elle n’a pas hésité à critiquer Louis Viannet pour n’avoir «  pas su rester à [sa] place  ». Comme d’ailleurs Frédéric Imbrecht et sa compagne Virginie Gensel-Imbrecht qui ont affirmé n’avoir «  aucune leçon à recevoir d’anciens dirigeants  ». Philippe Texier est, lui, «  coordinateur de la direction confédérale  ». L’encore numéro Un de la CGT a choisi de déléguer à ces deux cégétistes le pouvoir d’administrer la confédération après la démission du trésorier, Éric Lafont. Cela en fait des successeurs potentiels qui ne devraient pas s’attaquer au grand ménage malgré les révélations toutes confirmées sur la gabegie financière qui a accompagné l’arrivée de Thierry Lepaon à la tête de la CGT (près de 150 000 euros de travaux et achat de mobiliers dans son appartement de fonction, 62 000 euros pour la rénovation de son bureau, 26.650 euros de prime de vrai/faux départ). Le quatrième membre du groupe de travail est le secrétaire général de la Métallurgie CGT, Philippe Martinez, qui, contrairement aux trois autres, a fini par demander la démission du secrétaire général... Et ne cache pas son projet de devenir numéro Un de la centrale. Est-ce pour préparer ensemble la nouvelle équipe qu’il serait amené à diriger que Thierry Lepaon l’a désigné ? C’est le scénario le plus probable. L’un des proches du métallurgiste, François Thiery-Cherrier, avait d’ailleurs souligné mardi devant la commission exécutive la nécessité que le successeur éventuel de l’actuel secrétaire général de la CGT devrait participer aux réflexions sur le futur bureau confédéral.

    Si l’option de désigner un pape de transition, auquel Philippe Martinez succèderait au prochain congrès, en 2016, l’emportait cependant, le nom de Frédéric Imbrecht revient avec insistance. Parmi les autres rumeurs tenaces, il y a le retour de Nadine Prigent au bureau confédéral. Celle que Bernard Thibault avait choisi pour lui succéder sans succès n’attend que ça. Mercredi, devant la commission exécutive, pour tenter d’apaiser le débat, Éric Aubin, membre du bureau confédéral sortant et autre candidat malheureux à la succession du leader cheminot, a proposé que ni elle, ni lui, ni Agnès Naton, qui avait aussi postulé, ne fassent partie du prochain bureau confédéral. «  Celui qui voudra m’écarter de la CGT n’est pas né. Je suis bien sûr à la disposition de l’organisation  », aurait répondu sèchement celle que Thierry Lepaon a mis au poste de clé de gestion des cadres de l’organisation à son arrivée à la tête de la confédération, début 2013. D’autres comme Pascal Debay se verraient bien aussi au bureau confédéral. Reste à savoir si le Comité confédéral national acceptera de se voir ainsi confisquer la constitution de la nouvelle équipe dirigeante par un leader désormais discrédité mais particulièrement habile dans des manœuvres d’appareil bien peu démocratiques.

    La lettre de Lepaon : http://image.slidesharecdn.com/courrierlepaon8-150109031808-conversion-gate01/95/courrier-de-thierry-lepaon-1-638.jpg?cb=1420795162

    http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0204065553585-thierry-lepaon-sentoure-de-proches-pour-choisir-la-prochaine-direction-de-la-cgt-1081711.php

    • ""Mais alors que cette instance doit proposer mardi 13 janvier une nouvelle équipe au parlement de la CGT - le Comité confédéral national -, il a réussi à obtenir qu’elle lui délègue cette tâche ainsi que le choix des cégétistes qui vont l’y aider. Et largement : 34 voix pour, 12 abstentions et 4 votes contre.""

      34 +12 =46 !!!
      quelle morale !!
      quelle valeur humaine !!
      du beau monde !!
      le vers est bien devenu le fruit

      je le redis à vomir dans sa globalité cette direction

  • Extrait du Monde datée du 09/01/2014 :

    Scénario surréaliste

    Lundi 12 janvier, lors d’une nouvelle réunion de la CE, M. Lepaon, qui s’est entouré d’un collectif de « trois ou quatre camarades » dont l’identité n’est pas connue, fera des propositions « concernant le futur bureau confédéral ainsi que l’administrateur et le secrétaire
    général »
    . Elles seront soumises le lendemain au vote du CCN, composé des secrétaires généraux des 33 fédérations et des 96 unions départementales. Ce scénario surréaliste a été adopté par 34 voix pour. Il y a cependant eu 12 abstentions – dont cinq membres du bureau confédéral : Éric Aubin, Sophie Binet, Marie-Laurence Bertrand, Valérie Lesage et Mohammed Oussedik – et quatre votes contre émanant de représentants des organismes sociaux, des personnels pénitentiaires et des unions départementales des Bouches-du-Rhône et de Haute-Garonne.
    « C’est le démissionnaire, qui n’a plus la moindre légitimité, qui va piloter sa succession, s’indigne un responsable de fédération. Et il met le point d’orgue à son déshonneur en voulant rester à la CE. On est en plein délire ! »
    Lors des débats, encore très tendus, M. Aubin a proposé que « les trois candidats malheureux à la succession de Bernard Thibault [Agnès Naton, Nadine Prigent et lui-même] ne soient ni dans le collectif chargé de préparer la nouvelle équipe ni dans le futur bureau confédéral ». Suggestion balayée avec véhémence par Mme Prigent : « Je ne suis absolument pas d’accord, a-t-elle lancé. On ne me fera pas taire. Celui qui voudra m’écarter de la CGT n’est pas encore né ! Je suis disponible pour la CGT. »
    Étonnant retournement de l’histoire. En mars 2013, M. Lepaon avait résisté à la pression de M. Thibault qui lui avait demandé de garder son ex-dauphine au sein du bureau confédéral. Il ne voulait même pas que Mme Prigent reste membre de la CE… En voulant piloter sa succession, M. Lepaon renforce l’hypothèse d’une candidature de Philippe Martinez, secrétaire général de la fédération de la métallurgie, soutenu par Mme Prigent et la fédération de la santé, comme futur secrétaire général.

    « Légitimité »

    « Je vois mal Martinez être en capacité de rassembler la CGT, observe un dirigeant de fédération. Il a le même profil que Lepaon, en plus intelligent. Il est imbu de sa personne. Et on ne connaît pas sa ligne politique. » Pour plusieurs membres de la CE, le scénario imaginé par M. Lepaon risque de faire monter la colère de la base si celle-ci voit qu’un secrétaire général, discrédité par des affaires touchant à son train de vie et forcé au départ – après avoir résisté avec un entêtement peu commun – est tenté d’être le metteur en scène de la suite du film… « Il ne faut pas oublier que c’est le CCN qui aura le dernier mot, se rassure un opposant à M. Lepaon, et il peut balayer le scénario imaginé en jugeant que le secrétaire général démissionnaire n’a aucune légitimité pour garder la main sur son remplacement. » L’histoire récente montre en effet que ce que construit le gouvernement élargi de la centrale peut être démoli par son parlement. M. Thibault en a fait l’expérience. Le 31 mai 2012, lorsque la CE avait proposé la candidature de Mme Prigent au poste de secrétaire générale, le parlement de la centrale l’avait rejetée par 304 voix contre, 255 pour et 82 abstentions. Une telle répétition de l’histoire n’aurait rien d’improbable. La réunion de la CE s’est achevée mercredi, peu avant 16 heures. En ordre dispersé, M. Lepaon et d’autres membres du bureau confédéral, comme M. Aubin et M. Oussedik, se sont rendus place de la République pour participer, avec d’autres dirigeants syndicaux, comme Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, au rassemblement organisé après l’attentat terroriste contre Charlie Hebdo.

    Le Monde du 09/01/2014 ici : http://lenfile.com/sudowvq32p/getdownloadcodes2.html

  • CGT : en finir avec les manipulations par FSC

    CGT : la CE du 7 janvier des dispositions incompréhensibles et une véritable manipulation !

    Face à la situation de crise qui s’est installée au sommet de la CGT, sous diverses formes, une très forte volonté de transparence, de démocratie et de débat clarificateur s’est exprimée ces dernières semaines dans toute la CGT.

    Publiquement souvent et d’une ampleur sans précédent, dans l’’espoir de décisions qui répondent sans détours à cette attente.

    Et que répondent T. Lepaon et la majorité de la Commission exécutive réunie ces 6 et 7 janvier ?

    Par 34 pour, 12 abstentions et 4 contre dans un premier mouvement ils actent la démission du secrétaire général et du Bureau confédéral « en vue de proposer une nouvelle équipe de 10 membres . »

    Et dans un second mouvement, après avoir avoir affirmé que pour être crédible cette équipe devra rassembler la CGT ils mettent en place un « dispositif autour du secrétaire général » de 3 ou 4 personnes pour travailler en fait à la constitution du nouveau Bureau confédéral proposé à la nouvelle CE du lundi 12 janvier en vue du CCN du 13.

    Mais comment confier à une équipe pilotée par l’actuel secrétaire général le soin de faire des propositions sur la constitution d’un nouveau Bureau confédéral rassembleur, ALORS que la demande de départ de T. Lepaon s’est exprimée de manière tout à fait massive.

    NON, compte-tenu des circonstances et des reproches qui lui ont été adressé et qu’à notre connaissance la Commission de Contrôle Financier a confirmé et conforté, T. Lepaon n’est pas en mesure de constituer un pôle rassembleur, pivot de la construction d’une nouvelle direction capable de regagner la confiance des militants.

    Il s’agit en fait d’une fausse démission visant à contourner cette exigence et à placer le CCN devant une situation bouclée d’avance.

    Il s’agit donc d’une manipulation qui prépare un coup de force !

    Car comment mettre en place une nouvelle équipe s’attaquant de front aux dysfonctionnements qu’a révélé la crise et engageant les incontournables débats sur les raisons des dérives que nous avons pu constater, y compris les questions qui ont trait à l’orientation de la CGT avec les mêmes et autour du même secrétaire général.

    NON, c’est vraiment du neuf dont a besoin la CGT !

    C’est le CCN qui est l’organe souverain de l’organisation entre deux congrès.

    La majorité de la CE tente de déposséder le CCN de cette responsabilité majeure en encadrant son ordre du jour et en limitant ses possibilités de choix.

    Si les statuts prévoient que la CE fixe l’ordre du jour du CCN sur proposition du BC, ils prévoient également qu’à la majorité simple « il fixe en début de chaque session, ses méthodes de travail. »

    Il est donc totalement maître de l’organisation des débats qui doivent présidé à son fonctionnement de surcroît dans une situation exceptionnelle et s’agissant d’un CCN extraordinaire

    Le CCN ne doit pas se laisser imposer des choix résultant d’une véritable manipulation comme on l’a vu.

    C’est toute la CGT qui est en attente de neuf et d’une restauration authentique de la confiance des salariés et du peuple lui-même, gravement entamées dans la dernière période.

    Le Front Syndical de Classe
    9 janvier 2015

    CEC des 6 et 7 janvier : http://data.over-blog-kiwi.com/0/94/60/80/20150109/ob_3ec830_cec-6-7-janvier.pdf

    courrier de Lepaon : http://data.over-blog-kiwi.com/0/94/60/80/20150109/ob_102c7e_courrier-de-t-lepaon.PDF

    Source : http://www.frontsyndical-classe.org/2015/01/cgt-en-finir-avec-las-manipulations.html

  • L’UD du Cantal dénonce les manœuvres en cours

    Une seule sortie de crise possible : une direction provisoire remplaçant la direction faillie !

    La CEC est restée sourde à la colère de la base.

    Le CCN est notre dernier espoir !

    Aurillac, jeudi 8 janvier 2015

    Convoquée pour une réunion exceptionnelle en vue de la préparation du CCN du 13 janvier, la CE de l’UD CGT du Cantal a adopté les résolutions suivantes :

     nous nous opposons à ce que Thierry Lepaon, démissionnaire de ses fonctions de secrétaire général et porteur d’une grande responsabilité personnelle dans la crise actuelle de la CGT, fasse des propositions sur la composition du futur bureau confédéral ;

     nous demandons la communication immédiate aux organisations du CCN du rapport que la CFC a présenté à la CE confédérale réunie les 6 et 7 janvier ;

     nous demandons le renouvellement complet du bureau confédéral, à savoir l’absence totale dans sa future composition des membres du bureau démissionnaire, ainsi que des trois anciens prétendants connus à la responsabilité de secrétaire général au moment de la succession de Bernard Thibault.

    43 militants ont participé à cette réunion de CE élargie, dont 23 membres élus de la CE de l’UD du Cantal.

  • Il ne faut pas s’arrêter en route..!

    Il faudrait que le Paon,en sa qualité de secrétaire sortant DESIGNE son successeur et l’équipe chargée d’organiser un changement qui ne change rien..

    Après tout, Juan Carlos a désigné son fils pour que la Maison Royale, retrouve une certaine virginité..A condition que l’on fasse pas chier de tels intouchables avec des calomnies sur des pseudos scandales de corruption , d’enrichissemnt, de"favorites" installées dans de riches domaines , du "patrimoine national"

    Et , chez les KIM machin, (en Corée encore)on modernise le"communisme" avec un plus jeune PHARE du COMMUNISME, que celui qui vient de disparaitre..


    Bellachiens anticégétistes , alliés de la PRESSE bourgeoise relayeuse de calomnies, PRENEZ GARDE

    Faut bien vous mettre dans vos petits neurones gauchistes, que la perte de temps en nettoyage des écuries d’Augias ou de Montreuil, ça ralentit la nourriture des chevaux...


    Vous voulez quoi ?

    le BORDEL ?

    Et pourquoi pas donner la parole à des types ...des ouvriers,... qui sont habitués à distribuer et lire des tracts ou TOUT est bien expliqué pour propager les recettes du "syndicalisme rassemblé, réaliste, européen" ?

    Chacun àn sa place, nom de Dieu.

    Regardez dans les enteprises : POURQUOI tout est bien ordonné ?

    La Patron DECIDE et les "collaborateurs" EXECUTENT..

     Personne n’empêche ces derniers le matin, en "touyant" le café de grommeler , voire sur leur portable, de passer des sms à des copains du genre" T’en as pas marre de ces cons ?"

    Sans pour autant organiser un "putch" public..pour virer les"dirigeants"

    C’est quoi, votre problème ?

    Une soviétophilie galopante ?

    De la masturbation anarchisante ?

    BASTA


    "Je suis Thierry
    ", na !, bande de char..lots !

    Je vous préviens:nous préparons une manif "unitaire" de soutien aux victimes de votre Terrorisme ,au prétexte que le B.Confédéral serait un groupe de"caricaturistes"...de la LDC !

    Partout , à la CFDT, à la CES (ou Monks a prononcé un vibrant rappel à la discipline),au MEDEF (ou M.GATTAZ a exprimé sa douleur avec ses mots :« pourquoi "me" changer une équipe.."qui PERD" »)

    ...partout ou l’on mesure que la PAIX sociale est en danger ,on se mobilise.

    LES RP, les RF,, les Arnold, les Nocturne et autres membres du Commando anti-Montreil, doivent le savoir :

    De partout, de Wall street à la City, le slogan monte, enfle et prévient les preneurs d’otage de TLP et ses proches..

    "NO PASARAN"

    Je file organiser la riposte en Gironde

    • Ah mais, Alain il faut t’informer. Voici donc les journaux du 09/01/2014 :

      La Voix du Nord
      Le Parisien + Journal de Paris
      Libération
      L’Équipe
      Le Figaro
      La Provence Marseille
      Les Échos week-end du vendredi 09 et samedi 10 janvier 2015
      Le Monde + Monde des Livres + dossier
      Mediapart
      Le Républicain Lorrain
      Dernières Nouvelles d’Alsace
      Sud Ouest bassin d’Arcachon

      ici : https://1fichier.com/?hzd6v8zwvv
      puis en bas le la page "télécharger"

  • Mandat UD 92 pour le CCN extraordinaire du 13 Janvier

    La CE de l’UD, réunie le 6 Janvier a pris en compte l’ordre du jour du CCN tel que fixé pour le 13 Janvier :

     Présentation des dispositions adoptées par la CEC sur les règles et nouvelles procédures financières par la confédération. (Voir recommandations de la CFC).

     Place et rôle des instances de la direction confédérale et propositions issues de la CEC des 6 et 7 janvier 2015 sur l’évolution des responsabilités au sein du bureau confédéral (secrétaire général, administrateur et autres membres).

    La CE estime qu’il est nécessaire d’inverser l’ordre de ces deux points afin d’aborder en priorité les questions des place et rôle des instances et l’évolution des responsabilités au sein du BC.

    Après délibération de la CE, (26 camarades, membres de la CE étaient présents au moment des votes), la démarche adoptée a consisté :

     à réaffirmer l’ordre des priorités qui avait été défini lors de la CE précédente du 11 Décembre et qui s’était traduite par la proposition d’ordre du jour pour ce CCN du 13 Janvier : « la CGT se met en ordre de bataille pour construire la contre-offensive aux politiques de destruction sociale pilotées conjointement par le MEDEF et le gouvernement ». La question prioritaire, c’est la mise en œuvre d’une stratégie de lutte combative et rassembleuse contre la coalition MEDEF - gouvernement, cela nécessite donc que le CCN se prononce d’abord pour donner un mandat politique avant de traiter des enjeux de direction et donc d’évolution des responsabilités au sein du BC. Le fil conducteur de ce mandat étant l’exigence d’une réelle mise en œuvre des choix d’orientation du 50ème congrès. L’ordre du jour proposé le 15 Décembre 2014 garde toute sa valeur tout en ayant besoin d’être renforcé et précisé comme par exemple sur l’exigence de l’appel urgent à la mobilisation contre le projet de loi MACRON.

     à se prononcer ensuite pour un renouvellement du Bureau Confédéral et sur la question de l’échéance du prochain congrès confédéral.

    Plus concrètement et précisément, cette démarche s’est traduite de la façon suivante :

    1. L’UD 92 est mandatée pour exprimer l’exigence du besoin de mettre en œuvre les orientations du 50ème congrès :

     de façon réelle et sincère partant du constat que tel n’a pas été, ni franchement ni toujours, le cas au travers d’un certain manque de décisions et d’impulsions confédérales à la hauteur des multiples attaques menées par le MEDEF et le gouvernement (Remise en cause de la retraite par l’allongement de la durée de cotisations ; ANI de sécurisation des licenciements ; Politique d’austérité traduite dans le pace de responsabilité ; Suppression de la branche Famille de la Sécurité Sociale, Réforme territoriale et démantèlement des services publics…etc.),

     de façon concrète dans le contexte d’aujourd’hui en actualisant les choix d’orientation effectués en Mars 2013 partant notamment du constat que ne s’est pas produite la rupture avec les choix économiques et politiques pris avant 2012, rupture que nous préconisions pour que les changements espérés par l’éviction de Sarkozy se produisent réellement.

    L’UD 92 est mandatée pour exprimer l’exigence d’une délibération du CCN qui, préalablement au débat sur l’évolution des responsabilités au sein du BC, permette de préciser cette mise en œuvre concrète dans les conditions d’une contre offensive à construire face aux divers enjeux revendicatifs de ce début 2015.

    Pour sa part, l’UD 92 propose que le CCN examine les moyens à mettre en œuvre pour engager et/ ou amplifier et construire une série de luttes fédératrices dès le 1er semestre 2015 :

    a) Engager une mobilisation de masse contre le projet de loi MACRON.
    Le débat parlementaire débute le 26 Janvier. Il est donc nécessaire que le CCN extraordinaire du 13 Janvier prenne la décision d’appeler à une mobilisation de masse contre cette nouvelle agression concoctée par la coalition MEDEF – Gouvernement : un appel du CCN pour la grève nationale interprofessionnelle afin que des décisions d’appel à la grève soient prises par les FD et les syndicats s’impose ; Sans exclure la recherche de la construction d’un appel unitaire national.

    Il y a un grand et urgent besoin d’appeler effectivement l’ensemble du salariat à se dresser contre ce projet de loi MACRON qui franchit un pas de plus dans la destruction de nos droits de travailleuses et travailleurs : Tous debout ! Contre la politique d’austérité menée par la coalition Medef –gouvernement ! L’appel à la grève doit être conçu comme une étape dans un processus de construction d’une mobilisation à poursuivre et amplifier.

    b) Contre le projet de loi sur la soi-disant transition énergétique qui s’avère n’être essentiellement qu’un outil pour privatiser et détruire le cadre national et public du secteur énergétique français, faire du 29 Janvier, jour de manifestation nationale à l’appel de la CGT et FO à EDF / GDF Energie et également pour les Cheminots, un grand temps fort de mobilisation interprofessionnelle

    c) Construire des suites au 16 Octobre contre la fiscalisation du financement de la Sécu, la suppression de sa branche Famille. « La reconquête de la Sécurité Sociale », « la promotion et le développement du salaire socialisé » actés par notre 50ème congrès doivent et peuvent être les éléments fédérateurs de toutes les exigences d’augmentation générale des salaires, de création d’emplois stables et de résorption de la précarité.

    d) Combattre par tous les moyens la réforme territoriale, y compris en exigeant l’organisation d’un référendum

    e) Construire l’unité d’action syndicale en ne faisant pas de la CFDT, soutien indéfectible du MEDEF, notre partenaire privilégié, ce qui est totalement contre-productif au besoin de se baser sur les revendications, et par ailleurs contradictoire avec l’idée du « syndicalisme rassemblé ».

    Le 1er volet de ce mandat, soumis à l’approbation de la CE dans ses lignes directrices, ses principes et objectifs concrets, a été voté par 25 voix pour (1 abstention).

    2. L’UD 92 est mandatée pour exprimer l’exigence de la remise collective de son mandat par chaque membre du Bureau Confédéral.

    C’est sur la base de la conviction politique à mettre réellement en œuvre les choix d’orientation du 50ème congrès, et en toute lucidité des insuffisances et carences observables depuis près de deux ans dans cette mise en œuvre, qu’un nouveau Bureau Confédéral pourra se composer et constituer une équipe soudée et cohérente. Cette équipe devra redonner confiance dans notre capacité à mener notre activité en toute indépendance du gouvernement. Elle devra œuvrer à rassembler toutes les forces de la CGT dans l’action collective interprofessionnelle contre la politique d’austérité : un premier signe fort et même incontournable d’une telle volonté serait concrétisé par l’appel à la grève et à une action soutenue contre le projet de loi MACRON afin d’obtenir son retrait.

    Le 2ème volet de ce mandat, soumis à l’approbation de la CE a été voté par 17 voix pour. (6 abstentions et 1 voix contre).

    3. L’UD 92 est mandatée pour exprimer l’exigence que le prochain congrès confédéral soit organisé de façon à se dérouler à l’échéance prévue (Début Printemps 2016)

    Le 3ème volet de ce mandat, soumis à l’approbation de la CE a été voté par 21 voix pour. (2 abstentions).

    • En confiant à T LE PAON la mission de désigner le prochain secrétaire et bureau confédéral , la COMMISSION EXECUTIVE CONFEDERALE ( à la majorité de ses membres ) vient de commettre un véritable coup de force contre la démocratie syndicale contre la très large majorité des syndiqués , des syndicats, des UL des UD des Fédérations ET DONC CONTRE LA CGT ...

      ILS DEVRONT EN RENDRE COMPTE ...notamment devant le CCN , car comme je l’ai écrit dans un texte qui figure encore sur BELLACIAO ; " LE CCN EST FACE A SON HISTOIRE ..." : ou il prend les mesures pour sauver le SEUL syndicat de classe , ou il participe A SA MISE A MORT .

      Il n’ y a rien à attendre des membres de la CEC qui se sont couchés devant LE PAON dans l’espoir que ce dernier les fassent entrer dans le saint des saint , le bureau confédéral et pourquoi pas devenir SG ...
      Toutes les pressions , les exigences de la base doivent donc dès à ,présent être dirigé vers le CCN , c’est lui qui a le pouvoir de démettre la direction fantoche qui va être choisie par LE PAON , et de programmer un congrès avancé qui non seulement validera la désignation d’une nouvelle direction désignée démocratiquement mais surtout exigera de celle-ci en mettant en place un dispositif permanent de contrôle de l’activité confédérale , qu’elle respecte les statuts et la ligne de classe de la CGT qu’elle assure une gestion transparente de l’organisation et veille que soit rétabli à tous les niveaux , la démocratie syndicale ...

      LA CGT APPARTIENT A SES SYNDIQUES , LE CCN DOIT RESPECTER LEUR VOLONTE

  • Mandat de l’UGFF pour le CCN du 13 janvier

    La commission exécutive de l’UGFF réunie le 8 janvier 2015 a de nouveau débattu de la crise que traverse actuellement notre confédération.
    Elle confirme que face aux graves fautes et dysfonctionnements avérés, il est urgent d’apporter les réponses à la hauteur des enjeux dans une situation qui, plus que jamais, appelle une CGT offensive, unitaire et porteuse de revendications de haut niveau. Force est de constater que nous en sommes bien loin aujourd’hui.

    Compte-tenu de ses manquements, la démission de Thierry LEPAON était devenue aussi incontournable qu’indispensable. Bien que beaucoup trop tardive, la commission exécutive de l’UGFF se félicite qu’elle soit intervenue en début de semaine.

    En revanche, la CE de l’UGFF exprime son profond désaccord avec la décision votée majoritairement à la CE confédérale le 7 janvier qui confie à Thierry Lepaon le pilotage d’un groupe de travail restreint, composé par lui-même, chargé de proposer à la CEC du 12 janvier un nouveau Bureau confédéral, le nouvel administrateur et le nouveau secrétaire général de la CGT.
    Il ne peut y avoir d’ambiguïté : personne n’est plus mal placé que l’ex-secrétaire général pour une telle démarche. Pour la CE de l’UGFF, celle-ci est donc inacceptable. Ceci, à tout le moins, fragilise par principe les propositions qui seront élaborées.

    C’est pour ces raisons, auxquelles s’ajoutent des manquements répétés aux exigences du débat démocratique, que la CE de l’UGFF a décidé aujourd’hui de diffuser dans toute la CGT ses prises de position.

    Voici les propositions qu’elle met en avant :

    La crise que notre CGT traverse est révélatrice de difficultés, qui perdurent depuis trop longtemps, à répondre à des questions importantes.
    Celles-ci doivent être au cœur du 51ème congrès confédéral et de sa préparation.

    5 thématiques au moins doivent être retenues :
     Transparence totale des opérations financières et mise en place de véritables processus démocratiques dans les décisions de cet ordre.
     Mise en place, sur des bases cohérentes et lisibles, d’un statut des permanents syndicaux.
     Repenser, de manière pérenne et sur un vrai projet syndical, notre stratégie de luttes, l’unité d’action, la notion de syndicalisme rassemblé ou du rassemblement du syndicalisme.
     Reprendre, sur des bases concrètes, la réflexion sur les évolutions indispensables de nos structures.
     Entreprendre une profonde réforme de la conception de la direction confédérale : bureau confédéral, commission exécutive confédérale, comité confédéral national.
     Procéder à un bilan d’étape de la mise en œuvre des résolutions du 50ème congrès confédéral.
     Remplacer immédiatement les membres démissionnaires de la commission exécutive confédérale.

    Compte-tenu de la nécessité d’un débat en profondeur sur la direction confédérale, le nouveau bureau confédéral doit être conçu comme une étape transitoire jusqu’au 51ème congrès confédéral. En particulier, la première future ou le premier futur responsable ne doit pas de nouveau être candidate ou candidat au 51ème congrès.

    En tout état de cause, aucune des 3 candidatures au poste de secrétaire général lors de la préparation du 50ème congrès ne peuvent aujourd’hui être membre du bureau confédéral, pas davantage, évidemment, que Thierry Lepaon.

    Doublement (4 au lieu de 2) des camarades de permanence confédérale hebdomadaire.

    Élection par le CCN d’une commission en vue de préparer le 51ème congrès composée de :
     1 tiers de camarades du bureau confédéral ;
     1 tiers de camarades de la commission exécutive confédérale ;
     1 tiers d’organisations du CCN.

    Maintien du 51ème congrès confédéral à ses dates statutaires.

    Par ailleurs, la CE de l’UGFF estime indispensable que la confédération prenne l’initiative urgente d’une démarche unitaire interprofessionnelle pour construire l’indispensable rapport de forces contre la politique gouvernementale et les prétentions du MEDEF. Cela passe par une mobilisation, avant la fin janvier, contre le projet de loi Macron, partie intégrante du pacte de responsabilité.

    Adoptée à l’unanimité moins 1 abstention.
    Montreuil, le 9 janvier 2015

  • Le vrai visage de Thierry Lepaon

    Le secrétaire général de la CGT devrait être écarté le 13 janvier par le « parlement » de la centrale. Itinéraire d’un apparatchik normand qui s’est fait un grand nombre d’ennemis au fil de son ascension.

    Par Denis Demonpion

    L’Obs N°2618 - 8 au 14 Janvier 2015 p. 56 à 59

    À télécharger ici : http://dl.free.fr/mO8d3PI5J