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Boko Haram utilise des fillettes comme bombes humaines

par Aspaar

Publie le dimanche 18 janvier 2015 par Aspaar - Open-Publishing
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La secte islamiste se lance dans une nouvelle escalade dans l’horreur, si c’était encore possible, en bardant des jeunes filles d’explosifs avant de les faire détonner sur des marchés.

Ce weekend, au moins 25 personnes sont mortes sur des marchés du nord du Nigéria. Ces lieux publics sont pourtant sous une surveillance importante. Mais les jeunes filles se sont fait exploser au moment du passage au contrôleur de métaux. Un membre d’un groupe local de sécurité témoigne : "La fillette avait une dizaine d’années et je doute fort qu’elle savait véritablement ce qui était fixé à son corps". "En fait, elle était contrôlée à l’entrée du marché et le détecteur de métaux venait de signaler qu’elle portait quelque chose sur elle. Malheureusement, la charge a explosé avant qu’elle n’ait pu être isolée". Samedi, au moins 20 personnes sont mortes dans l’explosion, y compris la fillette porteuse de la bombe artisanale, et 18 ont été blessées.

"L’explosion a coupé le corps de la kamikaze en deux, projetant une partie de l’autre côté de la rue", a rapporté un autre témoin, à l’AFP. "Parmi les morts figurent deux membres des groupes d’autodéfense qui fouillaient la fillette. Je suis quasiment sûr que la bombe a été déclenchée à distance."

Dimanche, ce sont deux nouvelles femmes bardées d’explosifs qui ont sauté sur le marché Kasuwar Jagwal, spécialisé dans la téléphonie mobile. "Nous avons évacué à l’hôpital six corps, dont ceux des deux femmes kamikazes. Vingt-et-une personnes ont été blessées", a indiqué à l’AFP une source sécuritaire, un bilan confirmé par une source hospitalière. L’une des kamikazes semblait être âgé d’une quinzaine d’années, l’autre d’une vingtaine, selon ces sources." "La première kamikaze (la plus âgée) a déclenché sa bombe à l’entrée du marché, où des volontaires contrôlaient les personnes entrant dans le marché à l’aide de détecteurs de métaux". "La seconde femme a été terrorisée par l’explosion et elle a essayé de traverser la rue mais elle a explosé elle aussi". Samedi, dans la même ville, un policier a été tué par l’explosion d’une voiture piégée à l’entrée d’un poste de police.

Boko Haram a perpétré sa première "attaque suicide" menée par une femme en juin 2014 dans l’Etat de Gombe (nord). En juillet, une fillette de 10 ans avait été découverte dans l’Etat de Katsina portant un gilet bourré d’explosifs, laissant penser que Boko Haram forçait les enfants à se faire exploser. Le recrutement forcé des jeunes et des enfants par Boko Haram est une pratique aujourd’hui avérée. En juillet dernier, trois "recruteuses" présumées ont été arrêtées.

LUNDI, 12 JANVIER, 2015

http://www.humanite.fr/boko-haram-utilise-des-fillettes-comme-bombes-humaines-562348

18 janvier 2015

La secte islamiste Boko Haram s’est livrée à une nouvelle attaque sanglante vendredi soir, dans la ville de Gombe, au nord-est du Nigeria.
Après les massacres de la semaine dernière, elle s’est livrée à une nouvelle attaque sanglante vendredi soir, dans la ville de Gombe, au nord-est du pays. Un kamikaze a déclenché ses explosifs .Un nouveau carnage, alors que le bilan des ravages perpétrés par la secte, lors du massacre de Baga début janvier se monterait à 2.000 morts.

Messages

  • Plusieurs personnes ont été tuées et au moins 60 ont été enlevées dimanche 18 janvier dans le nord du Cameroun, lors d’une nouvelle attaque du groupe islamiste nigérian Boko Haram. Les combattants « ont incendié les concessions [de deux villages] et sont repartis avec une soixantaine de personnes. La plupart de ces personnes sont des femmes et des enfants », a affirmé un officier de police basé dans la zone, précisant que « l’attaque a fait des morts » sans pouvoir donner de chiffre. « L’armée [camerounaise] a lancé une opération », a-t-il ajouté sans plus de précision.

    Il s’agit du plus important rapt perpétré dans cette région camerounaise par Boko Haram, dont les incursions dans ce secteur sont récurrentes depuis des mois. Beaucoup d’habitants de la zone, de même que la plupart de policiers et gendarmes en poste dans les localités proches de la frontière, ont fui plus à l’intérieur des terres afin de se prémunir de ces raids.

    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2015/01/18/nouvelle-attaque-de-boko-haram-au-cameroun_4558528_3212.html