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CGT : LE CCN PRET A TRAHIR LA BASE ?

par richard PALAO

Publie le mardi 20 janvier 2015 par richard PALAO - Open-Publishing
19 commentaires

Avant le CCN du 13 janvier, une large majorité des membres du CCN s’étaient exprimés à diverses reprises et diverses occasions , notamment dans les CE précédentes , pour la tenue d’un congrès avancé dès que possible .

Cette position reprenait celle exprimée par la base lors des AG , ou par pétitions, motions, adresses et messages et qui avait pour but d’élire une nouvelle direction ne comprenant aucun membre de l’actuelle , mais surtout d’en finir avec la dérive réformiste et d’ancrer définitivement la CGT sur une ligne de classe .

Aussi grande a été la surprise des syndiqués de découvrir que le CCN maintenait le 51ème congrès à la date prévue en 2016 !!! Laissant ainsi les mains libres qux clônes de l’ancienne direction ...car ce ne sont pas la promesse de commissions ou "l’ouverture d’ espace de dialogues " qui peuvent faire office de congrès qui est l’instance statutaire adéquate pour fixer la ligne de l’organisation ...( quand on veut enterrer un problème on crée une commission disait CLEMANCEAU un expert ern enfumage des masses )

Les syndiqués CGT exigent une explication : comment une majorité des membres du CCN ont pu ainsi abdiquer sans combattre , car apparemment il n’ ya même pas eu de vote sur ce point pourtant essentiel

Les syndiqués ont donc pour l’instant , et sauf nouveau revirement lors des CE de février , le droit de s’estimer trahis par ceux qui avaient mision de défendre leurs exigences .

Pour ma part , j’attends des membres du CCN , ( faudra t-il les désigner ? ) qui s’étaient engagés à défendre la proposition d’un congrès avancé le fassent ...
S’ils le souhaitent réellement ils peuvent s’organiser , se contacter pour déposer une motion dans ce sens , et la soumettre au vote des instances nationales , et si chacun maintien sa position initiale , cette motion devrait recueillir facilement la majorité ...

Camarades du CCN , le devenir de la CGT est entre vos mains , ou vous soutenez le retour au syndicalisme de classe ou vous vous faites le complice des réformistes qui ont choisi le syndicalisme d’accompagnement , ce qui sans nul doute provoquera l’explosion de la CGT .

Les prochains jours , les syndiqués seront tres attentifs , et vérifierons que vos engagements soient conformes à vos actes , espérons qu’ils ne seront pas contraints par une trahison de mettre en oeuvre TOUS LES MOYENS pour se faire entendre ... certains envisagent déja une marche des syndiqués sur MONTREUIL ... FAUDRA T-IL EN ARRIVER LA POUR QUE LA DEMOCRATIE SYNDICALE SOIT RESPECTEE ?

LA BALLE EST DANS VOTRE CAMP ...

Messages

  • Le temps passe a une vitesse vertigineuse et pourtant on souhaiterais d’être a demain, pour avoir des réponses.

  • Aux dernières nouvelles (à vérifier), le Congrès se tiendrait en 2016 ... mais début 2016.
    Une manière de faire un congrès avancé sans reculer quoi !!!

  • Quand est ce qu’on arrive à la défense des intérêts des salariés dans ce feuilleton ?
    Sincèrement ça devient lourd lui pas lui ni elle encore moins celui là, et puis ci et puis ça ...

    LA CGT fait la Une de LA PRESSE , c’est motivant quand elle lutte, pas quand elle bute actuellement.

    Le congrès est la priorité ? il sera compliqué car il ne sera pas dans un climat de sérénité, et puis la prépa va être bâclée...

    Cordialement les Camarades. Pendant ce temps Là Macron avance ses pions...

    • tout aussi cordialement , ce qui est flagrant c ’est que tu ne milites pas pour la tenue d’un congrès et donc que tu es d ’accord pour que la ligne" LE PAON" perdure , c est ton droit , mais dis le clairement , et surtout ce n est pas celle de la majorité des syndiqués et n était pas celle des membres du CCN avant la réunion du CCN du 13 JANVIER , je me fous totalement de ce que dit la presse bourgeoise ce qui m interesse c est l’opinion des syndiqués et que la CGT cesse sa dérive réformiste et redevienne un syndicat de classe qui défend les travailleurs et ça vois tu ça ne se fait pas dans les commissions paritaires patronat/ syndicat ou pouvoir /syndicat MAIS DANS LES LUTTES DANS L ACTION ; SOIT LE CONTRAIRE DE LA PRATIQUE DE LA DIRECTION LE PAON QUE L ON NOUS PROPOSE DE CONTINUER ...tu questionnes : quand est ce que l on arrive à la défense des salariés ...? LA REPONSE ME SEMBLE EVIDENTE : LORSQUE LA CGT SERA REDEVENUE LA CGT ...que fais tu pour cela ?

    • 80% des voix aux élections professionnelles, des mandats dans le syndicat, à l’interpro, et surtout pas de baratin de clivage au sein de notre CGT.

      Ras le bol de ce baratin révolutionnaire / réformiste / suiviste voir traditionaliste.

      Un discours qui reste en phase avec les valeurs de la CGT et non celle d’un parti, est ce que c’est encore possible sans passer pour un mec louche ?

      là c est mon point de vu, à ce jour aucun syndiqué ne tient le langage que tu utilises, alors faut arrêter de donner des leçons, iL n’y a aucun lien hiérarchique entre les militants, il faut me rassurer.

      J’oubliais, un syndicat qui depuis de nombreuses années gagnent des syndiqués, tu veux la recette ?

      LE PAON il est parti, maintenant on fait quoi on s’envoie sur la gueule ?

      Rouge baiser...

    • tu m’excuseras , je ne comprends rien à ta réponse , à part que ton syndicat remporte 80% des voix ...bravo ... tu prétends que tu défends les valeurs de la CGT ...mais c’est justement ces valeurs que la direction LE PAON a bafoué et que nous avons combattu avec opiniatreté ce qui a contraint cette direction à démissionner ...TU ETAIS DE QUEL COTE , TOI ? si nous nous étions comporté comme des suivistes , LE PAON serait toujours la à se gaver avec nos cotisations et à négocier la régression sociale ...

      Comme nous l avons dit , il ne suffit pas de changer les hommes , c’est la ligne qui doit être totalement revue , les syndiqués ne souhaitent pas être les cocus de la farce , il faut poursuivre ce qui a été commencé , cela n’est pas contradictoire de mener le combat simultanément contre la loi MACRON , au contraire , c est dans la lutte que nous reconstruirons la CGT et contraindrons la future direction à revenir sur une ligne de classe ...

      Je ne donne pas de leçon et je ne bosse pas pour un parti ma seule carte est la carte CGT depuis 1966 , ça me donne le droit comme tous les syndiqués de m’exprimer et de veiller au respect des valeurs , des statuts de la ligne de mon syndicat , militer dans sa boite comme tu le fais , c est indispensable , mais pour lutter contre le pouvoir et le MEDEF ça ne suffit pas il faut une organisation qui fasse son boulot de coordination et d’impulsion des luttes sur une ligne de classe , sans compromission ...CE QUI DEPUIS DES ANNEES N EST PLUS LE CAS ....je ne veux pas , et nous sommes nombreux dans ce cas , changer mon cheval borgne pour un aveugle , nous voulons des garanties ...pour l’instant nous estimons que nous ne les avons pas , le CCN a bien commencé son boulot en retoquant l’ équipe de MARTINEZ, il faut qu’il continue sur cette voie en organisant un congrès avancé , seul instance statutaire qui peut fixer la ligne de l organisation .

      Contrairement à ce que tu affirmes , c est en n ’allant pas jusqu’au bout , en se contentant d’un ravalement de façade qu’ il y a risque d’éclatement ou de scission , il faut au contraire unir tout le syndicat sur une ligne définie par le congrès et appliquée par tous ; ce qui n’était et n est toujours pas le cas , d ou l urgence dun congrès ...
      Tu n es pas d’accord ?

    • Ne te prends pas la tête Richard. Montreuil est à la manoeuvre. Tout avis discordant sera taxé de donneur de leçon etc...
      Trop d’argent en jeu, aujourd’hui il n’est même plus question de syndicalisme.
      A part ça, il fait beau chez toi ? Ce matin j’ai essayé de voir une hirondelle, mais le printemps n’est pas encore au rendez-vous. Ah merde, ils vont croire que je parle en codé du printemps de la CGT... LOL !
      Amitiés
      Cyril LAZARO

  • Martinez sur la corde raide pour constituer son équipe

    Paris, 20 jan 2015 - Philippe Martinez, pressenti pour succéder à Thierry Lepaon à la tête la CGT, a choisi mardi six responsables chargés de l’épauler pour constituer sa nouvelle équipe, une semaine après le désaveu infligé à la précédente par le "parlement" de la centrale.

    Ce "collectif", réuni autour de M. Martinez, est constitué de Marie Saavedra (UD Vaucluse), Gisèle Vidallet (UD Haute Garonne), Pascal Joly (Urif), Yannick Malenfant (Fédération travailleurs de l’État), ainsi que Denis Gravouil (numéro un de la fédération spectacle) et Corinne Versigny (UD Gironde), ces deux derniers siégeant au "parlement" de la centrale, a informé la CGT.

    la suite ici : http://lentreprise.lexpress.fr/actualites/1/actualites/cgt-martinez-sur-la-corde-raide-pour-constituer-son-equipe_1642845.html

    • L’ombre de Thierry Lepaon continue à peser sur l’avenir de la CGT

      Thierry Lepaon a démissionné de la commission exécutive de la CGT. Philippe Martinez, le «  possible futur secrétaire général de la CGT  » , comme il se définit lui-même, s’est livré à un exercice d’équilibriste pour constituer le groupe de travail qui va l’aider à composer le futur bureau confédéral.

      C’est une première décision qui en dit long sur la prudence de Philippe Martinez, celui qui est «  pressenti pour être le futur secrétaire général de la CGT  » , comme l’a défini un communiqué de la confédération, et qui se définit lui-même comme le «  possible futur secrétaire général de la CGT  ». L’actuel premier dirigeant de sa fédération de la Métallurgie avait pour première tâche de composer le «  collectif  » qui doit l’aider à formuler une nouvelle proposition de bureau confédéral (direction resserrée d’une dizaine de membres) à soumettre au Comité confédéral national (CCN) de la CGT, qui est en quelque sorte son parlement.

      Cette mission lui a été confiée le 13 janvier après que Thierry Lepaon, démissionnaire de son poste de numéro un cégétiste à la suite de révélations sur son train de vie, a échoué à imposer au CCN ses choix quant à la nouvelle équipe de direction de la centrale. Autant dire que la composition de ce «  collectif  », qui a été validée à l’unanimité moins une voix ce mardi par la commission exécutive de la CGT (une cinquantaine de membres) était très attendue.

      Complot médiatique

      La dernière fois, outre Philippe Martinez, qu’il avait désigné comme son successeur, Thierry Lepaon ne s’était entouré que de proches pour construire sa proposition de bureau confédéral. Cette fois-ci, sur les six personnes choisies par le métallo pour l’aider, trois ont jusqu’au bout soutenu l’ancien numéro un en niant formellement toute responsabilité de Thierry Lepaon dans les affaires financières le concernant. Il s’agit de Yannick Malenfant, de la fédération des travailleurs de l’Etat, de Marie Saavedra, de l’union départementale du Vaucluse, et de Corinne Versigny, de l’Union départementale de Gironde. Celle-ci a notamment diffusé un courrier sur Facebook où elle reprend l’idée d’un complot médiatique qui «  démontre à quel point patronat et gouvernement tremblent devant la CGT  » et dénonce le «  lynchage  » de Thierry Lepaon.

      Les trois autres membres du «  collectif  » qui doit proposer une liste de noms pour le bureau confédéral ont, eux, comme la majorité du CCN l’aurait voté s’il n’avait pas démissionné avant, réclamé le départ de l’ancien syndicaliste de Moulinex. Il s’agit de Denis Gravouil, de la fédération du spectacle, de Pascal Joly, de l’Union régionale d’Ile-de-France, et de Gisèle Vidalet, de Haute-Garonne. Tous trois sont connus pour leur franc parler et leur droiture. Et leur désignation ne fait pas que des heureux. À cet égard, le nom qui a le plus fait grincer de dents est sans doute celui de Gisèle Vidalet. Elle n’a pas hésité pendant la crise à monter au créneau de façon très virulente pour réclamer le départ de Thierry Lepaon.

      Exercice d’équilibriste

      Trois plus trois... Ça s’appelle un exercice d’équilibre ou plutôt d’équilibriste. Mais cette stratégie a ses limites. Si Philippe Martinez veut rassembler la CGT, il ne va pas pouvoir indéfiniment éviter de préciser la direction dans laquelle il veut emmener le syndicat. Et à cet égard, la proposition de bureau qu’il va présenter le 29 janvier prochain à la Commission exécutive qui devra l’avaliser pour la présenter au CCN le 3 février sera un signal fort. Il est déjà un nom qui fait polémique : celui de Colette Duynslaeger, des Postes et télécoms. C’est cet autre soutien inconditionnel que Thierry Lepaon a échoué le 13 janvier à imposer comme future trésorière, poste clef au regard des affaires financières révélées par la presse depuis la fin octobre. Est-ce un des éléments du deal qui aurait pu être conclu par le métallurgiste et le secrétaire général de la CGT sortant ? En tout cas, la rumeur court que Philippe Martinez veut l’imposer.

      Sur le plan financier, une autre nouvelle suscite l’inquiétude : ce n’est pas la secrétaire générale de la fédération des Finances, Patricia Tejas, aux compétences reconnues de tous, qui a été désignée pour présider le groupe de travail chargé de faire la transparence financière sur les moyens mis à disposition des dirigeants de la CGT, comme plusieurs voix dans le CCN l’avaient demandé. Elle n’en sera qu’un membre parmi d’autres. C’est Samantha Demousseau qui a été nommée. Elle est une proche de Michel Doneddu qui avait même tenté de l’imposer lors de la succession de Bernard Thibault. Or, l’ancien trésorier de la CGT, de 2002 à 2013, est très contesté en interne pour ses manœuvres en coulisses alors qu’il n’a plus aucun mandat.

      Reste que si l’ombre de Thierry Lepaon va continuer à peser sur l’avenir de la CGT, l’ancien syndicaliste de Moulinex a fini par se résoudre à quitter la Commission exécutive dont il avait refusé jusqu’à présent de démissionner. Il a écrit à Philippe Martinez pour lui annoncer son départ. Ce dernier en a informé la CE ce mardi.

      Source : http://www.lesechos.fr/economie-france/social/0204096291037-cgt-lombre-de-thierry-lepaon-continue-a-peser-sur-lavenir-de-la-cgt-1085146.php

  • Pendant que les "premiers dirigeants" (comprendre : les bureaucrates des FD et des UD) grenouillent pour s’éliminer ou se placer en vue du prochain congrès (la désignation de Martinez à la Régence ne fait vraiment aucun doute, sauf à aller leur casser la margoulette-et-tu-pourras-chanter à Montreuil faut pas se raconter d’histoires) ça devrait être l’occasion pour la base de déborder les kapos...

    La paralysie de l’appareil, du point de vue des luttes, apparaît plutôt comme une bonne chose. Rien à foutre de leurs gesticulations !

    Seul hic, chez les territoriaux, Talbot le fourbe (opine du chef, mais sabote en sous main), le lâche (laisse ses chien(ne)s détruire le quasi premier syndicat de sa fédération sur simple demande de la vérole social-démocrate), le complaisant envers les racistes pro-FN de la CGT (attend qu’ils sollicitent des mandats politiques pour bouger parce qu’il ne peut plus faire autrement, mais fait le mort tant que "ses" syndicats se font notoirement véroler bleu marine... comme au CG59) bref, seul hic, Talbot limite strictement au 26 avril le préavis de grève contre le Pearl Harbour social Macron...

    Et dans les autres FD, ça se présente comment ?

  • un syndicat qui depuis de nombreuses années gagnent des syndiqués, tu veux la recette ?

    Une "recette" ce fut, au CG59, le refus de la "professionnalisation" (et donc des permanents, pour garantir la proximité et la cohérence des intérets avec les salariés) et le refus de conditionner la défense individuelle à l’adhésion (pour garantir que les intérêts de boutique ne priment sur ceux des salariés et des adhérents). Et une ligne clairement "lutte de classe" sans compromission avec les tauliers du CG59 : le PS et le PC, totalement à sa botte en échange de strapontins minables.

    Résultat : en quelque années, le syndicat est passé de moins de trois cents adhérents à près de 600.

    Mais ça c’était avant que Vincent Delbar (UD Nord + PCF) et Baptiste Talbot (FDSP + PCF) ne flinguent ce syndicat en le mettant violemment sous tutelle en invoquant un CEF qui ne s’est pas réuni (et même pas par téléphone et télépathie comme tout dernièrement).

    Nouveau résultat : malgré (ou à cause) de la drague éhontée des "bouffeurs de cochon" : cinq sièges sur neuf ont été perdus aux dernières élections. Mission accomplie : les élus qui restent sont des incapables notoires, muets dans les instances, qui se déchirent maintenant pour s’accaparer ce qui reste d’heures de délégation consommées dans la nature ! Quelle misère ! Quelle image du syndicalisme !

    Pour servir quels intérets ? Tu peux savoir, camarade, puisque tu sais analyser Tout est là et sur le blog sauvage de la Cgt du CG59.

    Ce qui se passe à l’intérieur de la CGT conditionne la possibilité de lutter. Pourquoi n’avoir déposé qu’une journée de préavis (non redonductible) contre la loi Macron ? Cherche la réponse, camarade ! Pour continuer la lutte, les militants CGT du CG59 ont été contraints de s’égailler dans d’autres orgas... Mission accomplie ! (bis repitita)

  • Ce "collectif", réuni autour de M. Martinez, est constitué de Marie Saavedra (UD Vaucluse), Gisèle Vidallet (UD Haute Garonne), Pascal Joly (Urif), Yannick Malenfant (Fédération travailleurs de l’État), ainsi que Denis Gravouil (numéro un de la fédération spectacle) et Corinne Versigny (UD Gironde), ces deux derniers siégeant au "parlement" de la centrale, a informé la CGT.

    Tout va bien , je repire, Corine V est dans l’équipe !

    nom de Dieu !

    Je crois connaitre"un peu" la CGT, et , dit sans prétention, je fais parti de ceux que des camarades les plus divers, en responsabilité ou -c’est là qu’on a en apprend sur des faits des"inracontables"- "petites mains" à Montreuil , et bien sur avec tel ou tel initiateur de l’Appel ont pu me confier..

    Quand une dirigeante d’UD comme celle dela Gironde ,faitpartie d’un collectif qui est censé trouver une solution à la crise de la Cégèt, en espérant que ce soit sur le FOND-lee syndicalisme DEMOCRATIQUE deLuttedes Classes, c’est comme si Johnny Halliday ou Nabilla étaient nommés au ministère dela Culture.

    Je peux me tromper, mais je le réaffirme

    De votes d’apparence contradictoire en tractations de couloirs, de date avancée ou reculé, même si quelques individus sont certainement sincères et mouillent le maillot pour sauver la CGT, .je le dis sanss excès ou esprit deprovoc :

    ..Que ce soit avec un Martinez accompagné ou pas de sa compagne, nous sommes quelques uns ici -et je me mets dans le lot- qui allons regretter longtemps- et quelles qu’aient été nos prises de positions"publiques" (Ul, UD, Ce de Fédés, tribunes de discussions dans la préparation des deux ou derniers Congrès) d’avoir , -d’un point de vue majoritaire- tenu la grande masse des syndiqués CGT dans l’ignorance d’une réalité

    :la MORT du syndicalisme de CLASSE avait été décidé par le duo HUE-VIANNET
    On y est.

    L’histoire ne repasse pas les plats.

    Un peu comme Kroutchev , donton peut penser qu’ilavait conscience que la "mort" du "socialisme " était inscrite si lePCUS s’en tenaitaux seul scrimes du moustachu et du "culte" mais qui resta au milieu du gué .-car il était co responsable du "non COMMUNISME3

    .... des Camarades ont pu penser-au vu de ce qu’il savaient et ressentaient des questions de" rénovation d’apprt’ ou de bureau, de pognon , de magouilles" que virer le Soldat le Paon , exiger plus de "transparence" serait un élément d’appui pour nettoyer les écuries d’Augias

    Je crains que nous ayons sous estimé l’ampleur des dégats..et que nous surestimions (pardon Richard deparler ainsi) ce qui"bouge" en "bas

    La stupeur , la peur que la CGT sorte en lamabeaux d’une thérapie de CHOC(à tous les sens) est un ressenti MAJORITAIRE, selon moi

    L’aspirine fait moins peur que la chimio..

    Combien sont ils ceux qui ont vraiemnt connaissance, en dehors desintéressés(au sens "y avoir un intérêt) ceux qui sav.ent vraiement ce que sont :

     .les "deals" à quelques uns, parfois surdesquestions différentes-et donc alliances à géométrie variable-,
     les "je te tiens tu me tiens par la barbichette" y compris sur la façon dontvquelques retraites se calculent,
     la réalité de CDI d’emplois au sein d’organismes..pas tous dans l’organigramme "officiel",
     ceque rapporte en FRIC l’adhèse à la CES de Monks et à la nouvelle Fédération internationale, simple changement de nom del’ex CISL desKollabos.

    Comment imaginer que les questions du besoin d’Orgas de Lutte des classes soit undébat de masse.

    ...quand de façon tragique, à chialer, m^me sans l"union républicaine instillée comme de lacoke par une déferlante sans précédent, en kidappantl’EMOTION pour tenter de flinguer la réflexion,
    les LOIS MACRONS , sorte d’anti lois progressistes des années36, 45 ou 68 , ne sont pas vraiment en débat dans les boites.

     Chacun sait que l’envie de CHANGER" rencontre sa contradiction "PEUR duchangement"

    Que ce soit pour envisager une séparation d’avec un conjoint ou pour s’engager dans l"inconnu"

     L’absence d’ORGA REVOLUTIONNAIRE, deParti du Communisme , ..avec des restes de"courroie detransmission " d’un moteur rouillé ROSE, ne pouvaient que produire cette situation..

    Sinon c’est LENINE et "Que faire" qui étaient à foutre au feu, pour cause de totale absence d’analyse de ce que sont les OUTILS de la REVOLUTION.

    L’agonie en convulsions de ce que furent , avec leurs défauts, leParticommuniste et la CGT , est à regarder avec lucidité .

    On ne sauvera pas les maladesavec la méthodes des Dr Diafoirus de Molière.(1)

    Je ne dis pas qu’il faut "leur abandonner" les clés du panier de crabe

    Mais , du moins ce matin, et tout bien pesé, tant qu’il ya ces crabes, je ne vois pas d’autre issue que

     Soit le départ pour créer un genre de CGT-U de 2015

     Soit l’idée d’ETATS généraux du Syndicalisme de Classe, préparés au plus bas, pour aboutir à une réelle Coordination Nationale unitaire de type nouveau, inédit

    (soit d’aileurs les 2)

    Pour le reste te je tâcherais de m’y conformer, on ne peut que commenter les coulisses de luttes intestines.

    Chque fois que j’utilise cette expression, je sais que je fais allusions à des "trucs" qui ..puent..quand ça pète.!

    Cordailité communiste.

    Nb
    (1)
    Molière décrit le Malade imaginaire ainsi

    .Deux médecins se sont emparés de lui.

    L’un, M. Diafoirus, aime mieux médicamenter le peuple, où l’on n’a qu’à suivre les règles de l’art, sans se mettre en peine de ce qui peut arriver. Les grands ont cela de fâcheux, qu’ils veulent absolument qu’on les guérisse. « Un médecin, dit-il, n’est obligé qu’à traiter les gens dans les formes c’est à eux à guérir s’ils peuvent. » M. Diafoirus veut qu’on mette les grains de sel par nombre pair dans un œuf, et par nombre impair dans les médicaments.

    Son confrère, M. Purgon, fait croire à Argan qu’il mourra s’il reste trois jours sans être visité par lui. Il entre en fureur et le menace de toutes les maladies, parce qu’il n’a pas pris un des remèdes les plus innocents de la médecine. Cependant, Argan est le plus docile des malades. On lui a ordonné de se promener douze allées et douze venues dans sa chambre ; il se désole parce qu’il a oublié de demander si c’était en long ou en large.

    no comment supplémentaire eu égard à la dernière phrase !

    • "":la MORT du syndicalisme de CLASSE avait été décidé par le duo HUE-VIANNET
      On y est.""

      C’est si évident ! et ça l’était des l’arrivée de Hue,c ’est pourquoi la distinction d’approche d’analyse sur ce que devenait la cgt parallellement au pcf fut une erreur totale.
      on en paie le prix fort et vu la gangréne des instances dirigeantes à tous les niveaux de la cgt,je vois mal comment rédresser la barre.
      les propositions d’AC sont les plus efficaces ,pas de replatrâge et pas d’à peu prés.
      vaux mieux repartir à zéro que de continuer sur cette direction totalement paralysante pour notre classe .
      mais oui envie et peur du changement,la réponse n’est pas d’ordre politique, c’est bien du coté de la morale qu’il faut aller voir.

    • je vais mettre un bé-mol à cette dernière intervention et à certains passages de celle de mon ami ALAIN CHANCOGNE :

      d’accord pour dire que la dérive réformiste de la CGT a suivi la social-démocratisation du PCF , sous la houlette de HUE/VIANNET , mais à la différence du PCF qui a quasiment disparu de la scène politique et vit sous-perfusion du PS , la CGT est toujours la première oraganisation syndicale française grace à sa base qui est restée saine , ce qui est même reconnu par le pouvoir et le MEDEF qui se désespèrent que la CGT ne soit pas encore devenue une CFDT bis .

      pour l’instant je crois que tout n est pas perdu : il ya seulement 2 mois , qui aurait parié que nous serions arrivés à déboulonner la direction corrompue et réformiste de LE PAON ? il suffit de se rappeler touttes les critiques et attaques que nous avons subies .

      certes , beaucoup reste à faire , mais je pense qu’abandonner le combat au milieu du guet reviendrait à renoncer à faire revenir la CGT sur une ligne de classe , je crois peut-être naivement qu’il est encore possible de contraindre le CCN à agir dans le bon sens , pour celà les syndiqués les syndicats de base doivent continuer à exercer une pression suffisamment forte

      d ’accord pour dire que l’absence d’un parti communiste rend la tache plus difficile , mais la scission et donc l’affaiblissement pour de nombreuses années du syndicalisme de classe ne favorisera pas non plus la création d un parti communiste . Dès son origine le PCF , n ’était pas un parti véritablement révolutionnaire , celà n a pas empêché la CGT d être elle un syndicat de classe jusqu’aux années 1990 ;alors , créer une " CGT U " ou une coordination syndicale , pourquoi pas ? mais pour moi , pas avant d’avoir mené le combat juqu’au bout car ceux qui se battent pour que naisse un nouveau parti révolutionaire savent combien il est diificile de faire passer l’ objectif dans la réalité , voir les difficultés pour faire déboucher sur du concret "les assises du communisme "...alors en quittant la CGT ne courront nous pas le risque de n ’être qu’un groupe de réflexion qui ferraille en vain pour renconstruire ce qui a été détruit ?

      TOUT EST DONC ENVISAGEABLE , et le CCN doit le savoir , mais ne mettons pas la charrue avant les boeufs , et continuons à faire pour l’instant confiance à la base pour que la CGT retrouve sa vocation et ses valeurs initiales ...

    • la question de l’apres LE paon ,comment faire si rien n’a véritablement changé et que les dirigeants sont toujours payés à prix d’or et postulent à ne jamais reprendre le boulot,à choisir les directions entre copains ou mari et compagnes,tout cela devra bien déboucher sur quitter ou pas un syndicat qui est est aux antipodes de ce que doit être un organe de défense de notre classe.
      Oui il y a 3 mois personne ne pensait que la direction serait quasi dissoute mais relativisons ,parceque c ’est sur un scandale de pognon sale que cela c’est fait et pas ou très peu sur une question de ligne politique,c ’est même assez triste d’ailleurs,et cela marque bien les limites .
      je voudrais revenir sur cette appréciation :

      "la CGT est toujours la première oraganisation syndicale française grace à sa base qui est restée saine , ce qui est même reconnu par le pouvoir et le MEDEF qui se désespèrent que la CGT ne soit pas encore devenue une CFDT bis .

      oui elle reste la premiére mais avec un recul constant ,par exemple pour la premiere fois elle passe derriere la cfdt à Orange (ex FT) .
      je pense que même si les filtres existent et que la bureaucratie organise la reconduction de son pouvoir,le positionnement réformiste se fait tout de même avec l’assentiment de la majorité des adhérents cgt,tout comme la ligne de la cfdt est bien représentative de la majorité des syndiqués cfdt.
      la direction cgt n ’est pas hors sol pas du tout.
      la base est bien en phase avec la ligne ,même si une minorité est réstée lutte de classe,mais c ’est une minorité,on l’a bien vu en 2010 quand quasiment toutes les Ag les militants cgt ont repris le mot d’ordre "referendum sur les retraites" pour casser le mouvement.
      apres une génération de dérive collaboratrice avec le medef ,qu’est ce qui sera le plus rapide,le plus éfficace,rester (alors que déjà les permanents organisent leur survie a coup de réunions hors statut,d’arrangements antidémocratiques etc..) ou faire scission ?
      la peur du vide ? faudrait devenir un jour adulte non ?

    • ce qu’il ya de certain c’est que cela ne dérange pas certains cette situation !

      Pardon si je me trompe, mais quand je lis

      Oui elle reste la premiére mais avec un recul constant ,par exemple pour la premiere fois elle passe derriere la cfdt à Orange (ex FT) .
      je pense que même si les filtres existent et que la bureaucratie organise la reconduction de son pouvoir,le positionnement réformiste se fait tout de même avec l’assentiment de la majorité des adhérents cgt,tout comme la ligne de la cfdt est bien représentative de la majorité des syndiqués cfdt.
      la direction cgt n ’est pas hors sol pas du tout.
      la base est bien en phase avec la ligne
      ,même si une minorité est réstée lutte de classe,mais c ’est une minorité,on l’a bien vu en 2010 quand quasiment toutes les Ag les militants cgt ont repris le mot d’ordre "referendum sur les retraites" pour casser le mouvement.

      ..je me dis, avec mon GPS stalinien.... que certains, quipourraient bien être syndiqués à SUD..ne perdent pas le..nord,quand il faut bouffer du cégétiste..

      Ah ces miiltants CGT suivistes qui empêchent depuis 50 ans la REVOLUTION..!

      .
      Même que dans les AG, ils se débrouillent pour que la voix de quelques individus qui aimeraient décreter la Grève générale illimitée (surtout sils sont pompiers et que ce sont les cheminots qui devraient, eux, se fracir seuls ou presque ce combat de classe)

      ..que cette parole "pure et dure" soit étouffée...

      Je me suis planté ?

      t’es pas SUD ?

      J’mexcuse, alors...

       :)

    • Pas d’accord avec toi sur au moins deux points , LA CGT EST BIEN LA PREMIERE ORGANISATION SYNDICALE c est entre autre une des raisons pour lesquelles le pouvoir PS a décidé de supprimer les élections prudhommaales qui l’aurait confirmé , certes il ya eu une baisse d’influence lors des élections de la fonction publique , baisse qui est en grande partie due à l ’affaire " le paon " qui comme par hasard est sortie en pleine campagne électorale ... PAS INUTILE DE RAPPELER QUE L UGFF a demandé la démission de T LE PAON ...

      Encore moins d ’accord avec toi lorsque tu affirmes qu en 2010 les syndiqués étaient d accord avec la réforme des retraites et avec la position " en retrait" de la confédération , j ai tout au contraire entendu les syndiqués être très critiques avec la direction confédérale qui selon eux aurait dû appeler à une grève nationale reconductible , cette période de "lachage " de la confédé est d ’ailleurs resté dans la gorge de nombreux syndiqués qui ne cessent de nous le rappeler ...

      VOIR LLES NOMBREUX DEBATS PASSIONNES SUR BC SUR CE SUJET

      il ne faut pas réecrire l histoire pour aujourdhui justifier l’ abandon du combat contre la direction confédérale en prétextant que cela ne sert à rien car la base serait devenue réformiste , je me demande d’ailleurs si cette argumentation n ’est pas intelligemment et habilement téléguidée par la "futur ancienne direction " qui a tout intérêt à voir les éléments les plus "radicaux " la mettre en sourdine voire quitter la CGT ...

  • La CGT retrouve le temps des barricades

    D’Alain Guédé, Le Canard enchaîné du mercredi 21 janvier 2015, page 4

    Foire d’empoigne au sommet. Les camarades s’accusent d’embourgeoisement.

    À la CGT le débat a fait la place au déballage. Lors de la dernière réunion de la commission exécutive (gouvernement de la centrale), lundi 12 janvier, une oratrice est montée à la tribune pour révéler aux militants ignorants le revenu d’une des dirigeantes du bureau confédéral sortant. Soit près de 6000 euros mensuels. Quelques jours auparavant, un haut responsable du syndicat avait, lui, fait le siège des comptables pour connaître les salaires de ses collègues.
    Les prolos ont appris que quelques-uns de leurs dirigeants, notamment de grandes fédérations professionnelles, étaient mieux payés que certains préfets. Or, comme pour les préfets, leurs frais de logement, de bouche et de déplacement sont pris en charge. « Trop de responsables se sont laissé gagner par l’argent facile », râle un ancien dirigeant.

    Tant qu’on a la santé

    Mais ce sont surtout les grandes manœuvres électorales qui ont fait jaser dans les sections depuis le comité confédéral du 13 janvier. Ainsi, lors de son vote interne, la fédération de la santé avait blackboulé Philippe Martinez, le candidat adoubé par Thierry Lepaon pour le poste de secrétaire général. Un mandat impératif avait dont été donné en ce sens à sa déléguée. Mais, au moment du scrutin, celle-ci a apporté ses 36 voix à Marinez. « Le Monde » du 15 janvier a ajouté un détail amusant : ladite déléguée est, à la ville, la compagne de Martinez.

    Ce coup de pouce n’a certes pas permis à ce dernier d’atteindre les deux tiers des voix nécessaires pour devenir secrétaire général. Mais il lui a évité de passer sous la barre des 50%, ce qui l’aurait éliminé pour le second tour, le 2 mars.
    Autre innocent tour de passe-passe : la fédération de l’énergie a refusé à son ancien secrétaire général Frédéric Imbtrecht d’être candidat dans les instances dirigeantes. Elle lui reproche, en effet, d’avoir naguère abusé de ses bonnes relations avec Sarko –il avait même té cité comme « ministrable » en juillet 2009- et avec l’ex-patron d’EDF Henri Proglio. Qu’à cela tienne : c’est son épouse qui, après lui avoir succédé à la tête de la fédération, porte aujourd’hui les couleurs familiales au bureau confédéral.

    Lepaon et ses ergots surdimensionnés

    Le dernier baroud de Thierry Le paon, soutenu par Philippe Martinez, a consisté à barrer la route aux jeunes dirigeants qui ont refusé de le soutenir dans l’affaire de son appartement. Mohammed Oussedik, brillant responsable du secteur industrie de la CGT et chargé des négociations avec le Medef, a ainsi été rayé par Lepaon de la liste des candidats au bureau. Même punition pour une jeune pousse, Sophie Binet, ancienne vice-présidente de l’Unef et numéro 2 de l’Union générale des ingénieurs, cadres et techniciens de la confédération. La CGT est si forte et si unie qu’elle peut tout se permettre.