Accueil > CGT : Lutte des Classes ou réformiste, choisis ton camp camarade !

CGT : Lutte des Classes ou réformiste, choisis ton camp camarade !

par Cyril LAZARO

Publie le mercredi 21 janvier 2015 par Cyril LAZARO - Open-Publishing
38 commentaires

Chers camarades,

Je lis dans des commentaires que la question de la lutte des classes ou du réformisme, les militants de base de la CGT s’en foutent, qu’il faut arrêter de parler des choix qui se posent et de soulever des questions autour de l’orientation de la centrale.

C’est ceux que certains veulent nous faire croire.

Or ce débat est bien réel, comme le prouve par exemple l’article du Midi Libre de ce jour, voir ci dessous.

Comme d’hab je m"attends à une flopée de commentaires désobligeants à mon égard, commandités ou pas (c’est une vraie question), mais je crois que l’information doit circuler librement et le plus largement possible, car les enjeux dépassent nos petites personnes et qu’il en va de l’avenir du monde du travail !

La base de la CGT peut et doit peser sur les débats internes de leur organisation, ceux qui vous disent le contraire vous mentent.

Jamais la base de la CGT n’aura eu la possibilité de s’exprimer comme aujourd’hui, et pour les 120 ans de la CGT, c’est l’occasion historique de le faire.

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

CGT : les remous autour de Lepaon à la sauce alésienne

« Alphon-Layre, c’est comme Lepaon, c’est la dérive sociale-démocrate de la CGT », dénonce l’ex-secrétaire de l’union locale alésienne, Bernard Vire. Si l’attaque est aussi frontale, c’est que l’homme ne digère pas qu’Alain Alphon- Layre puisse intégrer le bureau confédéral du syndicat, garde rapprochée du secrétaire général ( Midi Libre de ce mardi 20 janvier).

Alphon-Layre est pourtant lui aussi un ex-secrétaire de l’union locale CGT alésienne. Mais l’enfant du pays a trop mis d’eau dans son vin aux yeux de ses successeurs. L’union locale alésienne est réputée pour ses positions radicales.

« La CGT, c’est la lutte des classes, insiste Bernard Vire. En interne, nous sommes traversés par deux courants, révolutionnaire et réformiste. »

Il exhorte Alain Alphon- Layre à faire comme Thierry Lepaon : « On lui demande d’arrêter. Il peut faire valoir ses droits à la retraite. C’est un homme d’appareil qui a gravi les échelons. » Bernard Coste, le nouveau secrétaire de l’union locale, est sur la même longueur d’ondes.

« Ce qu’on dénonce, c’est des gens qui se croient incontrôlables », dit-il. Une résolution a même été votée par la commission exécutive de l’union locale alésienne, le 15 janvier, réclamant des comptes. Avec à la clé une kyrielle de questions, sur les conditions de la rémunération d’Alphon- Layre, entre autres, et sur « l’opacité » des décisions.

« Je touche 2 375 € en tant que salarié de l’hôpital d’Alès, dont je suis détaché, mes seuls défraiements ce sont les remboursements sur facture de mes transports », se défend Alphon-Layre.

Dans un rapport de la commission exécutive confédérale, le 9 décembre, il déclarait : « La transparence ne doit pas signifier le déballage. » Il y est un peu contraint aujourd’hui.

Source midilibre

Messages

  • Ni l’un ni l’autre, CGT celle des ateliers et non celle qui bouffe à tous les rateliers !

    • Bonjour 2 29,
      Je suis content que tu interviennes. Je voulais te dire que je n’ai pas apprécié ton deuxième commentaire sur l’article de Richard Palao : CGT : LE CCN PRET A TRAHIR LA BASE ?.
      Et encore moins ta signature ambigüe "Rouge baiser" que je décode parfaitement "Rouge baisé", et dont la connotation est particulièrement malodorante.
      Comme tu peux le voir, il y a des militants de base, à Alès par exemple, qui se posent les mêmes questions que celles soulevées par Richard.
      Et il y en a des milliers d’autres à travers tout le pays.
      Lorsqu’il y a une barricade, il faut savoir de quel côté tu te trouves.
      Ta réponse "ni l’un ni l’autre" est une manière de dire qu’il ne faut pas se positionner. Pourquoi pas ?
      Mais comme pour l’article de Richard, ton commentaire n’apporte pas grand chose de plus au débat. Or c’est le débat des idées qui m’intéresse et qui intéresse les lecteurs.
      Bonne soirée

  • je ne me mêlerai pas "d’affaires internes" de la CGT aujourd’hui.

    Ce fut mon syndicat pendant plus de vingt ans, avant de tenter (en 2002 première en France) la création d’un Sud (au départ à majorité CGT). Parmi nous aucun permanent, nous militions sans moyens et quasi clandestinement. Nous avons fait des scores aux élections type Conseil d’administration mais n’avons pu nous présenter aux générales, déboutés au Tribunal administratif par intervention d’Etat (nous avions le droit pour nous. A l’époque ça n’intéressait pas la CFDT ’en lutte’ qui pensait virer Notat, et Sud national (PTT...) nous voyait pas d’un très bon œil, au-delà de conseils juridiques d’un type qui était anarcho-syndicaliste... Fantasme avorté de "syndicalisme de base"

    cela pour situer. Sur le fond, par rapport à "syndicalisme de classe"

    un syndicat, il défend des revendications dans le cadre de la société existante, le capitalisme. Il peut être "de classe" dans la mesure où il défend le salaire, les conditions de travail etc jusqu’à une limite : remettre en cause la règle du jeu de la contradiction du capital : l’exploitation, la plus-value, etc... Jeu dont le capital sort toujours gagnant et la règle relancée

    faisant cela, les syndicat ne "trahissent" pas, c’est leur fonction dans le capitalisme. Le syndicalisme de base, avec ou sans représentation organisée, ne fait pas autre chose. Toutes les luttes qui s’auto-organisent sont rarement lancées par des syndicalistes organisés, ceux qui luttent sont devenus très méfiants, ils les utilisent au moment de "négocier"

    autre chose est la lutte de classe pour abolir le capitalisme, l’Etat, le travail salarié, etc. Lutte qu’on appelait "politique" autrefois, mais dont on voit bien que conduite par des Partis, elle entérine l’état de chose et l’Etat du capital, même quand elle se dit "anticapitaliste"

    rappel basique, pour donner mon point de vue extérieur à la CGT : c’est intéressant, mais vus les intérêts de beaucoup qui se présentent et "représentent" le "syndicalisme de classe" dont ils ont plein la bouche pour que "la base" vote bien, faut pas croire que ça va aller bien loin en termes de luttes sociales, si au bout c’est toujours, en substance "il faut savoir arrêter une grève". Merci patrons

  • Voici un article de la nouvelle république de ce matin qui démontre bien l’envie de la base de s’immiscer dans le débat confédéral. Le CCN ferait une très grave erreur en passant outre cette envie.
    Je maintiens que la CGT ne pourra pas éviter un congrès extraordinaire pour sortir de la crise qui la traverse et j’y vois là, la seule façon d’en sortir par le haut.
    Amitiés à tous et à toutes
    Cyril LAZARO

    La CGT compte rebondir après les remous internes
    Pour les militants CGT du département, la crise qui touche le syndicat depuis des semaines est l’occasion d’une remise à plat pour un changement salutaire.

    Quelques militants de la CGT ne souhaitent pas commenter les derniers rebondissements au sein de leur syndicat. Ils préfèrent se concentrer sur les actions qu’ils mènent dans leur entreprise. « Je suis bien loin de ces bisbilles internes. Je fais comme je pense, dans l’intérêt des salariés », s’exprime Christophe, délégué syndical.

    Dès la parution dans Le Canard enchaîné des révélations sur les conditions de mise à disposition d’un appartement par la CGT à son secrétaire général, l’Union départementale s’est positionnée clairement. « Nous avons demandé la révocation du bureau confédéral, la convocation d’un congrès et la mise en place d’un collectif de travail », lance Alain Borg, secrétaire général de l’Union départementale CGT.
    Les forces vives loir-et-chériennes de ce syndicat souhaitent une remise à plat complète de leur organisation, dans le but de redonner la parole aux militants. « Qu’on se remette dans le sens de la lutte, contre la loi Macron, le projet de loi santé, le pacte de responsabilité… », clame Sébastien Boulanger, secrétaire de l’union syndicale départementale CGT santé et action sociale.
    Le départ de Thierry Lepaon, le numéro un de la centrale syndicale, n’a pas gommé tous les soucis. Le mal est plus profond. Pour le responsable départemental, les valeurs de la CGT que sont la solidarité, l’égalité, la liberté, la démocratie et la transparence ont été bafouées. « On a assisté à une dérive dans l’application des statuts, souligne Alain Borg. Mais la crise est bien plus ancienne, elle date d’il y a 15-20 ans. Et elle ne sera pas résolue comme ça. Il faut déjà débattre des orientations stratégiques de la CGT et de ses valeurs et seulement, là, on pourra installer le nouveau bureau confédéral. »
    Ces révélations sont tombées au mauvais moment pour le syndicat, qui était en pleine campagne pour les élections professionnelles dans la fonction publique. « Le temps qu’on passe à gérer cette crise on ne le passe à faire autre chose, regrette Philippe Cordat, secrétaire du comité régional CGT Centre. La raison d’être de la CGT, c’est l’union des salariés pour défendre leurs intérêts et participer à la transformation de la société. Or, il y a un problème d’indépendance à l’égard du patronat, des politiques, des obédiences et des majorités dans les collectivités. Depuis trente ans, il n’y a pas de conquêtes sociales. On assiste juste à une multiplication d’actions. Cette crise va avoir le mérite de nous obliger à changer des choses et à proposer du neuf. »
    Les militants CGT préviennent. Ils seront très exigeants et fermes sur le positionnement de leur syndicat, sur le plan national comme international.
    Claire Neilz
    Source lanouvellerepublique.fr

    • d’accord avec toi CYRIL , ceux qui prétendent que les syndiqués se foutent des pRoblèmes inteRnes roulent à l’insu de leur plein gré pour ceux qui ne veulent rien changer , veulent maintenir leurs privilèges payés avec les cotisations des syndiqués mais surtout continuer la ligne du syndicalisme d’accompagnement qui conduit à négocier la régression sociaLe ( quelles conquêtes majeures depuis 15 ans ? ) ligne qui ne bénéficie qu’à l appareil payé par la CES , LE COR LE CESE ET d ’autres organismes institutionnels , ce qui permet à certains permanents de percevoir un salaire de 6000 euros net mensuel tout frais payé ...CES APPARATCHIKS N ONT AUCUN INTERET A CE QUE LA CGT REDEVIENNE UN SYNDICAT DE CLASSE !!!
      Quand au camarade de SUd , son intervention est interessante , mais puisqu’il a été syndiqué à la CGT il doit se souvenir des statuts de celle-ci même si ils ont été modifiéS pour adhérer à la CES ( la notion de socialisme a été retirée)mais ils indiquent toujours que la CGT est un syndicat de MASSE ET DE CLASSE ET LUTTE CONTRE LE SYSTEME CAPITALISTE POUR L INSTAURATION D UNE SOCIETE PLUS JUSTE .... c est ce qui fait la différence avec les autres syndicats y compriS SUD ...

      Ce que nous reprochent certains aujourdhui c est que l on demande que ces statuts soient respectés par TOUS ET PARTICULIEREMENT PAR NOS DIRECTIONS ...sinon à quoi bon être à la CGT , tout autre organisation centrée sur les luttes corporatistes feraient aussi l’ affaire , si nous sommes à la CGT c est non seulement parce que nous défendons les intérêts particuliers des salariés dans tous les domaines mais également que nous avons conscience que seul un changement de société qui remplacerait le capitalisme est de nature à améliorer durablement le sort des travaileurs et permettra que ces derniers aient la place qui leur revient dans cette société .

      C EST CELA AUSSI ETRE UN SYNDICAT DE CLASSE

    • « Quand au camarade de SUd , son intervention est interessante , mais puisqu’il a été syndiqué à la CGT il doit se souvenir des statuts de celle-ci même si ils ont été modifiéS pour adhérer à la CES ( la notion de socialisme a été retirée)mais ils indiquent toujours que la CGT est un syndicat de MASSE ET DE CLASSE ET LUTTE CONTRE LE SYSTEME CAPITALISTE POUR L INSTAURATION D UNE SOCIETE PLUS JUSTE .... c est ce qui fait la différence avec les autres syndicats y compriS SUD  »

      je ne suis pas « un camarade de SUD », ’notre’ syndicat n’a jamais pu exister, je l’ai dit, interdit par l’Etat avec l’accord des Confédérations qui avaient retiré l’échelle, pour garantir leur monopole de la représentation nationale (erreur j’ai dit 2002, c’était 2000), leur compromis sur la "Représentation nationale ». Nous remplissions les conditions juridiques pour être reconnus, mais on nous a cassés, ça arrangeait tout ce joli monde possible

      je fais aussi la critique de SUD, et de ce qu’est le supposé "syndicalisme de base", non pour le dénoncer, mais en montrer les limites, celles que les luttes mettent en évidence

      tout cela, de quoi comprendre en prenant du recul, ne peut être abordé dans ces discussions aussi symptomatiques qu’amusantes, aveuglé que sont tous par la cuisine interne, déversée sur les trottoirs du net comme les poubelles des restaurants impopulaires. La crise de la CGT ne peut s’analyser come seulement interne, c’est une crise du syndicalisme en tant que tel, du combat revendicatif enfermé dans la règle du jeu du capital. Pour en sortir il faudra abolir la règle. Dire comment, je n’en sais rien, il n’y a pas de recette, encore moins de recette par LA politique, la démocratie syndicale interne ou dans l’Etat-Nation...

      d’une façon générale je ne viens pas ici pour polémiquer, convaincre ou recruter (à quoi ?), je donne un éclairage, à toutes fins utiles. En attendant, car il n’y a pas que des cégétistes qui lisent, beaucoup doivent rigoler, ils le disent.

      On peut rire de tout. Charlie, un dessin !

    • TOUTE S MES EXCUSES , j avais mal lu , j’ ai cru que tu étais syndiqué à SUD , cela ne change rien sur le fond à ma réponse .
      CORDIALEMENT

    • merci, mais je vois que tu as une confiance étonnante en des "statuts", des « mots sur un papier »... ça vaut ce que valent les promesses, elles n’engagent que ceux qui y croient

      il n’y a, à l’appui de cette croyance, plus rien dans les luttes réelles, c’est un conflit confit qui ne peut même pas se tenir au sein de la CGT, dont l’existence est effectivement menacée, mais pas fondamentalement par l’absence de démocratie interne. Dans toutes les orgas, les cadres intermédiaires protègent leurs places (la lutte des places), et pour cela ne respectent même pas leurs mandants, votent le contraire... défendent leur bout de gras comme salariés du syndicat financé par les grosses boîtes et l’Etat

      faut pas rêver, et d’ailleurs le débat ici n’est pas entre purs adhérents d’en bas, hormis peut-être quelques idiots utiles à tel clan

      une hémorragie de militants est probable, et de toute façon, si des luttes sociales un peu dures se déclenchent, ça balaiera ce blabla nombrilique d’appareil

    • PATLOCH , pour moi les statuts ce ne sont pas seulement des mots sur un bout de papier , sinon à quoi bon en rédiger et les voter , on pourrait peut-être naviguer au fil de l’ eau, sans boussole de classe , j en connais qui seraient contents , ne compte pas sur nous pour abandonner la ligne qui était celle de la CGT depuis sa création et qui a permis de lutter dans la bonne direction et d’obtenir de grandes conquêtes sociales , conquêtes mises à mal depuis les années 1990 par ceux qui justement estiment que les statuts ne sont que des bouts de papier que l’on peut ignorer voir se torcher le cul avec ...

    • « PATLOCH , pour moi les statuts ce ne sont pas seulement des mots sur un bout de papier , sinon à quoi bon en rédiger et les voter , on pourrait peut-être naviguer au fil de l’ eau, sans boussole de classe , j’en connais qui seraient contents , ne compte pas sur nous pour abandonner la ligne qui était celle de la CGT depuis sa création et qui a permis de lutter dans la bonne direction et d’obtenir de grandes conquêtes sociales , conquêtes mises à mal depuis les années 1990 par ceux qui justement estiment que les statuts ne sont que des bouts de papier que l’on peut ignorer voir se torcher le cul avec... »

      ces statuts ne sont plus applicables, vaudrait mieux en prendre acte. Depuis les années 70, nous sommes dans une défaite ouvrière, une disparition de l’identité ouvrière (classe pour soi), certes pas de la classe ouvrière (classe en soi). Les organisations du mouvement ouvrier, syndicales ou politiques, toutes confondues, "staliniennes", trotskistes, ultra-gauche, anarchistes et pour partie communistes libertaires, ne portent plus que les dogmes hérités de la période précédent la restructuration du capitalisme mondial (global)

      défaite qui porte même sur la ’défense des acquis". Les luttes chaudes se soldent par des luttes suicidaires où les gars, et les gates come disait ma grand-mère, négocient les primes de licenciement

      ce n’est pas sur des réalités de la CGT qu’il suffit d’ouvrir les yeux en attendant les prochaines "révélations" du Canard Enchaîné, c’est sur les réalités du conflit de classe actuel, en France ET dans le monde

      je t’assure que ça fait bizarre, ces discussions ici, je trouve ça plus pathétique et dramatique que vraiment drôle, mais bon, personne n’était pas obligé d’y croire jusqu’au bout. Quant à ce que j’en ai vécu, dans les temps où j’étais menacé dans ma boîte, les "camarades" m’ont donné un conseil : fais-toi oublier (j’étais au placard, pas difficile), sinon tu vas t’en ramasser encore plus, on ne pourra pas te défendre (ce qu’ils n’ont jamais fait. Eux ont perdus leurs adhérents, moi des copains qui m’évitaient, on sait jamais, des fois qu’ils auraient été suspectés de collaboration de classe, mais pas avec celle qui les fait vivre au quotidien « au côté des travailleurs »

      alors allez-y, redemandez-en une couche, vous n’aurez que vos yeux pour pleurer. Des fois on ne peut pas rire de tout, surtout quand sa vie est en question

    • PATLOTCH , comme défaitiste tu te poses là , de quoi satisfaire ceux que tu prétends pourtant combattre , allez encore un petit effort et tu vas nous dire que LE CAPITAL , ce n est que des mots sur du papier ....AU FAIT CE QUE TU ECRIS , C EST QUOI ?

    • « PATLOTCH , comme défaitiste tu te poses là , de quoi satisfaire ceux que tu prétends pourtant combattre , allez encore un petit effort et tu vas nous dire que LE CAPITAL , ce n est que des mots sur du papier ....AU FAIT CE QUE TU ECRIS , C EST QUOI ? »

      la défaite ouvrière, dont je parle, je ne l’ai pas inventée, c’est la cours du capitalisme qui l’a produite, et la lutte de classe qu’il a gagné, jusqu’à preuve du contraire.

      Ça fait trente ans que des camarades travaillent là-dessus à la comprendre, c’est une vie d’expérience à accompagner ça sans n’y pouvoir rien faire. Tu ne comprends rien ou tout de travers, tu réponds à côté sans le moindre argument en relation avec les miens, et en plus tu me demanderais des comptes ?

      Tu t’es seulement interrogé, sur les luttes depuis les années 60, pour faire parti des derniers couillonnés dans les bastions de la CGT (fais moi pleurer, dans quels secteurs ?). Alors oui, c’est terrifiant, ça fait peur, mes propos sont une douche froide, et alors ?

      Défaitisme ? Pfff victoriste dupe stupide de lui-même (Lénine), rentre dans le rang, tu as bien mérité de tes chefs à plumes

    • je comprends bien patloch sur sa critique des mots qui feraient presque contrat ,obligeant en quelque sorte la direction d’un syndicat a obéir aux statuts.
      Car on sait bien que si les mots ont un sens et c ’est vrai,il est aussi très possible qu’ils soient un alibi aussi.
      En ce sens avoir le concept lutte de classe dans les statuts de la cgt c ’est très bien ,sud ne l’a pas ,MAIS dans la pratique c ’est bien une pratique complétement anti lutte de classe qui est appliqué dans la cgt depuis plus d’une génération.
      Alors répeter : lutte de classe dans les statuts ,rend aveugle et complice .
      je voudrais quelques précision sur les dogmes que tu incrimines dans cette phrase: :
      Les organisations du mouvement ouvrier, syndicales ou politiques, toutes confondues, "staliniennes", trotskistes, ultra-gauche, anarchistes et pour partie communistes libertaires, ne portent plus que les dogmes hérités de la période précédent la restructuration du capitalisme mondial (global)

      car quoique le capital prenne comme forme en évoluant crise apres crise (fonctionnement normal en fait) les concepts ,classe,travail,capital,plus value existent encore,mais je dis concepts peut être veux tu parler d’autres choses par dogmes...

    • Pat, pat !

      Déconne pas.

      .On va penser que tu as besoin de donner des coups d’boule à tous ceux dont tu penses(c’est ton droit) qu’ils on perdu la leur

      Je connais Richard.

      .Avec ce qu’il y a dans sa tête, avec sa pratique de LUTTEUR, avec son engagement de communiste -qui reste ferme sur le FOND(Exploitation Capitaliste, classes, abolition du Capitalisme), il est comme moi : il tatonne, il cherche, il est disponible pour de l’EN commun" à construire.

      Toi aussi,non ?

      Et quand tu tu ne te laisses pas aller à ton travers volontaire qui fait dire à certains-je l’ai eu pensé et écrit"

      .. :)..que tu étais con descendant alors qu’il faut "remonter" le moral de la TROUPE, en pleine Guerre des Classes
      tu apportes à la réflexion, et elle en a besoin.

      Comme tu as besoin de nos "neurones" aux formes diverses et variées..

      Comme BC aurait eu besoin de quelques textes de mon ami (qui me boude) Michel Peyret.....mais qui a trouvé que traiter de pov con le premier intervenant qui le contredisait( ou le contrariait) , c’était un moyen efficace pour être , lu, discuté, .!!

      Sois sympa, Pat LOTCH.., tout le monde n’ a pas le cuir tanné comme "nous "les vieux cons battant...

      Richard a écrit "défaitiste"..
      Que ça te fasse chier, je comprends moi qui lui ai dit que le match était perdu..

      Mais de là lui balancer

      "dupe stupide de lui-même (Lénine), rentre dans le rang, tu as bien mérité de tes chefs à plumes

      ........................ :)

      moi ça me fait rire.

      .mais lui ?
      Et les camaros qui sont, pour moi qui assume ce différent avec toi, autre chose que des avaleurs de couleuvres montreuillaises et des divers clans en lutte intestine ?

      Allez PAT LOTCH....pour une fois, écoute le VIEUX " marchaisio stalinien"

      Zen..cool...

      Cordialement

    • tu dis " c est bien une pratique complètement anti lutte des classes qui est appliqué dans la CGT ..." OUI MILLE FOIS OUI ET CELA DEPUIS LES ANNEES 1990 et le tandem PCF/CGT . HUE/VIANNET c est ce que je ne cesse avec d autres de répéter et ce contre quoi nous nous battons ...ALORS JE SUIS BIEN OBLIGE DE DIRE QUE PATLOCH qui se la joue intello de service et se permet de s"attaquer à un bac moins 5 intervient sur BC uniquement pour se faire remarquer et prendre tous ceux qui ne pense pas comme lui que TOUT EST FOUTU que TOUS LE SYNDICATS SONT POURRIS QU IL EST INUTILE DE SE BATTRE ... POUR DES ABRUTIS QUI N ONT RIEN COMPRIS A LA LDC ...

      Je persiste et signe PATLOCH tu es un défaitiste dans tous les sens du terme et citer LENINE n’ apporte rien au débat que tu refuses CAR TU NE PROPOSES RIEN alors tu es peut-être un rat de bibliothèque , encore que tu es peut-être de ceux qui apprennent par coeur des citations pour faire MARXISTE , mais vois-tu je préfère être un militant de base qui agit en pensant qu un penseur qui n’ agit pas .

    • que nenni, ça n’a pas grand chose à voir avec ce que je ne fait qu’esquisser, des réalités constatées par bien d’autres, qui se battent, mais pas avec la CGT, et qui ne s’expriment pas ici


      "tous les syndicats sont pourris"
       : je n’ai pas dit ça, ils remplissent leur fonction dans le cadre du capitalisme. Ce qui est "pourri" dans le syndicalisme n’est que le produit de la situation actuelle de crise du capitalisme. Ce qui est en crise c’est la fonction même du syndicalisme, qui confine la lutte de classe à se battre en respectant la règle du jeu de l’exploitation du travail salarié. Ce qui est posé, c’est la remise à jour d’une révolution comme nécessité pour en sortir
      . D’un côté, c’est plutôt une bonne nouvelle. D’un autre ça fait peur et personne ne sait pas comment s’y prendre. Ceux qui ont des solutions toutes faites sont des charlatans

      "tout est foutu"  : non, je ne le pense pas, mais ça va être très compliqué, très difficile, et très chaud, et il faudra encore apprendre de nouvelles manières de se battre, parfois simplement pour survivre

      " tu ne proposes rien" : il n’y a pas de réponse toute faite à "que faire ?". Si je disais, comme la plupart des "révolutionnaires" qui ressortent aujourd’hui leurs dogmes, leurs normes éternelles du combat de classe, sans partir de la situation actuelle, oui, je serais un "intello" donneur de leçons. J’ai confiance dans les luttes, elles trouveront le chemin

      nous ne sommes pas d’accord, en faire un pataquès sur un forum de discussion ne servirait à rien. La vie est ailleurs. Vous verrez bien

      voilà, bon courage à tous et toutes

      PS : j’ai bac+2, je fais remarquer des choses, dans d’autres fils aussi et je ne vois pas le rapport avec ma personne, c’est sans intérêt. Si les responsables du site voient un inconvénient à ma présence, ils me le feront savoir et j’en prendrai acte : je m’abstiendrai. Pour qui ça intéresse : http://patlotch.com/text/index.html

    • PAT .... je vois que tu t’es calmé , je ne fais pas un pataquès , je défends l ’idée qu’il faut se battre avec les instruments dont on dispose et la CGT même imparfaite en est encore un , toi tu penses que c est une inutile mais sans rien proposer , or puisque tu aimes philosopher , tu dois savoir que ne rien faire ...c est agir ...en faveur de ceux qui veulent que rien ne bouge et en l’occurence pour perpétuer la domination du capitalisme ...

      Tu nous ressors une citation " que faire ...?" en guise de justification de ton inertie , moi je t ’en livre une autre certes très utilisée mais qui en ce moment conserve toute sa pertinence : " ceux qui vivent sont ceux qui luttent" ...et moi j ’ ai l’impression d ’être bien vivant .

  • Bonjour,

    Il n’est pas normal que les adhérent-es, militant-es, syndicats, Fédérations ne puissent pas s’exprimer sur le site de la Confédération CGT !

    Il faut remercier "bellaciao" de nous héberger !

    Pour en revenir à "l’affaire LEPAON et le Bureau Confédéral" (je pense qu’il faut l’appeler comme ça), "les fuites" qu’ont organisé certains militants nationaux CGT vis-à-vis du Canard Enchainé puis reprises par les médias ensuite montrent bien que le malaise existait au niveau du Bureau Confédéral dans le fonctionnement collectif depuis le Congrès de 2013 et l’élection "par défaut" de LEPAON.

    Maintenant, pour moi adhérent récent, la vraie question est :
    doit-on poursuivre la lutte de classe à travers le syndicat ou passer des compromis avec le Gouvernement et le Patronat ?
    J’ai toujours choisi le camp de la lutte de classe !

    La Confédération CGT, prise dans l’ambiance des discussions à tous va presque
    quotidiennes nationalement a une tendance à "composer avec les interlocuteurs" sans tenir compte des avis des syndicats et Unions Locales si bien que ceux-ci se retrouvent en position de porte à faux sur le terrain.
    A la base, les militants font un travail remarquable de proximité qui a déjà tendance à dériver au niveau des UD.
    Les Fédérations ne sont pas toutes en phase si bien que le CNC a des positions variables suivant les corps de métiers.
    Quelle synthèse ensuite est faite pour donner mandat à la Confédération CGT
    dans les instances nationales avec le Patronat et le Gouvernement ?
    Pourquoi être dans des "groupes de réflexion" à tous va avec des composantes patronales et Gouvernementales en plus ?

    Nous avons vu LEPAON dériver très tôt après son élection en reprenant les contacts avec la CFDT qui a trahi la classe ouvrière depuis MAIRE, CHEREQUE, NOTAT qui a débouché sur la création de Sud après que la Confédération CFDT ait soutenu le plan JUPPE sur les Retraites en 1995 §
    Certes, ce détour montre bien "l’attirance" des Confédérations aux instances Patronales et Gouvernementales et leurs thèses !

    Comment va se passer le CNC des 2-3 février ?
    MARTINEZ (pressenti pour remplacer LEPAON et "présenté" par LEPAON) doit présenter une liste de 10 membres "choisis" par lui ? Sur quelles bases ?

    Le Canard Enchainé (encore lui !) révèle cette semaine comment se prépare celle-ci ! On y apprend de drôles de choses ! Mais Est-ce tout fondé ?
    Pourquoi ne pas ouvrir une tribune sur le site de la Confédération où nous pourrions nous exprimer ?
    Pourquoi sur ce site ne reprendre que les communiqués officiels (CE, CNC) ?

    Manque de transparence et de clarté !
    La Confédération craint-elle le "grand déballage ?"

    Attendons le CCN des 2 et 3 février puisque d’ici là il n’y aura certainement pas de tribune. Il faudra continuer à écrire sur "bellaciao".

    Pensons pour cela participer à la souscription du site !

    • LE SITE DE LA CONFEDERATION N EST PLUS OUVERT AUX SYNDIQUES DEPUIS BERNARD THIBAULT ..SEULE LA CONFEDERATION PEUT Y EXPRIMER SA POSITION ... comme quoi des réformistes et socio-démocrates n’ont rien à envier aux staliniens pour ce qui concerne la liberté d’expression ...et ils osent défiler avec ceux qui affichait " je suis CHARLIE" il est vrai qu’ils étaient en bonne compagnie .

      La "direction" provisoire n ’ a pour l’instant pas jugé bon de réouvrir le site aux syndiqués , ce serait pourtant la un geste démocratique qui démontrerait un début de changement au moins dans les méthodes et la pratique de la démocratie syndiccale

    • La "direction" provisoire n ’ a pour l’instant pas jugé bon de réouvrir le site aux syndiqués , ce serait pourtant la un geste démocratique qui démontrerait un début de changement au moins dans les méthodes et la pratique de la démocratie syndiccale

      Richard, t’es marxiste, je peux donc "rigoler" d’sur un sujet qui ne peut réjouir que tous ceux, de bords divers, qui "prient" pour la disparition du Syndicalisme de CLASSE ?

      Les patrons, le ps, et d’autres petites"églises" fdg..et quelques révolutionnaires qui révent d’une émancipation des travailleurs mais avec pendaison préalable de ceux auxquels ils ne pardonneront jamais d’avoir été de cette CGT

      Sur laquelle ils pissent en ayant rassemblés dans le pot de chambre Le paon et..toi..!

      Tu veux bien croire que me glisser dans ces débats n’st pas "simple" pour moi..

      Mais, tant pis,
       :)

      OUVRIR un site aux syndiqués ..quand on est dans une stratégie pour quils la FERMENT, cela conduirait à mettre au "commandes "un copain (??) chargé de censurer ce qui ne conviendrait pas à la"ligne" de "normalisation" par petits arrangements entre amis..

      En plus, ceux qui vraiment s’intéressent à cette crise, comprennent plus ou moins qu’on leur a tellement caché de choses qu’ils font comme nous.
      Ils se renseignet ailleurs qu’à la source..polluée de Montreuil..

      Comme au bon vieux temps, quand des copains ne croyaient qu’en la météo de l’Huma..

      si, si j’en ai connu :)

    • salut ALAIN je me suis montré un brin provocateurcar comme tu l’’écris je suis marxiste ( j essaie) et donc les voeux pieux tu sais ou je me les mets ....

    • Salut a tous mes camarades !

      Quand je li PAT , je trouve qu’il n’a pas tord.(C’est peut être foutu ).
      Je pense que RICHARD a raison. ( faut rien lâcher).
      Quant a ALAIN, pour "une fois " avec sagesse , il calme le jeu, et c’est bien.
      L’ensemble des participants a la discussion, montre qu’ils sont inquiets, et il y a
      de quoi.
      CELA MONTRE A QUEL POINT NOUS SOMMES DESARMES !!!
      La pire des alternatives serait que nous nous lancions dans l’invective entre nous
      pour " CACHER NOTRE MAL ETRE ".

      Puisons dans nos consciences de communistes (avec chacun nos variantes ), pour continuer la luttes contre les barbaries.

    • salut NOCTURNE , tu auras remarqué que j ai commencé à débattre calmement et respectueusement ( je me suis excusé auprès de PAT et j ai dit que sa contribution était interessante ;il voulait que je lui cire les pompes en plus ? ) mais que j ai été contraint de hausser le ton , car je ne supporte pas ceux qui se gausse même d une façon bien enrobée par des citations de LENINE , par exemple , de ceux qui ont choisi de continuer le combat dans la CGT , un peu facile de faire parler LENINE sur le réformisme de la CGT , de quel côté aurait-il été ? avec ceux qui disent c ’est foutu ou avec ceux qui pensent qu une bataille n est perdue que lorsque l on ne l’ a pas menée à son terme .

      Pour ma part je suis prêt à discuter avec tous ceux qui sont de bonne foi et ne m insulte pas à mots couverts , c est ce que je fais tous les jours , dans et en dehors de la CGT .

      Je suis d accord avec ALAIN lorsqu’il fait le lien avec ce qui se passe à la CGT et le vide politique causé par l’absence d’un parti révolutionnaire , il est clair que l existence d un syndicat de classe , avec les limites du syndicalisme tel qu’il les a justement décrites , ne modifient pas ou en tout cas insuffisament la rapport K/travail , que le capitalisme peut vivre et fructifier même avec un syndicat de classe qui n’ a pas vocation " politique" à être le moteur du changement du système même s il doit en être l un des acteurs .

      Mais , si le seul syndicat de classe disparait outre le fait que les travailleurs seront complètement désarmés et donc leur esploitation renforcée , ce qui est contraire au rôle du syndicat , je crois que cela rendra encore plus difficile la création d un parti révolutionnaire , raison supplémentaire pour laquelle je continue de me battre dans la CGT , je crois que ce combat va dans le sens de la visée communiste ,dans le cas ou notre combat n aboutirait pas à changer dans l’immédiat la ligne de la CGT , je crois que je continuerais à me battre avec la base qui est saine car la lutte des idées doit se poursuivre là ou sont les travailleurs qui ont la conscience de classe la plus élevée qui souhaitent lutter contre le patronat et pour l instant ils sont à la CGT .

    • Richard je suis d’accord avec toi , ( une bataille est perdu d’avance si elle n’est pas menée) et je pense aussi que si la CGT même (avec ses manques )éclatait ,
      cela ne favoriserait pas la formation i d’un véritable parti du communisme,
      outils indispensable a l’émancipation du prolétariat.
      Cordialement D e La Cruz Jean Pierre dit Nocturne en mémoire de mon père ,
      mineur de fond licencier aux grèves de 1948 , mort de silicose.
      Ce qui explique que je ne suis pas Charlie.

    • ""Mais , si le seul syndicat de classe disparait outre le fait que les travailleurs seront complètement désarmés et donc leur esploitation renforcée , ce qui est contraire au rôle du syndicat , je crois que cela rendra encore plus difficile la création d un parti révolutionnaire , raison supplémentaire pour laquelle je continue de me battre dans la CGT ""
      C’est quoi l’état des lieux en ce moment en terme de syndicat de classe ?
      Coté cfdt ,j’insiste pas ...
      Fo ?idem,
      Sud,cnt oui même si il y a des faiblesses c ’est d ece coté que se trouvent les forces les plus acquises à la la lutte de classe.
      La CGT ? c ’est déjà plus complexe.
      Coté direction aucun espoir, tout est verouillé et des votes volés aux arrangements de couloirs,dont le SEUL but est de défendre leurs prérogatives de permanents,il est même nécéssaire de ne pas compter sur eux.
      Alors oui des centaines d’équipes sont combatives,sur des bases de luttes sans compromission avec le medef,oui mais ...la majorite est acquise aux thèses réformistes de la direction,celle ci est bien même déformée l’image de la base .
      Toutes les manœuvres ecoeurantes de la direction (,et même les anti Le paon ne posent pas dans leur immense majorité la question orientation lutte de classe),
      démontrent au dela de leur echec ,qu’elles sont permises ET acceptées par la base.
      Aucune proposition d’exclusion des élus ayant trahis leurs mandats.
      Donc le futur est inscrit dans ces 3 dernieres semaines .j’espére me tromper mais la montagne de la base va accoucher d’une souris .
      Alors le syndicat lutte de classe a déjà disparu ...pourquoi rester ?

    • il est exact qu’une partie de la base est passive ( sauf lorque les entreprises risquent la fermeture , alors comme par miracle tout le monde est sur une position de classe ) mais dire que la majorité de la base est acquise au réformisme de la direction me semble inexact et en tout cas n est pas prouvé par les faits :

      la base s’est exprimée de diverses façons pour exiger la démission de la direction LE PAON , motions personnelles ou collectives , sur les réseaux sociaux , par pétitions mais surtout en mandatant les membres du CCN avec un mandat clair et majoritaire : démission de la direction et organisation d un congrès en 2015 , vote exprimé lors des CE élargies et qui a ensuite été détourné , par la CE et la "commission" en ne faisant pas voter sur le point spécifique concernant l ’avancement du congrès et en organisant ce qui peut être assimilé à une fraude .

      dans mon UD cette position a été adoptée à l unanimité par les syndiqués et leur représentant et il en a été ainsi dans toute la région centre . BC a publié ainsi que le site du FRONT SYNDICAL DE CLASSE les positions de nombreuses UD et FEDE , de syndicats grands et petits qui avaient consulté leurs syndiqués , je ne crois donc pas que l on peut affirmer sans preuve que la base est réformiste comme la direction , c est justement parce qu il y a désaccord qu il y a conflit ...celà fait des mois , en gros depuis l’échec des "manifs " contre les réformes des retraites ( sous B THIBAULT ) que la grogne monte de la base , ce n est donc pas seulement une attitude anti LE PAON , mais qui accepterais la ligne réformiste ...il s’agit bel et bien de divergences profondes sur la ligne ...

      Je ne dis pas que ceux qui affirment que la base est suiviste ne sont pas sincères mais je crois tout aussi sincèrement que c est la confédé qui propage cette idée afin d’assoir sa légitimité et s’autoriser à continuer à prendre des décisions sans consulter cette base ( sous entendu , puisqu’elle d’accord) .

      "Alors c est quoi l’ état des lieux " tu as répondu pour CFDT et FO , pour SUD c est plus contestable pour ce qui concerne les positions de classe ( voir le corporatisme et l opportunisme de SUD à la SNCF ) pour ce qui concerne la CGT , le conflit actuel est révélateur : une base saine Qui se bat dans les entreprises et reprochent à sa direction de ne pas préparer le tous ensemble et de privilégier les négociations au détriment des luttes et abaisse le niveau de celles ci en pratiquant le syndicalisme rassemblé avec les ultra réformistes de la CFDT

      IL S AGIT DONC BIEN DE DIVERGENCES SUR LE COMBAT CLASSE CONTRE CLASSE , et si il y a divergence , cela signifie que la base n est pas globalement réformiste , il convient donc decontinuer à mener avec elle le combat à l intérieur de la CGT pour contraindre cette direction à organiser un congrès dans les plus brefs délais pour remettre la CGT sur la bonne voie .

    • C’est quoi l’état des lieux en ce moment en terme de syndicat de classe ?
      Coté cfdt ,j’insiste pas ...
      Fo ?idem,
      Sud,cnt oui même si il y a des faiblesses c ’est d ece coté que se trouvent les forces les plus acquises à la la lutte de classe.

      Heu..oui ?
      Moi tu vois, PAT, j’en connais des tas de copains SUD

      Pour ce qui est très majoritairement des"directions, j’ai rencontré plus d’eXCFDT déçus par Notat..mais marque par ’l’anticommunisme" (anti PCF et donc anti "courroie " du Parti-du temps ou il pouvait faire l’objet de plein de critiques..sans faire rigoler le MEDEF !)

      ..que de types préoccupés de voir comment s’abolit la salariat !

      Quant aux divers groupes CNT....mais en dire plus serait méchant !

      ..On ne tape pas sur un insecte minuscule avec une vielle faucille maniée par un mec..marteau

      La CGT ? c ’est déjà plus complexe.

      Je te fais pas dire..
      Mais il ya dans ses rangs dix fois plus de révolutionnaires conscients ou "potentiel" que nulle part ailleurs..

      C’est avec ces divergences que moi aussi, je fais le constat de la mort du syndicalisme de CLASSE.
      Sans des saloperies dignes des Beria à mon égard(qui ont faillime faire perdre mon self control et finir en taule pour"coups et blessures") et surtout si j’avais été encore en activité je n’aurais pas rendu ma carte

      Pour deux raisons :

      j’aurais considéré que ma modeste personne, et ce qu’elle a signifié dans la vie de la BNP...restait utile pour aider à (re) construire du NOUVEAU..

      Y compris si cela passe (rien n’est écrit) par la fin de l’actuelle CGT gangrénée

      Mais aussi parce que je n’auris pas voulu qu’un petit groupes d’enfoirés sabrent le champagne pour fêter mon départ

      Du coup, je suis comme un con..

      Mais tous comptes faits, ai je été autre chose ?

      Y compris quand je faisais (politiquement) la peau à des" liquidateurs," "rénovateur"s etc , au sein du Parti, sans voir que je contribuais , à sauver ceux qui allaient liquider totalement ce qu’a pu représenter le Parti et ses militants dans les Masses..

      Rien n’est simple Tu (nous ) demandes

      Alors le syndicat lutte de classe a déjà disparu ...pourquoi rester ?

      Bof...

      Le grand philosophe SERGE LAMA
       :)

      ....girondin de "ma circonscription" chantait

      https://www.youtube.com/watch?v=TIjXvD5z5aU

      On arrive tout nu,
      un matin au portique,
      parmi tant d’étrangers,
      on est un inconnu ;
      on découvre la vie,
      tout comme une Amérique ;
      on a soif d’être vieux
      avant d’avoir vécu,
      ET PUIS... ON S’APERCOIT,
      que de partir, ça sert à rien,
      ET PUIS... ON S’APERCOIT,
      que de rester, ça sert à rien,
      alors..., on reste,
      alors..., on reste, n’importe où

      Je déconne !

      Nocturne et Richard ne prendront ça que pour de la chancognerie de 18h moins Ricard, !

      j’espère..

      ..
      .

    • non la base n ’est pas tres saine ,elle ne s’oppose pas à un réformisme déjà installe,elle s’offusque juste des pratiques clientéliste et des corruptions et des prises d’intérêts.
      je n’ai pas entendu que les différentes structures dont tu parles se soient indignés par ecrit de écrits de LE paon sur la non opposition de principe entre la cgt et le medef !!!
      Si il y a quelques années on t’avait dit,un jour ton secrétaire générale en viendra a dire qu’il n’y a aucune opposition entre le syndicat et le patronat,tu aurais certainement hurler à l’anticégétisme ,et quand c ’est arrivé,tout est resté très calme (sauf quelques critiques ultra minoritaire),tres calme et c ’est sur une simple question de fric et d’enrichissement ,de corruption que la base s’est mise en mouvement ,pas sur une ligne idéologique.
      et bien que la direction organise "ses" elections,elle est tout de méme élue à une grande majorite.
      Admettons que 20% des votes soient "truqués" ça fait tout de même plus de 60% qui approuvent la ligne de la direction.

      Sur les rétraites en 2010 dans mon coin les equipes cgt ont quasiment toutes orienté la lutte sur une voie de garage en reprenant le revendication d’un referendum et plus du tout,l’extension de la lutte.
      Sur SUD sncf je connais pas,je connais sud ptt ,sud santé et là y a pas photo avec la cgt.
      et je te prie de croire que quand un dirigeant sud dira ce qu’a dit le paon,je demanderai sa demission immediate et en cas de refus,je me barre !
      on gagnerait du temps si on avait un peu plus de principe.

    • ""Pour ce qui est très majoritairement des"directions, j’ai rencontré plus d’eXCFDT déçus par Notat..mais marque par ’l’anticommunisme" (anti PCF et donc anti "courroie " du Parti-du temps ou il pouvait faire l’objet de plein de critiques..sans faire rigoler le MEDEF !)

      ..que de types préoccupés de voir comment s’abolit la salariat !

      ""
      ta vision est déformée par ton anti gauchisme primaire(je rigole un peu )je connais j’ai été cela pendant des années et des années en tant que militant pcf et cgt !
      *j’ai abandonné une fois pour toute les oeilleres et la mauvaise foi
      je connais très bien les pratiques des uns et des autres.
      Un des fondateurs de SUD ptt a été militant cgt .
      Dans notre section entre la démocratie des potes cgt et lui y avait pas photo !!
      et c’était à l’avantage de ce futur dirigeant sud

      pour la cnt une réponse sur le fond aurait éte la bienvenue..

      Reste que le fond du débat être on ne pas être...encore à la cgt,je me demande jusqu’à quand on peut accepter de servir de caution..
      tu penses être encore utile ...j’ai un doute mais je sais que c’est très dur de plonger dans le vide,comme je l’ai déjà dit c ’est plus du coté de la psychologie que du terrain de classe que se trouve la réponse.
      un vie ..c ’est court .putain j’ai pas le temps de rester avec des types qui sont à l’opposé de tout ce que je considére comme communiste.
      j’ai encore plus de rage contre un le paon et la direction cgt que contre un cheréque parceque j’attends plus de la cgt .

    • " j attends plus de la CGT " moi aussi et je n attends Rien des autres syndicats qui ont TOUS été crées de toutes pièces pour collaborer ou pour diviser , alors je reste et je me bats , car c est très facile en paroles de créer une autre organisation de classe mais à faire passer dans la réalité c est autre chose et nécessite plus que tapoter sur un clavierr , regardons quel difficulté nous rencontrons pour créer un parti révolutionnaire alors que la place est libre ? A CE JOUR JE NE VOIS PAS OU JE POURRAIS ETRE SYNDIQUE AILLEURS QU A LA CGT ...

      mais ce n est que mon avis ...

    • "LA BASE N EST PAS TRES SAINE " là tu mords le trait , te rends tu compte de l insulte ? tu prends les syndiqués CGT pour des imbéciles qui se laissent manipuler , j ai apporté les preuves du contraire ( les mandats confiés par la base aux membres du CCN ) , toi tu affirmes sans rien démontrer , je discute tous les jours avec des syndiqués AUCUN NE JUGENT QUE LE DEPART DE LE PAON EST SUFFISANT , le plus grand secret est entretenu par la confédération et ses complices de certaines UD et FEDE sur les MILLIERS de protestations qui remontent tous les jours de la base , raison pour laquelle le site de la confédé a été fermé .. ; raison pour laquelle la confédé a truqué le vote du CCN ...

      Il faut résister par l examen de faits objectifs à l opération d enfumage en cours de la part de la direction et de tous les larbins à son service qui ont encore en main l appareil et ont la trouille de perdre leurs privilèges et qui pour une fois se bougeNT le cul alors qu’ils font le gros dos devant le patronat .

      Tu écris " ton secrétaire général" ce qui tend à prouver que tu n es pas à la CGT , tu as certes le droit en tant que travailleurs de t ’exprimer sur ce qui se passe à la CGT mais tu m excuseras je considère que ta voix de non-syndiqué ne compte pas pour me donner la température des syndiqués , je pense que étant en immersion je suis plus à même que toi d apprécier ce que penSes et disent les syndiqués .

    • Alain, si tu veux critiquer la CNT, je ne m’offusquerai pas. Je ne fais ni racolage, ni clientélisme.
      A Disney, j’ai créé la CNT so lors d’une réunion externe avec des camarades de la CGT et de la CNT.
      Au départ je voulais créer une section CGT pour combattre le syndicat en place dans la boîte.
      C’est la CGT qui me l’a refusé sous prétexte que la Fédé du Commerce contesterait cette création pour protéger son équipe en place.
      Le camarade de la CNT SO m’a laissé la possibilité de le faire, je l’ai saisie.
      Imagine en termes de communication le chat noir au pays de la souris Mickey... je n’ai pas pu résister.
      Mis à part ça, grâce à la Loi sur la représentativité, j’ai droit à 4 heures de délégation par mois dans une entreprise de 14000 salariés, en sachant qu’il me faut 1 heure de déplacement pour aller de mon lieu de travail à mon local syndical. C’est pas reluisant !
      Mais je peux au moins dire ce que je pense, et intervenir si nécessaire via la presse.
      Je considère le syndicat comme un outil au service des salariés.
      J’ouvrirai la porte à tout le monde lors des futures élections professionnelles, syndiqués ou pas.
      Car au bout du bout, ce sont les salariés qui sont les maîtres de leur avenir. Ils se bougent ou pas, ça les regarde. Je ne peux pas le faire à leur place.
      Je peux les aider, les conseiller, leur faire des propositions, mais sans eux, le syndicat ça sert à quoi ?
      Je passe pas mal de temps à réfléchir sur ce vers quoi doit tendre le syndicalisme à venir, c’est ma marotte. Je suis preneur de tout avis sur la question. Cela mériterait même un article pour ouvrir le débat le plus large possible.
      Amitiés
      Cyril

    • divergence d’appréciation sur la capacité de la base à œuvrer à un retour sur des pratiques lutte de classe de la cgt.
      On verra en février ce qui en sera .
      Oui c ’est pas evident de créer un syndicat neuf mais bon ça c ’est fait par le passe,et même si ça n’avait pas été fait,rien n’interdit d’innover .
      tu ne vois pas où être syndiqué ?
      moi j’ai vu que je ne pouvais plus être à la cgt ,je le dis toujours il y a des lignes jaunes qui franchies font que je me cabre totalement et que je pars,je ne supporte pas certaines trahison totale.
      car en fait une question reste : qu’est ce qui vous ferait quitter la cgt ?
      Apparement vous êtres allés tres tres loin dans la croyance d’un possible changement.
      les dire de Le paon sur la non opposition de principe entre medef et cgt est une veritable déclaration de guerre CONTRE notre classe.
      c’est assez bien passé...dans la base.
      tu vois une certaine base,moi une autre en pratique (sabotage des luttes comme en 2010 et avant 2003)
      et aussi en pratique pendant 18 ans à la cgt ,je connais ,et j’ai des tas de potes qui y sont encore et n’ont pas changé,alors la base ....
      mais au fait mon "calcul" sur la représentativité réelle de la direction qui est bien en phase avec la base,j’aimerai connâitre ton avis.

    • je persiste et signe : si la direction pro LE PAON a été virée ce st grace à la base et pas uniquement à cause des turpitudes de celle -ci , la base n est pas d’accord avec la stratégie de la direction qui privilégie les fausses négociations aux luttes et la base à donc mandaté la majorité des membres du CCN avec deux objectifs

      la démission de LE PAON et du BC

      l’organisation d un congrès dansles plus brefs délais pour changer la ligne actuelle

      ma réponse est donc LA BASE N EST PAS EN PHASE
      AVEC LA DIRECTION CONFEDERALE SINON ELLE N AURAIT PAS VIRE LE PAON et LE BC et NE RECLAMERAIT PAS UN CONGRES

      ce n’ est pas seulement une impression ce sont des faits alors ne faisons pas dire à la base autre chose que ce qu’elle a exprimé clairement auprés de ses mandants surtout lorsque l on n est pas à la CGT et que l on n a donc pas participé comme moi aux prises de décison de cette base .

    • C’est en toute connaissance des positions des uns et des autres qu,au congres la direction a ete elue a une tres forte majorite.
      Meme si une partie des votes est detournee cela ne change rien au rapport de force final.
      C est donc bien un fait,la direction est legitime et approuvee par la base.
      Je maintiens : non la base n ’est pas "saine".
      Et sans le canard enchaine rien ne serait venu de la base.
      Faut pas avoir ete au x manifs en 2010 pour affirmer que la base est sur une ligne lutte de classe,car quasiment partout celle ci a appeler au referendum pour casser l’extension du conflit.

    • ET EN 1936 ? pourquoi refuses-tu d analyser LES FAITS ACTUELS ; qui a virer la bande à LE PAON , qui demande en urgence un congrès ? : LA BASE !!!