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Myriam Martin : « Dire le nom d’Ensemble au sein du Front de gauche »

par Aspaar

Publie le mardi 3 février 2015 par Aspaar - Open-Publishing
32 commentaires

La gauche de gauche s’active. Le mouvement Ensemble organise son premier grand congrès ce week-end, tandis que cinq cents personnalités issues d’horizons divers lancent les Chantiers d’espoir. Explications de Myriam Martin, porte-parole d’Ensemble.

Regards. Le mouvement Ensemble accueille vendredi des responsables des gauches européennes de Syriza pour le Grèce, de bloca de Esquarda pour le Portugal, du Front populaire tunisien, d’Altra Europa pour l’Italie, le PG, le PCF…

Myriam Martin. Il s’agit de monter les liens forts entre les différentes organisations de la gauche radicale européenne. Nous allons discuter des alternatives possibles pour changer les choses vis-à-vis des populations et surtout pour qu’elles s’impliquent. C’est le point de départ de la discussion. La coopération entre les différentes organisations de la gauche européenne existent depuis longtemps, et aucune ne peut dire à une autre comment faire dans son pays – chaque situation étant très particulière.

L’actualité européenne offre des sources d’inspiration politique…

Nous allons analyser le succès de Podemos en Espagne, la force de Syriza en Grèce. L’implication populaire en Espagne, par exemple, est partie du mouvement des places alors que Syriza a, de son côté, rassemblé un ensemble d’organisations de manière plus classique, tout en s’appuyant sur la mobilisation des travailleurs grecs. Ce va-et-vient entre les mobilisations et la construction de la démocratie est centrale pour nous. Cet objectif est une constance. La politique est aujourd’hui décrédibilisée et, si nous ne partageons pas toutes les responsabilités de cet état de fait, nous devons tenir compte d’un sentiment largement partagé. La politique, on ne la fait pas pour les autres, on la fait avec celles et ceux qui nous intéressent.

Cela résonne avec la manière dont Ensemble a été créé au fil du temps…

Ensemble est né d’une volonté de regrouper différents petits mouvements politiques de la gauche radicale qui ont des cultures et des parcours très différents. Ces courants, présents aujourd’hui dans le Front de gauche, défendent la même idée : il faut trouver les ressorts pour faire autrement de la politique. Cela implique, dans le même temps, de transformer le Front de gauche pour qu’il ne devienne pas un cartel d’organisations, mais un lieu où les hommes et les femmes qui s’étaient retrouvés dans la campagne présidentielle de 2012 puissent se rassembler. Et pour une fois, nos divergences n’ont pas été un obstacle. Même si nos objectifs sont modestes dans la configuration actuelle, il s’agit tout de même de quelque chose de positif et de très important. C’est aussi dans cette vaine qu’Ensemble a initié les Chantiers d’espoir.

Ce congrès est-il un moment fondateur pour Ensemble ?

Il s’agit bien de quelque chose de fort et oui, c’est vrai, de fondateur. Ces journées sont très importantes pour nous ; elles vont profondément marquer le mouvement Ensemble après une année de travail commun. Cela prouve que quelque chose a fonctionné. L’assemblée générale constituante, par exemple, est un moment pour dire que le mouvement existe, qu’il s’affirme, qu’il formalise quelque chose qui existe et qui dit son nom au sein du Front de gauche. Ce n’était pas gagné au départ. Ce congrès va aussi être un moment de discussions, d’analyse de la situation politique, d’explorations d’outils de fonctionnement en commun. C’est un chantier ouvert, un chantier qui doit aussi être théorique. Pierre Khalfa va présenter un texte intitulé "Émancipation" qui pose les jalons de ce qui pourrait être un projet politique pour l’avenir.


500 personnalités ont signé l’appel à créer des Chantiers d’espoir (voir encadré). Les travaux doivent démarrer début février. Quelque chose de plus large encore ?

Les Chantiers d’espoirs cherchent à rassembler au-delà de ceux qui se retrouvent dans le Front de gauche. Il ne s’agit pas de refonder l’union de la gauche, loin de là, ni de réunir des partis qui se connaissent par cœur, mais d’ouvrir des chantiers avec toutes celles et ceux qui veulent élaborer un projet alternatif. Les Chantiers d’espoir partent d’une page blanche que chacun peut remplir. Il faut que nous réussissions à créer quelque chose qui donne de l’espoir à gauche, qui trace un chemin, qui donne des perspectives, et qui dépasse les clivages. Nous sommes obligés de réussir, ce n’est pas possible autrement dans les moments que nous vivons. C’est aussi une question de projet politique et là, évidemment, tous les paris sont ouverts. Mais il faudrait que l’on avance et de manière accélérée, que l’on transforme ce qui se raconte partout sur le territoire et que l’on prenne vite la mer ensemble.

Vous parlez de responsabilité et d’urgence…

Aujourd’hui, si on se réclame, premièrement d’une gauche qui n’a pas renoncé à transformer la société, deuxièmement de l’idée que l’austérité ne peut pas continuer comme ça ni en France, ni en Europe, alors on doit pouvoir se retrouver et discuter. Ce qui veut dire discuter aussi avec celles et ceux qui ont participé au gouvernement ces deux dernières années – je pense aux écologistes. Qu’est ce que l’on veut aujourd’hui ? Une gauche qui serait capable de rassembler, de s’ouvrir à d’autres, d’intégrer des enjeux liés à la crise écologique ; c’est primordial. La crise écologique est démente. Si on ne fait pas ça, si on ne pose pas les jalons d’un espoir possible à gauche, on va désespérer encore une fois les hommes et les femmes de ce pays qui sont déjà déçus – et à juste titre : je dirais même qu’ils sont trahis par le gouvernement et le pouvoir actuel. Ils peuvent alors se détourner complètement du vote, de la lutte et de la résistance, ou même aller vers l’inacceptable et l’innommable. Ces chantiers d’espoir sont difficiles à mener, mais qu’il faut le faire, parce qu’on a pas le choix.

http://www.regards.fr/web/article/myriam-martin-dire-le-nom-d

Messages

  • De quoi ENSEMBLE est-il le nom ? par Jacques Fortin

    J’ai lu attentivement l’interview de M. Martin issue de la gauche anticapitaliste, dans Regards à propos de l’assemblée générale de fondation du mouvement Ensemble (front de gauche).

    Je ne dirai pas qu’elle m’a laissé sur ma faim mais plutôt interloqué, en triste.

    Il n’y a pas, tout au long de cette interview un mot de politique : rien vis à vis du PS, rien sur les grandes revendications urgentes, rien sur le contenu de la démocratie à laquelle il est fait référence (surtout quand on appartient à un front qui est un cartel instrumentalisé par chacune de ses grandes parties).

    On dirait que ce qui justifie l’existence d’Ensemble sa seule plateforme politique serait de rassembler pour faire autrement de la politique. Donc un projet organisationnel qui tiendrait lieu de projet politique (même pas, voir plus loin).

    "Ces courants, nous dit la porte parole, présents aujourd’hui dans le Front de gauche, défendent la même idée : il faut trouver les ressorts pour faire autrement de la politique."

    On ne peut guère que s’esclaffer devant la naïveté ou l’aveuglement de la formule si on est gentil. L’envie furieuse me vient de demander si on se fout de la gueule du monde. Qui peut sérieusement dire sans rire jaune, que l’appareil post stalinien à la manœuvre pour écoper sa vieille barque qui ne cesse de prendre l’eau, "défend" vraiment et même un peu la "recherche de ressorts pour faire autrement de la politique" ? Son jeu de bascule tantôt avec tantôt sans le PS pour de strictes raisons d’appareils qui n’ont rien à voire avec de la politique, relève très directement de la politique politicienne la plus traditionnelle en même temps que la plus éhontée. Mélenchon et sa gestion du PG font l’objet de témoignages accablants de pratiques qui n’ont rien à voir avec cette recherche d’une autre façon. Sa propre autopromotion, sa communication, ses annonces unilatérales etc etc...

    Quel besoin Ensemble a-t-il de se bercer ainsi de fables qui n’ont aucun sens réel ? Sauf à justifier sa présence dans le FG, une présence sans consistance sur l’essentiel qui n’est quand même pas sur le comment faire autrement de la politique (alors que le cadre ne s’y prête absolument pas) mais sur quoi tenter de faire autrement de la politique. Sauf à s’éviter d’aller au combat politique sur une ligne politique dans le FG en espérant, escomptant, "pariant" que celui-ci "trouvera les fameux ressorts". Autant aller à Lourdes.

    Soyons juste l’interviewée prend en compte la question, elle y répond joliment par "C’est aussi une question de projet politique et là, évidemment, tous les paris sont ouverts". Hein, quoi ? Pardon ? En lisant ça, franchement, j’ai failli tomber de ma chaise. Le projet politique se joue au PMU ?!

    Voilà, " évidemment tous les paris sont ouverts". Soit je ne comprends pas du tout ce qui est ainsi énoncé, soit, soit... on touche un degré zéro ou surréaliste, baroque, de la pensée politique.

    Donc, concentrons-nous bien : la question du projet politique relève de tous les paris ? C’est le pari mutuel le front de gauche ? ou la gauche ? et Ensemble ambitionne de jouer le bookmaker ? Je ne sais pas si lisant cela je me sens tomber de ma chaise, de l’armoire ou d’ailleurs mais en tout cas de haut, sortant de la bouche d’une anticapitaliste (enfin, je crois).

    Je passe ensuite sur "on se réclame, premièrement d’une gauche qui n’a pas renoncé à transformer la société" antienne qui devient fatigante, périphrase pour ne rien dire mais laisser entendre, les politiques de la gauche de la gauche ayant perdu les mots ils ne sont même plus une gauche qui dirait tranquillement voire fièrement vouloir en finir avec le capitalisme, non ils n’ont pas, prenez des pincettes et ouvrez les guillemets, "renoncé à transformer la société" (soit dit en passant et sans amalgame Valls et Macron non plus). Puis "deuxièmement de l’idée que l’austérité ne peut pas continuer comme ça", ça c’est bien, elle ne peut pas continuer comme ça, comme ça quoi ? On ne fera pas l’insulte à Ensemble de penser qu’ils veulent moduler l’austérité par contre on peut le soupçonner de leurs colocataires, mais pourquoi ne pas dire "qu’il faut en finir avec l’austérité", clair et net, formule pas violente, pas blessante, qui ne peut quand même pas hérisser à gauche dans le climat actuel, non ? Ben non.

    Il semble vraiment que le début d’un commencement d’invention d’une façon de faire de la politique autrement passe par utiliser une novlangue chamallow qui dit sans dire, évoque, invoque... laisse à penser etc etc, novlangue molle et sucrée dont les porte paroles d’Ensemble aiment à se gargariser.

    C’est déjà plus gênant, enfin, quand on arrive au chapitre de "Qu’est ce que l’on veut aujourd’hui ? Une gauche qui serait capable de rassembler, de s’ouvrir à d’autres, d’intégrer des enjeux liés à la crise écologique" pour faire référence à EELV avec qui il faudrait dialoguer. Pourquoi pas dialoguer avec ceux qui de EELV tirent un bilan un peu honnête et prometteur de leur alliance avec le PS (je crains d’entrer dans la grossièreté non chamallow) ? Pourquoi pas ?

    Mais non, là encore on y va en mode chamallow, s’il est fait mention de leur participation au gouvernement, c’est sans plus, sans commentaire, comme ça. Le gouvernement de la rigueur et de l’application zélée de l’austérité auquel ils ont prêté la main et les votes ? Non, le gouvernement point. Évoquer ensuite que peut-être quand même il serait bon de leur demander d’en tirer un bilan et de songer à prendre des distances, genre rupture (je ne sais pas comment on dit en novlangue chamallow) pour continuer à discuter un peu plus loin avec eux... non, ça non, c’est pas chamallow. Du coup on peut se demander ce qu’entend Ensemble par "cette gauche qui serait capable de rassembler, de s’ouvrir à d’autres"... et de quoi, à part chamallow, Ensemble est le nom en effet.

    Bref.

    On a bien compris que tout ça c’est pédagogique, que les anticapitalistes d’hier doivent mettre des chaussons de feutre sur leurs grosses godasses d’ex NPA, prendre les patins avant d’entrer, s’excuser d’avoir des choses à dire en les couvrant de sucres et de guimauves novlanguisées. Et que le chamallow c’est pour faire de la politique autrement (sic ?). Certes on n’attire pas des mouches avec du vinaigre doctrinaire mais quand même... rassembler pour rassembler... pour "ne pas renoncer à changer la société"... et "ouvrir les paris" pour ce qui est du projet politique...

    D’accord, je peux être de mauvaise foi, je n’ai jamais aimé les chamallow.

    Ceci dit, avec cet Ensemble là, l’égotisme mélenchonesque, l’obtuse et apolitique volonté de se survivre de l’appareil post stalinien ont de beaux jours devant eux.

    • Peut on repondre par l’article de JACQUES FORTIN sur le NPA ?

      La NPA est mort, vive l’anticapitalisme vivant !

      Le congrès du NPA a donc donné ce qu’il promettait : une carcasse ivre que les sectes dévorantes vont se disputer et se disputent déjà dans la presse en tentant de faire une OPA sur le ventre mou d’une des grosses minorités faite d’un vieux gauchisme frileux mi LO mi revival de la Ligue des années 1973. (Si ça ne vous dit rien, ce n’est pas grave). Aucune majorité ne s’est dégagée hormis pour claquer la porte à toute unité avec le reste de la gauche de la gauche pour les échéances électorales à venir, sauf LO qui n’a aucune velléité de venir au secours d’un radeau de la Méduse, ou l’AL qui ne veut pas entendre parler d’élection. "Ne pas monter bien haut peut-être mais tout seul" !

      Le réalisme règne !

      Maintenant que la partie saine du NPA est en minorité, certes la plus forte minorité, mais une minorité, j’espère que les camarades vont commencer à se poser les bonnes questions, faire un retour sur leur tactique (pitoyable) de gestion du parti qui n’en était pas une mais l’illusion qu’on dirige autour d’une ligne souvent floue de rassemblement encore plus flou sans jamais énoncer la sienne clairement pour donner une ligne de force aux attelages majoritaires successifs. Et qui de plus consistait à s’épuiser dans la gestion des contraires assemblés, des petites susceptibiltés de courants ou de caciques, de riposter aux attaques des minorités les laissant dessiner sempiternellement le périmètre du champ de bataille, privant ainsi la majorité d’une réflexion sérieuse sur ses choix, d’un peu d’élaboration sur son avenir, et de dialogue interne constructif. Ainsi que, pour finir, une très médiocre information de celles et ceux, dans le pays, qui avaient soutenu cette majorité, lesquels apprenaient les conflits, les enjeux, les décisions par le biais évidemment biaisés de minorités tout sauf bienveillantes qui, elles étaient organisées pour répandre leur parole, poser leurs enjeux et dénoncer la majorité en tout temps et tous lieux propices.

      Bref un embrouillamini jamais géré.

      J’espère surtout que libérés de la gestion du parti (mais je vois déjà que ça va les brûler de se précipiter pompiers des feux que les autres allumeront, sous prétexte de préserver le parti) ils se mettront à élaborer une stratégie renouvelée, à produire de la réflexion, à réallumer un utopie anticapitaliste convaincante. J’espère aussi qu’ayant suffisemment vu "leur base" atterrée s’en aller doucement sans rien dire, et s’amenuiser dans le parti agonisant, ils se mettront à s’occuper un peu d’elle, l’informer, discuter, faire un peu le tour des popotes (eh oui, c’est ça aussi construire un parti, pas seulement balancer des textes brillants ni négocier des thèses absconses) et lui donner l’importance qu’elle aurait toujours dû avoir : celle d’un milieu vivant, critique, agissant qui a besoin de réfléchir et de faire le point avec celles et ceux qui sont sensés la représenter et par dessus tout agir en son nom.

      Faire de la politique autrement ça consiste déjà par la faire avec ceux qui vous ont mandatés.

      J’espère et je leur souhaite de tout cœur, qu’ils iront se renouveler, ne se laisseront pas entraver, ne déprimeront pas mais revitaliseront un projet anticapitaliste à bout de souffle. Qu’ils se donneront enfin une visibilité, une revue, des temps de rencontres, impulseront un réseau actif et pas seulement parisien, qu’ils poseront des actes de rassemblement plus large.

      J’espère surtout pour l’anticapitalisme vivant, qu’ils ne vont pas faire le dos rond en se disant que comme ça ils n’effaroucheront pas leur base, en escomptant que les autres se décrédibiliseront tout seuls et qu’eux-mêmes n’auront plus qu’à discrètement compter les points, pointer les absurdités, jusqu’au jour où le fruit tomberait... dans leur escarcelle. (mais je crains)

      http://blogs.mediapart.fr/blog/jacques-fortin/020215/la-npa-est-mort-vive-lanticapitalisme-vivant

    • je suis certainement très con ...mais pour être ENSEMBLE , il faut être combien ???

    • "

      pour être ENSEMBLE , il faut être combien ???

      Deux ! dès qu’un troisiéme se pointe, pour avoir unpapier dans" libé" ou le" monde"tu peux scissionner

      "Ensemble" c’est un zest de Zarka , une cuillerée d’Autain, trois tranches d’ ex NPA,

      c’est tt un symbole qu’avant de s’appeler "Regards"(trés flous)..le canard qui sert de média à ce "truc"...s’appelait REVOLUTION..

      Martelli et Autain en ont fait un"machin" pour tendance FDG..ou tu ne risques pas croiser un prolo.!.

      C’est BOBO-masturbation avec érections de neurones de chefaillons sans armée..

      C’est pour"exister" ,avoir de temps en temps un "colloque", pour pseudo intellectuels....., à la Mutualité ou les mêmes depuis 30 ans discutent avec les mêmes

      ça ressemble à certains films suédois sous titrés d’ARTE à 3H45 du matin.

      .,
      Ya des gens qui regardent..

      Un article pour ça, c’est comme si je publiais " Sexualité des lézards"

      Cela peut certes intéresser un initié.!!
      ..

      Richard...parfois j’ai envie d’y adhérer histoire d’aller"chancogniser" le débat

      Mais mon pôte Pierrot Zarka me connait trop.

      .Il verrait vite que je suis là pour déconner !!

      Comme eux, mais moi, en le faisant sans me prendre au sérieux..

      Amitiés

      Alain

    • reponse a arnold !de mauvaise foi cela est vraiment sur.car enfin ,si on reflechis en terme d efficacite,de contexte historique,des forces en presence electoralement,du score insense du fn,du peu de mobilisation dans les boites,du poids de lo du npa et des libertaires de tous poils qui doivent compter en tout 12000 ou 15000 militants.que nous propose t on en attendant !moi aussi j ai reve du grand soir,geule dans les manifs et c est moi qui etait au bigo (tous ensemble,greve generale,tout est a nous ,aujourdhui dans la rue demain on continue,ect,ect.)de fait si il n y a personne dans les boites pour relayer pour differ tracter monter sur les tables organiser ect ect comment on fait !je ne dis pas que je n y crois plus ,cela fait des decennies que j attends que cela,que j y travaille .resultat que dalle.alors pourquoi ne pas essayer de rassembler a gauche de la gauche ,pourquoi parallement a nos utopies,notre travail de terrain nos engagements nous ne ferions pas un bout de chemin avec des gens qu on croisent a nos cotes dans la rue !62 ans fatigue a force de crier dans le desert,pratiquer l incantation,de croire que j etais a l avant garde de l avant garde quand je me retournais il n y avais plus personne derriere moi !peut on continuer ainsi !face au score des fachos ?peut t on dire que toute election est un piege a con ?peut on sincerement penser que les plus pauvres vont descendre dans la rue pour faire la revolution alors que plus les gens sont dans la misere il se tournent vers les discourts les plus populistes les plus nationalistes ? NON je sais que laurent,melanchon,autain ne sont ni marxistes,ni libertaires,ni des revolutionnaires !mais ce ne sont ni des ennemies de classe,ni des sa..uds.alors on peut dans sa boite,dans son quartier dans son syndicat travailler a nos esperances nos utopies economiques societales ecologiques mais rien ne peut nous ni ne doit nous empecher essayer d avancer avec d autres meme d une maniere ephemere !c est un contresens historique face a la montee de l extreme droite !face a la barbarie economique.les derives sectaires de lo du npa ne menent nulle part pas a cause de leurs analyses mais a cause des rapports de force !donc je ne crois pas plus aux elections seule,pasplus a la rue seule !j ai longtemps milite a la gauche radicale ,je suis orphelin politiquement,je ne suis ni un reformiste ni un traitre je suis un militant qui ne veut plus avoir raison tout seul,qui ne veut plus faire le bonheur des autres malgre eux,ne veux plus crier greve generale dans la rue quand on se retrouve aussi peux(pourtant j y suis systemetiquement dans la rue).les camarades du front de gauche que je connais essaye autre chose grand bien leur fasse je peux les accompagner et continuer moi a faire autrement mais je ne leur donnerais ni bons ou mauvais point a ce jeux nous ne ferons bientot que commente l actualite ou distribuer des cartons rouges aux autres,mais ceci n est pas ecrire l histoire ! (un ancien camarade de la lcr toujours actif syndicalement qui aimerais pas voir les liberaux d extreme doite au pouvoir,car si les liberaux ou sociaux liberaux le sont certes mais les fascistes pas encore....salutations revolutionnaires yves qui ne veut plus seulement regarder les trains passes et hurler seul dans le desert !)

    • ""Peut on repondre par l’article de JACQUES FORTIN sur le NPA ?

      La NPA est mort, vive l’anticapitalisme vivant !

      ""

      tu fais les questions et les reponses,super va au pcf,j’ai connu ça !!
      et défendre Ensemble en attaquant le npa,c ’est une tactique que j’ai connu ,que je ne supporte plus ,idiotie,et mauvaise foi.

      t’as rien à dire sur la vacuité du texte d’Ensemble ?

    • ""les camarades du front de gauche que je connais essaye autre chose grand bien leur fasse je peux les accompagner et continuer moi a faire autrement mais je ne leur donnerais ni bons ou mauvais point a ce jeux nous ne ferons bientot que commente l actualite ou distribuer des cartons rouges aux autres,mais ceci n est pas ecrire l histoire  ! ""

      la désesperance,l’impatience au bout d’une vie conduit parfois à baisser les bras,la garde et abandonner toute critique marxiste.
      Suffit il de faire un bout de route ensemble ,même d’un maniére éphémère comme tu le dis ?
      pour aller où ? se proposer comme 1er ministre de hollande ?
      refuser de se dire en opposition avec ce serviteur du capital en 2012 ?
      S’allier aux élections avec ceux qui poussent de milliers de salariés au chomage,à la misére ?
      recommencer encore et encore la même triste scéne des espérances déçues parcequ’on vide tout programme de contenu de classe ?
      j’ai révé du grand soir aussi,mais son attente si longue ne me fera pas prendre des vessies pour des lanternes,aucune mauvaise foi,ici,juste la triste éxperience des trahisons passées.
      on ne commente pas l’actualité,on espére la changer avec nos théories,nos pratiques,et celles ci ne sauraient être une vague réforme ,avec des groupes qui n’osent plus dire,classe,prolétariat,expropriation.
      et si c étaient à ceux qui délaissent toute solution révolutionnaire que tu demandais d’enfin rejoindre ceux restent revolutionnaires ?

    • reponse a (90) !premierement je ne baisse pas les bras,mais bien oblige de constater que le 26 contre la loi macron nous n etions pas plus de 5000 dans les rues de paris(et !je connais le refrain journee mal prepare ,pas de volonte de la part des orgas syndicales,ect ect )il n empeche qu l avant derniere manif nous n etions guere plus nombreux et que personne n a empeche quique se soit de nous rejoindre ni syndicalement ni politiquement,j ai desdendu dans la rue par le passe sans appel de confederations et nous n etions guere plus nombreux.que je n ai pas ecrit ni parle d alliances electorales avec les liberaux ou sociaux liberaux qui jettent dans la rue des millers de salaries,je n ai pas non plus ecrit qu on devais avoir une confiance aveugle aux militants du front de gauche,n ai jamais pense une seconde qu ils etaient marxiste et je l ai ecrit !j exprime simplement le fait qu habitant en picardie dans des bleds ou le fn fait 40pour cent des voix je m interrogais sur l efficacitee des uns et des autres !et de la situation d urgence dans laquelle nous nous trouvons.ET quand dans la rue je manifeste aupres de militants du pc qui ont 70 balais (meme si ils ont etaient cocufies par leur appareil)jamais !jamais je ne penserais que ces mecs sont des collabos,des traites et memes des reformistes tout cela est trop reducteur !je pense que nous somme en situation d urgence et que nous devrions nous interroger sur nos propres responsablites !trop facile les jugements a l emporte piece !la verite qui nous seraient reserves !et,justement en tant que marxiste qui lui n a jamais une vision fige de l histoire(nous trouverons toujours plus petit que l infiniment petit et plus grand que l infiniment grand), on ne peux nier que nous nous avons tendance a une vision de l histoire fige inscrite dans le marbre ! j ai frequente des militants autonomes,des militants de la ligue,passe des nuits a deplace un point,une virgule sur un tract,pendant ce temps un salopard etait lui en capacite de federer toute l extreme droite,nous debattions des nuits sur les respponsablites des uns et des autres en espagne(reecrire l histoirecela nous savons le faire,et en plus d en un contexte tellement different !) pendant ce temps la les fachos eux commencer a gagner des elections,nous sommes nombreux camarades a penser que rien n est definitivement ecrit et que nous ne pourrons faire les uns sans les autres. on pourrais aussi s interroger sur ce qu ai etre revolutionnaires a ce jour,mais cela est peut etre deja du reformisme camarade alors oui nous devons garder des principes claires,de classes,anticapitaliste !mais nous ne pouvons pas ne pas analyser les rapports de force en presence !des illusions !NON MAIS faire comme si il ne se passer rien a cote cela reste une grave erreur ! au plaisir et en esperant que les discours incatatoires de nombreux camarades ne leurs feront pas perdre de vue que se ils etaient seules a descendre dans la rue il n y aurais pas grand monde !un militant qui a du participer a un grand nombre de manifs ces derniers mois !un grand pere a craonne,un pere dans les ftp a qui l histoire ne leur a pas laisser le temps de la reflexion.nous nous avons encore le temps et la chance de nous interroger !alors pourquoi des proces d intentions a des camarades qui eux ont choisi un autre chemin .et justement figure toi que je leur ai propose de rejoindre des militants revolutionnaires,mais lesquels ,les militants de lo toujours absent des luttes antiracistes,des luttes feministes’’on reglera tout cela quand aura fait la revolution ?les militants du npa qui me disais avant la presidentiel (tu verra le pcf prendra des strapentinset j avais fait le pari que cela ne se ferais pas,les militants libertaires que je rencontre dans les manifs et que je ne n apercois jamais dans les ul cgt de mon departement,les anards qui a chaque fois qu ils rencontrent un mec du pc pensent qu ils croisent un stalinien.non personne ne peut faire comme si le fn etait encore a deux pour cent.ALORS non pas d union sur n importe quel bases !mais ne pas faire comme si il ne passe rien a cote de nous a gauche du ps !ceci serais une erreur de notre part. salutations revolutionnaires et au plus vite dans la rue !

    • @90 240

      C’est une excellente habitude de présenter un exposé complet et harmonieux des principes et de ses conceptions du marxisme. Mais cet interview de Maryam Martin sur la préparation du premier congés de l’Ensemble n’avait absolument pour but de faire un exposé sur les principes et les conceptions du mouvement Ensemble .

      Quant au congrès du NPA , ce qui saute avant tout aux yeux est de claquer la porte à toute unité avec le FDG pour les échéances électorales à venir.

    • C’est sûrement très intéressant, ce que tu dis, mais aère ta présentation ! Fais des paragraphes, saute des lignes !

      Là c’est un gros pavé, comme une punition.

      J’ai cru comprendre que tu as été à la lcr (moi aussi j’y suis passé) : tu as bien dû t’entrainer à rédiger des centaines de tracts, des journaux, des tribunes...

    • "" Mais cet interview de Maryam Martin sur la préparation du premier congés de l’Ensemble n’avait absolument pour but de faire un exposé sur les principes et les conceptions du mouvement Ensemble .""

      j’aurais cru pourtant que c ’était le moment ou jamais !
      j’attends donc .... mais déjà ,le vide sidéral de ce présent texte n’est pas une bonne promesse ....

      pour les sequences électorales,je trouve que le npa en fait peut être trop .En revanche son refus d’entrer dans des conbinaziones est tout à son honneur

    • je comprends assez bien tes inquiétudes,mais quand 60% s’abstiennent je pense que les combines d’appareils les prolos en ont assez
      ,et dans les luttes ,car il y en a,comme en 2010 avec des millions de prolos,si les tenants d’une union a reconstruire n’étaient pas justement ceux qui coupent l’herbe sous le pied des masses, ont aurait des moyens de gagner.
      Car derriere les ecrits de ceux qui sont à coté de nous comme Ensemble,de ceux qui cherchent une issue comme tu dis,il ya bien des actes aux antipodes des réponses nécessaires !
      se dire prêt à aller à la soupe et être 1er ministre de hollande,de refuser de se dire en opposition,de foutre en l’air une gréve massive en proposant un réferendum et apres appeler à une construction d’un" Ensemble",j’appelle ça une imposture !
      tous les beaux discours,les mots ,c ’est leur truc, MAIS en pratique ils cassent toute possibilité de mouvement social lutte de classe.

    • ""les militants du npa qui me disais avant la presidentiel (tu verra le pcf prendra des strapentinset j avais fait le pari que cela ne se ferais ""
      oui c ’est vrai ,il y avait bien des précédents non ?
      le pcf a meme refuser de se dire dans l’opposition à Hollande ,cela me fait penser que si le PS n’avait pas eu la majorité absolue,le pcf aurait pris des strapontins...mais on saura jamais ...
      en revanche les strapontins dans les instances municipales,regionnales,là on sait tres bien :ils y courrent !!!

  • Ce que je sais d’Ensemble dans les Bouches du Rhône c’est que c’est un mini regroupement d’ex PCF qui ont soit ,trahi au profit du PS en leur abandonnant un canton ou les communistes étaient élus depuis des lustres , soit on soutenu Bovet ou des étrons dans son genre . Alors moi ,j’ai pas envie d’être ensemble avec ces crapules . Et Vive el communismo y la liberta .

  • A la lecture de cette déclaration, on a le sentiment qu’ensemble n’est qu’un nouvel avatar de la gauche alternative.
     Aucune théorie révolutionnaire, aucune stratégie politique. Mais un "programme" aussi creux que consensuel :
    "Une gauche qui serait capable de rassembler, de s’ouvrir à d’autres, d’intégrer des enjeux liés à la crise écologique ; c’est primordial. "
    On voit mal ici ce qui distingue ce nouveau mouvement de la social-démocratie.

     Une déclaration d’intention qui se veut alternative mais qui n’offre qu’une plate démarche participative pour glaner des idées.
    Les Chantiers d’espoir partent d’une page blanche que chacun peut remplir.
    Il faut que nous réussissions à créer quelque chose qui donne de l’espoir à gauche, qui trace un chemin, qui donne des perspectives, et qui dépasse les clivages.
    On ne peut mieux exprimer qu’on n’a pas grand chose à proposer !

    Bref, rien dans le propos de Myriam Martin ne donne un contenu précis à un projet de changement de société quel que peu révolutionnaire.

  • Ensemble est un mini regroupement de gens sympas issus du PCF, de minoritaire "unitaires" ayant quitté le NPA, des Alternatifs...

    Ils pataugent dans la semoule et ne savent plus très bien où ils habitent, ça semble assez clair.

    Mais... comme beaucoup d’autres (tous les autres ?) dans la gauche radicale, la gauche marxiste.

    Pour reconstruire, on aura besoin de toutes les énergies sincères, donc la critique, nécessaire, ne doit pas rompre les ponts, être excessive, violente et définitive. Personne n’est en situation de donneur de leçon, et nous sommes tous dans le même camp, nous serons tous enfermés dans le même stade si un jour...

    (Myriam Martin n’a pas donné l’exemple, c’est regrettable, lorsqu’elle a quitté le NPA avec GA, en essayant de nuire au maximum à son ex organisation)

    • Si " ces gens sympas issus du PCF .." avaient vraiment l’ambition de faire du TOUS ENSEMBLE , ils ne créeraient pas un groupuscule , ils oeuvreraient pour la CONSTRUCTION D UN PARTI DES COMMUNISTES DE FRANCE ...

    • Je ne crois pas que pour certains il y ait eu volonté de créer un groupuscule. J’en connais qui sont paumés parce que le FDG a refusé l’adhésion individuelle.

    • ""Ils pataugent dans la semoule et ne savent plus très bien où ils habitent, ça semble assez clair.

      Mais... comme beaucoup d’autres (tous les autres ?) dans la gauche radicale, la gauche marxiste.

      "
      NON certainement pas !!
      Les potes du npa,de lo,et les marxistes non encartés ,les ex pcf pour une reconstruction d’une orga communiste ,les libertaires ne pataugent pas dans la semoule,et savent très bien où ils habitent .

      "Personne n’est en situation de donneur de leçon, et nous sommes tous dans le même camp, nous serons tous enfermés dans le même stade si un jour...
      ""

      sans donner de leçon ,en tirer c ’est déjà le minimum et faire un texte aussi vide de propositions anticapitalistes est déjà un vrai repoussoir.
      et si dans le même stade on rencontrera aussi des socialistes,faut il alors défendre leur politique de droite qui justement aura facilité ceux qui nous enfermerons dans ce stade,sans donner de leçon en plus ?
      confusions ,naiveté,n’ont jamais aidé notre classe.

    • Les potes du npa,de lo,et les marxistes non encartés ,les ex pcf pour une reconstruction d’une orga communiste ,les libertaires ne pataugent pas dans la semoule,et savent très bien où ils habitent

      C’est celaaaaa.

      Ils savent ? Et c’est ça (la situation actuelle) le résultat ?! Génial.

      Dans ce cas, vivement qu’ils pataugent dans la semoule !

      Plus sérieusement : quand je dis "patauger dans la semoule", ça ne veut pas dire qu’ils n’ont pas de certitudes, de lignes directrices, mais de fait ce ne sont pas les bonnes puisqu’elles ne fonctionnent pas et n’empêchent nullement la régression sociale et l’écrasement du camp qu’ils défendent.

      Ce n’est pas parce que tous pensent avoir trouvé le meilleur positionnement possible, chacun le leur, qu’ils ne sont pas tous profondément en échec.

      Je pense que nous sommes à une charnière, que la situation est nouvelle et complexe, et il me semble normal et "honnorable" de patauger dans la semoule, c’est à force de patauger qu’on trouvera.

      Et ce qui freine l’invention du nouveau, c’est justement ceux qui "savent très bien où ils habitent" (trop bien !), comme tu dis.

    • "Plus sérieusement : quand je dis "patauger dans la semoule", ça ne veut pas dire qu’ils n’ont pas de certitudes, de lignes directrices, mais de fait ce ne sont pas les bonnes puisqu’elles ne fonctionnent pas et n’empêchent nullement la régression sociale et l’écrasement du camp qu’ils défendent.""

      ton explication de l’expression est le contraire de sa signification !

      alors utilise les bons mots .
      ca veut dire quoi "pas les bonnes" ? parceque non comprises ? pas partagées par les masses ?
      ou pas encore ?
      va t on abandonner toute référence au marxisme ,parceque cela n’est pas entendu encore par des millions de prolos ?
      trouver une route qui en ferait l’économie ? si ça marche ,je prends !!
      mais je doute fort que refuser une boussole nous aide à sortir de la semoule.

    • va t on abandonner toute référence au marxisme

      J’espère bien que non !
      Mais le marxisme n’est pas non plus un objet du culte, d’autant qu’il y a autant de marxismes que de gens se réclamant du marxisme. Un peu de recul ça fait du bien, faut essayer.

      Pour moi le marxisme est un outil irremplaçable pour analyser les rapports économiques et sociaux, mais ce n’est pas la bible. L’histoire se déroule, de nouvelles connaissances, de nouveaux outils apparaissent, qui ne peuvent pas ne pas faire évoluer la pensée (ou alors elle est totalement figée).
      Par exemple la problématique écologique, ou l’outil internet qui change radicalement le rapport au monde et aux gens.
      La rigidité est l’ennemie de la révolution, même si certains en ont besoin pour se rassurer au quotidien.

      Par ailleurs, le coup du "les masses n’ont pas encore compris"... Pffff... C’est pourtant pas nouveau, faut dissoudre le peuple...

      Un révolutionnaire, c’est pas celui qui parle de révolution (et qui a un label certifié 100% marxiste auto-attribué), c’est celui qui fait la révolution.

      Quand Castro et Guevara ont déclenché la révolution, le parti communiste cubain ne les a pas soutenus. Sans doute n’étaient-ils pas assez marxistes...?

      J’abrège, j’ai beaucoup milité par le passé, et les mecs qui se paient de mots, les mecs qui parlent avec assurance puis sont invalidés par la réalité puis continuent de plus belle à parler avec assurance, y en a beaucoup dans notre camp, grosse fatigue.

    • quand je demande : va t on abandonner le marxisme,ce n’est pas comme une bible que je défends,c ’est dire que ou on est sur une logique lutte des classes et expropriation ou pas.
      je croyais que c’était clair.
      et ce texte est totalement vide là dessus ,ce qui pose un sacré probléme quel que soit le type de marxisme que l’on défend.
      D’autre part ,oui sans être sottes ,parfois les masses ne saisissent pas les enjeux et les forces en présence,et cela ne conduit pas à dissoudre le peuple,juste faire un constat,car si tout était compris ,le monde ne serait pas ce qu’il est .
      avoir des principes ,des idées ce n’est pas être rigide .
      et si le pc cubain n’a pas soutenu fidel ,ce fut une erreur
      ON ne peut pas dire pourtant que castro disait des purées ideologiques comme ce texte d’Ensemble.

      "J’abrège, j’ai beaucoup milité par le passé, et les mecs qui se paient de mots, les mecs qui parlent avec assurance puis sont invalidés par la réalité puis continuent de plus belle à parler avec assurance, y en a beaucoup dans notre camp, grosse fatigue.""


      ben justement tu le dis,c ’est se payer de mots ce texte totalement à coté de ce que demandent les prolos ecrases de misére,non je parle pas à leur place,je connais l’état du salariat.
      quelle invalidation ? par quelle réalite ?

      tout discours peut paraître à celui qui ne le reprend pas à son compte ,comme une assurance ,le tien,aussi.
      oui on peut être fatigué de voir des vieilles combines remises au goût du jour ,malgré leur echec . :
      union de la gauche,gauche plurielle, ça suffit pas ?

    • D’autre part ,oui sans être sottes ,parfois les masses ne saisissent pas les enjeux et les forces en présence,

      Je clarifie : je ne sanctifie pas le peuple, ni les travailleurs.
      Pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté, je force le trait et donne dans la provocation, là où tu uses de l’euphémisme ("sans être sottes, parfois les masses...") : elles sont souvent très connes, les masses, mais faire de la politique c’est entre autre tenir un discours audible par les masses (sinon l’action militante est stérile, même si le raisonnement développé est de qualité). Les masses, ce qu’elles sont, c’est la réalité à partir de laquelle il faut travailler, sinon on fait de la politique hors-sol.

      De même qu’un prof qui fait un cours "génial" mais que très peu d’élèves peuvent comprendre, fait mal son boulot.

      Je soulignais (pour revenir au tout début de mon intervention sur ce fil) qu’on a une grande quantité de donneurs de leçons, de gens très expérimentés et grands marxistes, développant des analyses parfaites (mais chaque groupe - et sous-groupes appelés tendances - a la sienne, ce qui relativise cette perfection, et induit en outre des guerres de chapelles sabotant l’efficacité ), mais néanmoins totalement coupés des masses.

      Bref, je pense un peu la même chose que toi ou d’autres de Ensemble, mais je pense aussi que tant qu’on (que quelqu’un, qu’un collectif) n’a pas trouvé une solution un peu crédible, un truc qui fasse repartir vers le haut le mouvement ouvrier, tant qu’on "patauge tous dans la semoule", tant qu’on n’a pas trouvé justement ce qui n’est pas (non plus) dans Ensemble, faisons profil bas et cherchons, plutôt que de jouer les examinateurs et les censeurs.

      PS : je suis trop bavard, désolé...
      Deux exemples pour illustrer ce que je veux dire, "patauger dans la semoule" = être en échec :
       le NPA avait un programme mêlant à merveille lutte des classes, écologie, démocratie, féminisme, ouverture etc. Génial ! Mais il n’a pas réussi à populariser ses analyses, à toucher les masses qui pourtant (me semble-t-il) avaient grand intérêt à se retrouver sur cette base. Comme tous les autres, il "patine" (pour abandonner la référence à la semoule).
       un copain de LO me tend un tract sur le marché. Très bien, la LDC, les patrons, je suis d’accord avec absolument tout ce qui est écrit. Mais je n’en tire (en tant que membre des masses, que travailleur lambda) aucune perspective concrète (à part le classique "les travailleurs ne peuvent compter que sur leur lutte"... ben oui mais... comment on fait ?), il ne m’apporte aucune solution, pas étonnant que LO reste marginale malgré une maîtrise indubitable de la théorie marxiste-léniniste. Là aussi ça patine.

      Et donc Ensemble (ou d’autres), malgré un corpus théorique sans doute bien plus léger que LO ou le NPA, ne fait ni moins bien ni pire : il patine, càd n’offre aucune perspective un peu motivante aux travailleurs (de fait). Comme tous les autres à ce jour.

      Et je pense qu’une des briques de la reconstruction, c’est déjà de comprendre et d’admettre cela (d’admettre qu’il n’y a plus de maison debout, au mieux on a des pans de murs qui peuvent être utiles pour bâtir la maison communiste de demain).

    • la question serait elle que d’être audible ?

      sans euphémisme aucun,on peut remarquer que la classe possédante ne se trompe jamais dans ses choix politiques et ses actions,même si parfois il y plusieurs options,jamais ,une seule de ces options sont contre leurs intérêts.
      En ce qui concerne notre classe malheureusement ,iln’en est rien
      Alors ? juste faute à pas de chancve,aux medias,à nos partis qui ne savent pas "expliquer" ?
      je ne pense pas !!
      tu écris :
      "De même qu’un prof qui fait un cours "génial" mais que très peu d’élèves peuvent comprendre, fait mal son boulot.

      euh et pas que la reflexion n’aboutit pas chez certains ?
      et quand plusieurs profs y vont d’explications différentes et que le nombre d’eleves ne comprenant pas reste le même ?
      encore la faute du prof ?
      NON il y a bien un probléme de reflexion non ou mal faite apr les masses ,aussi.

      "" tant qu’on n’a pas trouvé justement ce qui n’est pas (non plus) dans Ensemble, faisons profil bas et cherchons, plutôt que de jouer les examinateurs et les censeurs."

      mais c ’est d’autre chôse qu’il s’agit ici,ce n ’est plus la façon d’enfin entrainer les masses,c ’est que les pratiques d’Ensemble en plus d’avoir un contenu disons très faible ,ont aussi une inéfficacité prouvée,ce n’est pas la premiere fois que ces proposition sans contenu existent(voir ce qui s’est passé avec bové,buffet etc ..)

      echec contre echec pourrait on dire ,mais je ne pense pas que pour éviter cela on doit edulcorer nos positions,qui n’évite pas l’echec en plus .

      pas plus Ensemble que les sceptiques ne jouent les examinateurs,c ’est une différence de positions assumées de part et d’autre.

      Et donc Ensemble (ou d’autres), malgré un corpus théorique sans doute bien plus léger que LO ou le NPA, ne fait ni moins bien ni pire : il patine, càd n’offre aucune perspective un peu motivante aux travailleurs (de fait). Comme tous les autres à ce jour.""
      "


      je ne crois pas que la différence entre lo,npa d’une part et Ensemble d’autre part soit de degrés mais de nature,c ’est donc bien ,selon moi,que lo et npa proposent une perspective de rupture avec le capital et Ensemble un ajustement .
      alors ou bien on est dans l’optique ,socialisme ou barbarie,ou bien on est dans une visoin d’accompagnement de la misére généralisée.
      Toutes deux options également "inaudibles" par les masses,comme tu le dis à juste titre
      Alors autant ne pas perdre de temps en replatrage et luttes quasi axées sur les élections d’un coté,allons plutôt vers la révolution.
      non il n’y pas de maison debout,est ce pour autant qu’on va construire avec des matériaux douteux ?
      la lutte sans faille contre les positions réformistes c ’est gagner du temps .
      pas compris ? pas trop en effet..et alors ?
      le FN est "compris "lui ,fait il bien son boulot en 2015 et mal en 1980 ?
      non ,il n’a pas changé de tactique,c ’est bien du coté des electeurs que vient la différence.

    • Si tu es aussi bavard que moi, on n’est pas sorti de l’auberge..

      la question serait elle que d’être audible ?

      Pas "que", on est d’accord.
      Mais être audible est nécessaire.
      Ou alors on n’est pas militant, mais chercheur, théoricien, on écrit des bouquins destinés aux gens pointus...

      Un compositeur (je pense à la musique contemporaine, comme Xénakis... tiens, au passage, un Grec et un militant !) peut rester marginal car trop "complexe", incompris "des masses". Parce qu’il est au service de la musique, pas d’un public qui ne maîtrise pas la "grammaire" pour comprendre et donc aimer l’oeuvre.

      Mais un militant (ou un enseignant) a le devoir d’établir le contact avec "les masses", sinon son action perd tout son sens.

      Dis autrement, pour un militant, avoir raison tout seul ne sert à rien.

      L’autre volet de ce que je pense à ce sujet, c’est que le lien avec les masses est un garde-fou. Je crains les gens qui, aveuglés par leur savoir (ou ce qu’ils pensent être leur savoir), passent à côté de l’essentiel.
      Exemple : les gens qui, d’une phrase lapidaire (avec des "bons" arguments), enterrent les nouveaux mouvements qui agitent la société (altermondialistes, Indignés, Podemos, voire Syriza) sans penser un seul instant qu’ils ont peut-être quelque chose à tirer, à apprendre de ces « collectifs-en-mouvement réellement existants » non conformes aux principes traditionnels du mouvement ouvrier.

      Bref, je pense qu’on n’a jamais rien à perdre (à part du temps), et souvent à gagner, du métissage des idées (le marxisme me semble être un ingrédient indispensable, mais pas le seul ingrédient).
      Et je pense qu’attacher trop d’importance à la qualité théorique d’un positionnement peut amener à rater le train de l’histoire voire de la révolution (d’autant que la qualité théorique est quelque chose de somme toute assez subjectif... en-delà/en-deça des Pyrénées...).

      Bon, cette fois-ci, fin définitive de ma part sur ce thème, le dialogue était intéressant.

    • ""Bref, je pense qu’on n’a jamais rien à perdre (à part du temps), et souvent à gagner, du métissage des idées (le marxisme me semble être un ingrédient indispensable, mais pas le seul ingrédient). ""

      on peut être d’accord là dessus.
      j’ai beaucoup évolué justement a ne pas être enfermé dans une seule doctrine.
      Comme tu le dis,le marxisme ne répond pas à la totalité des problèmes d’histoire humaine,oui la lutte de classe existe,de là à dire que c ’est le seul moteur ,je ne pense pas..

  • Ensemble avec les verts d’EELV ? la moitie d’entre eux lorgnent sur l’udi quand ce n’est pas l’ump ils manifestent a sivens et privatisent les barrages au senat E. Coste a vanté,je cite : les reussites sociales de l’union europeenne (sur le plateau de france 2 le soir des elections europeenne) Ils sont pour le liberalisme ont votes JC Juncker et n’ont pas voulu le destituer ils revent d’euro regions ou la france et ses frontieres auraient totalement diparu au profit de l’allemagne bien sur ,leur modele dont ils ne voient que l’abendon du nuclaire ,certains d’entre eux pronent le voile islamique a l’ecole et sont pret a sacrifier la laicite par lacheté et calcule politique .

  • VIVE LA LUTTE DES PLACES

    Élections départementales - Haute-Garonne - Élections
    De g à d : Frédéric Borras (Ensemble), Pierre Lacaze (Parti communiste) et Thierry Cotelle (MRC) ont annoncé hier un accord./ Photo DDM N. S.-A.
    De g à d : Frédéric Borras (Ensemble), Pierre Lacaze (Parti communiste) et Thierry Cotelle (MRC) ont annoncé hier un accord./ Photo DDM N. S.-A.
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    Le Parti communiste, Ensemble (une des composantes du Front de gauche) et le MRC ont présenté hier leur accord en vue des élections départementales de mars. Un accord élargi aux Verts pour les cantons de Luchon, Cazères, Colomiers et Toulouse10. Et cette liste pourrait s’allonger d’une douzaine d’autres cantons, avance Pierre Lacaze, secrétaire départemental du PC. Les trois formations ont lancé un appel « au rassemblement » tous azimuts, y compris « aux socialistes »mais sur la base de prises de positions claires, ont-ils prévenu car, en résumé, « une autre politique à gauche est possible ».

    À l’aube de la campagne, la gauche se présente donc en ordre dispersé. Car le Parti de gauche, dans le cadre d’un appel pour une Majorité citoyenne en Haute-Garonne, poursuit une autre logique. « Nous voulons que les citoyens soient partie prenante et que les candidatures ne résultent pas que d’accords entre appareils politiques », avertit Jean-Christophe Sellin (PG) qui annonce également des discussions avec les Verts. PC et PG se reprochent réciproquement d’avoir écarté à ce jour tout rassemblement.

    Au Parti socialiste, Sébastien Vincini, premier secrétaire fédéral, qui s’apprête à conclure un accord avec le PRG, rappelle qu’il a lui aussi fait des propositions (cinq places). « Ils veulent le rassemblement avec nous mais sans nous », réplique-t-il. Sur le fond, à l’alliance PC-Ensemble-MRC, qui lui demande de condamner clairement « les politiques d’austérité », il reproche de confondre combat national et départemental. Fin du tour de chauffe. Les portes sont encore ouvertes.
    Les candidats de l’accord

    Voici la liste diffusée hier issue de l’accord PC, Ensemble, MRC (et EELV sur quatre cantons).Auterive : D. Tensa (PC), G. Montariol (Ensemble) ; Luchon : femme PC, P. Gimenez (Ensemble) ; Blagnac : F. Corrège (PG), A. Montégut ; Castanet : D. Flecher (MRC), T. Barby (PC) ; Castelginest : M. Chaix (PC), X. Lambert (PC) ; Cazères : C. Etienne (PC), P. Boube (PC) ;Léguevin : N. Khayi (PC), Théo Aubin (PC) ; Muret : A. Lampin (PC), Sébastien Bediée (PC) ; St-Gaudens : M. Verseny (PC), syndicaliste ; Toulouse1 : F. Boudjahalat (MRC), Luc Ripoll (PC) ;Toulouse 2 : M. Croquette (PC), P. Lacaze (PC) ; Toulouse3 : O. Thouron (PC), J.-B. Moll ;Toulouse 4 : M. Martin (Ensemble), N. Borot (PC) ; Toulouse6 : N. Constanti (PC), J.-P. PLa (PC) ;Toulouse7 : E. Galataud (PC), P. Jimena (EELV) ; Toulouse10 : D. Satgé (PC), homme EELV ;Toulouse11 : M. Steinmetz (PC), C. Roussillon ; Tournefeuille : femme EELV ou Ensemble, D. Fourmy ; Villemur : M. Marconis (PC), J. Galvan (PC).

  • sur Nice la GA et les Alternatifs ont dynamité le NPA pour monter Ensemble. Loic un membre du NPA et de la GA chargé de representer le comité de Nice au national, lorsqu’il montait a Paris faisait croire qu’il allait au comité national alors qu’il allait aux assemblés de la GA ... vous avez dit honnêteté !

  • "Ensemble", encore un groupuscule supplémentaire dans le paysage de la gauche radicale réformiste !?
    Ensemble pour aller où, comment, avec qui, ... ?
    C’est le communisme qu’il faut défendre, c’est le parti qu’il faut construire, il n’y a pas, plus d’autres issues ; et c’est vraiment ensemble que les prolétaires doivent le faire. Tout le reste n’est qu’agitation petite-bourgeoise radicale qui nous fait perdre du temps et nous amène sur des chemins semés d’ornières.
    ras-le-bol de ces zozos égocentristes, qu’ils crèvent avec le PS.