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CFDT : 35 heures, CGT : 32 heures

par Cyril LAZARO

Publie le samedi 7 février 2015 par Cyril LAZARO - Open-Publishing
52 commentaires

Chers camarades,

On ne peut pas faire l’économie de ce débat.

Suite au précédent post CGT : Martinez a un petit brin de folie qui me plait bien !, il apparaît clairement que la réduction du temps de travail issu de la Loi Aubry a été très compliqué.

Je vais brièvement relaté la façon dont je l’ai vécu à Disneyland Paris. Il y avait des compensations financières à la clé de la part de l’Etat, et les entreprises devaient s’engager à embaucher 6% de salariés en plus pour réduire le chômage.

La farce a été vité éventée, puisque les entreprises qui avaient connaissance de ce tour de passe passe ont dégraissé via un turn over, anticipant de ce fait les embauches qu’elles allaient réaliser avec l’aide des subventions de l’Etat.

Je me souviens également que la CFDT était à la manoeuvre sur le plan national, et qu’elle se vantait d’être l’organisation syndicale qui avait signé le plus d’accords en France.

Lorsque aujourd’hui la CGT prône les 32 heures, il y a là une barrière idéologique à briser. Il ne suffit plus de parler des 32 heures, mais aussi de la semaine à 4 jours, et donc des 3 jours de repos hebdomadaires (consécutifs ou non, c’est là aussi une question).

Une revendication pour être audible se doit d’être très simple et très claire.
Les 35 heures ont créé un système de RTT qui n’a bénéficié qu’aux cadres à Disneyland Paris. Les autres salariés sont passés à 5 jours X 7 heures, autant dire que cela n’a pas véritablement révolutionné leur vie...

J’écris très vite pour ouvrir ce débat, parce que c’est l’ensemble des réactions qui se doit d’éclairer un tel sujet, et que nous avons le droit et le devoir de nous saisir d’une revendication pour l’étayer au mieux, voire même la porter.

Internet nous donne cette chance, saisissons la tant qu’elle existe.

Soyons constructifs, inventifs, réactifs, participatifs (j’ai l’impression de faire du Ségolène...).

En bref, débattons au vu et au su de tous, c’est cela qui leur fait le plus mal.

Il ne faut pas lâcher une telle opportunité !

Amitiés à tous et à toutes

Cyril LAZARO

Messages

  • "CFDT : 35 heures, CGT : 32 heures"

    La durée hebdomadaire du travail en France est de 39,2 heures.
    donc OUI aux 32 heures , bien instaurées, bien contrôlées.

    • phil , ton chiffre de 39,2 est exact mais concerne la duree REELLE de travail ( sensiblement identique à celle de l ALLEMAGNE ) la durée LEGALE à partir de laquelle se déclenche le calcul des heures supplémentaires est bien de 35 h et c est cette durée légale que le MEDEF veut faire sauter ...

      Attention donc que les 32 h deviennent la durée LEGALE du travail ...

    • Bonjour Richard,
      Je tiens à préciser que l’intérêt de ce débat est de véritablement se positionner sur une ligne lutte des classes.
      Je précise ma pensée.
      Les 35 heures ont été une décision politique, puis une Loi avec toutes les dérives que cela entraine puisque ces Lois sont votées et amendées par des gens qui n’ont jamais bossé en entreprise et qui de plus subissent les lobbys patronaux.
      Nous sommes aujourd’hui dans le cadre d’une revendication syndicale. Le cadre est totalement différent.
      Nos anciens étaient très clairs sur le sujet.
      On fixe une revendication considérée comme un progrès social, on ne se perd pas dans les données économiques, on laisse mûrir la revendication et quand le fruit est prêt à tomber, on déclenche une grève générale reconductible jusqu’à l’obtention du but fixé.
      Tu as donc raison de préciser que les 32 heures doivent devenir la durée légale du travail.
      A mon sens, cela ne suffit pas. Il faut aller plus loin !
      Oui aux 4 jours de travail pour tous !
      Nous porterons en un premier temps cette durée journalière à 8 heures par jour.
      Voilà le fond de ma pensée.
      Amitiés à tous et à toutes
      Cyril LAZARO

    • On fixe une revendication considérée comme un progrès social, on ne se perd pas dans les données économiques, on laisse mûrir la revendication et quand le fruit est prêt à tomber, on déclenche une grève générale reconductible jusqu’à l’obtention du but fixé

      Cyril,

      Si c’était si simple !
      Une revendication ne peut mobiliser que si elle est en phase avec la capacité d’être retenue par les MASSES comme objectif "à portée de luttes"

      Ce qui n’est pas le cas.avec les 32H

      On peut le regretter, il faut faire"avec"

      Seule une lutte impliquant les travailleurs sur les grandes questions de l’EMPLOI, du pouvoir d’achat les mesuresMacron etc..permet de pouvoir être compris..

      Sinon tu excuseras la comparaison douteuse :
      C’est comme ses amendements de Congrès pour savoir si le SMIC doit ^tre de 17OO Euros NET ou brut..

      Quand la grande majorité de smicards pensent que les patrons dePME seraint en faillite si leur SMIC était augmenter !!!

      Après, vois tu , ici on peut toujours "justifier " du bien fondé de ce qu’on avance..
      Mais un tel "scoop" de martinez dans le désert syndical des PME vu l’actuel "coma" du mouvement social, je pense que c’est soit prendre le risque de "se couper" des travailleurs sur l’URGENCE , et tenter par du "gauchisme de peopositions" de se défiler sur la RIPOSTE à organiser aujourd’hui , à partir de ce qu’il ya dans la tête des prolos, et pas dans les propos de conférence dePresse..

      C’est pourquoi, personnellement, les effets de manche de Martinez pour son intronisation me semble un "leurre"..

      IL parle au nom de quelles exigences d’orgas CGT, d’AG de travailleurs, le camarade Martinez ?

      Richard ne partagera pas.
      c’est aussi cela la confrontation militante..

      Parce que si on veut jouer au plus "maximaliste" je sais faire..!

      Par exemple en rappelant -car c’est une réalité objectivede rappeler que revendiquer de l"augmentaion de SALAIRE3 c’est totalement anti marxiste !

       :)
      Puisque nous avons en perspective l’abolition du salariat..

      Militer c’est aussi prendre en compte des réalités pour les transformer..
      Mais sans la LUTTE, tu ne mobiliseras jamais sur des "idéesJUSTES"..

      Dit de façon un peu "brutale"..., dans ce débat...

      Cordialement

    • Bonjour Alain,
      Je vais rebondir sur un point précis que tu as mentionné.
      Le SMIC à 1700 euros.
      On est là face à une revendication intéressante. Au delà du problème qu’il faut se servir de cette base pour revoir les grilles de salaire in extenso...
      Ce qui m’a toujours choqué, c’est de voir la CGT porter cette revendication et dans un même temps voir cette même CGT signer des accords sur les salaires dans les entreprises sans tenir compte de la revendication nationale.
      Là, on n’est plus dans du syndicalisme, mais dans de la mascarade...
      En revanche, je suis d’accord avec toi, le rapport de force se doit de se construire.
      Oui les travailleurs n’osent plus revendiquer, oui ils ont peur de perdre leur emploi, oui si on demandait à certains de faire 70 heures par semaine sans augmentation de salaire, certains accepteraient.
      Mais je crois que le syndicalisme ne doit pas faire de clientélisme.
      Etre force de proposition c’est parfois oser, sans se mettre de barrières préalables, sans tenir compte de l’environnement, et dans un pays qui compte 5 millions de demandeurs d’emploi, il peut se conjuguer un ensemble de circonstances "hasardeuses" qui peuvent aboutir à des résultats étonnants.
      De plus je trouve que la meilleure défense étant l’attaque, au lieu de s’accrocher aux 35 heures face à un patronat qui veut nous en faire faire 40, le fait de revendiquer les 32 heures est une façon très subtile de calmer l’ardeur de nos exploiteurs.
      Amitiés
      Cyril

    • ALAIN tu dis RICHARD ne partagera pas , s’ il s ’agit de ne pas prendre pour argent comptant ce que dit le récent converti à la lutte MARTINEZ : je partage ...
      Ceci dit il me semble qu’il est préférable qu un secrétaire de la CGT tienne des propos offensifs plutôt que des propos lénifiants voire de collaboration de classe comme LE PAON ...

      je crois que ce serait faire injure à la base et à ceux qui se sont battus à ses côtés pour que la CGT ne sombre pas que de croire que MARTINEZ va pouvoir jouer lui aussi les anesthésistes en haussant simplement le ton .

      MARTINEZ , n est pas un con et il a parfaitement compris qu’il devait essayer de se mettre la base dans sa poche en utulisant son physique de prolo , sa faconde et des slogans chocs comme les 32h même si comme tu le dis ce n est pas actuellemnt la préoccupation première des salariés notamment des 5 millions de chomeurs et les millions de travailleurs précaires ...

      On en revient donc aux fondamentaux , il appartient aux syndiqués , aux travailleurs d’ exiger d’être consultés sur ce qui pour eux est l’urgence ,car un mot d ordre même juste socialement et économiquement venu d en haut , n a aucune chance d ’aboutir et aura donc le même effet que l’inertie de l’ancienne direction : la démobilisation , la baisse du niveau des luttes et donc la régression sociale.

      AMICALEMENT A CYRIL ET AC

    • L’augmentation du salaire minimum (une sorte de bouée de secours pour emprunter une analogie à la marine, qui permet de rester à flot, de ne pas couler) est un LEURRE, qui sert de fond de commerce à pas mal d’organisations que Coluche a résumé dans une maxime (si si maxime, j’ose !) : Le capitalisme c’est l’exploitation de l’homme par l’homme, le syndicalisme c’est le contraire.
      Parce que augmenter la masse salariale, c’est donner quelques brouettes de plus au tas d’argent avec lequel le K joue H24.
      En bref, ce qu’on te donnera en plus d’un côté te sera repris d’une manière ou une autre (impots, inflation, hausse des prix, des taxes, des barrières douanières, des marges...) dans un délai raisonablement court. Et c’est un cercle infernal qui engendre de la paupérisation.

    • @RICHARD PALAO

      39,5 h durée réelle avec les heures supplémentaires, 35h c’est ce qui
      est inscrit dans la loi...
      on fait 39,5h en moyenne en France (pour un temps plein), on s’éloigne
      des 35h et on creuse un peu plus le fossé du chômage.
      pour baisser le nombre de chômeurs, donc les cotisations qui vont avec,
      c’est d’appliquer scrupuleusement les 32h sans perte de salaire et
      même avec une augmentation pour contrer l’austérité.

    • je renonce à t ’expliquer la différence entre durée légale et durée réelle DE TRAVAIL , puisque tu persites à mélanger les deux , je tinvite simplement à contacter l inspection du travail qui va t expliquer la différence ; le paiement des heures supplémentaires à compter de la 35 ème heures de travail ....

    • t’emporte pas, relis moi, on est d’accord.
      je mets simplement en avant les 39.5h pour bien monter
      que même si le taux horaire légale de travail (sans gueuler)
      en France est de 35h, en réalité on est bien au-dessus.
      car avec cette loi aubry, de réduction du temps de travail (rtt)
      est mal ficelée, mal finalisée pour réellement faire baisser
      le chômage.

    • "Le capitalisme, c’est l’exploitation de l’homme par
      ’homme. Le communisme, c’est le contraire"..n’ose pas.
      en fin de compte, tu n’es pas cohérent.

      le salaire à vie c’est le changement du système actuel,
      peux tu en faire un article ?

    • il appartient aux syndiqués , aux travailleurs d’ exiger d’être consultés sur ce qui pour eux est l’urgence ,car un mot d ordre même juste socialement et économiquement venu d en haut , n a aucune chance d ’aboutir

      Tout à fait. Et il me semble que les mouvements qui ont pu se développer, je pense en particulier à la longue lutte en Guadeloupe contre la "profitation", sont partis d’un "cahier des charges" défini à la base.

    • @RICHARD PALAO

      "MARTINEZ , n est pas un con et il a parfaitement compris qu’il
      devait essayer de se mettre la base dans sa poche en utilisant
      son physique de prolo , sa faconde et des slogans chocs
      comme les 32h même si comme tu le dis ce n est pas
      actuellement la préoccupation première des salariés notamment
      des 5 millions de chômeurs et les millions de travailleurs
      précaires ..."

      tu détruis quelque chose avant même un début de construction,
      c’est désespérant pour moi, je ne connais pas Martinez, n’ai ni
      dieu ni maitre mais avec une si bonne revendication je lui
      laisserais bien sa chance.
      bien sur l’urgence aurait été de mobiliser intensivement contre
      le décret macron, contre les cadeaux fait au medef, mais aussi
      pour, pour une avancé sociale forte.

    • @ RICHARD PALAO

      "...car un mot d ordre même juste socialement et économiquement
      venu d en haut , n a aucune chance d ’aboutir..."
      tu as certainement plus d’expérience que moi, mais j’aurais voulu y
      croire, une fois, une fois seulement...

    • PHIL , chantons ensemble " ...il n y a pas de sauveur suprême ..."

    • @Phil Je t’invite à réécouter ceci :
      http://youtu.be/LSYfi2fA30E?t=9m34s
      J’ai cité la dernière réplique du sketch "Le délégué syndical".
      Pour ce qui est de rédiger un article, je ne m’en sens pas suffisamment inspiré pour le moment.

    • @Phil
      En supplément pour le même tarif , en voilà une autre :
      "Une société où ceci peut se produire sans que y’aï la révolution, c’est vraiment très inquiétant" dixit l’ancien paton de l’OMC, Pascal Lamy, le 03 avril dernier, interwievé par la chaine LCP.

    • tu es comme coluche, tu as tout essayé et tu sais
      de quoi tu parles...
      garde ton supplément de boutiquier, trop
      flexisecurité et asservis pour moi.
      tu es de plus en plus incohérent

  • D’accord pour un grand débat.
    Ma contribution pour les 32 h est courte : c’est oui !
    La production de biens n’a plus besoin d’autant de main d’oeuvre, c’est tellement évident ! Les services - hypertrophiés en ce qui concerne la commercialisation, les finances etc.- n’ont pas assez développé les emplois et les salaires pour compenser la hausse phénoménale de productivité agricole et industrielle. Quant à la valeur ajoutée, il n’est que de la répartir, en tout cas dans notre pays ultra riche.
    Mais je suis malheureusement peu informé sur les conséquences.
     Bien des accords RTT ont fait disparaître les temps de pause autrefois rémunérés, écrasé les heures supp’ avec lissage et donc disparition d’une part du salaire, voire imposé de la précarité en terme de planning. Il y a eu une progression de la fameuse "productivité" y compris au détriment des salariés. Ainsi, le travail sur quatre jours 1/2 maintenant répandu, et les jours RTT, c’étaient des avancées, mais la négociation (pas assez encadrée par la loi) n’a pas permis à tous de bénéficier d’un temps de vie supplémentaire dans des bonnes conditions de travail et de rémunération.
     Le gain par rapport au chômage de masse n’a pas été significatif, puisque celui-ci a quasiment doublé depuis, et la dérégulation qui nous met de plus en plus en concurrence avec les européens (et autres) à bas salaire fait des ravages.
     Et puis : comment pourra réagir le patronat, sinon en délocalisant encore plus (y compris par délocalisation interne en sous-traitant à des contrats basés en Pologne etc.). Quid de l’Europe capitaliste, et de nos relations avec elle ? L’espoir formidable apporté par Syriza va-t-il s’épanouir en une réalité plus belle, ou être écrasé par la troïka de Merk-ollande ?

    Le rapport de forces n’est pas encore en notre faveur, et il faudrait nettement plus de la part de la CGT qu’une petite mention des 32 h du bout des lèvres.
    Sur tout ça et d’autres aspects que j’oublie, le débat a besoin d’information, claire sinon objective. Via quels experts ? Indépendants de quoi ?

  • Les 32h00 sont la réponse aux milliards distribués aux entreprises, il faut une baisse de la durée du travail payée au même tarif, pour réguler la hausse du chômage, cette idée était une des revendications phares du syndicalisme du siècle dernier, il faut la remettre au jour, pour lutter contre les inégalités.

    • il y a plusieurs niveau de critique sur cette proposition de 332h

      1) c ’est un leurre de Martinez :
      peut être et je penche un peu pour cela

      2) pas populaire

      3) pas de mobilisation

      4)compliqué à mettre en œuvre (voir le souk des 35 h)

      Toutes ces réserves ont pu être aussi utilisées contre les 40h puis les 35 h,heureusement qu’on s’est assis dessus !!

      L’urgence c ’est bien la lutte contre le chomage et c ’est donc bien par la reduction du temps de travail de tous,qu’on donnera du travail au 5 milliosn de chomeurs !
      sinon,comment ?
      augmentation du pib ? totalement insuffisant !!

      pas populaire ? ha bon et en 68 quand la ligue communiste lance les 35h ,c ’était populaire ? non maisce fut le début

      la mobilisation est faible ,tout comme elle l’tait au début sur les 35h !!
      compliqué à mettre en œuvre ?
      ha faut pas exagérer ça c ’est fait et c’aurait été plus simple c ’est vrai avec plus de mobilisation.

      alors l"europe ? le medef,les delocalisation ?
      oui lutte des classes,c ’est donc bien dés maintenant de dire haut et fort 32h et expropriation,et redistributions sous contrôle des travailleurs des gains de productivité.
      la popularisation de cette solution au chomage de masse est urgente ,il faut faire de la pédagogie,ce sera peut être plus long que pour les 35 h ,alors autant s’y prendre maintenant.
      mais se saisir de la faiblesse de la mobilisation et de la mise en œuvre compliquée puur retarder cette revendication est une erreur.
      c ’est sans fin,ona pas le rapport de force,on attend,rien ne se passe et celaparait encore plus inatteignable par les masses.
      oui le medef peut payer et pas qu’un peu !! alors oui 32h

      je m’aperçois que suite à une discussion sur la possibilté de donner du grain à moudre par le capital,je disais que oui il le pouvait, et que j’avais peur que ceux qui refusaient cette possibilité en arrivent à refuser des luttes sur des revendications ,et bien je vois que c ’est ce qui arrive !

      et c’est assez logique pour eux.
      ce serait admettre en cas de succés que leur theorie est fausse.

      quand 5 millions de prolos crévent de chomage,la seule solution éfficace c ’est la réduction du temps de travail, les détails techniques sont négligeables.

    • @90.**.245.** Là c’est tout faux !
      Non la réduction du temps de travail LÉGAL quelle que soit le nombre n’est pas LA solution pour donner un emploi à ceux qui ont été mis sur la touche.
      Pour preuve, la donnée statistique en 1er commentaire de ce fil donne 39,4 heures EFFECTIVES par semaine et par esclave.
      La seule VRAIE question est : qui décide de la distibution du peu de boulot non délocalisé (parce ce que pas (encore) délocalisable) qu’ils nous laissent en pitence ?

    • Personnellement, je suis plutôt d’accord avec 90 245.
      J’aime beaucoup la phrase "les détails technique sont négligeables", car la base du syndicalisme de classe, c’est bien celle la.
      Nous ne devons pas réfléchir pour nos exploiteurs ou nous n’avancerons jamais.
      Ce positionnement de classe peut paraitre déraisonnable, mais le capitalisme l’est bien plus, et pourtant il dirige le monde.
      Tu crois qu’un patron qui restructure son activité pense à ses salariés ? Il s’en tape. Il réfléchit comment liquider ou revendre au mieux son activité en y laissant le moins de plumes possible ou s’en mettant un max dans la poche.
      Le patron tient un raisonnement de classe et il a autour de lui tout un arsenal de structures et jusqu’aux Lois pour l’y aider.
      C’est d’ailleurs pour cela qu’aujourd’hui "les luttes de classe" se passent devant les tribunaux et non plus dans les rapports de force, et qu’au final les usines finissent par fermer sans trop de dégâts.
      Ils nous ont dépossédé de la solidarité et nous ont implanté le virus de l’individualisme qui nous paralyse. Chacun pour son petit intérêt personnel et plus rien ne bouge.
      Comme le rappelait Alain Chancogne, les fondamentaux de notre lutte, c’est l’abolition du salariat et la reprise en main des outils de production par les travailleurs. Il serait bon de revenir à l’essentiel.
      On remarquera également, que la première chose que le patronat emporte lorsqu’il délocalise ou qu’il ferme une boite, ce sont les outils de production. Les travailleurs, sont, et restent pour lui, totalement interchangeables et anonymes.
      Alors oui, évitons de penser pour nos exploiteurs, battons nous pour nous et la classe que nous représentons !
      Amitiés à tous et à toutes
      Cyril LAZARO

    • non je pense que c’est la meilleure dans un monde fini, mais elle doit être appliqué avec vigueur, contrôlé fermement et étendu au plus grand nombre.
      pas comme les 35h où l’on a vu naitre des dérogations et
      assouplissements, des cadences plus élevées, elle doit servir à partager le boulot avec tous.
      pour les patrons, le chômage c’est leur levier pour ne plus nous donner la
      part créée par nous les travailleurs, qui doit logiquement nous revenir.
      baissons le chômage et bataillons pour être augmenté.

    • @90.**.245.**

      même si c’est un leurre de la part de Martinez, que la base de notre CGT le prenne au mot et pousse pour faire vivre cette grande avancée.

      comment veux tu que l’on puisse attendre encore plus longtemps des
      jours meilleurs, ont en crève de voir le medef allié au gvt détruire les
      conquis sociaux.

    • Cyril
      tu affirmes quelque chose qui mérite réflexion

      J’aime beaucoup la phrase "les détails technique sont négligeables", car la base du syndicalisme de classe, c’est bien celle la.

      Heu, je vois pas trop le rapport

      La question n’est pas de se transformeren "co gestionnaires" du Capitalisme en tombant dans ce putain de travers de ce que j’ai connu un peu avec les discussions au sein de la Section ECO du PCF..

      De plus, se"pignoler" sur les aspects "techniques" c’est nier la capacité d’autorganisation du mouvement social..!

      -En désaccord avec toi et 90245, je ne peux pas faire miennes ces formules

      Nous ne devons pas réfléchir pour nos exploiteurs ou nous n’avancerons jamais
      Ce positionnement de classe peut paraitre déraisonnable, mais le capitalisme l’est bien plus, et pourtant il dirige le monde. Tu crois qu’un patron qui restructure son activité pense à ses salariés ? Il s’en tape

      Tout ce qui, selon moi, milite pour faire vivre la perspective COMMUNISTE-y compris dans chaque lutte- c’est le besoin FONDAMANTAL de lier l’aspect"boussole de classe" -nos analysesmarxistes- ET la DEMOCRATIE OUVRIERE

      C’est normal que le Capitalisme s’assoit, lui, sur ce que "pensent" les travailleurs !

      Y compris c’est LOGIQUE , qu’il IMPOSE avec son idéologie de classe dominante des "solutions "en faveur de SA CLASSE.

       Nous faisons nous-du moins en ce qui me concerne qui rejette le pseudo "communisme" qu’une minorité imposerait, au principe que c’est là l’intérêt desTrvailleurs-

      ...oui nous faisons le pari révolutionnaire audacieux de VAINCRE en ayant convaincu.

      Personne ici ne me fera l’affront(j’espère) de nier que la VIE d’un être humain passera par, deplus en plus, une réduction du TEMPS detravail..

      J’ai il y a quelque sannées "commis" un papier pour l’Humanité d’alors, ou je parlais d’une vie des 3 tiers

       un tiers pour acquérir des AVOIRS , un Tiers pour contribuer à la nécessaire création de RICHESSES , un tiers pour "finir sa vie" en n’ayant plus à se rendre au’"travail" y compris après l’abolition du salariat..

      Ce que je mets en "doutes" c’est la définition "par en haut" d’objectifs de LUTTES REVENDICATIVES - la charrue avant les bœufs- qui ne sont pas de conceptions -ayant fait "tilt" dans la classe ouvrière.

      Le copain qui" seraconte"un Mai68 ou un des moteurs principaux de cet affrontement de classe sans précédent , aurait été les 35 h dela LCR, n’ pas du faire le même mai 68 que moi

      Je vais plus loin, quitte àf aire c..ier le lecteur !
       :)

      C’es t parce que les 35h d’AUBRY n’ontpasété , comme les 40H porté par desLUTTES MASSIVES..que les dispositions batardes socialistes n’ont pas été une avancée sociale "

      Vu que la surexploitaion, la NON compensation par des embauches etc, ont vidé cet "acquis" dès sa signature !

      Tantque j’y suis sans relire à qui je m’adresse, un point :

      Un intervenant revient sur le "grain à moudre"

      Il ne faut pas caricaturer ce qui se dit (etc’est moi qui insiste sur cette notion de"grain"fans plusieurs interventions su B.C)

      Je sais aussi bien que l’intervenant que le GRENIER est plein de ce que le CAPITAL VOLE..
      Ce que j’affirme à nouveau c’est que le Capitalisme a lâché du grain..tant que ce qui lui était arraché par les LUTTES...ou ce qu’il octroyait à minima pour "musclere la FDT nécessaire à son tausx deProfit recherché(santé, école, logement vers la fin du 19° siècle) , ne mettait pas en CAUSE sa domination de Classe !

      Je réaffirme -mais je ne polémiquerai plus ni sur cela, ni sur ce sujet- c’est que la CRISE SYSTEMIQUE du CAPITAL (relire Marx) fait que le K se DOIT, non seulement de s’arc-bouter pour plus lâcher de grain mais de reprendre celui qui a été gagné ( d’où la logique de Gattaz-Macron)

      Bien entendu que dire cela n’est pas en opposition avec l’organisation de LUTTES !!

      E tl ’intervenant, inconsciemment j’espère, en dénaturant nos propos COMMUNISTES, nous fait passer pour des mecs anesthésiant les masses !

      NON !

      Ce que je redis en persistant et en signant, c’est que, si on ne fait pas cette analyse, alors on ne peut pas comprendre la nécessité de LUTTER et de travailler POLITIQUEMENT la "consciencede classe" pour que SE battre pour RESISTER" et" s’unir pour changer DE société , soient de la même mobilisation..

      Cher Cyril, je pense avoir exprimé clairement mes différences et sur ces aspects , je laisserais d’autres enrichir notre réflexion collective

      Mes sentiments cordiaux et communistes à TOUS

      Y compris au copain qui a évoqué les"35h de 68" ou celui qui revient sur l’histoire du grain à moudre,

       :)

      Bon dimanche.

      ..

    • Je reviens sur la notion "les détails techniques sont négligeables".
      Ce que j’entends par là, c’est que la réalisation législative (autrement dit politique) de la revendication, et ses conséquences sur le bas de laine capitaliste ne doit pas nous importer.
      Je vais plus loin, que ce soit un gouvernement de gauche ou de droite qui soit contraint d’appliquer les revendications des travailleurs, ce n’est pas le problème des travailleurs.
      Que les entreprises du CAC 40 pleurent à cause du coût d’une telle mesure, de son impossibilité, de sa folie vis à vis de la compétitivité etc... ce sont là aussi des détails techniques dont on se doit de passer outre.
      Je t’invite à relire les congrès de la CGT de 1898 à 1904.
      C’est édifiant. Le chômage, la crise, le travail à accomplir pour informer l’ensemble des travailleurs qu’une réduction du temps de travail allait dans le sens de leurs intérêts, tout y est.
      A l’époque on se battait pour la journée de 8 heures et le repos hebdomadaire.
      Rien n’a changé, si ce n’est qu’aujourd’hui le patronat nous dit, soyez raisonnables, réfléchissez, dialoguez avec nous, soyez des partenaires sociaux, comprenez nos problèmes de compétitivité...
      Je propose tout le contraire : on revendique, on crée le rapport de force, on obtient !
      Tout le reste est de la littérature.
      C’est simpliste, populiste peut-être, mais ce qui importe avant tout, c’est que ce soit efficace. Cela fait trop longtemps que le syndicalisme ne demande plus et que par voie de conséquence, il n’obtient plus rien.
      Bien entendu on écrit vite, quitte à être dans la caricature de nos pensées, mais c’est de la confrontation des idées que nait la lumière.
      Amitiés à toi Alain, et bon dimanche.
      Cyril

    • tout à fait d ’accord avec ALAIN sur le fait qu il n y a plus de grain à moudre alors que les greniers sont pleins , et c est bien la baisse tendantielle des taux de profits qui expliquent cette situation apparemment paradoxale , d ailleurs de nombreux économistes capitalistes et des capitalistes parmi le plus riches le reconnaissent , le capitalisme mondialisé et financiarisé ne peut survivre qu ’avec des taux de profit de plus en plus élevé , or en raison notamment du renchérissement des matières premières et des moyens de production de plus en plus sophistiqués , ces taux de profits sont en baisse et ne suffisent plus à assurer la survie du capitalisme ce dernier doit donc combler le renchérissement du capital constant ( les machines ) en réduisant toujours plus le capital variable ( les salaires ) . d’ou la politique d’austérité renforcée qui vise à compenser au maximum cette baisse tendantielle .

      Ceux qui continuent à nier cette réalité , simple à comprendre , je ne suis pas économiste , ne sont pas en mesure de comprendre que la seule issue à cette crise , c est SOCiALISME OU BARBARIE ...car pour assurer sa survie le capitalisme qui a successivement usé jusqu’ à la corde et selon les pays des gouvernements de droite , de gauche , de coalition , n’ a plus qu’une roue de secours : le fascisme qui engendre la guerre ...

      Je me permets donc de plagier HENRI KRAZUKI qui disait que l on peut toujours nier l existence de la lutte des classes , cela n empêche pas qu’elle existe , il en est de même pour la baisse tendantielle des taux de profit .

    • """Pour preuve, la donnée statistique en 1er commentaire de ce fil donne 39,4 heures EFFECTIVES par semaine et par esclave.
      La seule VRAIE question est : qui décide de la distibution du peu de boulot non délocalisé (parce ce que pas (encore) délocalisable) qu’ils nous laissent en pitence ?""

      non c ’est pas vrai que la reduction du temps de travail n ’est pas la solution !!
      et je parle de reduction relle,donc bien 32h pas une de plus !!!! ta preuve n ’est est pas une,je te rappelle que même avec les tres fortes reserves le passage au 35h a crée des emplois.
      la question du qui décide est importante bien sur,mais sans rapport direct avec la diminution du chomage.
      et en plus les 32 h c ’est bien AUSSI le peuple qui décide.

    • Alian tu ne réponds pas trop sur la question de 32 h .
      on va laisser tomber la question de la baisse du taux de profits,et se concentrer sur les 32h
      Est elle une mesure nécéssaire à la baisse du chomage,et à l’amélioration de la qualité de vie des salariés ?
      oui au deux questions
      Comment faire pour que la recette des 35h ne soit pas rééditée et que la base s’empare de cet enjeu sur ces propres bases de classe ?
      là je te suis plus,mais refuser les 32 parceque les 35 se sont mal passées chez certains est une erreur.
      D’autre part je ne vois pas 68 par le biais des 35h proposée par le lcr,je dis que les 35h ont mis des années a être popularisées par la cgt et d’autres et qu’elles ne sont arrivées qu’en 2000 ,et que si on n’avait pas déjà en 68 avancé cette revendication ,on aurait perdu du temps.
      alors oui les détails techniques sont dérisoires,c ’est bien l’enjeu d’une reduction massive ET controlée par les masses qui est à l’ordre du jour quand 5 millions de prolos cherchent du travail.
      on ne reparle plus de ce livre "travailler deux heures par jour" édité en 1974,c ’est une mine d’or pour justifier toute réduction du temps de travail
      et dans le genre plus léger mais indispensable:le droit à la paresse de Lafargue et "eloge de l’oisiveté" de Russel
      les 32h ? ho que oui c ’est possible !!!!

  • En tout cas vous êtes bien conditionnés :
    vous attaquez le problème exactement avec les mêmes outils que ceux qui vous allienent. C’est àdire par une approche purement comptable.
    Alors tendez de m’expliquer pourquoi dans n’importe quelle organisation humaine, un médécin vaut plus qu’un agriculteur ou un éléveur (qui lui procure de quoi se nourrir), qu’un coiffeur (pou qu’il soirt socialement présentable), qu’une lavandière (qui lui lave et repasse ses vêtements), qu’un mécanicien (qui lui répare sa voiture qui lui sert pour rendre visite à ses patients/malades), qu’un ouvrier à la chaine chez Renault qui lui fabrique le véhicule dont il a besoin pour aller visiter ses patients, que le boulanger qui chaque nuit, lui fabrique sa ration de pain quotidienne. Chaque individu a une spécialisation professionnele dans une société moderne organisée. Et pour quoi devrait-il y consacrer tout son temps ? Pourquoi l’avocat ne pense-t-il pas dabord à aller nourrir et soigner son poulailler avant de se pencher sur ses dossiers ? La réponse est simple : il sait qu’il peut gagner plus que la moyenne donc soit il travaille moins, soit il achète.
    L’exemple du médecin ou de l’avocat n’est pas annodin. Tout ceci fait référence à des "protections" obligatoires dont les couts ne sont maitrisés par personne ! En fait c’est une chaine sans faim...dont le système financier se repait.
    Seul l’intervention d’AC est très bien vu. Mais... ce n’est de lutte de classe de ce dont il faudrait parler, mais de COHESION de classe. Le combat ne doit pas être frontal (la disproportion des moyens et des endoctrinements est telle que les pertes risquent d’anhéantir la totalité de ceux qui se sont jettés dans la bataille). Insidieusement, il faut continuer à affaiblir le parasite en faisant dépérir ce qui lui sert d’hôte : l’argent et toute vision purement comptable. Essayez donc de réfléchir autrement qu’en comptabilisant, vous aurez, c’est certain, déjà franchi un grand pas vers votre emmencipation de classe !

    • Tu as raison. Il faut écarter tout élément comptable.
      La revendication est une réduction du temps de travail sans perte de salaire avec par voie de conséquence la mise en place d’un troisième jour de repos.
      La mise en place d’une semaine de 4 jours travaillés à raison de 8 heures par jour, c’est la seule arithmétique à retenir. Je ne considère pas cela comme un élément comptable.
      Amitiés

    • Ah ! Ah ! Ah ! 32 heures, 8 heures par jour et 3 jours de repos : tout ceci est bien calibré, donc arithmétique, donc comptable.
      Maintenant, je vais me faire l’avocat du diable :
      Banco pour la semaine de 32 heures et toutes les déclinaisons qui te semblent s’y attacher, mais avec 2 semaines par an de CP !

    • Ne te braque pas, ce n’est pas le but recherché.
      On conserve les 25 jours de congés payés qui par voie de conséquence se transforment inévitablement en 6 semaines de CPs puisqu’une semaine travaillée ne comporte plus que 4 jours.
      Je te taquine, mais l’idée me semble bonne, et c’est effectivement une déclinaison logique de la revendication première.
      Amitiés
      Cyril

    • 90 210 , CYRIL est très patient, car tu commences à nous gonfler avec tes arguties comptables derrière lesquelles tu te réfugies pour esquiver le débat de fond que CYRIL propose et auquel certains d’entre nous essaient de participer , tu n’as rien d autres à répondre ? la réduction du temps de travail n’ est pas une nécessité ? si oui , il appartiendra aux travailleurs de décider des modalités d’application ....mais il faut d’abord la gagner et comme il ne s’agit pas d un problème comptable , tu ne dois pas te sentir concerné par les luttes qu’il faudra mener pour y parvenir ...

    • Cyril,
      Je ne me braque nullement.
      Je cherche juste à te faire prendre conscience que la proposition de P. MARTINEZ à laquelle tu cherches ici un écho est juste simplement, hélas seulement, l’affichage de sa raison d’être. Et que, somme toute, cela n’est pas très révolutionnaire. C’est bien, mais c’est "politiquement correct", rien de transcendant car dans la logique du système actuel.
      En même temps, un type qui vient d’arriver n’a pas intéret à placer une carotte trop orange fluo devant le nez de l’âne qu’il est censé faire avancer.
      Une couleur bien bien fluo aurait été de mener un combat pour un revenu fixe d’existance pour tous et toute la vie. Là, oui, il y aurait gagné du panache, le métalo. Tout en sachant, dans mon fort intérieur, que la solution est ailleurs, dans l’abolition de toutes formes marchandes...donc de marchandages...comme l’exemple par l’absurde que j’ai voulu te faire sentir en parlant de 2 semaines de CP.
      Amitiés.

    • @ 90.**.210.*
      peux tu nous expliquer, toi non aliéné et cohérent,
      pourquoi la redistribution issue de notre travail nous
      échappe de plus en plus ?

    • RICHARD,
      Je ne cherches pas à esquiver. Relie moi bien !
      La vision comptable elle est du coté de celui qui t’exploite, du coté de celui qui fait de la plus-value sur ta force de travail, qui ne sait parler que sous forme de ratio, de bénéfices, de dividendes.
      Et mon propos est de dire qu’il ne faut pas attaquer sous ce même angle de vision.
      Mais bon, si tu souffres du syndrome de Stockolm, je ne peux pas grand chose pour ton cas.

    • @Phil,
      Je sais que c’est pas cool comme procédé de répondre à une question par une autre : qui édicte les règles du jeu de la redistribution ? Les salariés ? Les patrons ? Les investisseurs(banquiers) ?
      Et pour ce qui est de plus en plus, là, c’est clair : c’est la cupidité !

    • 90 210 , résumer la lutte des classes à une opération arithmétique effectuée par le patronat tu m’excuseras mais c est excatement ce que celui-ci veut nous faire croire : les 35 h seraient la cause des difficultés de la trésorerie des entreprises et enconséquence il faut en finir avec elles et travailler plus pour gagner moins ...

      j essaie de faire une analyse marxiste de l’économie et j’ en retire que 35 h ou pas , l’exploitation se serait de toute façon renforcée en raison de la crise systémique du capitalisme et de la baisse du taux de profit , un intervenant , je ne sais pas si c est toi nous invite de mettre de côté cette baisse tendantielle pour examiner la faisabilté des 32 h et BIEN NON !!!MILLE FOIS NON !!! Si on écarte la crise systèmique du capitalisme je ne vois pas très bien comment on peut faire la fine bouche sur les 35 h ou à contrario prétendre que les 32h peuvent être mises en place .

      Je ne nie pas que selon le rapport de force , les 35 h ont été plus ou moins profitables aux travailleurs mais encore une fois la responsabilité ne revient pas aux 35 h en tant que telles mais au fait qu’ elles ont contribué à abaisser les profits des patrons par le déclenchement automatique des heures supplémentaires , sinon comment justifier l’acharnement toujours d ’actualité ( voir le dernier discours de SARKO ) du patronat pour les supprimer . les 35 h même avec leurs insuffisances ont accentué les effets de la baisse tendantielle du taux de profit , alors moi je prends .

      Si j ai un appriori favorable pour les 32 h , même si je sais qu’il ne suffit pas de les ériger en slogan revendicatif pour les obtenir , c est justement parce que face à la crise systémique , et la baisse tendantielle du taux de profit elles sont un moyen de lutter contre les licenciements et les délocalisations : sauf à programmer leur mort , toutes les entreprises sont dans l’obligation de moderniser leurs outils de production , or cette course à la modernisation pour être concurentiel , coûte de plus en plus cher, et abaisse leur taux de profits car elles doivent en plus engraisser des actionnaires de plus en plus voraces ...

      Que reste t-il donc à ses entreprises pour maintenir voir élever leur taux de profit : licencier les salariés faire travailler plus les autres , abaisser le coût du travail en un mot l ’ austérité , celle qui a mis la GRECE à genoux .

      avec les 32 h il ne s’agit donc pas de partager le travail avec ceux qui n en ont pas , mais de contraindre le patronat à consacrer une part plus importante des bénéfices des entreprises aux salaires et à l investissement plutôt qu ’aux actionnaires . ( il faut également prendre en compte les augmentations de production induites par la modernisation , prétexte pour justifier les licenciements qui pourrraient être évités par la réduction du temps de travail .

      pour moi , encore une fois je ne suis pas économiste, mais je ne perds pas de vue "la visée communiste" , les 32 h peuvent faire bouger favorablement le curseur dans le rapport de classe capital/ travail , et là aussi je prends .

    • quand je dis laissons de coté la baisse tendancielle c ’est pour me concentrer sur les arguments contre les 32h pas que cette baisse est négligeable.
      je pense que les 32 h sont pour partager le temps de travail Et attaquer les profits du patronat.
      pour la baisse tendancielle où en est on aujourd’hui en France ?
      y a t il consensus entre les économistes marxistes .
      je ne pense pas.
      alors je n’en tiens pas compte dans ma défénse des 32 h ,je répete sur NOS base,c ’est à dire 32 h réelles,avec embauche correspondantes.
      cela est difficile vu l’état du rapport de force entre capital et travail ? alors autant s’y mettre tout de suite.

  • Moi j’aime bien le camembert. Parfait pour partager en 4 parts

    Mais le lendemain nous étions 8 et....M....e ! plus de pognon (le 15 du mois) pour acheter un 2ème "calandos" du pays à Lepaon.

    J’en ai parlé à mon "singe" qui m’a dit : " je te paye à rien foutre et en plus il faudrait que je paye ta bouffe ?"

    J’aurai du me méfier de ce mec avec une cravate rose.

    Et puis, l’autre avec sa tête de flamant....rose : " la solution c’est le partage du travail" !

    J’aurai du me méfier de cet autre volatile qui ne fait pas la roue mais fout sa tronche dans l’eau et te présente son cul siglé CFDT.

    Me voilà donc parti pour "partager".

    Chez Richard Ducros....merde ! y a plus !
    Shelbox.....y a plus !
    Forges de Tamaris......y a plus !
    Call-expert......y a plus !

    J’ai demandé à LEPAON de partager le boulot chez MOULINEX , mais il m’a dit :
    CASSE-TOI !

    Je suis parti dans le nord (au-dessus de Valence)

    Florange.....merde ! y a plus !
    Conti.....y a plus !
    ect.....

    Faudra que je demande à Martinez où et comment je pourrai partager le travail dans la métallurgie (et ailleurs) et avec qui.

    J’ai tenté au Carlton à Lille : " ici on partage que les nanas" qu’ils m’ont dit.

    Moi je suis pour les 32h ! (j’aurai préféré 30, mais bon...) et je veux que la fin du mois ne soit pas le 15, mais le 30 !

    Et puis, avec tout ce temps libre, je veux pouvoir payer ma tournée de pastaga après la pétanque.

    Dans notre beau pays on ne coupe plus les tronches, mais c’est pas une raison pour accepter qu’on nous coupe les vivres hein ?

    Et après l’abolition de la peine de mort......VIVE L’ABOLITION DU SALARIAT !!!

    LR

    • Cher camarade Le Réboursier,
      Dans ton précédent post sur l’article CGT : Martinez a un petit brin de folie qui me plait bien !, tu soulevais un point important sur lequel je n’ai pas rebondi, mais qui a tout son sens.
      Tu soulevais le fait que les 35 heures avaient permis d’augmenter les gains de productivité, puisque, et sur ce point je pense que nous sommes tous d’accord, le patronat a réussi le tour de force de faire faire en 35 heures le travail de 39 heures à ses employés.
      Je reviens sur ce point pour affiner le revendication des 32 heures.
      Les 32 heures ne doivent pas conduire à augmenter la productivité des salariés en leur imposant des cadences encore plus importantes, et c’est bien pour cela que les 32 heures doivent servir de base à la revendication de la semaine de 4 jours.
      Quand les salariés font 5x7 heures, il est possible de leur faire réaliser le travail de 5x8 heures. Mais avec une semaine de 4 jours, il n’est pas possible de leur faire faire le travail du cinquième jour.
      Nous revenons là aux détails techniques pour la mise en place d’une telle mesure qui ne doivent pas concerner notre réflexion, mais dont nous avons bien conscience qu’elle fera débat dans les hautes sphères patronales.
      A moins de faire tourner l’économie sur 4 jours, les 32 heures doivent obligatoirement conduire à de la création d’emplois.
      Amitiés à tous et à toutes
      Cyril LAZARO

  • Alain, Richard, d’accord avec vous.

    " C’est pourquoi, personnellement, les effets de manche de MARTINEZ pour son intronisation me semble un leurre".

    " Je crois que ce serait faire injure à la base et ceux qui se sont battus à ses côtés, pour que la CGT ne sombre pas que de croire que MARTINEZ va pouvoir jouer lui aussi les anesthésistes en haussant simplement le ton "

    A l’époque des 39h la CFDT hurlait : 35h ! 35h ! 35h......Martinez a la même démarche avec les 32h.

    Si Martinez avait des yeux et des oreilles pour voir et entendre il aurait déclarer à la presse, et surtout aux syndiqués, aux salariés qui ne sont ni sourds ni aveugles : LE SMIG à 1700 euros net /mois - Durée du travail à 32h /semaine .

    DISSOCIER CES 2 REVENDICATIONS est la pire des erreurs économiques et SOCIALES !

    Aujourd’hui, si des salariés font des heures supp, travaillent le dimanche, c’est pour se faire plaisir ?

    NON ! c’est ça ou danser devant le frigo.....VIDE !

    Concernant l’emploi, je n’ai pas envie de retourner devant les boites de la région lyonnaise secouer des tauliers qui grâce à la loi socialiste transformaient un emploi temps plein, en deux.....à mi-temps.

    Amitiés,

    LR

  • si on ne s’empare pas en tant que travailleur de cet engagement
    pour les 32h à un moment où le medef veut envoyer valser les
    35h, on va faire quoi ? du suivisme en minimisant les
    conséquences dans certaines branches, là on reste dans le
    sauvetage de dernière minute.
    si au contraire comme le fait notre secrétaire général on coupe
    l’herbe sous le pied des patrons avec une baisse du temps de
    travail (sans concessions) pour une baisse du chômage, un
    mieux vivre, une meilleure santé...
    avec cette revendication et les effets sur le partage du travail,
    sur l’anti-austerité, sur plus de temps à soi...on peu embrayer
    sur la retraite à 60 ans ou moins.

    si le rapport de force ne se cré pas, on aura au moins essayé,
    et en restant sur ce genre de revendication, en prenant soin de
    rester dans un code du travail simple (pas surchargé d’avenant
    et autres, comme les patrons aiment à le faire), cela peut aussi
    laisser une petite graine d’espoir dans l’esprit des gens, qui ne
    demande qu’à germer.

  • Les 32h00 sont la réponse aux milliards distribués aux entreprises, il faut une baisse de la durée du travail payée au même tarif, pour réguler la hausse du chômage, cette idée était une des revendications phares du syndicalisme du siècle dernier, il faut la remettre au jour, pour lutter contre les inégalités.

    Progressez en anglais avec le séjour linguistique usa : Ails propose aux ados de partir en séjour aux états-Unis !