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Brève analyse de l’accord entre Tsipras et l’Eurogroupe

par Gaston Lefranc

Publie le vendredi 20 février 2015 par Gaston Lefranc - Open-Publishing
32 commentaires

Le texte de l’accord (très court) peut être lu ici :

http://www.consilium.europa.eu/en/press/press-releases/2015/02/150220-eurogroup-statement-greece/

Que dit cet accord ?

 La tutelle de la Troika est maintenue. Le mot « Troika » disparaît, mais c’est bien le seul changement. L’extension provisoire (pour 4 mois) du programme « d’aide » est toujours conditionnée à l’appréciation de l’UE et des institutions internationale, qui donneront leur appréciation et pourront stopper le programme à tout moment. Dès lundi, le gouvernement devra présenter ses mesures pour que les fonds soient débloqués.

 Le gouvernement grec renonce à toute mesure unilatérale qui aurait un impact budgétaire négatif. Le mémorandum n’est donc pas mort, il est maintenu intégralement, et Tsipras doit avoir le feu vert de la Troika pour revenir sur la moindre mesure du memorandum.

 Le gouvernement s’engage à rembourser intégralement et dans les délais impartis toute la dette que l’Etat grec doit à ses créanciers (« The Greek authorities reiterate their unequivocal commitment to honour their financial obligations to all their creditors fully and timely »)

Cet accord est donc une trahison des engagements de Tsipras. L’enjeu désormais est d’avoir la mobilisation la plus grande possible en Grèce contre cet accord, et pour forcer les députés à rejeter cet accord. Et de mobiliser ici contre cet accord scélérat qui maintient la Grèce sous tutelle et l’engage à rembourser intégralement sa dette, en solidarité avec les travailleurs/ses grecs.

Et d’ouvrir, en alternatif et en positif, des perspectives immédiates pour rompre effectivement avec l’austérité :

 nationaliser le secteur bancaire et les entreprises stratégiques sous le contrôle des travailleurs/ses

 rompre avec l’UE et sa monnaie, réquisitionner la banque centrale pour émettre une monnaie inconvertible sur les marchés financiers

 annuler la totalité de la dette publique

 mettre en place le monopole du commerce extérieur

http://tendanceclaire.npa.free.fr/breve.php?id=11828

Messages

  • comme quoi, il n’y a rien à attendre de quelque parti qui ne propose pas d’abord la sortie de l’euro et la souveraineté monétaire !

    L’ Europe est conçu comme une machine à libéraliser et à ranger dans le giron américain !

    Arrêtons de rêver à une Europe sociale !

    Travaillons d’abord à une France sociale, solidaire et ne laissons pas le champ libre au FN pour virer tous ces européistes vendus aux américains !

    • JCC , tu la joues "petit bras" , à quoi cela sert -il de sortir de l euro ? la souveraineté monétaire , ça n existe pas !!! : les pays de l europe qui ne sont pas dans la zone euro , sont-ils souverains ?

      si une sortie il doit y avoir , c’est celle de l’ europe qui entrainera de facto la sortie de l’euro , mais aucune sortie ne règlera le problème de fond qui est celUI deladominatidu capitalsime mondiale sur tous les pays qu’ elle que soit leur monnaie , sortir de l’europe par la négociation n’ au aucun sens , c est le peuple qui doit l’imposer et la défendre car le capitalisme ne restera pas l’arme au pied il utilisera tous les moyens pour asphixiérle pays qui tentera de " s’ évader" y compris la force , soit directement , soit pas l"intermédiaire de partis fascistes .

      LA SORTIE DE L EUROPE NE SE DECRETE PAS : ELLE SE GAGNE PAR LA LUTTE DES PEUPLES ...

    • t’as raison !

      surtout ne parlons pas de l’exploitation capitaliste

      le seul domaine ou le fn ne viendra pas

    • quelle issue pour les peuples sinon la révolution mondiale contre le capitalisme. En attendant quels espoirs pour chaque peuple de faire respecter sa souveraineté.? avec la Grèce, on comprend que le changement ne viendra pas des urnes.? j’avais un quelconque espoir bien mince je l’avoue malgré le texte de Fréderic Lordon sur l’impossibilité de mener des actions anti austérité en restant dans la zone Euro. Il avait bien raison !
      zei meiada

  • En deux temps , un pour citer la çon dont la presse "économique" -l’ideologie , donc, de l’adversaire de classe, juge cet "accord"

    Un compromis a été trouvé in fine vendredi soir. Le président de l’Eurogroupe parle d’une confiance retrouvée. Mais elle est encore très fragile. Lundi, le gouvernement grec doit déposer la liste de ses réformes.

    EXTRAIT

    http://www.lesechos.fr/monde/europe/0204175145408-les-europeens-et-la-grece-sont-parvenus-a-trouver-un-accord-1095394.php

    « Est-ce enfin la bonne ? Un peu avant 21 heures, les ministres des Finances de la zone euro sont parvenus à un compromis sur le sauvetage de la Grèce . Enfermés depuis le début d’après-midi dans le Justus Lipsius, le siège du Conseil européen, les grands argentiers se sont entendus sur un texte d’accord sur la prolongation du plan d’aides à Athènes qui expire le 28 février prochain.

    Un texte rigoureux qui encadre le processus de négociations avec les Grecs dans

    un corsage très serré. Un texte négocié avant même le début officiel de la réunion par Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe (l’instance réunissant les ministres des Finances de la zone euro) avec les principaux acteurs du dossier (BCE, FMI, Allemagne, et Grèce). L’extension accordée ne vaut finalement que pour 4 mois jusqu’à fin juin.

    Hollande satisfait du compromis

    Le président François Hollande a qualifié samedi matin de «  bon compromis  » l’accord conclu vendredi à Bruxelles pour prolonger de quatre mois le financement européen de la Grèce, en évitant un risque de sortie de l’euro.
    «  C’est pour l’Europe et pour la Grèce un bon compromis qui a été trouvé  », a estimé François Hollande en marge d’une visite au salon de l’Agriculture, à Paris.
    «  Sur le dossier de la Grèce, nous avons chercher la bonne solution  », a-t-il expliqué. «  La bonne solution, c’était de prolonger le financement permettant à la Grèce d’assurer sa transition et de pouvoir honorer ses engagements  ».
    «  La bonne solution, c’était aussi de lui laisser le temps pour que ses reformes soient engagées et que le respect des électeurs grecs soit aussi préservé  », a-t-il encore précisé.

    Pour le gouvernement grec, la couleuvre à avaler est rude

    . Dès lundi, ils doivent soumettre leur programme de réformes et les trois institutions, Commission européenne, FMI et BCE doivent juger s’il est suffisamment solide pour que ce programme soit jugé comme un « point de départ valide » pour aller vers une conclusion positive du programme. Si c’est oui, l’Eurogroupe donnera par téléphone son feu vert à l’extension du programme.

    Si c’est non, il faudra convoquer un nouvel Eurogroupe mardi. Mais chacun est déterminé à tout faire pour l’éviter. Le ministre des finances grecs a beau eu déclaré qu’il se réjouissait d’avoir la liberté d’écrire son propre scénario et non celui imposé dans l’ancien programme, son stylo sera sous contrôle.

    Pour le reste, la Grèce accepte l’accord, promet de rembourser ses créanciers, devra se conformer aux anciennes procédures, et donc n’obtiendra d’argent que si elle obtient un feu vert des institutions fin avril. Elle s’engage à ne prendre aucune mesure de manière unilatérale, ni à revenir en arrière sur les réformes déjà accomplies.

    Le FMI confirme sa place tandis que la BCE obtient de bloquer 10 milliards d’euros d’aides pour la recapitalisation des banques, alors que cette somme était disponible pour le budget avant les élections grecques. Mais les chiffres ont parlé, ne laissant au premier ministre Alexis Tsipras que peu de choix. Les Grecs ont retiré 2 milliards d’euros de leurs comptes bancaires en une semaine, la télévision grecque évoquant même un milliard de retrait au cours des deux derniers jours. Pour les banques grecques, la situation devenait insoutenable dès la semaine prochaine. Grâce à l’accord, on évite un contrôle des capitaux imminent, se réjouissait une source proche de la BCE.

    Dans ce contexte, la réunion a démarré dans un incroyable niveau de tension. Lors de négociations difficiles, il est d’usage que les principaux protagonistes se retrouvent seuls dans une pièce isolée, avant la réunion entre les 19 ministres, pour rapprocher leurs points de vue. Une petite table, pas de témoins, et une discussion à bâtons rompus pour aplanir les difficultés. C’est ce qui passé vendredi avec Wolfgang Schäuble et Yanis Varoufakis… sauf que les deux ministres n’étaient même pas dans la même pièce. Jeroen Dijsselbloem, le président de l’eurogroupe, Pierre Moscovici, le commissaire en charge des affaires économiques et Christine Lagarde, la directrice générale du FMI, en étaient réduits à faire la navette entre les deux protagonistes, qui ne peuvent visiblement plus se souffrir. « Il ne faut plus que Schäuble et Varoufakis soient dans la même pièce, il faut sortir de ce psychodrame », avait prévenu un officiel européen de haut rang deux jours avant la réunion.

    Le ministre allemand n’est toutefois pas le seul à peu goûter les méthodes du très médiatique dirigeant grec. En entrant dans le bâtiment du Conseil, Valdis Dombrovskis, le vice-président de la Commission, assénait sans langue de bois que « la rhétorique changeante des autorités grecques a sapé la confiance ». Il faut dire que le nouveau gouvernement Syriza a visiblement des manières assez déroutantes. Devant le refus net provoqué côté allemand par sa lettre de demande d’extension envoyée jeudi, les Grecs ont songé vendredi à une manœuvre abracadabrantesque, selon des sources européennes : prétendre que le courrier envoyé la veille n’était pas le bon, et renvoyer une nouvelle missive, plus conforme aux demandes allemandes, en assurant que celle-ci ­– bien entendu ! – était la bonne depuis le début. Un subterfuge digne d’un collégien, auxquels les Grecs ont finalement renoncé, mais qui a malgré tout été ébruité par le quotidien allemand « Bild ».

    Défiance

    Yanis Varoufakis a démenti cette nouvelle sur twitter vendredi après-midi, mais le niveau de défiance avait atteint un point de non retour. Au point que ce dernier a été évincé au fil des discussions de vendredi. Jeroen Dijsselbloem a très vite appelé directement à Athènes Alexis Tsipras, le Premier ministre grec, pour régler les détails de l’accord, selon des sources européennes. Angela Merkel est aussi intervenue par-dessus le dos de son ministre des finances, Wolfgang Schauble, trop remonté contre la Grèce pour parvenir au moindre compromis. En petit comité, l’accord a ainsi été élaboré, avant d’être présenté à l’ensemble des ministres des finances de la zone euro dont la plupart attendaient la fumée blanche à l’écart.

    Quand ils sont entrés dans la salle de réunion vers 19 heures, il leur a fallu examiner ligne par ligne ce texte que les Européens tentent désespérément d’écrire depuis deux semaines. Après un premier tour de table fastidieux, un second a permis de lever les malentendus. Athènes a obtenu un répit, avant de nouvelles négociations, cette fois pour un nouveau plan d’aides. Les prochains mois promettent donc d’être encore difficiles pour Athènes et la question de la sortie du pays de la zone euro devrait encore continuer à flotter quelque temps. Car Jeroen Dijsselbloem a beau eu se féliciter que cette dernière réunion ait permis de rebâtir la confiance, une ligne a été franchie. « Je crois qu’on a atteint un point où [les pays les plus remontés] vont dire à la Grèce : « si vous voulez vraiment partir, et bien partez : » », avait averti avant la réunion Edward Scicluna, le ministre maltais des Finances.

     »

    • A chaud et sans recherche de "compromis "avec les communistes en désaccord avec ce qui n’est qu’une opinion perso ,mais que cette actualité me fait considérer comme "pas tout à fait farfelue"

      UN
      Les mesures en GRECE depuis le début de la "crise financière "(?)de 2008_sont une expérimentation en "laboratoire de classe" de voir jusqu’ou, comment, on peut SAIGNER encore plus mais en mettant le malade"les MASSES,les travaileeurs- sous anesthésiant

      IL était urgent pour le K de mettre "au feu " un fer inédit : SYRISA..

      Cet ersatz d’émancipation a donc alterné des propos surfant sur le"ras le bol" des couches populaires...et des contacts, visites etc..pour scénariser en DUO avec le K...l’actuelle situation

      DEUX :

      Selon moi, cette stratégie d’"un peu moins d’apparente et immédiate poursuite de l’insupportable , imposait que tout soit fait pour dramatiser la situation -en Grèce et en EUROPE -

      -Pour que "wait and see" SANS irruption de la LUTTE des classes sur les lieux d’exploitation (tous, pas que la "cible" institutioneele ; soit un état de"grâce" de quelques semaines pour que le CAPITAL se dote d’un répit avec un "deal " qui signe une CAPITULATION (préparée) entre TSIPRAS et le K.
      ....
      Mais transformée par SYRISA et les "SAIGNEURS3 en compromis honorable)...car il ne faut pas"griller "SYRISA" ..à ATHENES


       Là dessus, hollande est un expert-,


      TROIS
      Et là encore certains -n’est cepas R.P ?" vont se dire" il est tétu et bouché, le Vieux" !

      Après longue réflexion, j’affirme qu si TSIPRAS avait voulu réellemnt créer un rapport de FORCES....il aurait tout "bêtement " appliqué le PROGRAMME que son peuple a ratifié

      La balle était alors dans le camp du K mondialisé, de ses "structures "-FMI, et autres outils de CLASSE tels qu’Union Européenne avec ses "armes" de destruction massive ...-monnaies, Banque centrale,

      Ceci sans perdre de vue les contradictions que la CRISE SYSTEMIQUE fait apparaitre..

      C’est ainsi, déterminé et engageant le soutien de son peuple et..créant un mouvement de sympathie , de solidarité, d’"espoir commun" que TSIPRAS aurait eu la main !
      Il n’aurait pas eu à menacer de"quitter l’UE, de sortir de l’EURO"

      ET si sa fermeté avait engendré la CRISE ..et que la "trïoka" ( LE CAPITAL pour être compris !) avait décidé alors de le VIRER.......les formes de Contre-attaque devenait autrement plus favorable au TRAVAIL .qu’au CAPITAL !

      Puisqu’ici nous débattons avec une boussole marxiste

      Mais c’est de la réflexion chancognarde enrhumée..et "hors sol"..diront certains

      CORDIALEMENT

  • attention camarades, les marges de manœuvre de Syriza sont de plus en plus étroites (dans la mesure où il est décidé – et assumé – de rester dans la zone euro) les forces du capital vont se faire de plus en plus pressantes et menaçantes... le peuple grec a grand besoin de notre (indéfectible ?) soutien, car la suite des évènements risques d’être catastrophique pour le peuple grec. sergio

    PS : la monnaie est l’une des armes dont dispose le capital, et nos ennemis en userons et en abuserons sur tous les registres (économico-politique, psychologique, stratégique, etc.) en comparaison, la loi Macron est du même acabit, semer le chaos et la précarité, pour imposer les réformes structurelles du capital.

    • le probléme n ’est pas que Syriza a décidé de rester en zone euro,il est qu’il a décidé de ne PAS faire intervenir la classe des prolétaires,de négocier SANS faire appel à la mobilisation populaire.

      Cela indique bien un contenu antirévolutionnaire,une posture réformiste.
      On espérait que le peuple allait réagir cela n’est pas le cas.

      Mettre sous contrôle le gouvernement par les masses et ses organisations est la solution aux pseudos problèmes de dette.
      Faire appliquer par Syriza le programme du capital est le désastre annoncé avec la possibilté augmentée d’une solution fasciste !
      Même pas un mois d’espoir,ou ....d’illusions ..
      la seule réponse est bien non seulement l’application des mesures promises mais bien une accélaration de la réponse révolutionnaire pour reprendre la main durablement.
      Expropriation des banques,controles par les masses,nationalisation, blocage des capitaux et sanctions sur les coupables de fuite.
      ou bien cela sera défaite sans combat en même pas un mois .
      pourquoi donc notre classe se sent toujours redevable à ses maîtres ?

    • SIRIZA a été élu sur un programme (sortir des exigences de la troïka ).
      Ce parti a je suppose élaborer son programme en connaissance des réactions a venir du K.
      Je ne met pas en doute que la direction de ce parti, ne soit pas intellectuellement
      a la hauteur.
      Donc soit on fait appel auX masses pour appliquer le programme quitte a se faire jeter d EU ( CE DONT JE DOUTE, ce serait une trop grande première, qui risquerait de faire tache pour le K)
      Soit on compose avec la troïka ( et c’est se qu’ils sont en train de faire
      apparemment ) ET ALORS LE PEUPLE CREC CONTINUERA A CE FAIRE ROULER ET AURA ÉTÉ TRAHI UNE FOIS DE PLUS, PAR MANQUE DE CLARTÉ SUR LES
      PERSPECTIVES

    • ALAIN , tu écris " si TSIPRAS avait voulu réellement créer un rapport de force , il aurait tout bêtement appliqué le programme que son peuple a ratifié ..." !!!

      Alors là j’en reste baba , toi le pourfendeur de tous ceux qui suggèrent qu’une partie de la dette peut être remboursée , tu défends le programme électoral de TSIPRAS qui prévoit la renégociation de la dette de la GRECE et donc son remboursement !!!or qu’on le veuille ou non , même en s appuyant sur le peuple , renégocier le dette , c ’est accepter l’austérité et accepter d ’être pendu avec une corde un peu moins serré , mais tout de même être pendu .

      Si on veut parler programme de SYRIZA , pourquoi ne pas retenir celui ( jusqu’en 2102 ) qui pronait la sortie de L EUROPE , comme les communistes du KKE ?

      ce programme avait déja été "adouci" en février 2013 lorsque SIRYZA au bord d la scission, du fait du glissement réformiste de TSIPRAS , avait abandonné l’idée de sortir de l ’europe , mais sous l’impulsion de ALAKIS ALAVENOS , plus radical que TSIPRAS , avait tout de même inscrit dans son programme :

      " l’interruptionde tout paiement destiné à satisfaire les créanciers du pays , sortie de l’euro , et réintroduction d’une monnaie nationale , autrement dit de liquidités massivement injectées sur le marché intérieur , lui permettant une certaine reprise du marché intérieur et le renforcement des capacités d’exploitation ,,," ( WIKIPEDIA)

      quelques mois après , la rupture ets consommée , TSIPRAS emporte la majorité du con,grès de SIRYZA en imposant ce qu’il appelle le " parti du plan b" qui est devenu le programme électoral de SYRIZA : maintien dans la zone euro , renégociation de la dette pour financer des mesures sociales ...

      je persite à dire que le programme de TSIPRAS avec ou sans le soutien du peuple , est voué à l’echec , le peuple grec manifeste tous les jours , mais cela n effarouche pas MERKEL la BCE , qui ont tout le temps pour eux alors que le peuple grec est pressé , dans tous les sens du terme et ne pourra pas maintenir longtemps ce brasde fer , ce qui imposera à TSIPRAS de nouvelles reculades .

      S’ il y avait donc un programme à soutenir , c ’était le programme initial de SIRYZA et avec le soutien du peuple et des autres forces organisées comme le KKE , imposer la sortie de l europe pour sortir du carcan capitaliste et de l’austérité imposée , se débarasser du poids de cette dette ILLEGITIME qui empêche toutes mesures sociales d’importance , et surtout redonner au peuple ce qui lui appartient : les moyens de production et financiers , toutes choses impossible à obtenir en restant membre de l’EUROPE .

      AMICALEMENT

    • IL était urgent pour le K de mettre "au feu " un fer inédit : SYRISA..

      Je ne suis pas adepte des complots , loin de la .Mais Syrisa a soulevé beaucoup d’espoir et pas seulement en Grece.
      Une défaite par reculade devant la troïka serait une " démonstration " pour
      l’ensemble des peuples Européens que les solutions avancées par les divers
      gouvernements sont les seules possibles pour sortir de leur crise.
      La combativité des masses déjà très limite , en serrait affecté.
      La droite, la social démocratie, et maintenant ce qu’ils appellent l’extreme
      gauche seraient arrives au mémes résultat

      Vue sous cet angle il aurait plus que le FN , OU SE CONTENTER DE l’austérité
      D’ou l’enjeu pour les peuples d’Europe de manifester notre solidarité avec le
      peuple Grec

    • demeurer dans la zone euro n’est effectivement pas un "problème", c’est une réalité... le vrai problème, est purement stratégique (voir « La Théorie des jeux et les outils d’analyse des comportements stratégiques », ainsi que « Introduction à la Théorie des jeux », dont le sémillant et nouveau ministre des Finances, Yanis Varoufakis, faisait allusion dans l’un de ces récents articles, précisant que ce n’était pas la stratégie de Syriza... mais) gagner du temps, dans l’attente d’un renfort... venu (sans doute ?) d’Espagne, le PODEMOS, qui sait ? Penser local, certes, mais aussi global (puisque mondialisation il y a !) sergio

  • JE PARTAGE assez ce que résume 90.**.198.***

    le probléme n ’est pas que Syriza a décidé de rester en zone euro,il est qu’il a décidé de ne PAS faire intervenir la classe des prolétaires,de négocier SANS faire appel à la mobilisation populaire

    IL suffit de voir la façon dont la bourgeoisie se régale d’avoir utilisé les banderilles"européennes" avant qu’on "estoque" le peuple grec , pour comprendre ...

    Le K se marre d’autant plus que c’est..TSIPRAS qui, en bon torero qui respecte la LOI de l’ARENE.. va enfoncer la dague sous les"olé y olé " du K !

    LIBE, citant les Agences , confirme :

    http://www.liberation.fr/monde/2015/02/21/tsipras-la-grece-tourne-le-dos-a-l-austerite-mais-pas-aux-difficultes_1207219

    La Grèce « plie » ou « gagne du temps ? » -

    Mais rien ne garantit qu’Alexis Tsipras pourra décrocher un feu vert de la zone euro sur la mise en oeuvre de la partie la plus débattue de son programme : hausse du salaire minimum - que le gouvernement avait fixée pour 2016 - , hausse des petites retraites, protection des saisies immobilières ou arrêt des privatisations.

    Toutes ces mesures ont un coût. Or, dans l’accord trouvé, la Grèce s’engage à ne pas légiférer avec un « impact négatif sur les objectifs budgétaires, la reprise économique et la stabilité financière ».

    Toute réforme « qui n’a pas de sévère impact budgétaire pourra être mise en oeuvre », a dit samedi le ministre de l’Economie Giorgos Stathakis. Le compromis trouvé vendredi à Bruxelles « donne du temps » au pays, celui de négocier avec ses créanciers un nouvel accord avant fin juin, a estimé M. Tsipras. Pour la presse grecque, il s’agit de l’un des acquis du bras de fer engagé par Syriza avec la zone euro.

    Matthieu Pigasse, dirigeant de la banque Lazard qui conseille le gouvernement grec sur la restructuration de la dette, a d’ailleurs estimé samedi qu’il fallait « laisser du temps et de l’oxygène » au pays.

    (Die Welt) tandis que le toujours abrupt quotidien populaire Bild se réjouissait d’un « succès pour Schäuble », le ministre allemand des Finances, face à une Grèce qui « plie ».

    « Les Grecs n’ont plus rien à obtenir. Je suis sûr qu’ils seront toujours obligés de céder, comme hier », prédisait Daniel Gros, directeur du Centre pour les études politiques européennes, dans la presse italienne.

    Un retour à la réalité inévitable selon Martin Schulz : « vous ne devez pas promettre à vos électeurs que vous changerez tout dès le lendemain. C’est un rêve, pas la réalité » , a lancé le président du parlement européen à Madrid où le parti antilibéral Podemos nourrit les même rêves que Syriza.

    On peut toujours ici-et j’y ai contribué- s’écharper sur "EUROPE, EURO,dette partie lé²gitime ou pas.."

    Ce qui se passe actuellement , malheureusement pour la classe ouvrière, les retraités , les chômeurs, la jeunesse d’Athènes nous conforte dans qu’Engels a eu raison de citer un proverbe anglais qui dit", la preuve du pudding, c’est qu’on le mange."

    TSIPRAS se COUCHE, dans un espèce de Godesberg(1) sauce grecque !

    UE ou autres formes de configuration géopolitique, Euro ou Drachme, franc, roupie, yen ou carambar.., traités-corsets supra-nationaux ou "lois nationales -celles du plus "fort " dans le rapport K/travail, -

    .....TOUT e qui DEPOSSEDE la CLASSE OUVRIERE de son rôle , en lui demandant d’AIDER" par des VOTES..de"soutenir" etc...est CONTRE-REVOLUTIONNAIRE..

    A Athènes aujourd’hui comme à PARIS..

    Et même, en couveuse léniniste, hier, en UNION SOVIETIQUE......

    Ceux qui en resteront à ces illusions - SYRISA, PODEMOS..ou FRONT de Gauche d’un côté, OU de l’autre "livreurs clés en mains" de LEUR SOCIALISME "cuisiné " en vase clos d’Orgas de plus en plus squelettiques, qui se prétendent Révolutionnaires et voudraient devenir des espèces d’’avant-gardes autoproclamés,

    ....TOUS, devront se farcir la REALITE :

    Sans la mobilisation de la "CLASSE", avec SES LUTTES, SON PARTI à inventer, en respectant les décisions souveraines des combattants, la GUERRE des CLASSES ne peut pas être gagnée

    TSIPRAS aura au moins le mérite de nous démontrer que nous avons raison de "re-feuilleter" Marx plutôt que de chercher quelle virgule des traités bourgeois peuvent constituer un "point d’appui"

    C’est avec cette expérience cruelle de ces jours ci que nous devrions préparer le 9 AVRIL.....

    Non ?

    Cordialité communiste

    • Il a cédé pour 4 mois, donnant ainsi la chance au peuple grec de manifester son soutien au programme de Sirysa.

      J’ai bien peur que ces quatre mois soit un répit pour que le K S’ORGANISE
      que la classe se pose en position ’d’attente ".
      Je veux pas me poser en donneur de leçons, mais les pour parlés avec la troika
      n’aurais pas dut se faire sans les masses Greques dans la rue.
      Suite a l’atitude de l’Europe avant les élections les travailleurs n’auraient pas du
      cesser d’occuper la rue et "la " Syryza aurait été en position de force pour.
      négocier.
      Peut être trop facile a dire qu’a faire

    • heu ? amis AC et NOCTURNE , j’ ai du rater des épisodes , pourtant j ’essaie de m’informer sur la situation grecque , car vous dites que la faute de TSIPRAS c est de ne pas s’appuyer sur le peuple face au diktat de l’ europe ...

      Alors que le peuple grec manifeste tous les jours et que la TROIKA , MERKEL ET SON CANICHE HOLLANDE , LA BCE ET LE FMI ...S EN TAPE COMPLETEMENT ,

      L ’europe capitaliste peut patienter 4 mois ca ils savent qu ’au bout du compte la GRECE devra cracher au bassinet , le peuple grec est asphixié et va bientôt s apercevoir qu il a été trompé et le risque est grand que ce peuple se retourne contre les menteurs qui leur ont fait croire qu’il était possible de rester dans l europe , de rénégocier la dette et de mettre en place une politique anti austérité ...

      Pour conclure je voudrais qu’ ont me dise pourquoi , mobiliser le peuple pour sortir de l’europe serait contraire à la visée communicte ou la freinerait ?...

      je dois être très con ou pas assez communiste ou ignard en marxixme car pour ma part j en suis naivement resté au principe que la lutte des classes se mène partout ou règne l’ exploitation capitaliste , mais peut -être que l europe n est pas une institution capitaliste ? et dans ce cas effectivement j ai tout faux ...

    • "Pour conclure je voudrais qu’ ont me dise pourquoi , mobiliser le peuple pour sortir de l’europe serait contraire à la visée communicte ou la freinerait ?...

      je dois être très con ou pas assez communiste ou ignard en marxixme car pour ma part j en suis naivement resté au principe que la lutte des classes se mène partout ou règne l’ exploitation capitaliste , mais peut -être que l europe n est pas une institution capitaliste ? et dans ce cas effectivement j ai tout faux
      """


      c ’est pas vraiment ce que je dis :
      mobiliser le peuple pour sortir de l’UE n ’est pas contraire à une visée communiste,non pas du tout,si effectivment il y d’autres revendications, et tout autant y rester n ’est pas contraire à une visée communiste aussi.
      C ’est le contenu des luttes ,leur programme réellement communiste qui est important.C’est l’émergence du prolétariat en tant qu’acteur sur le scéne politique qui est décisif.

      La lutte se méne partout et donc aussi contre la mise en place des traités ,ainsi il fallait appeler à voter NON à Maastricht et NON à la constitution,MAIS une fois ces traités adoptés,la revendication d’en sortir ,comme préalable ou bien comme condition siné qua non d’une évolution communiste est purement tactique,cela n’a pas de CONTENU révolutionnaire en soi.
      Tout traité est destiné à être tordu et manipulé par ceux qui les signent si ils y trouvent intérêt,aucun article n’est intangible,et on peut donc rester dans Maastricht ET ne pas respecter les conditions par exemple d’endettement et c’est bien ce qui s’est produit,il y donc aucune nécéssité de sortir de l’ UE pour faire plier le kapital.
      Et le danger avec cette revendication de sortie (mais il y a aussi du danger à vouloir a tout prix y rester) c ’est de détourner les masses du vrai probléme,pour faire vite :expropriation du capital.
      c’est avec cette fixette sur la sortie(comme la fixette sur le maintien) ,créer dans la tête des prolos un fétichisme de la réglementation qui est bien loin d’unevisée communiste.
      Auncun contenu révolutionnaire n’est inscrit génétiquement ni dans la sortie ,ni dans le maintien,c ’est la situation ,et l’état de conscience du prolétariat national et européen qui fera que notre classe aura un intérêt supérieur à prendre une option plutôt que l’autre.

    • je suis assez d’ accord avec ton texte , mais je crois à la lutte " tout azimut " contre le capitalisme , à l ouverture de brèches , à la destruction morceau par morceau du système ( je ne crois pas au grand soir ) et détruire l’ europe c ’est un détruire un grox morceau du sytème et contribue à l’ affaiblir et donc à accélerer le processus communiste .

      Je lutte pour que la CGT sorte de la CES , non pas parce que je fais une fixette sur l institution , mais parceque la CES est une instrument essentiel de la domination capitaliste puisqu’ elle "officialise" la collaboration de classe comme mode de fonctionnement des syndIcats .

      je ne vois pas à quoi servirait de sortir de la CES si on ne poursuit pas le combat pour sortir de l’ europe et commencer sa destruction .

    • Auncun contenu révolutionnaire n’est inscrit génétiquement ni dans la sortie ,ni dans le maintien,c}
      Entièrement d’accord avec ça.
      Le problème N’EST PAS DE SORTIR OU DE RESTER DANS L UE ,mais de ne pas négocier et d’appliquer son programme s’appuyant sur la CLASSE.
      L’U E se serait déterminer les virer ou pas, avec les risques qu’elle aurait prise de commencer a démanteler sa " cuirasse "
      La pire situation pour les Grecs serrait d’avoir été trahi.
      Et la pire des conséquences pour l’ensemble de ceux qui en Europe esperaient
      en une soit disant "extreme gauche

    • Et le danger avec cette revendication de sortie (mais il y a aussi du danger à vouloir a tout prix y rester) c ’est de détourner les masses du vrai probléme,pour faire vite :expropriation du capital.
      c’est avec cette fixette sur la sortie(comme la fixette sur le maintien) ,créer dans la tête des prolos un fétichisme de la réglementation qui est bien loin d’unevisée communiste

      OUI.

      sinon, certains esprits polémistes répondraient à Richard :

      Mais alors, dans les pays EUROPEENS non membre de l’UE, les classes ouvrières sont moins exposées aux cures d’Austérité, de regression, de marche vers la Barbarie qu’en GRECE ?

      http://www.nouvelle-europe.eu/images/stories/images_articles/europe_hors_ue.jpg

      Et ceux qui n’ont pas choisi l’EURO ?

      http://www.touteleurope.eu/actualite/carte-des-pays-membres-de-la-zone-euro.htm

      Richard nous dit

      j’en suis resté au principe que la lutte des classes se mène partout ou règne l’ exploitation capitaliste , mais peut -être que l europe n est pas une institution capitaliste ? et dans ce cas effectivement j ai tout faux

      Personne ne dit que cette UE, sa monnaie, demain son "fédéralisme de"régions-landers- son armée dans l’otan ce n’est pas un fruit du K !!

      ON parle de l’ARBRE CAPITALISTE et comment éviter de s’y retrouver pendu avec une corde tricolore ou étoilée !

       Personnellement quand j’accuse TSIPRAS et SYRISAsde se coucher, et de ne pas en appeler à la Classe ouvrière..ce n’est pas que je considère comme nulles les"manifestations POPULAIRES " de soutien à Tsipras

      C’est parce que je pense sincèrement que trois millions de grecs dans la rue sans que des organisations dites "progressistes" en appellent aux travailleurs pour qu’ils s’OCCUPENT de LEURS affaires..en organisant , par exemple, l’OCCUPATION...des lieux d’exploitation, les BANQUES etc, ça risque pas effrayer le K...

      Ceci dit, comme sur le sujet "la DETTE", je me contenterais de lire et ce sera donc mon dernier commentaire

      Avec Richard qui est mon ami et que je ne prends ni pour un ignare, un "souverainiste, un pov type qui ne saurait pas ce que sont les classes sociales, les ETATS _ à faire dépérir mais- on sera d’accord à condition d’exister encore et non fondus dans ce bourbier UE ,

      Nous aurons mille occasions de revenir sur ces questions

      Puisqu’elles sont à débattre largement par tous ceux qui, acceptant d’avoir quelques doutes , ne prétendant pas "avoir raison ", et "réponse à tout" mettent dans l’"en commun"(racine de communisme) , leurs idées, leurs expériences, leurs parcours

      Cordial salut communiste

    • " le probléme ,n est pas de sortir ou de rester dans l UE mais de négocier et d appliquer son programme ..."

      cela serait effectivement juste sauf que ce programme consiste à renégocier la dette et donc à rester pieds et pongs lié au système financier et sous le diktat de l europe , alors camarades vous m excuserez mais pour moi le problème c est bien L APPLICATION d un tel programme ...

      certes le peuple grec a voté pour ce programme , et lorsqu’il se mobilise comme il le fait actuellement à l’ appel de SYRIZA c est pour défendre ce programme ...qui est une voix de garage car il ne prévoit pas la rupture avec une institution qui impose sa loi ...la mobilisation du peuple grecque sur ce programme est une imposture , mais lui a t on donné le choix puisqu en choisssant ce programme de compromission TRIPRAS conforte la ligne " il n y a pas d autres solutions , pas dautres voies ..." que celles qui consistent à rembourser la dette , à respecter ses engagements , à respecter les traités ...

      Sortir de l ’europe n est donc pas une fixette , mais c est le début de la mise en oeuvre d’une rupture sans laquelle aucun changement n est possible .

    • richard,ce n’a rien de comparable entre sortir de l’UE qui est un traité avec des moyens d’interventions politiques,economiques,institutionels,et qui a le pouvoir et sortir d’un regroupement de syndicats qui n’a AUCUN pouvoir ,ni législatif,ni économique ,ni politique,c ’est comme si tu comparais un gouvernement avec un club philathélique au motif que c ’est un regroupement d’humains.

    • le programme de syizra est à critiquer non pas parcequ’il ne propose pas de sortir de l’ue,(comme le rappele à juste titre AC ,les peuples hors UE ne sont pas mieux lotis que les autres et ne sont pas plus en avant dans la lutte contre la capital ; c ’est étrange que tu fasses l’impasse sur cet argument assez fort)
      mais parcequ’il n’est pas axé sur une demande d’intervention des masses sur de propositions d’expropriation et de luttes massives.

      le programme de tsipras que défendent aussi les grecs (apparemment)est une voie de garage en cela,en cela seulement.
      il n’y a pas de lien logique entre sortie de l’ue et contenu révolutionnaire ipso facto.

      et je le répète encore ,aucun lien logique non plus entre maintien et révolution,dans les deux cas c ’est bien les masses par leur intervention sur "LEURS" intérêts de classe qui donneront un contenu révolutionnaire.
      Apres plus de 2000 ans on sait bien que l’histoire donne des exemples de tout !!
      et de son contraire !*
      alors les "DONC" péremptoires .......

    • qui est une voix de garage car il ne prévoit pas la rupture avec une institution qui impose sa loi
      Cette rupture "d’avec un outil du K ) C’ est au k de la faire , notre problème ;
      c’est la rupture avec le K.
      l’UE ET L’EURO NE SONT QUE DES OUTILS DU K. Le problème n’est pas de rompre avec les outils mais avec LE SYSTEME.
      Laissons les abandonner leurs outils, et nous serons face a la sortie du K. Alors
      LES MASSES DEVRONS PRENDRE LEUR DESTIN EN MAINS.

    • D’autant que l’UE n’est pas un truc en soi, c’est l’association des gouvernements qui la compose.

      C’est pas l’UE qui empêche les Grecs de faire ce qu’ils veulent, c’est Merkel, Hollande, les représentants des marchés, le FMI....

      Si en France et en Allemagne les travailleurs étaient mobilisés et solidaires, s’ils imposaient à leurs dirigeants d’avoir une autre attitude, l’UE n’empièterait pas sur la démocratie grecque.

      Comme le dit un intervenant, si la mobilisation était là, aucun traité n’empêcheraient de mener une autre politique, ils ne seraient pas plus respectés qu’ils ne le sont pour le déficit.
      Un texte n’est qu’un texte. Un rapport de force est bien plus puissant qu’un texte.

      La seule question qui me semble importante sur ce thème, c’est : prôner la sortie de l’UE, en faire un objectif peut-il jouer un rôle favorable pour construire ce rapport de force ?

    • tu oublies un point important , c est qu’ en restant dans l europe AUCUN PARTI ne pourra imposer la collectivisation des moyens de production et financier qui au nom du sacro saint libre échange qui est un fondement de l europe est interdite ...

      oui , je sais on va encore me ressortir que les traités on s en fout que SI le peuple le veut IL PEUT IMPOSER CETTE COLLECTIVISATION ...

      Je réponds foutaise , l’europe , la FMI et la BCE auront beau jeu d ’intervenir en prétextant le non respect des engagements et l obligation de payer la dette si on veut rester dans l euro et dans l europe et si besoin ils utiliseront la force pour faire valoir "leur bon droit" .

      La sortie de l europe ne sera efficace que si elle n est pas négociée mais imposée par les peuples qui pourront mieux résister à l asphixie financière par l ’appropriation collective des moyens de production et des banques , rien ne sera facile , l’ affrontement de classe rsique d "être féroce mais c est à mon avis le seul moyen d imposer la volonté des peuples au capitalisme européen .

    • pourquoi écrire " aucun écrit révolutionnaire,n est inscrit ni dans la sortie ni dans le maintien ..."

      dans le maintien c est sûr ON LE VIT TOUS LES JOURS ...

      Mais dans la sortie il n y a bien sûr rien d écrit à ce jour , il appartient au peuple d’ écrire ce contenu révolutionaire , par exemple en décrétant l’ appropriation collective des moyens de production et des banques , impossible à réaliser en restant dans l europe qui l interdit, car elle sait que c est la seule mesure qui permettrait au peuple d être maitre de son destin et de résister à la repression financière .

    • ""oui , je sais on va encore me ressortir que les traités on s en fout que SI le peuple le veut IL PEUT IMPOSER CETTE COLLECTIVISATION ...

      Je réponds foutaise , l’europe , la FMI et la BCE auront beau jeu d ’intervenir en prétextant le non respect des engagements et l obligation de payer la dette si on veut rester dans l euro et dans l europe et si besoin ils utiliseront la force pour faire valoir "leur bon droit" .
      """

      bon déjà tu ne réponds jamais sur le fait que déjà des pays ne sont PAS dans l’UE et cela n’a aucun effet sur le bonheur des peuples,j’aimerais bien t’entendre là dessus.
      Oui si un peuple veut qu’un tarité ne soit pas appliqué il le peut,c ’est pas de la foutaise,tout comme les pays qui n’ont pas respecter les accords de Maastricht sur le déficit l’ont bel et bien fait !!!
      c’est pas de la foutaise,c ’est réellement ce qui est arrivé !!
      Et quand un peuple ne veut pas qu’une loi s’applique malgré qu’elle est votée,il le peut ,ainsi en fut il du CPE en France !
      cela pour réexpliquer que les traités c ’est du papier point barre !
      He oui le capital aura une réaction si les peuples s’engagent sur une voie socialiste ,êt même simplement sur une ligne juste réformiste comme Syriza,cela indépendament de la sortie ou pas !!
      que je sache même en ne pronant plus la sortie de l’ue la gréce est déjà confrontée à la haine de classe su capital !
      Donc dire que la sortie provoquera une réaction c ’est vrai mais c ’est oublier que la non sortie aussi DES que le contenu sera révolutionnaire.
      ainsi ce n’est pas une sortie qui evitera la réaction,pas du tout,et rester non plus.
      Sortir de l’ue et hop on pourra collectiviser ? ha bon ? et pas si on reste ?
      ha les textes ne le permettent pas ...oui comme les 60% de déficit qui sont pas appliqués !
      et je suis certain de pas mal d’article des traités de l’ue sont ainsi complétement inappliqués !!
      la réalite a imposé sa marque contre les textes et lois,tout comme les grecs pourraient collectiviser s’ils le décident ,traité ou pas !
      le kapital fera alors sa contrerévolution ,tout comme il le ferait avec une collectivisation apres sortie de l’ue.
      avec richard la loi interdit la révolution,alors sortons de la loi !
      moi le marxisme m’a appris,faisons la révolution et les lois changeront.

    • comme d habitude tu dégages en touche , le grand résistant GLEZOS vient de violemment de critiquer TSIPRAS ET SON RESPECT DES TRAITES , car pour GLEZOS ces traités ne sont pas que des vulgaires bout de papier , tu me permettras de faire d avantage confiance à GLEZOS confronté à la réailté plutôt qu ’ a tes theories .
      De plus je n’arrive plus a suivre tes circonvulations sur les peuples qui ne sont pas plus heureux parce qu ils sont dans l euro ? ou dans l europe ? car s il s agit de la non appartenance à la zone euros , c est ce que je dis sans arrêt , la sortie de l euro seule n a aucun intérêt , car il n y a pas de différence entre l’ exploitation en euros en francs en marks ou en yen ...POUR CE QUI CONCERNE LA SORTIE DE L EUROPE je te fais remarquer qu il s agirait d une situation inédite qui ne peut réussir qu avec la mobilisation des peuples concernés et en conséquence tes certitudes sur le sujet sont fictives et ne repose que sur ta propre idéologie anticapitaliste-europeiste .

      pour en terminer je tinvite à lire le texte qui vient d ’être publié sur BC qui émane de la" tendance claire" du NPA et que je partage totalement , peut-être que comme cela ne vient pas de moi tu vas reconnaitre que la sortie de l europe est un impératif pour mener victorieusement une politique anti-austérité en GRECE comme partout en europe

    • pas d ’ accord non plus , la sortie de la CGT de la CES est un préalable à la sortie de l europe , celle-ci compile les traités , les directives , les institutions , et la CES est une de celle là qui a pour but d engluer les syndicats dans le réformisme , or pour sortir de l europe nous avons besoin de syndicats de classe sans lesquels il ne sera pas possible de donner un contenu révolutionnaire à cette sortie , qui alors connaitra l échec comme la tentative de TSIPRAS de transformer l europe de l intérieur.

      Je tinvite à lire un texte très intéressant paru sur le site DU FRONT SYNDICAL DE CLASSE sous le titre " lendemain de crise à la CGT à la croisée des chemins " par STEPHANE SIROT historien spécialiste du mouvement syndical .

    • ton argument sur Glézos est un argument d’autorité. je pense qu’il se trompe sur la possibilité qu’a un bout de papier de supplanter la lutte de classe. Si la mobilisation réelle est présente sur des objectifs socialistes.
      tu ne comprends pas les circonvolutions ,
      c ’est simple,tu affirmes que sortir de l’UE est nécéssaire voire indispensable pour donner une vision communiste ,mais il existe DEJA des pays qui,ne sont pas dans l’UE et qui n’ont aucune visée communiste.

      ""...POUR CE QUI CONCERNE LA SORTIE DE L EUROPE je te fais remarquer qu il s agirait d une situation inédite qui ne peut réussir qu avec la mobilisation des peuples concernés et en conséquence tes certitudes sur le sujet sont fictives et ne repose que sur ta propre idéologie anticapitaliste-europeiste

      la mobilisation c ’est elle qui est indispensable et en derniere analyse seule garante d’une vision communiste.
      la croyance en une sorte de talisman réglementaire,quitter l’euro pour faire du socialisme,c ’est se tromper de combat.
      je ne vois pas quelles certitudes sont fictives ?
      en fait une certitude peut être fausse ou vraie mais je n’ai jamais entendu dire qu’elles pouvaient être fictives.
       ????
      je n’ai pas d’idéologie europeiste,j’ai voté non a Maastricht et au tce,je suis marxiste et n’ai jamais considéré qu’un bout de papier avait valeur immuable et intangible,et même Gézos ne me fera pas penser le contraire

    • Je réponds foutaise , l’europe , la FMI et la BCE auront beau jeu d ’intervenir en prétextant le non respect des engagements et l obligation de payer la dette si on veut rester dans l euro et dans l europe et si besoin ils utiliseront la force pour faire valoir "leur bon droit" .

      Mais dans ou hors de l’ue, de toute façon ils interviennent systématiquement contre tout progrès pour les travailleurs !
      Ils mènent la guerre des classes.
      UE/pas UE, ils mettent toutes leurs forces contre l’intérêt des travailleurs.
      L’UE a un côté anecdotique et une influence limitée, c’est le rapport de force entre classes qui détermine essentiellement la politique réellement menée.
      L’UE et les traités ne sont qu’un habillage, un type d’organisation, un outil qu’ils utilisent. Ils servent d’ailleurs souvent de cache-sexe aux politiques anti-sociale des gouvernants. Politiques issues du rapport de force capital/travail, pas d’une UE qui ne fait qu’entériner ces fameux rapports de force.

      Tu ne partages pas cet opinion, ok, l’avenir nous éclairera.

    • 90 130 , effectivement la sortie de l europe n empêchera pas l interventionisme de l europe mais elle le limitera grandement si cette sortie se fait simultanément avec la socialisation de moyens de production et bancaires .
      effectivement la lutte des classes ne s ’arrêtera pas avec la sortie de l europe , au contraire car le capital ne restera pas l arme au pied dans l attente d une nouvelle attaque , mais le curseur se sera déplacé du côté des travailleurs et des forces révolutionnaires car une brèche aura été crée dans le bunker de l europe capitaliste .