Ils voulaient retrouver Ramallah où ils avaient déjà passé une année. Après une nuit d’interrogatoire par la sécurité israélienne, ils ont été interdits de territoire.
Six mois qu’ils avaient quitté Ramallah, après un séjour d’un an là-bas. Philomène Constant et Bastien Anthoine, Angevins et étudiants à Paris, allaient enfin revoir leurs amis musiciens du conservatoire national Edward-Saïd, à Ramallah. Et ceux de l’école de musique de Jéricho, dont ils avaient participé à la création l’an passé.
Dimanche dernier, quand ils arrivent en pleine nuit à l’aéroport de Tel-Aviv, Philomène et Bastien déchantent vite. « À la douane, on nous demande l’objet de notre visite. Dès qu’ils entendent le mot « Ramallah » (N.D.L.R. : la capitale administrative de l’Autorité palestinienne, située au nord de Jérusalem), ils nous envoient directement dans une petite salle. » Une heure d’attente et premier interrogatoire. Les questions fusent.
"Nous étions vus comme des terroristes"
« Ils pensent d’emblée que nous sommes des activistes. Qu’on a passé un an en Palestine dans un but politique. L’agent de l’immigration commence à s’énerver. Me traite de menteuse. »
Nouveaux interrogatoires pour les deux gens gens. Et direction le centre de rétention, dans une cellule « remplie de puces ». « À partir de ce moment-là, nous sommes vus comme des terroristes."
Treize heures après avoir atteri à Tel-Aviv, ils sont conduits à un avion qui les attend pour les ramener en Europe.
Contacté hier vendredi 24 avril, le service presse de l’ambassade d’Israël était hier injoignable.
Messages
1. Israël. Deux jeunes Angevins refoulés de Tel-Aviv témoignent , 27 avril 2015, 16:38
Malheureusement, ce n’est pas le seul cas,des alsaciens ont été "refoulés" aussi à l’entrée en Israël. Moises, revient... ils sont devenus fous... mais c’est vrai que les juifs n’ont à voir avec les sionistes !!
Michel Warschawsky les a fait parvenir ce communiqué de l’AIC (Alternative Information Center).
http://www.france-palestine.org/En-depit-d-une-decision-de-justice-explicite-trois-militants-francais-refuses-d