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Ingérance intolérable, le FMI et UE appellent à un changement de gouvernement en Grèce

par nazairien

Publie le jeudi 2 juillet 2015 par nazairien - Open-Publishing
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Union Européenne, nous montre une nouvelle fois, qu’elle n’a rien de démocratique et
que c’est bien une "Dictature . Au mépris de la souveraineté des peuples, elle commet un nouveau déni de démocratie, en appelant à un changement de gouvernement en Grèce, sans doute n’ose t elle pas, appeler à un renversement du gouvernement, comme aux "Bons Temps des Colonels"

"Parallèlement, dans une des tout premiers appels politiques clairs à un changement de gouvernement en Grèce, le président du Parlement européen Martin Schulz a espéré qu’un oui dimanche porterait au pouvoir "un gouvernement de technocrates" pour en finir avec "l’ère Syriza".

L’UE et le FMI mettent la pression sur Athènes à trois jours du référendum

https://fr.finance.yahoo.com/actualites/grèce-démission-gouvernement-possible-cas-au-référendum-071400624.html

L’UE et le FMI ont mis une violente pression sur la Grèce, jeudi, à trois jours du référendum sur le plan des créanciers d’Athènes, le FMI publiant des chiffres épouvantables sur les finances publiques du pays, tandis qu’un responsable européen espérait "la fin de l’ère Syriza".

Le FMI a publié un rapport imprévu, réduisant de 2,5% à 0% ses prévisions pour la croissance grecque cette année, et encore, sans tenir compte de la mise sous contrôle des capitaux du pays depuis lundi.

Il a imputé la situation aux changements politiques survenus "plus tôt cette année" dans le pays, dans une allusion à l’arrivée au pouvoir du parti de la gauche radicale Syriza fin janvier.

Parallèlement, dans une des tout premiers appels politiques clairs à un changement de gouvernement en Grèce, le président du Parlement européen Martin Schulz a espéré qu’un oui dimanche porterait au pouvoir "un gouvernement de technocrates" pour en finir avec "l’ère Syriza".

Pour ajouter à la confusion, le FMI a prédit que la Grèce aurait besoin d’une nouvelle aide européenne de 36 milliards d’euros dans les trois ans, même si elle accepte dimanche le plan des créanciers soumis à référendum, et d’une forte restructuration de sa dette, à supporter par l’UE.

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Sakellaridis, a voulu considérer le verre à moitié plein, notant que "le rapport du FMI donne pleinement raison au gouvernement grec" au sujet de la dette.

Il a vu ce rapport comme "un échec" des plans d’aide à la Grèce, en vigueur depuis 2010, et qui se sont terminés mardi en catastrophe, par le non-paiement d’une échéance de 1,55 milliard d’euros au FMI

.La campagne éclair pour ce référendum, annoncé le week-end dernier, a ainsi vraiment débuté jeudi, par ce coup de pression sur le gouvernement.

La question posée aux Grecs dimanche est simple en apparence : êtes vous d’accord avec la proposition des créanciers faite en date du 25 juin ?

Pour le gouvernement, qui n’a aucune intention de sortir de l’euro, un non servirait surtout à être "mieux armé" pour la poursuite des négociations avec les créanciers.

Mais ces derniers soutiennent qu’un non équivaudrait à un choix contre l’euro, de quoi impressionner des Grecs déjà très anxieux par la situation.

Même le président français François Hollande, parmi les plus compréhensifs pourtant, a estimé que "si c’est le non" qui l’emporte, "on rentre dans une forme d’inconnu".

"La situation se dégrade en raison du comportement du gouvernement grec", a martelé Jeroen Dijsselbloem, le président de l’Eurogroupe.

A suivre

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