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Grèce : positions syndicales très éclairantes à divers titres

par Charles Hoareau

Publie le samedi 4 juillet 2015 par Charles Hoareau - Open-Publishing
18 commentaires

Voilà encore des positions que les médias ne publient guère et qui pourtant montrent chacune à leur façon les enjeux du référendum grec. En particulier nous n’avons trouvé nulle part sur le Net le comparatif pourtant éclairant qu’a publié le PAME (Front syndical grec affilié à la FSM) et que nous reproduisons par une quasi exclusivité dont nous nous serions volontiers passés…mais peut-être avons-nous mal cherché ?!

Le camp du capital partout, y compris au-delà de l’Europe mobilise pour le OUI, c’est-à-dire pour l’acceptation des mesures préconisées par l’UE, la BCE et le FMI : ça c’est logique.

En face le camp progressiste mobilise pour le NON et le soutien au gouvernement de Syriza...et donc le soutien à ses propositions. A priori cela parait logique également. Quoique… la question est plus complexe qu’il n’y parait et nous verrons pourquoi.

Mais que disent les syndicats grecs ? Les positions sont loin d’être uniformes ce qui n’étonnera pas celles et ceux qui avaint lu en son temps l’article que Rouge Midi avait publié sur le syndicalisme en Grèce.

Il y a d’abord la position de la GSEE, soutenue par la CES (confédération européenne des syndicats, branche européenne de la CSI, confédération syndicale internationale) et dont nous publions ci-dessous le communiqué intégral qui a suscité des remous. [1]

LA CONFÉDÉRATION EUROPÉENNE DES SYNDICATS SOUTIENT SON SYNDICAT GREC QUI APPELLE A L’ANNULATION DU REFERENDUM

La Confédération européenne des syndicats (CES) soutient la Confédération générale des travailleurs grecs (GSEE) qui appelle au retrait du référendum.

Lors d’une réunion plénière de la Confédération générale des travailleurs grecs qui s’est tenue mercredi 1er juillet 2015, le syndicat grec déclare :

La Confédération générale des travailleurs grecs considère que la tenue d’un référendum est un droit constitutionnel inaliénable des citoyens grecs dans le contexte des traditions européennes.

Cependant, le processus lui-même du référendum actuel, ses délais, sa légalité et son contenu ont été banalisés dans un cadre de faux dilemmes et d’une trop grande vitesse, qui pourrait conduire à des situations incontrôlables et diviser la société grecque.

La Confédération, de manière non négociable, s’oppose à tous les types de mémorandums et à toutes leurs implications qui se font aux frais du monde du travail et du peuple grec, que ces mémorandums viennent des créditeurs ou du gouvernement.

Notre position est également non négociable en faveur de l’orientation européenne de notre pays, et la place de la Grèce dans l’Europe et l’eurozone.

La question posée au référendum est infondée et réduit imprudemment les choix en semant la discorde alimentée par des forces extrémistes à l’intérieur et à l’extérieur de la Grèce, conduisant notre pays vers des aventures tragiques.
Nous demandons ici et maintenant le retrait du référendum.

En tant que principal syndicat des travailleurs du secteur privé, nous envoyons un message clair dans toutes les directions :
 L’orientation européenne de notre pays n’est pas négociable.
 Nous disons oui à l’Europe des peuples et de la solidarité !
 Nous disons oui à la monnaie unique et à une Europe fédérale !

1er juillet 2015

Sans commentaire...

Le PAME (affiliée à la FSM) publie lui le comparatif suivant des propositions de la Troïka (UE, BCE, FMI) et du gouvernement Tsipras. En rouge et en gras les points d’accord entre le gouvernement grec et la Troïka en noir les points où subsistent quelques différences…que chacun appréciera.

Le mémorandum UE-FMI-BCE :

1. Âge du départ à la retraite amené à 67 ans pour tous les travailleurs, imposé
d’ici 2022

2. Augmentation des contributions des retraités à la sécurité sociale (qui sera
déduite de leurs retraites)de 4 à 6 %

3. Augmentation des contributions des salariés à la sécurité sociale (qui
sera déduite de leurs salaires) de 4 à 5 %

4. Coupures du le budget des retraites : 0.5% du PIB en 2015, 1% du PIB en
2016

5. « Pénalité » de départ anticipé à la retraite augmentée de 10 %

6. Réduction du « coût du travail » dans le secteur public à partir du 1/1/2016

7. Poursuite du prélèvement de la soi-disant « taxe de solidarité »

8. Salaire minimum sera fixé selon les lois du mémorandum

9. Poursuite du prélèvement des « droits de succession unifiés »-ENFI jusqu’en 2016

10. Augmentation des salaires par la TVA à 1 % du PIB

11.TVA augmentée à 23% pour les conserves alimentaires et les aliments sous-
vide, 13% pour les aliments de base, l’électricité et les hôtels, 6 % pour les médicaments et livres, 23% pour tout le reste

12. Taxation des propriétaires de bateaux

13. Privatisation de ports, aéroports, infrastructures, propriétés publiques

Le mémorandum SYRIZA :

1. Âge du départ à la retraite amené à 67 ans pour tous les travailleurs, imposé d’ici 2025

2. Augmentation des contributions des retraités à la sécurité sociale (qui sera
déduite de leurs retraites) de 4 à 5 %

3. Augmentation des contributions des salariés à la sécurité sociale (qui
sera déduite de leurs salaires) de 4 à 5 %

4. Coupures du le budget des retraites : 0.5% du PIB en 2015, 1% du PIB en
2016

5. « Pénalité » de départ anticipé à la retraite augmentée de 10 %

6. Réduction du « coût du travail » dans le secteur public à partir du 1/1/2016

7. Poursuite du prélèvement de la soi-disant « taxe de solidarité »

8. Salaire minimum sera fixé selon les lois du mémorandum

9. Poursuite du prélèvement des « droits de succession unifiés »-ENFI jusqu’en 2016

10. Augmentation des salaires par la TVA à 0,93 % du PIB

11.TVA augmentée à 23% pour les conserves alimentaires et les aliments sous-
vide, 13% pour les aliments de base, l’électricité et les hôtels, 6 % pour les
médicaments et livres, 23% pour tout le reste

12. PAS de taxation des propriétaires de bateaux

13. Privatisation de ports, aéroports, infrastructures, propriétés publiques

Pas étonnant que dans ces conditions le PAME conclue :

Le NON au référendum sera interprété comme un OUI pour le mémorandum de SYRIZA

Nous rejetons les deux options
La classe ouvrière doit porter ses propres revendications
Allons voter avec nos propres revendications et non avec les « cartes truquées » des forces politiques pro-européennes.
Forces dans lesquelles il situe évidemment le gouvernement d’alliance Syriza-ANEL (droite nationaliste)

Dernier point.

Si vous êtes de ceux qui vous dites mais alors que peut faire le gouvernement de Tsipras pour non seulement s’opposer au diktat du capitalisme international mais aussi (et surtout !) proposer une politique de réel progrès social pour le peuple de Grèce ?

Rien

Rien dans le cadre des règles actuelles de l’UE et les négociations en cours depuis son arrivée au pouvoir, ainsi que les abandons successifs le montrent bien.

La seule solution c’est de refuser de payer, sortir de l’euro et permettre ainsi au peuple de retrouver sa souveraineté.

[1] Entre autres, le M’PEP lance sur son site pour signature un appel en direction des syndicats français afin qu’ils protestent contre cette position de la CES.

Comparatif PAME : http://www.rougemidi.org/IMG/pdf/position_pame.pdf
Source : http://www.rougemidi.org/spip.php?article8950

Messages

  • Toujours est-il que les masses syndicales ou non ne se sont pas soulevées massivement en Europe pour soutenir la Grèce et son gouvernement,tout aussi légitime que les autres gouvernements européens.Et si on doit justifier démocratiquement l’appel au référendum grec,quel serait le résultat d’un référendum européen avec une question du genre :"Etes-vous prêt à aider financièrement la Grèce ?",poser la question,c’est déjà y répondre.Je rappelle aussi que toutes les EXD en Europe,dont le FN,soutiennent à demi-mots Syriza qui s’est alliée à un de leurs amis.Donc,tous ensembles contre une seul ennemi ?

  • En complément :

    “mercredi 1er juillet 2015, la GSEE (Confédération générale des travailleurs Grecs), le plus important syndicat des travailleurs du secteur privé en Grèce, totalement corrompu et contrôlé par le PASOK, affilié à l’inénarrable Confédération européenne des syndicats (CES), a fait une stupéfiante déclaration publique. Elle demande purement et simplement l’annulation du référendum voté par le Parlement grec, prévu le 5 juillet ! Le même jour, la CES a immédiatement proclamé son soutien à cet appel de la Confédération générale des travailleurs grecs. Nous appelons les syndicalistes et tous les citoyens à signer le présent Appel pour exiger que la CGT, la FSU, la CFDT, FO, la CFTC, l’UNSA, syndicats français membres de la CES, condamnent les propos de la CES : les Grecs doivent être souverains et libres de choisir leur destin”
    La suite ici : http://www.greekcrisis.fr/2015/07/Fr0441.html#deb

  • Quand est-ce que la CGT va quitter la Confédération européenne des syndicats ? Qer fait-elle avec le syndicat jaune CFDT dans cet organisme ? En quoi sa position influence-t-elle les autres syndicats ? Quel est l’intérêt de rester en compagnie des syndicats d’accompagnement du capitalisme plutôt que d’organiser les syndicats de lutte ?
    Enfin, y-a-t-il des militants au sein de la CGT qui se battent pour que la Confédération quitte la CES ?

  • Le PAME est le syndicat stalinien affilié au KKE, pc grec, tout aussi sectaire. En refusant toute alliance, le KKE a obligé Syriza a un accord avec le parti de droite nationaliste. Et maintenant en refusant le référendum démocratique il divise les forces à gauche pour faire tomber le gouvernement Syriza. Sortir de l’Euro ? Les grecs ne veulent pas. Comme d’hab certains ce la jouent puristes même si cela doit être une catastrophe pour la vie des grecs. Comme si dire bêtement "sortie de l’Euro" et faillite du pays allait amener automatiquement le bien-être aux grecs. De toute façon vous allez l’avoir le départ de Syriza et le retour de la bourgeoisie corrompue. Mais c’est que souhaite le KKE, comme tout PC stalinien, aucune alternative à gauche sauf eux.

    • Je ne suis pas spécialement porté sur la défense d’orgas « staliniennes » (les guillemets sont importants) car je suis issu du pablisme (tu sais, ce petit grec nommé Raptis dont le pseudo était Pablo), cependant, j’apprécie, pour le coup, le boulot de comparaison effectué par le PAME et sa dénonciation de l’enfumage de Tsipras par sa question référendaire plus qu’ambigüe. Il ne t’a pas échappé que cette question est incomplète. Il y manque un petit paragraphe ou une locution ayant trait aux corrections de Tsipras au projet des euro-gangsters.
      Pour mémoire :
       la question soumise au peuple grec :
      Acceptez-vous le projet d’accord soumis par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international lors de l’Eurogroupe du 25 juin 2015 et composé de deux parties, qui constitue leur proposition unifié ?
      Le premier document est intitulé « Réformes pour la réussite du programme actuel et au-delà », le second « Analyse préliminaire de la soutenabilité de la dette ».
      Non accepté / Non
      Accepté / oui

       le projet des banksters est à lire ici : http://ec.europa.eu/news/2015/06/20150628_fr.htm

       Le quotidien L’humanité a publié en français dernièrement la proposition de Tsipras (Karl doit se retourner dans sa tombe). Tu vas la chercher. Ici, aussi, tu la trouveras.

      Il te suffit d’en faire le rapprochement comme le PAME l’a fait et de faire une opinion.

      Donc, après le mot « unifié » la locution pourrait être : « et nos bienveillants apports à la marge de ce plan d’austérité ».

      S’agissant du KKE, sa position se défend. Il a épluché les textes -comme tu vas le faire- et il en a conclu qui s’agissait des mêmes. Conséquence, il préconise un double NON aux plans d’austérité de la Troïka et de Syriza. À toute fin utile, il est dit que 60 % l’électorat KKE votera NON.

      Maintenant si Tsipras était honnête, il aurait formulé la question référendaire d’une autre manière.

      Il aurait pu écrire par exemple : « J’ai négocié 5 mois avec la Troïka, j’ai accepté dans sa quasi-totalité son projet d’austérité pour rester dans la zone euro mais elle ne veut pas démordre sur la dette illégitime. Je me suis trompé. Je vous propose la rupture. En conséquence, je mets sous tutelle de l’État le secteur bancaire. Je demande à la Banque nationale grecque de procéder immédiatement à l’impression de Drachmes-euros sachant que les traités européens ne s’y opposent pas. Je me déplace vers les tribunaux internationaux pour faire reconnaître l’illégitimité de la dette et demander réparation aux banques qui ont pillé le pays. Je mets immédiatement en route notre programme de Thessalonique. » Acceptez-vous ou non ?

    • + 1

      A.C
      Si on m’avait dit un jour que j’applaudirais un "pabliste"

       :)
      C’est le rosé catalan.. :)
      Amitiés

      (au passage comment vous faites , toi et R.P...pour supporter les délires "lambertos(??)" d’un soi disant antistalinien qui sort sans arrêt ses insultes et crachats (cf autre article sur la GRECE)

    • Si on m’avait dit un jour que j’applaudirais un "pabliste"

      Tu as dû le faire lors d’un quelconque congrès, nous avons pratiqués l’entrisme dans le PCF à une époque.

      comment vous faites , toi et R.P

      On s’accroche, comme nous avons de la bouteille, nous tentons d’être pédagos.

      Si tu as 2 minutes, rends-toi ici ------> http://bellaciao.org/fr/spip.php?article146626

      Je pense que tu y laisseras ton mot.

      Au fait, je me suis inscrit dans ton bistrot sous le pseudo de bugsy. Je viendrais y faire un tour lors de mon retour au mois de septembre.

      cordiales salutations communistes, Alain (<------- lisez bien les mômes)

  • Et pour le PAME, notre CGT est évidemment un syndicat réformiste, social-traitre. Ce qui est évidemment n’est pas tout à fait faux.

  • Sur le site du magazine Regards, dont la directrice de publication est Clémentine Autain-donnez-moi-un-mandat-électif, Bernard Marx, journaliste maison, nous livre dès la première phrase de son article du 03 juillet, intitulé « Les économistes ne sont pas tous des sales types » : « Alexis Tsipras a formulé, le 30 juin, au nom du gouvernement grec, de nouvelles et importantes propositions adressées aux dirigeants de la Troïka (BCE, Commission, FMI). »

    Dans le corps de son papier il poursuit par : « Les nouvelles propositions du gouvernement grec font, une fois de plus, la démonstration que les propositions de la Troïka sont insoutenables. Elles ne peuvent pas résoudre la crise grecque et continue de s’inscrire dans le véritable coup d’État financier mené contre le gouvernement grec afin de faire barrage à tous les changements de gouvernement de même type, en Espagne ou ailleurs. »

    Évidemment il ne les détaille pas ces « nouvelles et importantes propositions » de Tsipras mais il reconnaît, qu’ « Elles ne peuvent pas résoudre la crise grecque… »

    Soit ce pisse-copie est un paresseux et tire ses infos de la presse mainstream soit il cherche à enfumer son lectorat Laurento-Mélenchonien en lui servant que le programme d’austérité de Tsipras est ce qu’il y a de plus révolutionnaire et adapté à la souffrance du peuple grec.
    Au moins 2 rédacteurs de threads, ici, avaleront (goberont) ce papier sans s’étrangler au regard des arguments qu’ils nous développent (l’un signe JR et l’autre signe Le grec).

    Pour lire ce papier et y aller de vos commentaires : http://www.regards.fr/economie/les-economistes-ne-sont-pas-tous/article/%CE%8C%CE%A7%CE%99#forum19395

    • Au moins 2 rédacteurs de threads, ici, avaleront (goberont) ce papier sans s’étrangler au regard des arguments qu’ils nous développent (l’un signe JR et l’autre signe Le grec).

      Je ne suis pas spécialement d’accord avec eux, mais est-ce une raison pour les dénoncer de cette façon ? Je ne connaissais pas le mouvement néo-piloriste. J’ai dû me tromper de sens de l’histoire...

      Échanger des arguments sans se traiter, certains y arrivent, donc ça doit bien être faisable (une question de volonté politique, simplement)...

    • sauf que LE GREC ET JR ne débattent pas : ils ignorent superbement nos arguments les travestissent et même nous font dire le contraire leur unique but est d’UTILISER BC pour faire de la propagande pour l’europe capitaliste en clouant au pilori toutes les analyses de classe , je comprends donc qu’après les avoir laissé s ’exprimer que cela énerve sur BC et qu’on leur demande donc d’aller se faire voir ailleurs ...

      J’invite l intervenant ci-dessus à relire nos différents échanges il pourra vérifier que les plus "méchants" ne sont pas forcément ceux qu’il dénoncent

      richard PALAO

    • leur unique but est d’UTILISER BC pour faire de la propagande pour l’europe capitaliste en clouant au pilori toutes les analyses de classe ,

      Il ne faut pas leur en vouloir, peut-être simplement ils ne sont pas informés du fait que seul toi et Arnold êtes capables et habilités à délivrer des analyses de classe.

      D’ailleurs, quand on en parle dans le microcosme de l’avant-garde éclairée, on dit souvent, les yeux mi-clos, admiratifs : qu’est-ce qu’elle est classe, leur analyse de classe !

    • MERCI DE CONFIRMER QUE TU NE VIENS PAS SUR BC POUR DEBATTRE

      RICHARD PALAO

    • Médias pourris qui ne respirent que la haine du Peuple ici ou ailleurs, la même classe bourgeoise qui s’égosille à semer le mensonge pour voler des voix et faire de sa minorité d’exploiteurs et de privilégiés une majorité dans les urnes ! C’est très démocratique bien sûr à coups médiatiques de grandes écoutes espérer gagner lorsque en face la véritable opposition Révolutionna&ire et Progressiste n’a pas de droits à une autre information ! Et est donc volée de combat médiatique à armes égales ! Sans doute parce que la crainte d’un combat équilibré pour la vérité ne pourrait pas donner toujours gagnants les serviteurs zélés du capitalisme ! !

    • Je viens d’apprendre que MARTINEZ aurait participé à une manif avec les partisans du NON , si la CGT soutient le NON il faut en tirer toutes les conséquences et inscrire à l ordre du jour du 51ème congrès la sortie de la CES , car la CGT qui est une organisation syndicale de classe ne peut rester dans une confédération syndicale qui soutient la TROIKA et dénit au peuple grec le droit d ’ exercer ses droits démocratiques

      rester dans la CES serait trahir tout ce qui a fait la CGT

      il ne faut plus se contenter de critiquer l appartenance de la CGT à la CES , il faut agir , s’organiser et " aider" la confédération à aller dans le bon sens , pourquoi pas en adressant un appel/pétition à la CE confédérale ?

      RICHARD PALAO

    • Bien sûr Richard qu’il faut inscrire la sortie de la CES à l’ordre du jour du 51ème congrès.

      Mais d’ors et déjà nous devons accueillir le congrès de la CES à Paris DEVANT la Mutualité et non pas à L’INTERIEUR.

      Si la conf. à "blanchi" LEPAON pour le fric des syndiqués, elle n’a pas "rougi" ses propos concernant sa déclaration : "il n’y a pas d’opposition entre les salariés et les patrons.....etc".

      Il a la mémoire sélective MARTINEZ ?

      LR

    • NON : il est opportuniste , il va falloir qu’il comprenne que la barrière n a que deux côtés : choisi ton camp camarade MARTINEZ !!!

      richard PALAO