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Répression de Bellefontaine : un combat qui n’est pas achevé.

Publie le vendredi 24 juillet 2015 par Open-Publishing
2 commentaires

Après sa grève de la faim de 26 jours,Laure Betbeder est sortie de l’hôpital. Sa mutation pour fait de grève est annulée, mais elle affirme ne pas comprendre pourquoi les choses ont mis "tellement de temps à bouger"
Son témoignage diffusé le 23 juillet 2015 sur FR3, qui reconnaît l’implication d’un député de droite, d’un département qui n’est pas celui où travaile Laure, dit entre les lignes la collaboration de classe pratiquée par les appareils syndicaux, FSU en premier, et par les partis et médias de "gauche", dans un département qui traditionnellement s’en réclame.
Les autres collègues victimes d’une mutation-sanction pour avoir usé d’un droit constitutionnel, le droit de grève, ne sont pas à ce jour réintégrés.

Dans le paysage syndical (PS) actuel, les appareils affirment qu’ils ne sont pas favorables aux grèves de la faim, car ils préfèreraient "l’action collective". Dans la réallité, ils ne défendent plus les personnels conscients des luttes, pour les mieux implantés dans le dialogue social (sic) avec le ministère, ne voulant pas "raidir" (sic) la ministre.

Le reportage, en milieu de journal :

http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/emissions/jt-1920-midi-pyrenees

Messages

  • Il reste aux autres fonctionnaires de Bellefontaine mutés pour fait de grève, à faire 4 semaines de grève de la faim. Mais oui, bon sang, c’est comme qu’ils la conçoivent l’action collective !
    Et encore, pour Roland Veuillet, muté pour des raisons analogues de Nîmes à Lyon, privé de vie familiale dans l’indifférence syndicale quasi générale, SUD exceptée, ça n’avait pas suffit.

    Rappel : une cotisation syndicale à l’EN coûte en moyenne 200 euros par an.
    Faut bien payer les petits fours, non ?

    • Il faut que la lutte reprenne dès la rentrée : il est hors de question, dans un pays dont la constitution garantit le droit de grève, que des grévistes soient punis pour fait de grève.

      Que dit le Front de Gôche sur la répression des travailleurs de ce collège ?

      Il est temps que la direction de la FSU défende enfin les travailleurs, et, effectivement, elle laisse tomber les petits fours dans les salons du ministère de l’EN.

      soutien sans faille aux travailleurs en lutte !