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26 de JULIO de 53:Comandantes, PRESENTES ! Para HOY y para siempre !

par Alain Chancogne relayant B.Sankare

Publie le dimanche 26 juillet 2015 par Alain Chancogne relayant B.Sankare - Open-Publishing
8 commentaires

Avant-propos :

Il ya des Hommes qui font l’HISTOIRE.. et ceux, hélas, qui n’ont été , sont et ne seront toujours que les tristes marionnettes dont le CAPITAL tire les ficelles , pour qu’ils occupent la scène , et ""distraient" les masses de ce qui demeurerFONDAMENTAL :à savoir , comme disait le viel HUGO que

"ceux qui VIVENT, ce sont CEUX QUI LUTTENT"

Nos enfants et petits enfants, j’en suis convaincu par optimisme révolutionnaire, apprendront qu’il y eut, depuis la nuit des temps des "chefs" pronant la résignation, le "moindre mal" , dos courbé quand soufflent les rafales de tempête d’injustices, de crimes contre l’"humain"

 Ils apprendront ainsi que ceux qui avaient trahi l’Espagne du FRENTE POPULAR votèrent massivement les pleins pouvoirs à PETAIN, qu’un Hollande s’empressa de nouer autour de sa taille son tablier de larbin de Gattaz, qu’un Tsipras se rendit à Bruxelles avec la corde offerte au Capitalistes pour qu’on garrotte son peuple, qu’un Iglesias se mit à jouer de la guitare d’alternance sans risque au FMI et autres saigneurs du millénaire

Que des Laurent abandonnèrent la faucille et le marteau pour la pelle et la pioche, afin de tenter d’ensevelir leCOMMUNISME, après avoir repeint en rose les façades du siège d’un PARTI qui fut longtemps l’"avocat inconditionnale" de celles et ceux qui souffrent et espèrent

- Mais, parce que je ne parie pas sur le malheur du retour en Barbarie, ils apprendront aussi qu’un Spartakus sonna la révolte des esclaves , qu’un Robespierre fit trembler les tyrans de cette"Europe" dont Coblentz annonaçait Maasstricht.

Ils apprendront quun certain 26 JUILLET, un petit groupe dde 150 "fous" osa montrer au monde que les"puissants" , ça s’affronte !

Que ce moine dont j’ai oublié le nom avait bien raison de lancer le fameux :

"IL n’est de grands hommes que parce que nous les regardons à genoux.LEVONS NOUS

En ce dimanche matin , merci à Boubacar Sankaré de nous offfrir cet article qui me permet de saluer ici, lagrande REVOLUTION CUBAINE qui fête aujourd’hui son anniversaire

26 juillet 1953 : 150 jeunes cubains attaquent la caserne de La Moncada

C’était à Cuba le 26 juillet 1953, quand un groupe de 150 jeunes révolutionnaires, emmené par Fidel Castro, a mené une opération contre la caserne de la Moncada située à Santiago de Cuba.

Il y a 61 ans que Fidel Castro, alors commandant des troupes rebelles de Cuba et ses compagnons guérilleros, attaquaient le plus célèbre camp militaire de Cuba, Moncada, situé dans la partie orientale du pays, à Santiago. Objectif de l’opération : anéantir le pouvoir dictatorial et sanguinaire qui régnait à l’époque, sur l’île. L’assaut qui s’était soldé par un échec aura tout de même marqué le début de la fin d’une des dictatures les plus sanguinaires en Amérique. Rétrospective sur un événement majeur dans l’histoire de Cuba.

Dans la nuit d’un certain 12 Mars 1952, Filgencio Batista appuyé par les USA réalisait un coup d’Eta à Cuba. Quelques heures après les faits, Fidel Castro jeune avocat, dénonçait le chaos qui en suivait. Par conséquent, il invitait le peuple cubain à la lutte contre le nouveau régime.

Fidel a ainsi réuni autour de lui, un groupe de jeunes avec lesquels, il est resté plusieurs mois dans l’expectative, prêt à collaborer avec toute organisation décidée à lutter pour le renversement du laquais américain, Batista.

La tactique du jeune avocat consistait à utiliser les formes les plus diverses de la lutte tout en donnant le rôle fondamental à l’insurrection populaire. Mais, il fallait donner l’exemple de l’audace, de la témérité et surtout de patriotisme. C’est ainsi que, le 26 Juillet 1953, El « commandante en jefe » en compagnie de ses camarades de lutte décidait d’attaquer l’une des plus célèbres casernes militaires de Cuba, « El Cuartel Moncada ».

Avant l’assaut, il s’adressa à ses « companeros », en ces termes : «  Camarades : dans quelques heures, vous pourriez être vainqueurs ou vaincus, mais de toute façon, écoutez-moi bien camarades, le mouvement triomphera… Dans le cas contraire, notre geste servira d’exemple au peuple de Cuba pour reprendre le flambeau et aller de l’avant ».

Ainsi, dans la nuit du 26 juillet 1953, l’attaque du camp militaire est effectuée avec une poignée d’hommes qui accompagnaient le commandant Castro.

La bataille a été meurtrière et la tentative de prise du camp militaire, fut un échec. Fidel et ses hommes, ou plutôt ceux qui en restaient, replièrent alors vers les montagnes.

Quelques jours après, le commandant Fidel Castro et plusieurs camarades étaient arrêtés et faits prisonniers par le régime de Fulgencio Batista, le dictateur au service du puissant voisin, les Etats-Unis et qui bradait toutes les industries à leur profit. Au détriment de son peuple, en proie à la misère, au chômage, à l’esclavage et au racisme.

Quelques mois plus tard, le régime tyran de Batista faisait comparaître Fidèl Castro à la barre pour « complot contre la nation ».

Avocat de profession, le commandant Fidel Castro assure sa propre défense dans une célèbre et émouvante plaidoirie connue universellement sous le titre de « l’Histoire m’acquittera ». Fidel Castro accusé, est devenu l’accusateur.

16 octobre 1953 « Condamnez-moi, peu importe ; L’Histoire m’acquittera. » (Fidel Castro)

Le problème de la terre, comme la santé, l’éducation, l’habitat, l’emploi, était entre autres les maux qui rongeaient la société cubaine de l’époque et auxquels Castro et ses guérilleros espéraient apporter des solutions en renversant le régime du dictateur au service de l’étranger.

Fidel termina se plaidoirie en plaidant coupable car, disait-il : « Je ne veux pas être libre pendant que mes compagnons croupissent en prison… Je ne veux pas être libre dans un pays où il y a comme dirigeants des voleurs et des assassins. Condamnez-moi ! Peu importe ! L’Histoire m’acquittera »

Ainsi fut-il. Le tribunal cyniquement fantaisiste, condamna Fidel Castro à 26 ans de prison… pour avoir attaqué l’armée un 26 du mois de juillet 1953.

Trois ans après, Fidel Castro sortit de prison, à la faveur de la pression des rebelles et du peuple cubain. Il s’exila alors au Mexique où il rencontra le célèbre Ernesto Che Guevara, un médecin d’origine argentine.

Les deux hommes devinrent amis, liés par le même idéal de combattre l’impérialisme américain « donde quiera que séa » (où qu’il soit).

La résistance cubaine est de nouveau réorganisée.

En 1956, c’est l’embarquement des guérilleros (Fidel, Che Guevara, Raoul et bien d’autres) à bord d’un bateau dénommé Granma (c’est le nom que porte actuellement le quotidien national cubain) à destination de Cuba.

Ils étaient au nombre de 82 hommes pour lutter contre toute une armée.

Avant d’atteindre les côtes cubaines, ils furent mitraillés.

Seuls 12, parmi lesquels Fidel, son frère Raoul Castro et Ernesto Che Guevara ont survécu.

Le petit groupe d’installa dans les montagnes de la Sierra Maestra avant d’engager la bataille finale, victorieuse, contre les supports de l’impérialisme USA.

Une nouvelle page de l’histoire de Cuba et du Tiers Monde commençait à s’écrire


Comme eux, VENCEREMOS !!

A.C

Un p’tit saluè à notre JEANNOT ?

https://www.youtube.com/watch?v=4Njp2M4idJk

Portfolio

Messages

    • Comme quoi la volonté de vaincre même d’un petit nombre est essentielle.
      La moisson suivra les semailles .

      HASTA LA VICTORIA SIEMPRE

    • pour préciser"Les grands ne nous paraissent grands que parce que nous sommes à genoux" ARMAND ELIS2E DE LOUSTALOT Salut communiste

    • Merci, Amigo

      Pour un doigt d’honneur à ceux qui comme le gusano FABIUS(1) , ont toujours affiché leur haine de petits bourgeois envers FIDEL , cet extrait du discours que ce dernier prononça le LE 26 JUILLET 1998, « ANNÉE DU QUARANTIÈME ANNIVERSAIRE DES BATAILLES DÉCISIVES DE LA GUERRE DE LIBÉRATION ».

      http://www.cuba.cu/gobierno/discursos/1998/fra/f260798f.html

      Nous vivons dans un monde intéressant, exceptionnel, dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises. C’est un monde en pleine phase de mondialisation qui entraîne de graves problèmes et d’énormes défis. Notre plus grand intérêt est que notre peuple puisse être préparé pour ce monde qui s’approche avec des pas de géant grâce à ses connaissances, à sa culture et, surtout, à sa conscience politique et scientifique.

      Quarante-cinq ans après, nous souhaitons précisément que notre peuple se prépare et s’éduque. Il faut regarder plus loin, il faut élaborer de nouvelles idées, se tracer de nouveaux objectifs, de nouveaux principes, à partir des mêmes sentiments, de l’amour éternel de la dignité de l’homme, de l’être humain, de la justice qui nous a mené jusqu’ici, au milieu de tant d’obstacles, sans abandonner jamais la lutte contre l’empire le plus puissant ayant existé sur la Terre, qui nous a dressé des obstacles énormes que nous avons su surmonter.

      Nous poursuivrons notre lutte. Nous avons suffisamment de raisons pour avoir confiance.

      Au mois de janvier prochain, nous allons tenir à Cuba une réunion d’économistes très importante, un débat public de toutes les idées : les partisans du capitalisme serons là de même que les partisans du néo-libéralisme. Le thème central sera la mondialisation et le néolibéralisme. Je crois que ce débat sera sérieux. Nous aurons l’occasion de mettre le doigt sur les points les plus importants présents et futurs.

      Nous avons beaucoup de contacts avec bon nombre de dirigeants, de personnalités étrangères, et je peux vous assurer que nous remarquons une préoccupation très grande et un intérêt croissant pour tous ces problèmes dont l’analyse approfondie nous aidera à nous préparer pour ce monde qui s’approche.

      Nous rappelons à la nouvelle génération que nos mambis ont lutté avec dévouement et héroïsme pendant 30 ans et qu’après ils ont dû vivre pendant 60 ans dans un pays qui leur a été enlevé pour l’offrir aux transnationales, aux privilégiés, aux oligarques, aux corrompus, aux riches.

      Même si certains riches ont fait leur apparition pour des raisons que vous connaissez, nous avons aujourd’hui un pays qui ne se rend pas et ne se rendra jamais aux riches, aux oligarques, aux bourgeois, aux exploiteurs ou aux corrompus. Nous sommes conscients des vices qui nous frappent, des facteurs qui exercent leur influence sur nous, de toutes ces choses contre lesquelles il faut lutter et de tout ce qu’il faut perfectionner. Mais nous n’allons pas nous décourager, nous faisons confiance à nos idées, nous faisons confiance à notre peuple.

      Je crois que notre génération s’est acquittée de son devoir car elle a lutté sans trève et inlassablement pendant 45 ans depuis le 26 juillet 1953. Nous nous sommes maintenus dans nos tranchées, avec nos principes, avec les mêmes idées qui nous ont inspiré ce jour-là.

      On dit qu’avec l’âge, les hommes deviennent conservateurs et c’est vrai en partie. Normalement, les jeunes sont désintéressés, altruistes, audacieux, mais tout dépend des idées. Nous avons eu la force des idées que nous avons défendues et nous pensons aujourd’hui exactement comme nous pensions à l’époque.

      Nous avons un peu plus d’expérience, un peu plus de connaissances. Il y a quelque chose que ces 45 ans nous ont appris et nous essayons de les transmettre aux camarades qui viennent après nous, aux nouvelles générations qui occupent d’importants postes de responsabilité. Si l’on fait le bilan des 30 ans du siècle dernier et des 45 ans de ce siècle, nous aurons 75 ans. Depuis 1868 jusqu’à présent nous avons 130 ans de lutte au total. Mais, dès avant, nos compatriotes luttaient pour obtenir l’indépendance, la souveraineté qu’ils n’ont pas pu connaître. Nous avons eu le privilège de la connaître et nous exhortons les nouvelles générations à faire siennes ces idées, à forger leur esprit dans cette lutte, à la mener de l’avant.

      Aujourd’hui, les idéaux sont plus élevés

      . Nous luttions avant pour notre pays ; aujourd’hui, nous luttons pour le monde pour deux raisons (Applaudissements). Premièrement, parce que nous avons pris conscience d’humanité, comme Marti l’exprimait d’une manière si belle dans cette phrase : « La patrie c’est l’humanité » (Applaudissements). Deuxièmement, parce que nous avons acquis ces concepts à partir de notre éducation politique, révolutionnaire, martinienne, marxiste, léniniste, socialiste. Nous avons conjugué l’essence des meilleures idées de nos penseurs et l’essence des meilleures idées des penseurs qui sont nés sur d’autres terres. C’est avec ces idées que nous avons renforcé et développé nos idéaux d’aujourd’hui.

      Nous sommes des patriotes, mais nous sommes également des internationalistes. Aucun peuple ne l’a prouvé mieux que nous. Aucun peuple n’a été capable d’envoyer bénévolement plus d’un demi-million de ses fils à accomplir des missions difficiles dans d’autres pays du monde. Ce que nous avons semé, personne ne pourra le déraciner. Un arbre peut tomber si ses racines sont faibles ; mais un arbre ayant des racines profondes ne pourra jamais être arraché (Applaudissements). Et nous avons des millions de citoyens qui ont des racines profondes et un peuple qui a des racines très profondes. Nos jeunes, instruits et cultivés, doivent s’en rendre compte, doivent le comprendre. Vous devez savoir vous nourrir de l’histoire, de la gloire de notre pays, de ses traditions, de ses valeurs, comme les bébés se nourrissent du sein maternel.

      Ne vous laissez pas confondre, ne vous laissez jamais tromper par personne. C’est notre espoir : que ce pays ne recule jamais, que toute la dignité et la gloire que nous avons obtenues ne soient jamais détruites (Applaudissements). C’est notre engagement et c’est notre serment devant nos martyrs glorieux, devant nos morts héroïques.

      Vive Santiago de Cuba ! (Exclamations de « Vive ! »)

      Vive la ville qui porte si dignement le nom de Ville Héros ! (Exclamations de « Vive ! »)

      Vive le berceau de la Révolution ! (Exclamations de « Vive ! »)

      Nous le proclamons aujourd’hui et le répétons avec fierté :

      Le socialisme ou la mort !

      La patrie ou la mort !

      Nous vaincrons !

      (Ovation)

      A.C

      (1) Fabius et les salopards

      Ceux là, à jamais, resteront pour moi, de piètres salopards , la caricature de bobos socs dems, dont certains comme MENARD ont prouvé jusqu’ou peut conduire la pseudo "défense des Droits de l’Homme" quand elle n’est qu’un triste cache sexe de la Défense de l’Impérialisme

      http://www.latinreporters.com/cubapol01102003.html

      La soirée "Cuba si, Castro no" a fait le point sur la situation cubaine et sur les conditions de détention des 75 dissidents actuellement derrière les barreaux. Reporters sans frontières a proposé des actions concrètes et la création d’un comité de soutien à Raúl Rivero, emblème de la dissidence cubaine privée de parole.

      Parmi les premiers membres signataires de ce comité de soutien : Laure Adler, Pedro Almodovar, Pierre Arditi, Ariane Ascaride, Philippe Augier, Michel Broué, Pascal Bruckner, Elizabeth Burgos, Daniel Cohn-Bendit, Ileana de la Guardia, Catherine Deneuve, Laurent Fabius, Romain Goupil, Michel Granger, Bernard Henri-Levy, Jack Lang, Louis Joinet, Lazaro Jordana, Bernard Kouchner, Noël Mamère, Eduardo Manet, Sophie Marceau, Robert Ménard, Carlos Monsivais, Edgar Morin, William Navarrete, Christine Ockrent, Edwy Plenel, Hugues Quester, Jean-Michel Ribes, Cristina Rivero, Alain Rossinot, Barbara Schulz, Jorge Semprun, Yves Simon, Benjamin Stora, Zoé Valdés, Marisela Verena, Christophe Girard.

      Ce comité mènera différentes actions en faveur de l’ensemble des dissidents :
       publication d’un livre noir sur Cuba, présentant des documents et rapports d’organisations des droits de l’homme ;
       réalisation d’un film documentaire sur l’histoire de la liberté de la presse à Cuba, avant et après 1959 ;
       diffusion d’une campagne de presse de sensibilisation à l’attention des touristes qui choisissent Cuba comme destination.

      Reporters sans frontières interviendra auprès de l’Union européenne pour réclamer des sanctions envers les hauts responsables politiques cubains. L’organisation lance un appel pour que les médias soient plus nombreux encore à parrainer le journaliste et poète Raúl Rivero.

    • oui , célébrons cet anniversaire qui survient quelques jours après la fin du blocus de 50 ans initié par les USA , qui prouve que la résistance d’un peuple même face à la première puissance militaire et économique mondialefinit par l’emporter ...

      MERCI AU PEUPLE CUBAIN ET A SES DIRIGEANTS REVOLUTIONNAIRES POUR AVOIR ECRIT CETTE BELLE PAGE DE L’ HISTOIRE ...

      EL PUEBLO UNIDO JAMAS SERA VENCIDO

      RICHARD PALAO

    • Ta façon de poser cette question semblerait vouloir dire qu’ils l’ont voulu

       ??

      Si tu n’es pas un de ces voyous à la Fabius-Menard qui ont pitoyablement joint leurs voix àc elle de l’Impérialisme, je te réponds :

      ils ont GAGNE la FIERTE de ne pas avoir cédé , eux, les DAVID d’un monde ou le Droit à la santé, à l’éducation, à la liberté, a remplacé en 1959 le" droit de se prostituer pour les mafieux , le"droit" de mendier pour survivre , ces"droits du Puissant" que le goliath à pieds d’argile qu’est l’imperialisme yankee, avait autrefois imposé et entendait imposer à nouveau

      ILs ont gagnél’admiration et le soutien de millions d’hommes et de femmes
      , bien au delà de l’Amérique latine, cette terre pillée par le Capitalisme

      Quand on mesure un peu ce qu’a signifié cette agression sans précédent danns l’Histoire que d’autres Etats terroristes comme ISRAEL ont importée vis à vis de nos frères palestiniens, on est légitiment fiers, d’avoir été solidaires des Cubains durant ces décennies..

      Car , consciement ou pas, le cubain affamé est resté DEBOUT pour que toi et moi, un jour n’ayions pas à mourir couchés.

      Dans un article de 2012
      Salim Lamrani rappelait ce que coute le blocus

      Il évoquait la santé notamment

      http://www.humanite.fr/monde/cinquante-ans-de-blocus-l%E2%80%99obsession-des-etats-unis-l%E2%80%99egard-de-cuba-489499

      Les sanctions ont également un impact dans le domaine de la santé.

      Salim Lamran
      i. En effet. La Convention de Genève interdit pourtant tout embargo sur les aliments ou les médicaments, y compris en temps de guerre. Or, officiellement, Cuba et les États-Unis ne sont pas en guerre. Pourtant, Cuba ne peut importer aucun médicament ou appareil médical des États-Unis, qui jouissent d’une situation de quasi-monopole dans ce secteur.

      Par exemple, les enfants cubains ne peuvent bénéficier du dispositif Amplatzer fabriqué aux États-Unis, qui permet d’éviter une chirurgie à cœur ouvert. Des dizaines d’enfants sont en attente de cette intervention. Rien que pour l’année 2010, quatre enfants âgés de trois à huit ans ont intégré cette liste. Sont-ils responsables du différend qui oppose Washington à La Havane  ?

      je reviendrai sur ces questions

      http://www.humanite.fr/sites/default/files/styles/abonnez_vous/public/images/blocus.jpg?itok=0HDbeXZk

  • Merci A.C. pour ce rappel historique ! Je ne résiste pas à te transmettre cet autre rappel ci-dessous par rapport aux évènements de Grèce ! Ah ! Ce Fidel quel visionnaire Internationaliste toujours aux aguets des tares capitalistes pour les dénoncer et mettre en garde !

    17 juillet 2015

    Cuba : En 1985, Fidel a averti que la dette extérieure était un mécanisme d’extorsion de fonds impossible à payer

    traduction Françoise Lopez

    Pour 1980, le volume de la dette extérieure des pays d’Amérique Latine et des Caraïbes était de 257 400 millions de dollars et pour 2012, elle a été multipliée par 5 jusqu’à atteindre 1 billion 191 000 millions de dollars, selon les études de la Commission Economique pour l’ Amérique Latine et les Caraïbes (CEPAL).

    En 1985, le commandant de la Révolution Cubaine, Fidel Castro, a averti qu’à moins que les gouvernements agissent ensemble et attaquent le problème de fond, la dette extérieure que les nations latino-américaines avaient contractées avec des institutions financières nord-américaines deviendrait une hypothèque éternelle, impayable et irrécouvrable.

    "Nous, nous disons : "C’est impossible à payer. Mais impossible à payer pour des raisons mathématiques, économiques, cela n’implique pas un jugement moral du problème, ou légal, ou politique, du problème. Mais nous, nous disons aussi : c’est une politique politique . Les gouvernements ne sont pas en conditions, en aucun pays d’Amérique Latine, pour appliquer ces mesures (de coût social important) du fonds Monétaire International,e n aucun, même à feu et à sang, ils ne peuvent pas le faire", a-t-il déclaré dans son discours à la rencontre sur la dette extérieure de l’Amérique Latine et des Caraïbes qui eut lieu le 5 août 1985 à La Havane.

    Dans son allocution, le leader révolutionnaire envisagea la nécessité d’étudier la structure et le fonctionnement du capitalisme au niveau mondial et son impact sur les économies des pays de la région puisque l’échange commercial inégal, les restrictions, la fuite des capitaux, la stagnation économique et la profonde dépendance rendraient ipossible le paiement de la dette.

    "Le problème est que les faits démontrent qu’il n’est pas facile de payer cela, puisqu’on demande un marché et où sont les marchés ? Le Fonds Monétaire dit : "tout le monde doit exporter" mais qu’est-ce qu’ils vont exporter ? Ah ! plus de café, plus de cacao, plus de sucre, plus de viande ? Non, s’ils le font, ils vont être payé de moins en moins pour cela. Et exporter où si le protectionisme se multiplie tous les jours avec des mesures douanières et non douanières" ? a-t-il dit en référence aux politiques protectionnistes des puissances impériales sur leurs économies.

    Le commandant cubain a défini la dette extérieure comme un cancer "qui se multiplie, qui liquide l’organisme, en finit avec l’organisme et qui demande une opération chirurgicale".

    "L’impérialisme a créé cette maladie, l’impérialisme a créé ce cancer et il faut l’extirper chirurgicalement, complètement. Je ne vois pas d’autre solution" a-t-il assuré.

    Union des peuples pour affronter cette agression

    Pour Castro, la solution à ce mal ne serait pas seulement dans les mains de l’abolition ou de l’annulation de la dette mais demanderait l’union des peuples en développement pour pouvoir faire face à l’impérialisme et à ses intérêts de domination et d’exploitation.

    "Nous redeviendrons égaux parce que les facteurs qui ont déterminé cette situation sont présents ici. Et nous, nous avons envisagé ces deux choses très liées : l’abolition de la dette et l’établissement du Nouvel Ordre Economique International", a-t-il déclaré alors.

    "Il est très important que nous soyons conscients que cette lutte n’est pas seulement la lutte de l’Amérique Latine, ce doit être la lutte de tout le Tiers Monde parce que c’est ce qui nous donne la force. Ils ont les mêmes problèmes et certains les ont pires que nous, sauf que c’est l’Amérique Latine qui peut conduire cette lutte, c’est elle qui a le plus de développement social et même le plus de développement politique, une meilleure structure sociale, des millions d’intellectuels, de professionnels, des dizaines de millions d’ouvriers, de paysans, un niveau de préparation politique, elle parle une même langue".

    30 après ces mots, l’Amérique Latine et les Caraïbes ont joint leurs efforts pour promouvoir l’union entre leurs peuples et possède des mécanismes d’intégration et de coopération comme l’Union des Nations sud-américaines (UNASUR), la Communauté des Etats Latino-américains et Caribéens (CELAC), l’Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique-Traité de Commerce des Peuples (ALBA-TCP) et l’alliance énergétique Petrocaribe qui permettent de donner de la force au développement social, politique, économique et culturel de la région.

    Cette coopération contraste avec la situation du continent européen sur lequel les nations qui composent la Zone Euro ont imposé à la Grèce une série de réformes du travail et des retraites ainsi que l’activation d’un fonds de privatisations qui atteint 50 000 millions d’euros comme condition pour un nouveau secours de son économie d’un montant de 82 000 millions d’euros.

    La nation grecque doit à ses créanciers quelques 242 000 millions d’euros, un chiffre qui comprend les prêts de 2 secours antérieurs qu’ont concédé les pays de la zone euro, le FMI et les banques européennes.

    Dans cette analyse de Fidel en 1985, on expliquait ce qui s’est passé - pour donner un exemple - 4 ans plus tard au Venezuela quand, en février 1989, les Vénézuéliens sont sortis dans les rues pour protester contre les mesures du FMI qui ont été imposées "à feu et à sang", l’argent pour le "secours" n’est même pas arrivé au peuple vénézuélien mais a ouvert la voie à une révolution qui maintenant est une référence pour les Grecs. La dette continue à ne pas pouvoir être payée.

    Leonardo Buitrago

    Source en espagnol :

    http://www.resumenlatinoamericano.org/2015/07/16/en-1985-fidel-castro-advirtio-que-la-deuda-externa-era-un-mecanismo-de-extorsion-impagable/