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par le grec

Publie le samedi 1er août 2015 par le grec - Open-Publishing
6 commentaires

Grèce : Alexis Tsipras prêt à de nouvelles élections

Le Monde.fr | 29.07.2015 à 14h45 • Mis à jour le 29.07.2015 à 20h32 | Par Adéa Guillot (Athènes, correspondance)

La fronde au sein du parti du premier ministre grec, Alexis Tsipras, pourrait le forcer à convoquer des élections. Ce dernier a présenté mercredi 29 juillet sur radio Kokkino le scénario envisagé.
La fronde au sein du parti du premier ministre grec, Alexis Tsipras, pourrait le forcer à convoquer des élections. Ce dernier a présenté mercredi 29 juillet sur radio Kokkino le scénario envisagé. Thanassis Stavrakis / AP

Dans une très longue interview de plus de deux heures, mercredi 29 juillet, à la radio Kokkino, très proche du parti de la gauche radicale Syriza, le premier ministre Alexis Tsipras est longuement revenu sur les divisions qui déchirent aujourd’hui son parti. « Je suis le dernier à vouloir des élections, a-t-il notamment déclaré, mais si je n’ai plus de majorité parlementaire alors je n’aurai pas d’autre choix que de convoquer ces élections. »

Le premier ministre grec fait en effet face à une fronde grandissante au sein de son propre parti, dont une frange lui reproche d’avoir signé le 13 juillet dernier un accord amenant en Grèce de nouvelles mesures d’austérité, alors que l’ensemble de la campagne de Syriza s’était concentrée sur la lutte contre l’austérité. Lors des votes de premiers trains de mesures les 15 et 22 juillet, près d’une quarantaine de députés s’étaient désolidarisés du gouvernement, faisant tomber la majorité parlementaire en dessous des 151 voix requises pour faire adopter un texte. Ces mesures n’étaient finalement passées qu’avec les voix de l’opposition.
Deux camps, un congrès exceptionnel

Depuis, la fronde s’organise et Syriza est véritablement divisé aujourd’hui en deux camps. Le grand test sera l’adoption dans les prochaines semaines du nouveau plan de plus de 80 milliards d’euros de prêt sur trois ans, actuellement en cours de négociation, et qui devrait être présenté au parlement d’ici au 20 août.

Si moins de 120 députés du groupe parlementaire Syriza soutiennent ce texte, alors Alexis Tsipras n’aura en effet pas d’autre choix que de recourir à des élections, car il deviendra intenable de ne faire adopter des lois qu’avec le soutien de l’opposition. Une clarification sera nécessaire.

Il a confirmé lors de son interview de mercredi matin qu’il souhaiterait que se réunisse avant cela, peut-être début septembre, « un congrès exceptionnel pour demander aux 30 000 membres de Syriza de se prononcer sur la ligne que devra suivre le parti ». Pour décider aussi des candidats qui seront inscrits sur les listes électorales.

Selon ce scénario, le calendrier idéal de M. Tsipras serait donc : conclusion de l’accord, adoption au parlement puis congrès Syriza avant des élections fin septembre ou début octobre.
Bousculer les équilibres internes

Mais les dissidents de Syriza exigent, eux, que les choses aillent plus vite, faisant pression sur le gouvernement et le parti pour que les organes internes se réunissent avant la conclusion de l’accord avec les créanciers. Ils espèrent ainsi bousculer les équilibres internes et renverser la « ligne présidentielle », menée par Alexis Tsipras, qui reste à ce jour la ligne majoritaire au sein de Syriza.

Derrière cette bataille, deux conceptions s’opposent : d’un coté, celle de M. Tsipras, qui vise à continuer à négocier avec les créanciers, pour avant tout rester dans la zone euro, et de l’autre, la vision défendue notamment, et de plus en plus fort, par Panayiotis Lafazanis, le chef du courant dissident de la plateforme de gauche, appelant, lui, à la rupture et à la sortie de la zone euro. « Le peuple grec ne nous a jamais demandé de sortir le pays de la zone euro, a précisé M. Tsipras, sur Kokkino. L’heure est arrivée pour la gauche de se montrer responsable. Quand un parti prend la décision de gouverner, il doit gouverner et pouvoir compter sur sa majorité parlementaire. »

La première bataille de cette guerre des tranchées aura lieu jeudi 30 juillet. Le comité central doit se réunir et répondre à une question : les consultations internes au parti auront-elles lieu avant ou après la conclusion de l’accord ?

Sans surprise, l’opposition comme les créanciers aimeraient que cela se produise après. Une fois le nouveau plan adopté au parlement.

En cas d’élection, selon tous les sondages de ces dernières semaines, Syriza arriverait toujours en tête, avec même la possibilité de dégager une majorité absolue de 151 députés (sur les 300 sièges que compte le parlement). Ce qu’il n’avait pas réussi à faire le 25 janvier dernier.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/crise-de-l-euro/article/2015/07/29/grece-alexis-tsipras-souhaite-un-congres-exceptionnel-pour-les-membres-de-syriza_4703584_1656955.html#Xxz20T5lc5VPwwAC.99

Messages

  • La "gauche responsable", comme elle se baptise chaque fois qu’elle tire un peu plus à droite...

    Vous voulez dire celle qui trahit le mandat de ses électeurs, celle dont l’incroyable aveuglement pro-européen fait le jeu du capitalisme mondialisé, celle enfin que le désir de pouvoir rend lâche et stupide ?

    Celle-là de "gauche" ? Ah celle-là oui, on connaît, on a la même chez nous !!!

    • Le peuple grec ne nous a jamais demandé de sortir le pays de la zone euro, a précisé M. Tsipras, sur Kokkino. L’heure est arrivée pour la gauche de se montrer responsable. Quand un parti prend la décision de gouverner, il doit gouverner et pouvoir compter sur sa majorité parlementaire. »0

      Le peuple Grec n’a pas voté pour l’austérité imposé par Merkel and co.
      La gauche responsable" celle qui passe systématiquement sous la table ? "
      QUANT UN PARTI PREND LA DECISION DE GOUVERNER IL APLIQUE SON PROGRAME
      OU SE DEMET POUR NE PAS SEMER LA DESILUSION tous les memesCHEZ LES
      TRAVAILLEURS ;

    • Il faudra bien un jour arrêter avec cette pseudo opposition de "gôche" qui n’est qu’une convoitise de pouvoir pour sauver à tout prix "le soldat capitaliste" et débattre simplement de la formation qui sera le meilleur gérant du capitalisme ! Tous ces capitaines de ce régime pourri y sont bien eux, ils y vont tous à la soupe et pourquoi voudriez-vous qu’ils en change ? Alors faire comprendre cette donnée à tous ceux qui gaiment poursuivent à leurs donner leur vote c’est une autre histoire ! Le capitalisme, injuste, violent, voleur, criminel au besoin, menteur , anti-démocratique ! Exerçant son pouvoir par élimination systématique la véritable opposition des courants Révolutionnaires et Progressistes à travers une médiatique audio-visuelle toute entière conçue pour ne colporter que sa propagande machiavélique ! NON, la bataille des idées c’est pas son truc , il sait très bien qu’il est battu pour défendre une caste privilégiée de possédants et de nantis ! Parce que la majorité sociologique est fate de citoyens qui ne vivent que de revenus de leur travail (actifs ou pensionnés) . et c’est à eux que l’on s’adresse pour toujours plus de sacrifices parce que sa dogmatique fondamentale est que prendre aux riches c’est pas possible ce serait ce qu’ils appellent de la spoliation ! M. Mitterrand avait déjà parlé de l’argent gagné en dormant et que personne n’y pouvait rien ? Et pour en revenir à Tsipras la peur du diktat de " l’Eurogrup" le plongea dans une torpeur telle qu’il renonça à la mobilisation du Peuple Grec pour entrer en résistance contre la dictature des monstres impérialistes ! Provoquant et aggravant ainsi une division du Peuple qui permet à la bourgeoisie grecque pour l’instant, de garder la tête haute "son veau d’OR toujours debout" !

    • Moi aussi je suis pour la Révolution en Grèce, mais...je ne suis pas grec !

    • donc si on n ’est pas grec , on doit la fermer ? tu t’adresses à qui ? à celui qui transmet cet article du MONDE à défaut d’avoir sa propre réflexion et qui en toute modestie se surnomme " LE GREC " ?

      Ou à ceux qui essaient d’analyser la crise grec à partir d’une analyse marxiste ?
      je suis communiste et donc internationaliste et si je ne crois pas à la révolution "spontanée " je crois que le mouvement des masses , en GRECE ou ailleurs participe à la lutte des classes qui elle , n ’a pas de frontières , alors laisser le peuple grec face au capitalisme , c est être complice de ce dernier , et il me semble naturel pour un communiste , non seulement de s’interesser à ce qui se passe en GRECE mais d’ en tirer des leçons , dont à mon avis celle qui m ’apparaît fondamentale : en l’absence d’un parti révolutionnaire il est impossible d ’abattre le capitalisme ...

      RICHARD PALAO

    • JO, je trouve que tu es"gentil"

      Et pour en revenir à Tsipras la peur du diktat de " l’Eurogrup" le plongea dans une torpeur telle qu’il renonça à la mobilisation du Peuple Grec pour entrer en résistance contre la dictature des monstres impérialistes

      Selon moi, il n’ya JAMAIS eu une quelconque stratégie d’affrontement avec le K et ses divers outils "U.E, Troika, FMI, etc"

      Dans le fond, un peureux me fait moins gerber qu’un SALAUD

      En m’amusant avec le fameux"grec" tout à l’heure je rappelais des faits tétus

      pardon de me citer

      http://bellaciao.org/fr/spip.php?article146954#forum540688

      extrait
      http://www.euractiv.fr/sections/eur...

      « 

      Je pense qu’il faut mettre un terme à une eurozone de la division, et l’orienter vers la consolidation. Il nous faut modifier ce processus qui consiste à monter une nation contre une autre, et donner un nouvel élan à l’intégration et l’unification » a estimé le nouveau ministre, précisant qu’il ne serait pas là à parler de crise grecque si le l’UE était une fédération.

      Selon Yanis Varoufakis, l’absence de fédération est due aux pères fondateurs, comme François Mitterrand et Helmut Kohl, deux piliers de l’UE, ont soutenu l’idée qu’ils n’avaient pas le pouvoir politique de mettre en place les États-Unis d’Europe. Ils ont donc mis en place une union économique et monétaire, avec l’idée de que les États se rapprocheraient au sein de l’UE. Et ils se sont dit que, à l’occasion d’une crise, l’Union politique se ferait d’elle-même.

      « Mais c’est l’inverse qui s’est passé. La crise qui a frappé l’Europe fait que c’est plus compliqué maintenant de convaincre les États d’avancer. La crise ne nous a pas rapprochés, mais éloignés. Si on essayait aujourd’hui de faire les États-Unis d’Europe, on échouerait. Je pense pourtant qu’il faut modifier les traités, et tenter d’évoluer vers autre chose » assure le spécialiste grec.

      Pour moi et d’autres"observateurs",TOUT a été orchestré CONJOINTEMENT par les milieux capitalistes, les dirigeants politiques , TSIPRAS et SYRISA INCLUS !

      IL fallait sur un moyen terme, au K faire de la GRèce un laboratoire sophistiqué

       Surdimensionner en 2008 la crise "financière" mondiale dite des subprimes

       Lier les questions de soubresauts spéculatifs en faisant des mots"DETTES, REFORMES’-sous entendu RECUL SOCIAL) -le nécessaire "package" d’un "mieux" futur imposant des sacrifices immédiats..en culpabilisant les masses de "laxisme" de" fainéantise" d’"asssités des autres peuples"

       Organiser le psychodrame d’un moindre mal à négocier

       Inventer des pseudos shismes entre la "méchante Merkel "et le "si bon médiateur Hollande"

       Avoir recours au PGE de Laurent pour faire passer Muniche de Bruxelles pour unehonorable victoire ayant évité le pire..

       ESPERER que ce scénario fonctionnant, il puisse se transposer à d’autres pays..

      C’est ma conviction profonde

      Mais je peux me planter

      Cordialement

      Alain