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Contre la dictature des oligarques européïstes, pour la révolte des peuples européens !

par sergio

Publie le jeudi 3 septembre 2015 par sergio - Open-Publishing

(première partie)
30 juillet 2015
« Nous sommes tous des ordolibéraux allemands ! »

Relecture bien-pensante des évènements de mai-juin68, et lavage de cerveau :

Le titre est suivit du détournement d’un slogan, qui fut créé en mai68 par l’un des "leader" du mouvement contestataire estudiantin, Cohn Bendit (?). Slogan que les médias dominants contribuèrent à propager dans *l’opinion. Ce slogan fut l’un des éléments (parmi d’autres) que les médias dominants dévoyèrent pour une relecture bien-pensante des évènements de mai-juin68, afin de les rendre conforme à l’idéologie politique du pouvoir autoritaire de l’époque. Malgré ce qu’a laissé entendre (depuis presque ½ siècle) l’habile opportuniste Cohn Bendit, celui-ci n’a jamais été à l’origine de la subversion ni de la dialectique qui déclenchèrent le soulèvement populaire et les grèves historiques de mai-juin68, en revanche, il a bien été le supplétif narcissique que les médias dominants et le pouvoir en place subordonnèrent (sans trop de difficultés) à des fins propagandistes ! (voir plus bas)

* l’opinion : le fameux "on" de de Gaulle qui demandait à l’un de ses ministre : « qui sait "on" ? » son ministre lui répondit : « mais "on", c’est tout le monde mon général ! » et il fit cette réponse surprenante : « si "on" c’est tout le monde… alors c’est personne ! ».

Bourrage de crâne et origine d’une légende soixante-huitarde :

À l’époque, le pouvoir autoritaire formatait l’opinion de manière à divulguer des "informations" (propagande idéologique et politique) en conformité avec la bien-pensance (il y avait même un ministre de l’information, qui contrôlait le contenu de l’"information") ; les mentalités étaient majoritairement soumises et conservatrices (*cela n’a pas beaucoup changé !Voir ci-dessous), et les médias dominants fournir une grille de lecture normalisée à leur cher public, (le bourrage de crâne habituel).
*La France d’aujourd’hui est dominée par l’idéologie ordolibérale, – des sociaux-libéraux-réformistes (PS) aux umpistes-républicains-réformistes (UMP-Républicain)s et leurs alliés réciproques, jusqu’au FN (le " programme économique" du FN est notoirement abscons) –, et idéologiquement conservatrice (il suffit de se référer aux réformes structurelles imposées par la l’Union-européenne – (UE), ou de comparer les directives européennes (les articles du « traité de Maastricht » et du « traité de Lisbonne ») aux "programmes" économiques des deux principaux partis institutionnels : PS et UMP-Républicains, pour constater que non seulement ce sont de parfaits copier-coller du traité de Maastricht (traité de Lisbonne)… mais qu’ils sont aussi les bases idéologiques de l’ordolibéralisme allemand ! (Voir la seconde partie de cet article) Que devient la gauche ? Depuis une trentaine d’années, après l’effondrement des partis de gauche, suite à la (énième) trahison de Mitterrand, et le virage à 180 degré du PS en 1983, (pour réalisme politique (realpolitik) comme le premier ministre anglais Blair (le caniche de Bush) ou Schröder- social-libéral… ou encore, comme le "leader" Cohn Bendit !) les idées de gauches (pillées et/ou lamentablement falsifiées par – entre-autres – le FN et Sarkozy), bien qu’indispensables au débat politique et à l’amélioration de la vie quotidienne de milliards d’êtres humains sur la Terre, sont (hélas) minoritaires en France, en Europe et dans le monde !

Le pouvoir en place contrôlait quasiment tous les médias dominants (*c’est encore le cas aujourd’hui ! Voir ci-dessous) et de nombreux journalistes ou étudiants-journalistes (Sciences Po n’y était pas pour rien !) contribuèrent à la réécriture immédiate et "politiquement correcte" des « événements de mai-juin68 ».
*La méthode aurait apparemment changé ?!… L’info est-elle toujours sous contrôle ? Absolument !, car, comme par le passé le rédacteur en chef (sous contrôle de celui (ou ceux) qui (le) paie), trie parmi les nouvelles neuves et les brèves standardisées, pour repérer celles qui seront « aptes » à accaparer le cerveau de leur cher public ! Et c’est là l’"innovation" !, ce procédé est beaucoup plus sophistiqué que l’ancienne méthode, car la surabondance d’"info" crée l’illusion que les médias offre au public plus de choix… pour un rata uniforme !
Pour être complet, il est impossible de connaître le chiffre exact d’infos délaissées au profit d’autres (plus dans la "norme"), ne de celles qui furent purement et simplement auto-censurées (?)

Élaboration, puis réalisation de l’opération « légende » Cohnbendiste

Pour y parvenir, les patrons des médias dominants et leurs rédacteurs en chef (sous proche surveillance du pouvoir) relatèrent la tactique élaborée par le pouvoir – essentiellement axée sur la répression et les violences policières –, et amplifièrent les effets qu’elle produisait dans l’opinion. Parallèlement à cela, ils décidèrent d’exacerber les frustrations du peuple de droite, en retransmettant des émissions radiophoniques (en direct) du "bruit" des « événements » – les reporters des radios périphériques insistèrent lourdement sur les dégâts causé par les émeutiers, sur l’effet des gaz lacrymogènes sur leurs petits yeux, et sur les violentes charges des forces de police contre les rebelles ; retransmission d’images montées en boucle – la plupart du temps il s’agissait de gros plans des barricades… mais seulement après la dispersion des émeutiers par la police – diffusée sur la seule chaîne de télé nationale (ORTF), et en noir et blanc ! Gros plans : sur les barricades dressées à travers les rues, les places et les carrefours, sur les carcasses de voitures renversées et/ou calcinées, sur le matériel urbain et/ou de chantiers détournés ou détruits, les vitrines fracassées, sur les étudiant(e)s barricadé(e)s dans les Facs et les Universités, sur les salles de cours ou d’amphis occupés, * et jonchées de déchets, en particulier, sur les inscriptions subversives, les affichettes, les dessins et les tracts collés aux murs, etc., en se focalisant sur le conservatisme ambiant…, privilégiant la diffusion d’images sur les dizaines de véhicules de police – équipés de canon à eau, de bulldozers, grues amovibles, etc. –, et les images où l’on voyait des centaines de CRS, flics et gendarmes-gardes mobiles (sans comptés les « provocateurs en civil », tels les charognards du SAC) chargeant violemment les manifestant(e)s, suivit d’images d’arrestations massives…, où des manifestant(e)s, mains levées ou posées sur la tête, contraints de défiler (en file indienne) entre deux rangs de CRS, flics, gendarmes-gardes mobiles, casqués et armés de bâtons, matraques et autres objets contondants, pour y être insultés et cognés (les récalcitrants étaient à nouveau copieusement tabassés "à part", entres les cars ou dans les cars), le discours autoritaire du pouvoir (l’"info" que diffusait les radios ou la presse – la voix de son maître – était sous contrôle strict du pouvoir via le ministre de l’"information") sur le thème : "l’ordre ou la « chienlit » "… Ce fut (en partie) pour cette raison que les deux pouvoirs (politique et médiatique) imposèrent la légende des "meneurs-leaders"vedettes (la mentalité bien-pensante et le mythe du chef ont la vie dure !) ;
* contrairement aux propos malveillants colporté par certains syndicalistes (étudiants), les vraies dégradations et sabotages, provenaient (le plus souvent) des syndicalistes eux-mêmes !… pour discréditer les groupes d’anarchistes, de situationnistes ou d’autonomes, qui selon ces syndicalistes : « n’avaient rien à faire là ! », et – en endommageant le matériel de sonorisation – interdire la diffusion (dans les amphis, les salles et dans les cours) de leurs propres messages (textes de tracts, renseignements, r.d.v, etc.) et en représailles, parce que les groupes cités plus haut, refusaient d’ingurgiter leur infâme bouillie dialectique !

Vous lirez plus loin, pourquoi la « contre-offensive » étatique accorda tant d’importance aux "meneurs-leaders"vedettes, ainsi que : « Quel fut le degré d’alliance objective entre ces différents protagonistes : l’État autoritaire, les médias dominants, les "meneurs-leaders" vedettes et les dirigeants de partis politiques ou syndicaux ? »

Les médias dominants et le pouvoir misèrent sur un processus psychologique bien ancré dans la mentalité du peuple de droite – et plus généralement dans celui des « bien-pensants », y compris à "gauche" –, et exécutant leur « riposte » (une riposte expérimentée dans un passé récent, « *un classique du genre ») dont ils connaissaient précisément les causes… et les effets ! C’est pour cela qu’ils décidèrent de publier les noms et les visages des "meneurs-leaders", car en les stigmatisant officiellement ils les réduisaient au "statut" de délinquants – aujourd’hui ils emploieraient le mot "terroristes" –, et ils savaient à l’avance l’effet que produirait ce type de « riposte » dans l’opinion des bien-pensant(e)s... elle surréagirait émotionnellement !, et conséquemment (en réaction à l’émotion suscitée) elle condamnerait **collectivement les "meneurs-leaders" vedettes, et à travers eux, viendrait ipso facto la condamnation des « événements » de mai-juin68 .

* classique, dans le sens ou cette riposte fut éprouvée in vivo, sur le théâtre d’opérations de guerres coloniales ; l’armée et les forces de police collaborèrent conjointement à une contre-offensive urbaine (ce fut notamment le cas en Algérie, mais pas que…). Le contexte était alors différent, et il est hors de question de comparer les émeutes populaires qui secouèrent la France en mai-juin68, avec la guerre coloniale que mena la France en Algérie, mais certains aspects stratégiques de « contre-offensive urbaine » demeuraient. Comme écrit plus haut, les forces de police et l’armée française avaient conjointement participées à la « guérilla-urbaine » (ou « guerre des villes ») dirigée essentiellement contre le peuple algérien, et de ce fait, avaient acquis un certain "savoir-faire", et celui-ci était tout à fait transposable (toutes proportions gardées, bien entendu) aux « évènements » de mai juin-68. En Algérie il s’agissait de « contre-insurrection », menée dans le cadre d’une opération beaucoup plus vaste… essentiellement dirigée contre la résistance algérienne (le FNL et le peuple algérien)… En France, il s’agissait d’étouffer une révolte populaire (mouvement de grève nationale, occupations, blocages) la contestation étudiante…, et de neutraliser un mouvement (non armé), issu d’une partie de la jeunesse et du peuple français. (En Algérie la guerre coloniale a fait des milliers victimes (de morts et de blessés), en France, il y a eu quelques centaines de blessés et plusieurs morts (une à deux dizaines selon les chiffres ?) ).

Enchaînement chronologique, stratégique suivit d’un rétablissement historique :

Il est à noter, qu’à chaque fois qu’une organisation de résistance (ou révolutionnaire) défia le pouvoir frontalement, (c-à-d, un Etat – quelle que soit sa couleur politique – ou une coalition), cette organisation courrait le risque :
1) d’être impitoyablement démantelée (sauf à de très rares exceptions, dues en grande partie à la nature du terrain – couvert de végétation ou de hautes montagnes – et/ou au soutien actif de la population),
2) de voir les résistant(e)s (ou militant(e)s révolutionnaires) éliminé(e)s ou jeté(e)s en prison (ad aeternam, car le pouvoir et la bourgeoisie sont très rancuniers !)
Non seulement il est très risqué d’affronter le pouvoir sur son propre terrain, le rapport de force (historiquement et militairement) est toujours défavorable, (sauf dans les cas cités ci-dessous)… et c’est le peuple qui en paye le prix fort !… (il y eut quand mêmes des exceptions : par exemple, lors d’émeutes ou de soulèvements populaires massifs, ou d’insurrections, ou de guerres civiles).

Vous avez dit « guerres asymétriques » ?
Actuellement, les guerres menées contre des États souverains, se déroulent hors de tout cadre légal international (il s’agit la plupart du temps de coalitions (majoritairement) occidentales, dont la "légalité" repose essentiellement sur les forces de l’OTAN (NATO), alors que parallèlement, l’impérialisme étasunien impose sa stratégie de contournement et de neutralisation de l’ONU !), et sont constituées de coalitions circonstancielles (vassaux et satellites de l’empire étasunien)… et surarmées ! Ces guerres reposent principalement sur le mensonge des leaders occidentaux à leurs peuples, et sur l’orchestration de campagnes mondiales de propagande, suivit d’une « guerre des images » et des moyens de communication (censure quasi totale d’images de conflits en cours – sauf évidemment, celles des officines propagandistes militaires (ciblage d’objectifs par des missiles et des bombes guidées au laser, etc.) pour mieux vendre leur camelote à d’éventuels clients, ainsi que celles d’assassinats ciblés, de crimes perpétrés contre le peuple, d’exactions (vengeances et autres) et /ou d’exécutions sommaires, etc., etc., la liste serait trop longue !…) Des conflits dits "asymétriques", sûrement à cause du rapport de force… totalement disproportionné entre les belligérants !, et aussi en considération de l’armement dont disposerait l’adversaire – car le plus souvent celui-ci a été vendu et livré à l’"ennemi" par les puissances occidentales elles-mêmes…, que les stratèges militaires occidentaux savent d’ailleurs parfaitement neutraliser – alors que la propagande occidentale affirme le contraire, l’armement de l’adversaire (souvent de "petits" États-nations) est non seulement très inférieur à celui des coalitions conjoncturelles…, mais en plus, il est complètement obsolète ! Ces guerres (totalement illicites) se déroulent loin des frontières des coalitions occidentales, et les massacres et pillages se déroulent toujours de la même manière ; il débutent toujours par des bombardements massifs, (là encore asymétriques, puisque totalement disproportionnés), et les coalitions internationales occidentales ciblent et détruisent prioritairement les infrastructures civiles (ponts, routes, réserves d’eau, usines de production électrique, chimique, électroniques, etc.), les bâtiments publics : hôpitaux, écoles, édifices religieux, administratifs, etc., pour semer la terreur parmi les populations civiles et non-armées ! Puis les oligarques occidentaux viendront négocier (ramasser la mise) avec leurs délégations d’hommes d’affaires et d’industriels de juteux contrats de "reconstruction" en poche (c’est un mythe, car en réalité les occidentaux viendront pour achever le pillage de ces États-nations souverains) Et c’est encore le peuple qui en paiera le prix fort !

** l’opinion aime bien que « les autorités compétentes » (le pouvoir et les médias) "personnalisent" les événements importants, et pour satisfaire « ce cher public » les médias dominants créèrent de toute pièce cette « réputation collective », afin que celle-ci puisse rapidement mettre un visage sur les "meneurs-leaders" vedettes et "identifier" la révolte étudiante (bien que très présents, les médias ne purent corrompre ni les enragés – du « mouvement du 22 mars-comité enragés-I.S. » ni aucun anarchiste –), et le pompon du vedettariat revenait à celui que les médias dominants surnommèrent « Dany le rouge » (Cohn-Bendit), qui osa se plaindre d’avoir à gérer sa propre médiatisation outrancière… L’ingrat !, surtout lorsque l’on sait que ce gros malin apprit (et vite) à conjuguer le verbe gérer… à tous les râteliers ! Vedette spectaculaire, remarquablement égocentrique, qui su tirer avantage de ses déclarations « à l’emporte pièce »…

Il ne s’agit pas de prépondérance… mais de rétablir la situation !

La révolte étudiante, les mouvements d’occupations et le soulèvement populaire, de janvier à mai-juin68, avaient été annoncé par les membres de l’I.S quelques années avant que ceux-ci ne surviennent. La révolte étudiante avait été précédé par la diffusion d’un pamphlet « de la misère en milieu étudiant… » (qui fut édité en 1966 par la section locale de l’U.N.E.F, via les adhérents d’une association locale, AFGES, gérée par des étudiants situationnistes) élaboré collectivement (mais principalement par Mustapha Khayati) par l’I.S. et les étudiants situationnistes de Strasbourg, (continuum contre la société marchande, les guerres coloniales, contre l’impérialisme, la bureaucratie et l’autoritarisme, en soutien aux révoltes (qui survinrent au milieu des années 60) à Berkeley et ailleurs, etc.)

En France, c’est la classe ouvrière qui s’y colla… et dès janvier 1968, à Caen, la base (en majorité des jeunes) déborda les syndicats et pris la tête d’un mouvement de grève qui fit tâche d’huile, la police chargea, et les affrontements furent d’une extrême violence (bien qu’à l’époque, des comités de soutien étudiant(e)s furent créés, se déclarant solidaires des ouvriers(ères) en grève, et participèrent avec la population, aux manifestations de soutien) Tous ces camarades qui avaient cru dur comme fer à la victoire, et qu’enfin la gauche (la vraie) allait triompher en France, ont eu bien du mal à abandonner le mouvement d’occupations, et c’est « contraint et forcé », trahit de toutes parts qu’ils-elles durent renoncer !…

Vous noterez qu’il n’a pas été question de syndiqués (ni de syndicats étudiants, dont l’incontournable U.N.E.F.), ni de gauchistes (des maoïstes aux trotskistes, chacun roula pour sa chapelle), et encore moins de Cohn Bendit, mais d’ouvrier(e)s, de salarié(e)s et de groupes d’anarchistes et situationnistes.
Et comment de soi-disant "meneurs-leaders" auraient-ils pu exercer une quelconque influence sur des foules en colère ? (foules au pluriel puisqu’elle furent divers et variées) C’est absurde ! La révolte ne s’embarrasse pas de vedettes ni de vedettariat…, la majorité des émeutiers étaient pour la plupart autonomes ! D’ailleurs les "leaders" syndicaux étudiants avaient certainement une influence, mais qui se limitait à leurs propres adhérent(e)s et/ou à leurs sympathisant(e)s… et cet encadrement idéologique n’avait pas prise sur la majorité des émeutiers, surtout quand il s’agissait de militant(e)s de base de partis politiques et de syndicats, en rupture avec leur hiérarchie, ou de groupes d’anarchistes de situationnistes et/ou d’autonomes (ces trois groupes étant principalement constitués d’anarchistes) !

En revanche, il est incontestable que les "meneurs-leaders" vedettes ont bien été instrumentalisé par les médias et le pouvoir !, car, et c’est un fait avéré, l’État et les médias n’octroient pas de "notoriété" sans raison. Les "meneurs-leaders" (cette dénomination conjoncturelle évolue selon le lieu et les protagonistes) passaient de l’anonymat au vedettariat et en personnalisant les "meneurs-leaders" vedettes, l’État se fixa deux objectifs. Puisqu’ils s’étaient volontairement fait connaître auprès des médias, et que l’opinion publique les identifiait à la révolte étudiante…, et que la révolte de "gentils potaches agitateurs" dégénéra en émeute, (la propagande et les images de barricades tenues par des émeutier(ère)s avaient fait des ravages dans l’esprit des bien-pensants !), il devenait urgent pour le pouvoir (et les médias dominants) de transformer l’image des "gentils potaches agitateurs" en "dangereux agitateurs". A cette époque, les Français(es) en avait marre du cycle infernal, « métro, boulot, dodo », du pouvoir autoritaire, du sexisme, des patrons de droits divins, etc., et râlaient (surtout les plus jeunes), contre la société de consommation ! (ça aussi, ça n’a pas beaucoup changé… bien au contraire) Étaient-ils-elles prêt à basculer, pour « changer la vie », leur vie, dans la révolte (y compris violemment) contre le pouvoir (l’autoritarisme), et faire enfin leur révolution ? Apparemment pas puisqu’en 1969 de Gaulle perd son référendum (de Gaulle ce n’était pas Sarkozy !, il avait perdu (son référendum) et s’en allait !), et c’est Pompidou (un gaulliste notoire) qui le succéda sur le trône de France…
Même le PC et la CGT n’en voulaient pas de cette révolution gauchiste… et comme de bien entendu le réveil fut brutal ! Les accords de Grenelle et tout ça… pipeau !, car, ce que l’État patronal avait lâché d’une main (au peuple), Pompidou et le patronat le reprenaient de l’autre ! Pompidou et son successeur, Giscard, purent tranquillement s’atteler aux réformes structurelles « dont la France avait tant besoin » !... Changement de statut pour la Banque de France et transformation de la dette privée en dette publique, changement de paradigmes et financiarisation de l’économie capitaliste (du libéralisme au néolibéralisme : économie de marché, financiarisation et globalisation du capitalisme, etc.)
Pour en revenir aux "meneurs-leaders" vedettes, l’État se rebiffa salement, et transforma les "gentils agitateurs potaches", en ennemis public N°1…, et en les criminalisant, il fit d’une pierre deux coups ! Il s’en débarrassa (Cohn Bendit se barra fissa en Allemagne, les autres passaient dans la semi-clandestinité), et jeta le discrédit sur « le mouvement des occupations ». Les médias et l’opinion publique conservatrice jubilaient, car l’État en profita pour intensifier « le tout répressif » ! Les émeutiers, les ouvrier(e)s et les salarié(e)s, furent aussi visés, et à leur tour criminalisé(e)s...
Comment ? En (re)qualifiant les actes de révolte (le mouvement d’occupations, etc.) en « actes de vandalisme » et de dévastation : saccages et détériorations d’édifices et matériels publics, vols, pillages, violation de propriétés privées, etc., idem pour les (vrais) théoriciens, ceux là même qui étaient à l’origine du mouvement (ceux des « comités d’occupation » ou du « comité Enragés-I.S. »).
Pour en revenir aux "meneurs-leaders" vedettes, l’État se rebiffa salement, et transforma les "gentils agitateurs potaches", en ennemis public N°1…, et en les criminalisant, il fit d’une pierre deux coups ! Il s’en débarrassa (Cohn Bendit se barra fissa en Allemagne, les autres passaient dans la semi-clandestinité), et jeta le discrédit sur « le mouvement des occupations ». Les médias et l’opinion publique jubilaient, car l’État en profita pour intensifier « le tout répressif ». Furent d’abord visés les émeutiers, qui furent criminalisés à leur tour, (en (re)qualifiant leurs actes révolutionnaires et les occupations, en actes de vandalisme, de dévastation, de saccages, de détériorations, de vols, de pillages, etc., idem pour les (vrais) théoriciens, ceux là même qui étaient à l’origine du mouvement (ceux des « comités d’occupation » ou du « comité Enragés-I.S. »)
De l’agitation potache basculait dans la délinquance ! Cette entourloupe permit à l’Etat policier de discréditer définitivement les émeutiers… Comment ? En chauffant les esprits à blanc, à coup de reportages (décrits précédemment), d’émissions (en direct) de radios périphériques, d’images montées en boucle et diffusées sur la seule chaîne télé (ORTF), d’articles racoleurs et mensongers parus dans les médias dominants, discréditant le mouvement, les occupations, etc., et ils s’acharnèrent même sur les nuits d’émeutes. La machine propagandiste était en marche, et plus rien ne l’arrêta… Les journaux étaient remplis mensonges grossiers, de ragots débiles, d’articles vengeurs… la droite qui avait chier dans son froc, tenait enfin sa revanche !

Après les événements, rien n’avait vraiment changé, la France s’étaient à nouveau figée ! Les gouvernements se succédaient…, toujours plus à droite toute ! Que pouvait peser historiquement les "meneurs-leaders" vedettes ? Rien ! Cohn Bendit et les autres s’étaient ralliés… « toujours du bon côté » comme dit la chanson. Les autres, le gros de la troupe, sont plus ou moins rentrés dans le rang… D’un côté, le pouvoir, l’argent, la sécurité nationale, les intérêts supérieurs de la France, etc. et sur l’autre plateau de la balance, NOUS… A leurs yeux, pas grand chose !… La contestation ?, la révolte ?, oui, mais très très encadrée !

Responsables mais pas coupables !

Tout ceci n’aurait pas été possible, sans l’accord et le soutien consensuel de certaines organisations syndicales et/ou politiques (leurs dirigeants étaient manifestement les alliées objectifs et circonstanciels du pouvoir). La masse des bien-pensants, celle qui s’étaient ouvertement déclarés contre le soulèvement populaire – parce que les rangs des émeutiers s’étoffaient de jour en jour, les ouvrier(ère)s et les salarié(e)s, unis avec et aux révolté(e)s – et parce qu’ils-elles avaient eu peur, ils-elles étaient pour une « reprise en main » (musclée) et pour « siffler la fin de la "récréation" ! » – un exemple parmi tant d’autres de l’infantilisation des jeunes et des moins jeunes par le pouvoir –
Les " meneurs-leaders" vedettes, furent aussi les alliés objectifs du pouvoir et des médias dominants.
Ce fut en grande partie à cause d’eux et de leur opportunisme circonstanciel (dissimulé derrière un discours emberlificoté) que le mouvement à capoter. Il faut ajouter à cela, que l’égocentrisme surdimensionné de « Dany le rouge » (alors que celui-ci se déclarait publiquement anarchiste ? va comprendre Charles !…) alimentait sa propre légende…

La morale de cette histoire… ?

Pour satisfaire leur clientèle, les médias dominants désignèrent à l’opinion publique des gens (pour la plupart issus de syndicats ou d’organisations étudiants), qui eurent peu d’influence sur le mouvement de révolte (tant sa diversité était grande) ; mais qu’importe, puisque pour les médias, seule la légende de « l’étudiant contestataire, chef de file » (rattaché intentionnellement par ceux-ci au « mouvement du 22 mars-les enragés ») était à embellir. Les deux pouvoirs (politique et médiatique) créèrent cette légende pour essayer de combler le vide politique à la tête de l’État. C’est pour cette raison que l’on vit apparaître – du jour au lendemain – leurs bobines de légende factice dans tous les médias !, et le soi-disant leader étudiant, Cohn Bendit, pu tranquillement parader, s’esclaffer sur tous les tons, et poser pour les médias. Ce tour de passe-passe avait pour objectif, non seulement d’escamoter le vide politique du pouvoir en place, mais aussi (et surtout) de canaliser l’attention de l’opinion publique vers le vedettariat factice de leaders syndicaux étudiants pour contourner le seul vrai danger pour le pouvoir… le soulèvement populaire. Et grâce à la collaboration de ceux qui sont cités plus haut, le peuple de gauche (pas les appareils ni les organisations) et les vrai(e)s révolté(e)s, furent méticuleusement éliminés – L’I.S. et les Anarchistes (les vrais) qui n’avaient ni leaders ni petits chefs pour parader sur le devant de la scène médiatique, furent rapidement évacués… ainsi que leurs théories et les idées généreuses qu’ils s’apprêtaient à réaliser… et furent remplacés par les pitreries de ces soi-disant vedettes…

Et pour étoffer la supercherie, ils simulèrent la vraie-fausse traque de soi-disant responsables de la « chienlit », et affectèrent de les jeter en pâture aux réactionnaires ! Le peuple de droite et les bien-pensants, ceux que les médias dominants avaient informés de l’identité des vrais-faux meneurs… veillèrent au respect de ce simulacre médiatique et exigèrent qu’ils soient punis…, mais comme le hasard fait souvent bien les choses, le profil des "meneurs-leaders" vedettes correspondit à la vraie-fausse légende que les médias avaient inventé de toutes pièces, ils purent s’en tirer sans trop de conséquences pour leur avenir, et purent couler des jours heureux ! Et comme le rapporte Viénet dans son ouvrage, exposant l’éveil politique de Cohn Bendit : « …confusément informé par personne interposées des problèmes théoriques de l’époque… », « … Il savait beaucoup moins que ce qu’il aurait dû savoir ; et de ce qu’il savait, il n’a pas fait le meilleur usage… ». Pas tant que ça !

Et contrairement aux mensonges répétés par les médias dominants concernant le déroulement réel des évènements de mai juin68, il n’y avait pas que des étudiant(e)s dans les rues, les lieux publiques ou sur les barricades, loin s’en faut ! Il y avait aussi, et en grand nombre, des salarié(e)s (ouvrier(ère)s et employé(e)s), jeunes et moins jeunes, beaucoup d’anonymes (qui n’étaient rattachés à aucune organisation), ainsi que de nombreux militant(e)s de base de partis de gauche ou de syndicats, et contrairement "aux vedettes contestataires", tout ce joli monde n’était pas là pour faire de la figuration, et encore moins pour donner le change ! Mais comme tous ces "figurants" faisaient tâche dans le monde des Bisounours-étudiant(e)s-bien propre sur eux, le pouvoir et les médias dominants jugèrent qu’ils-elles étaient beaucoup trop dangereux(ses), car trop direct(e)s, dans leur action et leur langage…, ils-elles n’eurent pas droit à la parole !…

Ces leaders vedettes sélectionnés par les médias avaient décidément « le bon profil »… et furent bien vite récupérés !

La presse lança le mythe du « gentil agitateur médiatique » (il fallait bien combler le vide idéologique de l’époque), leurs noms et leurs visages devinrent rapidement des référents incontournables pour le pouvoir et les médias dominants (on ne voyait plus que leurs bobines… partout !) et purent tranquillement développer un baratin pseudo-révolutionnaire (et faussement contestataire) que l’on sait, sans jamais être vraiment contredit… puisque les médias se chargeaient de relayer leurs théories fumeuses… C’est ça la démocratie !

Ce fut un beau baratin et de belles trahisons… mais national(es) !

Il fallait à tout prix personnaliser « la révolte des étudiant(e)s » (ça fait vendre coco !), alors les médias n’hésitèrent pas à attribuer au plus malin d’entre-eux le joli sobriquet de : « Dany le rouge » ! Grande gueule, (ça fait peuple !) et manipulateur comme pas un… (c’est un malin ! d’ailleurs les gens aiment bien « l’escroc beau parleur ») Le cirque médiatique fait autour de sa personne (un si gentil contestataire « libéral-libertaire ») et la fable qui l’auréolait à cette époque perdure encore aujourd’hui !

La réalité les rattrape toujours !

Pour confirmer que cette fable soixante-huitarde en était bien une, et que les médias dominants en distinguant Cohn Bendit, ne s’étaient pas trompés…, il suffit de se référer au parcours de cet homme politique… « Dany le rouge » et de constater qu’il a effectivement contribué au renforcement de l’ordolibéralisme, et qui plus est dans son propre fief à… Francfort ! (voir plus bas)

En ce qui concerne « le culte de la personnalité », l’anarcho-liberal, Cohn Bendit était-il avant-gardiste ? Lorsqu’en mai68, les anarchistes déclarèrent « ni dieu ni maître », lui et ses acolytes anarcho-libéraux répliquèrent en chœur : « soyons réalistes camarades… participons ! ». Depuis cette époque (et cela dure depuis plus de quarante cinq ans !), le credo de ce combinard, dont les pitreries furent (et sont) largement relayées par les médias dominants et certains journalistes de ses amis, n’a pas changé d’un iota ! Lui et ses ami(e)s se déclare « pour le capitalisme »… Quel capitalisme ? L’économie de marché… mais à condition de « mieux la réguler » (le mythe de la « redistribution plus juste » a encore frappé ! Les petits et moyens salaires, soit régressent depuis une quinzaine d’années (et continueront de régresser, à proportion de l’augmentation du dividende des actionnaires), – la mondialisation de l’économie néolibérale y est bien sûr pour quelque chose –, soit (pour les plus "chanceux") ils stagnent depuis les années 1990 – L’instauration (forcée) de l’ordolibéralisme en Europe (en accord avec les Etats-Unis) est passée par là – L’« économie financière » (le néolibéralisme) impose sa dictature financière au monde entier ; aucun continent n’a pu échapper à ses propres lois ni à ses diktats (toujours plus de dividendes pour les actionnaires (et vite) en contre-partie d’une baisse générale des salaires !) Et en ce qui concerne l’hypothétique redistribution que prônent les Verts-Grünen, les comptes sont vite fait, leur collaboration (realpolitik) n’a fait qu’enrichir les riches !

Pendant ce temps là, lui et ses amis des Grünen, déclarent (parlant de l’ordolibéralisme) : « Il ne s’agit pas d’une doctrine fermée » tout à fait, puisque la soupe est bonne pour ces écolos-carriéristes « L’ordolibéralisme est une troisième voie entre le laisser-faire et l’étatisme, estime un ex-dirigeant des Grünen, Ralf Fücks. « Pour les Verts, c’est une position particulièrement intéressante, qui permet de se démarquer à la fois des idées de la gauche traditionnelle et du néolibéralisme » position effectivement intéressante, « le cul entre deux chaises ! », et sous prétexte de responsabilités politiques (realpolitik), ces messieurs-dames des Grünen ont toujours en réserve une batterie de fausses allégations, et qu’ils-elles ressortent inlassablement… ce qui leur permet (entre-autre) d’ignorer les arguments de leurs adversaires politiques (et ils sont nombreux !) Comme par exemple dans l’exemple cité plus haut, quand des Grünen inventent une hypothétique démarcation entre « néolibéralisme » (sans mentionner l’ordolibéralisme !) ou des idées (issues) « de la gauche traditionnelle » (?), dont personne ne sait de quelle gauche il s’agit exactement (puisque les gauches – comme les droites d’ailleurs – sont multiples !) Cela permet (sans doute par pure stratégie politicienne ?) de faire l’impasse sur les réelles propositions de la « gauche à gauche », et en mettant tout le monde dans le même sac, ainsi que par la grâce d’une vielle tromperie politicienne – l’étiquette bidon ! –, ces tours de passe-passe (avec la participation intéressée des médias dominants bien entendu) donnent provisoirement deux avantages aux falsificateurs politiciens (Grünen et autres) : le premier de ces avantages est de se débarrasser aisément d’un adversaire (trop) coriace… le second avantage, est d’éviter un débat qui pourrait démystifier l’opinion, tout en dévoilant les dessous d’une tromperie politicienne, dont la principale caractéristique repose sur une falsification de la vérité ! Il est utile de rappeler que ces nombreux zigzags rhétoriques procurent encore un avantage aux écolos-carriéristes (*Verts-Grünen), celui de manger à tous les râteliers… (ils-elles ne sont évidemment pas les seuls dans ce cas, le personnel politique protège prioritairement ses prébendes et privilèges !)

*Pas tous les Verts bien sûr, mais certain(e)s comptent beaucoup plus que d’autres…, comme la bande à Placé-de Rugy et les autres… (ces deux là gèrent professionnellement leurs carrières politiques, et se partagent les représentations d’EELV à l’Assemblée nationale et au Sénat)

Parmi les zigzags rhétoriques des Grünen, il y a le fumeux « ni-ni »… que le personnel politique (de droite comme de gauche) exhiba comme une panacée qui aurait le "pouvoir" de gommer les divisions politiques ! Selon les spécialistes en tromperies politicardes, le clivage gauche-droite serait dépassé, alors que le clivage modernistes-conservateurs est lui, d’actualité… La bonne blague ! Cette rhétorique vieillotte (vieille recette politicienne), est bonne (comme la soupe) pour les habitué(e)s d’émissions de radios consensuelles, et pour plateaux de télés, où la duplicité est obligatoire ; ces messieurs-dames, spécialistes autoproclamés, se référent quasi unanimement au génial opportuniste (et publiophile) Mattéo Renzi…, dont Valls serait l’un des fervent admirateur ! (le soutien de Valls pour ce réformistes acharnés, « que les médias dominants surnomment Il Rottamatore (Le démolisseur )  » est on ne peut plus clair !…

Valls rêve tout haut de bazarder la vieille garde du PS…(tous les éléphants du PS), et comme Il Rottamatore, Valls et Sarkozy (les bouffis d’importance « au service de la France »), sont très, très, très ambitieux (comme quoi l’égocentrisme surdimensionné reproché à l’ex (Sarkozy), est ce qu’il y a de plus ordinaire dans les rangs du personnel politique… bien que Sarkozy faisait figure d’extrémiste !, et ils ont le même goût pour les slogans (ça évite d’évoquer le programmes des partis institutionnels et/ou des idées nouvelles…), ils ont la même souplesse idéologique (le fameux « ni-ni », que les partis institutionnels aimeraient tant imposer au peuple, alors que la réalité politico-historique les rattrape toujours !…), et conduisent les partis institutionnels (et leurs satellites) à acquérir la (même) capacité de priver l’adversaire de ses arguments en les faisant siens (de l’UMP-Républicain au FN, c’est aussi une vieille recette politicienne !), l’aisance télégénique ("personnaliser le débat" à outrance, Valls et Sarkozy en usent et en abusent par pure stratégie politicienne, cela évite d’aborder les sujets qui fâchent… comme : le chômage, la paupérisation de la population française, etc.), même maîtrise de la mise en valeur de ce qu’ils ont de plus précieux : eux-mêmes (c’est une évidence parmi les "modernistes"…, et en ce qui l’ex, Sarkozy, il fait là encore figure d’exception !, bien que Cohn Bendit ne soit pas loin derrière lui ! Comment ces deux "réformistes forcenés", œuvrant dans leurs propres intérêts !, (*Cohn Bendit a même été élu "nouvel homme politique de l’année"), qu’ils ont, l’un et l’autre, ½ siècle de carrière politique au compteur !, comment peuvent-ils encore faire illusion ? Là encore, un mot du général de Gaulle pourrait peut-être apporté un éclaircissement ? : « les Français sont des veaux ! »

Ce n’était (là encore) qu’un leurre politicien !… La réalité (la notre) est tout autre, et ce piège n’a toujours eu qu’un objectif !, diviser pour détourner une partie des militants syndicaux et/ou politiques de leur lutte initiale : apporter leur soutien aux idées réellement de gauche, résister (et renforcer la résistance) aux sirènes du néolibéralisme (ou ordolibéralisme) qui prétend apporter à un grand nombre d’humains (le fameux « ruissellement vertical ») un niveau élevé de prospérité (surtout de –consommation – matérielle), ainsi que le modernisme !

Rien n’est plus faux !

La fortune et le nombre des très riches augmentent (y compris parmi les BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), certes, mais c’est toujours au détriment des plus pauvres, des plus démunis et de l’immense majorité des humains dans le monde !
Pour en finir avec la rhétorique du « ni-ni », alors que ce piège n’a pu heureusement que fonctionner un temps…, il a tout de même fourvoyé des dizaines de milliers de gogos qui y ont cru !, et le pire dans l’affaire, c’est qu’il a favorisé l’élection ou la réélection d’un nombre conséquent de malfaisant(e)s et/ou de professionnel(e)s de la politique…, et à la devise : « servir pour mieux se servir », a encore de beaux jours devant elle !

Conclusion provisoire : « On ne prête qu’aux riches ! »

Les riches accumulent des fortunes colossales, et ces « déciles supérieurs », grosso-modo les 10% les plus riches (la catégorie des « riches » et des « ultra-riches » ne représente que le fameux 1%) ne peuvent accumuler de telles richesses (environ 50% de la richesse mondiale), que si le nombre des pauvres augmente proportionnellement à l’accumulation démentielle (voire criminelle) des richesses des catégories citées plus haut !
Ce système économique (le néolibéralisme) génère intrinsèquement, la pauvreté et le misère pour le plus grand nombre d’êtres humains…, il engendre aussi, des guerres et des conflits armés sans fin. L’accumulation démentielle des richesses mondiales par un nombre restreint d’individus (les catégories citées plus haut), entretien la progression de fléaux tel que : la pauvreté, la misère, les guerres et les conflits sans fin ! Ces fléaux pour une immense majorité d’êtres humains, sont en nette progression partout dans le monde, et sont consubstantiels au système économique néolibéral et aux oligarques qui en profitent.

L’accumulation débridée de richesse par un petit nombre d’individus, et l’hégémonie sans fin (inhérente au néolibéralisme) continuent et continuerons à créer de plus en plus d’inégalités sociales.

La rupture paraît inévitable…, nous en sommes à un point tel, que la différence entre les 10% de revenus supérieurs (c-à-d, le 0,01% des ultra-riches, le 0,1% des très riches, et les 10% de riches) et le plus grand nombre (c-à-d, le reste de l’humanité), n’avait historiquement jamais atteint de telles proportions !
Et nous assistons (depuis la crise systémique de 2008, et plus globalement depuis ces quinze dernières années) à un emballement du système !… Car la progression de la financiarisation de l’économie (** se caractérisant par une profusion d’"argent frais" dans les circuits financiers – la production monétaire (la "monnaie de singe") n’a jamais atteint de tels sommets, et la planche à billets tournera jusqu’à implosion du système…).
Le fait d’injecter de la monnaie à flots continus dans les circuits financiers, fait certes grimper les indices boursiers…, mais il accélère simultanément le contraste entre classes sociales, au point qu’une telle différence de revenus entre les riches (les catégories sociales aisées) et le reste de l’humanité, n’avait jamais encore atteint un tel niveau dans l’Histoire de l’humanité !…

* Après la récréation soixante-huitarde, Cohn Bendit, auréolé de sa réputation médiatique, a poursuivi une « brillante carrière politique », et fut d’abord élu (sous couleur des Grünen) au conseil municipal de… Francfort-sur-le-Main (Francfort = BCE = Deutsche Bundesbank = ordolibéralisme), puis fut député au parlement européen depuis 1994, et enfin adjoint au maire de Francfort-sur-le-Main ! Sans compter les nombreuses casquettes qui siéent si bien aux arrivistes... dans la même veine qu’un cumulard de base (voir la brochette de politicien(ne)s professionnel(le)s d’EELV, qui grenouillent du Sénat à l’assemblée nationale, en passant par les conseils régionaux, les départements, les villes, les municipalités et jusqu’aux bancs de l’assemblée européenne, cette formation est membre du Parti des verts européens, qui soutient le "libéralisme" – qui peut être modéré et régulé dans son aspect économique, et qui a même des aspects positifs quand il exprime le "libéralisme politique" –, dont Cohn Bendit fut le porte parole, et président du Groupe des Verts/Alliance libre européenne, nommé en 2012 au conseil d’administration de l’université Paris-X en tant que personnalité extérieure, En décembre 2014 il est fait Docteur honoris causade l’université de Nanterre) !, tout ça lui octroiera de nombreuses compensations et sans doute une confortable retraite ?…

** les banques centrales sont à la manœuvre…, et depuis la "crise" de 2008 (subprimes), elles soutiennent le système néolibéral, moribond et dépendant d’argent frais (c-à-d, qu’elles œuvres à l’évitement d’une implosion de la bulle spéculative étasunienne et de ses vassaux, ainsi que des Bourses mondiales ) en injectant de l’argent frais dans les circuits financiers (« assouplissement quantitatif »), l’usure en deux décennies, a pris le pas sur l’économie réelle…, et faire de l’argent avec de l’argent, est beaucoup plus lucratifs qu’avec l’ancien système, le libéralisme.

En lisant le seconde partie de cette chronique historique, vous serez pourquoi et comment « L’État-nation » n’est plus qu’un sujet (devenu obsolète) dans l’Europe du « traité de Maastricht », pourquoi les gouvernements n’ont plus prise sur la « gouvernance » européenne (à l’exemple de la Grèce, ou des éleveurs-engraisseurs-agriculteurs, ou des petits ou moyens paysans français, ou des travailleurs indépendants (taxis ou autres), ou des salariés (se référer à l’arnaque « stagnation ou baisse des salaires ? », soi-disant assujetties aux chiffres de l’inflation (l’index des prix) etc. … la liste est longue !

Fin de la première partie