Accueil > Les attentats du 13 novembre à Paris : la terreur de l’Etat islamique, (...)

Les attentats du 13 novembre à Paris : la terreur de l’Etat islamique, l’état d’urgence en France, nos responsabilités p

par DF

Publie le lundi 23 novembre 2015 par DF - Open-Publishing

Les attentats du 13 novembre à Paris : la terreur de l’Etat islamique, l’état d’urgence en France, nos responsabilités

dimanche 22 novembre 2015, par ROUSSET Pierre, SABADO François

Un texte qu’il me parait intéressant de faire connaître et circuler : entre le renoncement des uns et l’aveuglement de certains autres : une position de classe, internationaliste et révolutionnaire !

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article36454

extraits :
“En un tel moment, nous continuons bien entendu poursuivre la lutte de classes, à soutenir le combat de toutes et tous les opprimés ; mais au-delà, nous défendons l’humanité contre la barbarie. La dimension humaniste de l’engagement révolutionnaire reste pour nous une boussole. Toute politique progressiste commence par l’indignation, l’émotion. Elle ne se réduit pas, bien entendu, à celles-ci, mais tel est son point de départ.”

Sous le choc des événements, des organisations de gauche, associations et syndicats ont plié devant l’appel à l’union nationale ; d’autres comme en réaction ont tellement souligné les très réelles responsabilités politiques et historiques de l’impérialisme occidental que la dénonciation de l’Etat islamique en est devenue inaudible.

Il y a une responsabilité impérialiste occidentale, comme au lendemain de la guerre 14-18 (le traité de Versailles) dans la montée du nazisme en Allemagne. Les antifascistes de l’époque n’ont pas manqué de le rappeler systématiquement. Cependant, une fois qu’il a pris son envol, le parti nazi a été dénoncé et combattu en tant que tel. Daesh a pris son envol…

Luttons donc contre la politique de guerre de nos gouvernants, mais comprenons aussi la spécificité de ce conflit, bien différent des guerres d’Indochine ou d’Algérie : le retrait des troupes françaises ou américaines signifiait alors la fin des principales ingérences étrangères et créait les conditions d’une victoire. Ce n’est pas le cas aujourd’hui au Moyen-Orient : il resterait la Turquie, l’Iran (et le Hezbollah), l’Arabie saoudite, le Qatar, l’Algérie, l’Egypte… Dans une géopolitique aussi complexe, il nous faut écouter les mouvements que nous soutenons pour tenir compte de ce dont ils ont besoin matériellement et politiquement. re, les Kurdes comme les démocrates syriens ont demandé et demande une aide sanitaire et militaire, y compris aux gouvernements occidentaux. Il faut C’est aux peuples de décider pas aux coalitions impérialistes. Mais, et c’est une dimension particulière de cette guerre la leur donner. Pas de substitution à la décision et à l’autodétermination des forces démocratiques syriennes et kurdes, mais aucune hésitation à les aider et à faire pression sur nos gouvernements pour qu’ils répondent aux appels qu’ils lancent.

Le mieux est de voir le texte en entier !