Accueil > Ils célèbrent Mitterand mais nous n’oublions pas

Ils célèbrent Mitterand mais nous n’oublions pas

par arnold

Publie le vendredi 8 janvier 2016 par arnold - Open-Publishing
16 commentaires

Les guillotinés de Mitterrand

François Malye (avec Philippe Houdart)
Publié le 31/08/2001 à 17:40 - Modifié le 31/08/2001 à 17:40 | Le Point

« Avis défavorable au recours » ou encore « Recours à rejeter » : ces deux formules tracées à l’encre bleue ont la préférence de François Mitterrand quand, garde des Sceaux, il décide de donner un avis défavorable au recours en grâce des condamnés à mort du FLN dont les dossiers lui sont soumis. René Coty, président de la République - et décideur ultime -, préfère barrer d’un long trait noir la première page du formulaire administratif et indiquer sur l’autre, d’une écriture ronde d’enfant, qu’il laissera « la justice suivre son cours ». Des expressions qui reviennent tout au long des dossiers de condamnés à mort exécutés durant la guerre d’Algérie que Le Point, au bout de quatre mois d’enquête, a pu consulter.

Pour y avoir accès, il aura fallu obtenir deux dérogations auprès de la direction des Archives de France. La première a permis de consulter le « Registre des grâces », dans lequel sont couchés, à partir de 1950, les noms de l’ensemble des condamnés à mort. La deuxième a ensuite donné accès à 141 dossiers de condamnés exécutés : les 45 premiers de la guerre d’Algérie - période durant laquelle François Mitterrand administrait la justice - et 96 autres, principalement à d’autres époques de ce conflit, mais aussi quelques droits communs, qui perdirent la tête en métropole ou aux confins de l’empire durant les mêmes années. Le but ? Comparer l’ensemble de ces documents et déterminer exactement quel fut le rôle de François Mitterrand, ministre de la Justice, celui qui, vingt-cinq ans plus tard, allait obtenir l’abolition de la peine de mort.

Mais le plus surprenant, c’est surtout la minceur de ces dossiers liés à la guerre d’Algérie : lorsqu’on les voit pour la première fois, entassés sur la longue table de bois clair du service des archives de la chancellerie, on constate rapidement qu’il faut empiler au moins une vingtaine d’exécutions capitales en Algérie pour obtenir un dossier aussi épais que celui d’un obscur droit commun de métropole. Quelques feuillets, deux ou trois bristols griffonnés de mains illustres ont donc suffi à mener, le plus souvent au terme d’une parodie de justice, 222 hommes à la mort en cinq ans. Ce chiffre - également inédit - est considérable. Il représente le quart de l’épuration officielle de la Seconde Guerre mondiale, et donne à lui seul la mesure du mensonge qui a entouré cette période.

Mais revenons à François Mitterrand : en Algérie, on est en pleine rébellion quand, à 39 ans, il prend ses fonctions de ministre de la Justice, le 2 février 1956, dans le gouvernement de Guy Mollet. C’est un homme politique confirmé, qui a déjà assumé sept portefeuilles ministériels depuis la fin de la guerre. Il connaît bien le problème algérien, puisqu’il était ministre de l’Intérieur quand l’insurrection a éclaté, quinze mois plus tôt, le 1er novembre 1954. Sa réaction d’alors est connue : « L’Algérie, c’est la France [...] ceux qui veulent l’en dissocier seront partout combattus et châtiés (1) », dira-t-il. Attention, derrière ces déclarations à l’emporte-pièce, il y a aussi un homme qui a tenté une courageuse réforme de la police en Algérie, visant à muter en métropole les policiers les plus durs envers les musulmans. Mais quand François Mitterrand revient aux affaires, il sait qu’il va falloir donner des gages aux Européens d’Algérie. Ceux-ci, excédés par les actions du FLN, ne demandent qu’une chose : des têtes. Car, si de nombreuses condamnations à mort ont été prononcées, aucune n’a encore été exécutée.

La première concession intervient cinq semaines plus tard, sous la signature de quatre ministres, dont François Mitterrand : le 17 mars 1956 sont publiées au Journal officiel les lois 56-268 et 56-269, qui permettent de condamner à mort les membres du FLN pris les armes à la main, sans instruction préalable. Pourtant avocat de formation, François Mitterrand accepte d’endosser ce texte terrible : « En Algérie, les autorités compétentes pourront [...] ordonner la traduction directe, sans instruction préalable, devant un tribunal permanent des forces armées des individus pris en flagrant délit de participation à une action contre les personnes ou les biens [...] si ces infractions sont susceptibles d’entraîner la peine capitale lorsqu’elles auront été commises. » Du coup, le nombre des condamnations à mort va s’envoler. Il y en aura plus de 1 500 durant les « événements ». Car il ne s’agit pas d’une guerre et on ne reconnaît pas le statut de combattant aux militants du FLN. Ils sont jugés comme des criminels. Mais, à Alger, en ce printemps de 1956, on ne se contente plus de mots. Et le 19 juin, les deux premiers « rebelles » sont conduits à l’échafaud.

Comment ont-ils été choisis parmi les quelque 150 hommes déjà condamnés ? Le 14 janvier 1998, Sylvie Thénault, historienne, a interrogé dans le cadre de sa thèse (2) Pierre Nicola, à l’époque directeur du cabinet de François Mitterrand : « Pierre Nicola témoigne aujourd’hui, écrit-elle, que la décision d’exécuter a été une "décision politique" et qu’il lui fut demandé de choisir parmi les dossiers de recours en grâce un "type" mêlant "crapulerie" et "politique", "un type particulièrement épouvantable" pour "inaugurer la série des exécutions" sans déclencher trop de polémiques. » Le premier condamné, Abdelkader Ferradj, 35 ans, est un goumier déserteur qui a participé, au sein du commando Ali Khodja, à l’embuscade dressée contre un car de tourisme et deux voitures particulières le 25 février 1956. Six Européens ont été tués, dont une petite fille de 7 ans, Françoise Challe. Pour le « politique », difficile de fournir martyr plus idéal à la révolution algérienne que Mohamed Ben Zabana. Cet ouvrier soudeur de 30 ans est un vieux routier des geôles françaises, dans lesquelles il a passé trois années entre 1950 et 1953 pour ses activités nationalistes. Mais si Mgr Duval, l’archevêque d’Alger, demande à Robert Lacoste, ministre résident en Algérie, de suspendre l’exécution, c’est pour une autre raison : « C’est un infirme que vous allez exécuter (3) », plaide-t-il. Zabana a en effet été capturé lors d’un accrochage près de Saint-Denis du Sig, le 8 novembre 1954, une semaine après le début de l’insurrection. Une balle lui a fracassé l’épaule gauche, une autre l’a touché à la jambe, et, comme il ne voulait pas être pris, il s’est tiré une balle dans la tempe qui, ressortant par son œil gauche, ne l’a pas tué.

Les représailles du FLN

C’est sa tête que fera tomber la première le bourreau d’Alger à 4 heures du matin, ce 19 juin 1956, dans la cour de la prison de Barberousse, à Alger. Celle d’Abdelkader Ferradj suit sept minutes plus tard. « Ces premières exécutions, cela signifiait la guerre totale, sans cadeaux ni d’un côté, ni de l’autre », témoigne aujourd’hui, à Alger, Abdelkader Guerroudj, condamné à mort en tant que chef du Parti communiste algérien, rapidement passé au FLN. Sur 45 dossiers d’exécutés lors de son passage Place Vendôme, François Mitterrand ne donne que sept avis favorables à la grâce (six autres avis étant manquants). À titre de comparaison, Robert Lacoste, ministre résident en Algérie, qui passait pour un homme très dur, a été plus clément : sur 27 de ces exécutions, il a émis 11 avis favorables au recours en grâce, les 7 autres avis ne figurant pas dans les dossiers.

Chacune de ces exécutions va pourtant peser très lourd. Car le FLN a prévenu : si des condamnés à mort sont guillotinés, il y aura des représailles. Dans « Le temps des léopards », deuxième des quatre tomes qui constituent « La guerre d’Algérie », bible sur cette période, Yves Courrière retrace ainsi la vengeance du FLN et les ordres donnés à ses différents chefs : « Descendez n’importe quel Européen de 18 à 54 ans ; pas de femmes, pas de vieux. » En dix jours, 43 Européens vont être tués ou blessés par les commandos du FLN. L’escalade est immédiate : bombes des ultras européens contre un bain maure rue de Thèbes qui tuera 70 musulmans (mais qui ne donnera lieu à aucune poursuite), bombes et assassinats du FLN, exécutions capitales à Oran, Constantine, Alger.

1957 : la guillotine s’emballe

Mais François Mitterrand tient bon. Pourtant, dès le 22 mai 1956, Pierre Mendès France, en désaccord avec la politique algérienne de Guy Mollet, a démissionné du gouvernement ; Alain Savary claque la porte le 22 octobre, au lendemain du détournement de l’avion qui transporte Ben Bella et quatre autres leaders du FLN de Rabat à Tunis. Le 7 janvier 1957, un autre pas est franchi par le gouvernement auquel appartient François Mitterrand : il donne tous pouvoirs au général Massu et à sa 10e division parachutiste pour briser le FLN d’Alger. Les militaires gagneront la « bataille d’Alger », mais on sait à quel prix : torture systématique et plus de 3 000 exécutions sommaires. La guillotine, elle, s’emballe : « Chiffre jamais atteint jusqu’ici, 16 exécutions capitales ont eu lieu en Algérie du 3 au 12 février », écrit France-Observateur. « Il y a eu une déviation de la justice, explique Jean-Pierre Gonon, alors jeune avocat du barreau d’Alger. L’instruction était inexistante et, avec la torture, on parvenait à faire avouer n’importe quoi à n’importe qui. » Le 11 février, pour la première fois, un « rebelle » européen est guillotiné : Fernand Iveton, tourneur à l’EGA, l’usine de gaz d’Alger, militant communiste condamné à mort pour avoir déposé une bombe qui n’a pas explosé, est exécuté avec deux autres condamnés, Mohamed Lakhnèche et Mohamed Ouenouri. On ne connaîtra pas l’avis donné par François Mitterrand, le dossier n’ayant jamais été versé aux archives... Enfin, le 14 février, il signe avec trois autres ministres une loi qui permet d’accélérer les recours en grâce. Quand il quitte son bureau de la place Vendôme, le 21 mai 1957, le gouvernement de Guy Mollet cédant la place à celui de Maurice Bourgès-Maunoury, 45 condamnés à mort ont été exécutés en seize mois.

Les exécutions vont continuer jusqu’à la fin de la guerre : 29 en trois mois de gouvernement Maurice Bourgès-Maunoury, 49 pendant les six mois où Félix Gaillard dirige le pays ; enfin, après une amnistie, de Gaulle puis son chef de gouvernement, Michel Debré, feront exécuter 80 condamnés FLN en quatre ans. La notification de l’exécution de 20 autres se produira durant les vacances de pouvoir entre les différents gouvernements. Pourquoi François Mitterrand n’a-t-il pas démissionné ? Ses biographes, Franz-Olivier Giesbert et Jean Lacouture, apportent la réponse : « Il est clair que dans son esprit la Place Vendôme était l’antichambre de Matignon. » Il espérait, après ce passage à la Justice, avoir été assez dur pour qu’on lui confie la direction du pays.

De cette période en tout cas, François Mitterrand parlait fort peu : « À la fin de sa vie, il restait peu disposé à l’autocritique, écrit Jean Lacouture. Sauf sur un point : cette reddition en rase campagne devant les juges militaires en Algérie. Admettant que cette mesure avait eu pour conséquences des peines capitales et des pertes de vies humaines : "J’ai commis au moins une faute dans ma vie, celle-là (4)" », disait-il. Ses biographes insistent pour dire qu’il tenta, auprès de René Coty, de sauver des têtes. Initiative qui semble démentie par les nombreux avis défavorables contenus dans les dossiers de condamnés à mort, mais également dans d’autres archives, comme le souligne Sylvie Thénault dans son livre « Une drôle de justice (5) », consacré au rôle des magistrats pendant cette guerre : « Son désaccord avec les exécutions est loin de s’exprimer ou d’apparaître dans les documents d’époque. »

Sur la peine de mort elle-même, François Mitterrand restera aussi très silencieux durant les années qui le séparent de la présidence. Peur que ces seize mois passés dans le gouvernement de Guy Mollet ne lui soient rappelés par ses adversaires politiques ? Rien, en tout cas, dans ses livres, ni aux archives de l’Assemblée nationale, où, après la fin de la guerre, une demi-douzaine de propositions d’abolition seront discutées. Robert Badinter, dans plusieurs interviews récentes, a rappelé le souvenir qu’avait laissé cette période de la guerre d’Algérie à François Mitterrand : « Ce souvenir lui était odieux et il évitait d’en parler [...] Par tempérament, il n’était pas partisan de la peine de mort. [...] Mais il n’a pas été un militant de l’abolition, c’est sûr. Je ne me souviens pas d’avoir eu la moindre discussion philosophique ou morale avec lui à ce sujet (6). » Ce n’est qu’à quelques semaines de l’élection présidentielle, le 16 mars 1981, que François Mitterrand se prononce enfin sur le sujet : « Je ne suis pas favorable à la peine de mort [...] ma disposition est celle d’un homme qui ne ferait pas procéder à des exécutions capitales (7). »

1. Journal officiel, « Débats parlementaires », p. 4967-4968, cité dans « Mitterrand, une histoire de Français », de Jean Lacouture, Seuil.

2. « La justice dans la guerre d’Algérie », thèse de doctorat université Paris-X-Nanterre, 1999.

3. « La guerre d’Algérie », volume 1, « Le temps des léopards », d’Yves Courrière, collection « Bouquins », Laffont, p. 705.

4. « Mitterrand, une histoire de Français », Seuil.

5. La Découverte, 2001.

6. « L’abolition », Robert Badinter, Fayard, 2001.

7. Le Monde, 12 mai 1981.

Messages

  • Mitterrand-la-francisque a commencé sa carrière politique dans un régime qui participait au génocide des juifs
    il l’a finie en soutenant celui qui participait au génocide des tutsis. ( la veuve habyarimana, agitatrice génocidaire, exfiltré du Rwanda et reçue avec un bouquet de fleurs par Mitterrand à sa descente d’avion)
    Entre temps comme le rappelle l’article, il a participé à la répression sanglante de la révolution algérienne
    et "accessoirement" il a tué la gauche et plus spécialement le marxisme en France -avec l’aide de ces "connards d’antimarxistes professionnels [qui] ont ouvert la porte au pire" (R. Debray),
    et mit sur orbite le front national qui continue de tourner autour du pouvoir comme un mouche de plus en plus obèse autour d’une bouse

    Pour un politicien de gauche dont le clown républicain Mélenchon continue de faire l’éloge c’est un bilan globalement non négligeable !

    • MERCI ARNOLD ,

      MITTERRAND a un passé très lourd , vichyste décoré de la francisque , "résistant " de la dernière heure ce qui confirme son opportunisme , colonialiste( l’ ALGERIE c’est la FRANCE ...) favorable à la peine de mort pour les militants du FLN et communistes qui luttaient pour l’indépendance , anti-communiste patenté , amis des grandes fortunes ...

      A l’heure ou les médias aux ordres et les traitres du PS célèbrent sa mémoire , il n ’est pas inutile de rétablir la vérité ...

      J’ ai la conscience tranquille : je n ’ai jamais voté pour lui , même quand mon parti de l’époque , le PCF , me le demandait .

      RICHARD PALAO

    • J’ ai la conscience tranquille : je n ’ai jamais voté pour lui , même quand mon parti de l’époque , le PCF , me le demandait .

      J’ai dû voter pour lui en 1981 en échange d’une promesse des soces. Je te l’expliquerai de vive voix samedi 16/01 (ta présence m’a été confirmée).

    • Ohé, AMIGO ! T’as jamais voté MITTERRAND !!!!!

      C’est pas bien, ça !

       :)
      "

      Moi on m’ a reproché dans un débat public d’avoir au second tour de 81, "tout fait pour empêcher MITTERAND de gagner",
      Et même (il ya des salopards pour calomnier....), que "nous", les proches de JOJO...dans certaines Fédés..on aurait fait circuler le mot d’ordre de.."désistement révolutionnaire

      En me marrant intérieurement, j’ai répondu en faisant semblant de m’étrangler de colère

      "moi, monsieur j’ai toujours voté pour éviter le pire aux TRAVAILLEURS..J’ai toujours voté contre ceux qui étaient soutenus par la droite, et notamment CHIRAC"

      ET je ne mentais pas !!

       :)

      Pour ce qui est du franciscain hydraté à l’ eau de VICHY, ne pas alimenter vos rappels historiques étonnerait mes camarades les plus proches..
      .. De peur que les fainéants ne cliquent pas sur ce lien ..quelques extraits

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Mitterrand_et_l%27extr%C3%AAme_droite

      Sympathisant du colonel François de La Rocque, il adhère aux Volontaires nationaux, organisation de jeunesse des Croix-de-feu en 1934. Cette adhésion à la vision de La Rocque durera entre un et trois ans

      Le 1er février 1935, François Mitterrand participe à la manifestation de l’Action française contre les médecins étrangers autorisés à exercer en France, aux cris de « La France aux Français » (plus connue sous le nom réducteur de manifestation contre « l’invasion métèque »).

      En janvier 1935, Eugène Deloncle fonde une organisation secrète d’extrême droite, l’Organisation secrète d’action révolutionnaire nationale, surnommée la Cagoule par Maurice Pujo.

      C’est Eugène Schueller, le fondateur de la société L’Oréal, qui met ses moyens personnels et financiers à disposition de la Cagoule et organise des réunions au siège de sa société.
      Plusieurs jeunes gens, amis et étudiants pour la plupart, résidant à l’internat des pères maristes du 104, rue de Vaugirard à Paris, fréquentent alors les chefs de la Cagoule. Sans tous adhérer au mouvement ou faire état publiquement d’une quelconque approbation, on y retrouve Pierre Guillain de Bénouville, Claude Roy, François Mitterrand et André Bettencourt.

      ö mon Dieu....serait -ce possible ?!!
      MITTERRAND, BETTENCOURT.....,
      Et pourquoi pas imaginer que mamie ZINZIN filait des enveloppes à des adversaires des Woerth-SARKO, tant qu’on y est !!

      et ça ?

      D’après un témoignage attribué à Alain Peyrefitte, Charles de Gaulle aurait dit en privé, en 1965, concernant son adversaire principal à l’élection présidentielle : « Mitterrand et Bousquet, ce sont les fantômes qui reviennent : le fantôme de l’antigaullisme surgi du plus profond de la collaboration »
      Selon Georges-Marc Benamou42, François Mitterrand aurait tenu les propos suivants à propos de René Bousquet, ancien secrétaire général de la police du régime de Vichy : « Une carrière ainsi brisée à trente-cinq ans, ce n’est pas supportable... Bousquet en souffrait cruellement. Imaginez cette cassure, cette carrière foudroyée ... »
      En 1974, René Bousquet soutenait et apportait son concours financier au candidat François Mitterrand contre Valéry Giscard d’Estaing. Une photographie de l’époque témoigne de ces contacts entre les deux hommes, réunis autour d’une tablée familiale dans la maison de Latche.
      En 1981, après la victoire de François Mitterrand à l’élection présidentielle, Bousquet sera reçu au palais de l’Élysée « pour parler politique

      Il ya même des "complotistes" pour affirmer que le meurtre de BOUSQUET.... par un "immuminé"....cela aura évité d’entendre des révélations à son procès.....

      Sur BOUSQUET lire
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Bousquet

      Et la tombe du fusilleur des mutins de 17 ,finissant sa vie en saloperie complice du Nazisme ??

      Georges-Marc Benamou attribue ces propos à François Mitterrand « Ah Vichy, Ah Pétain […] c’était un vieillard un peu dépassé mais… magnifique  »

      Selon Pierre Favier et Michel Martin-Roland, François Mitterrand se voulait le fidèle héritier de ses prédécesseurs quand en 1984, au moment de manifester l’amitié franco-allemande (poignée de main avec Helmut Kohl), il fait déposer une gerbe sur la tombe du maréchal Pétain.

      On ose aussi évoquer sa" manipulation "du Front national

      là dessus, le NEVEU François 2 , actuel successeur de son TONTON..l’ex maréchaliste , prouve qu’il a de qui tenir, non ??

      Le journaliste Franz-Olivier Giesbert parle d’une stratégie délibérée de déstabilisation de la droite parlementaire (RPR, UDF)58. Le président Mitterrand aurait ainsi reconnu dans des correspondances en 1982 l’iniquité de traitement à la radio-télévision de Jean-Marie Le Pen. Il aurait alors demandé au ministre de la Communication d’appeler l’attention des responsables des sociétés de chaînes sur le manquement dont Jean-Marie Le Pen aurait été la victime. En février 1984, Giesbert rapporte que l’Élysée fait pression sur les chaînes de télévision pour qu’elles ouvrent davantage leurs antennes au chef du FN, notamment à l’Heure de vérité, une émission politique présentée par François-Henri de Virieu créée en mai 1982. Jean-Marie Le Pen reconnaît lui-même que c’est grâce à François Mitterrand que « l’omertà a été rompue »

      J’ai volontairement omis de rappeler la façon dont le monarque nomma son fils, le Jean_Chistophe surnommé"PAPAMADI" ...aux Affaires AFRICAINES

      Ce fiston avait compris que ça voulait dire" faire des affaires avec l’AFRIQUE
      Lire :

      http://fr.africatime.com/benin/articles/trafic-darmes-en-afrique-jean-christophe-mitterrand-ecroue

      Je ne parlerai pas non plus du RAIBOW WARRIOR , coulé ...sans qu’il le sache

      BEURKKK

      Un jour,( PEAN venait de sortir son bouquin,)..un élu socialiste m’a sorti, à la fin d’un conseil municipal

      " Putain..si ça continue , le déballage va falloir qu’on débaptise le Pont François MITTERRAND"

      Et bibi, "chancognesquement" de lui répliquer

      " bof..non..ça surplombe des eaux boueuses"...

      Amitiés , Richard, à bientôt....

      AVIS :

      NB

      Le premier qui vient me rappeler que MITTERRAND , sans la stratégie d’"union programmatique" , ce venin que"NOUS" (n’est ce pas RIchard ??) avons instillé dans la classe ouvrière avec nos seringues "Zunitaires pour2"
      ......que ce politicien girouette n’aurait même pas été élu conseiller général dans les années 60....

      ...celui qui vient me dire ça,........Il aura pas TORT !

       :)

      NB bis

      Dans le fond..MITERRAND n’aura été un type digne de respect que face au cancer

    • AMIGO ALAIN , je ne tire aucune gloire de ne jamais avoir voté pour MITTERAND alors que j ’ai sans doute été une des meilleurs vendeurs du programme commun de la région , mais je pense avoir eu la chance d’ être adhérent d’une fédé du PCF ou les socialistes étaient traités de social-traitres par les dirigeants et ou quoique dise et face le CC , AUCUN ACCCORD ELECTORAL N ETAIT PASSE AVEC LE PS que les campagnes d’affichage tournaient à l’affrontement qui n’était pas que verbal et ou les pots de colle avaent des ailes et ou mon mètre quatre vingt dix et mes 100 kg étaient très utile ...

      IL y a prescription et vu les trahisons du PS , je pense que ces camarades de la fédé du Loiret et des sectioNs d ORLEANS étaient dans le vrai si tous les communistes , y compris au sommet n ’avaient pas oublié que l’union est un combat ; MITTERAND n ’aurait pas pu mener à bien son entreprise de démolition .

      J’ ai déjà dit que dans ma FEDE nous avions pratiqué le vote révolutionnaire , certes j ’en convient cela à été peu efficace , mais il n ’ y a pas de mal à se faire du bien ...

      FRATERNELLEMENT

    • Merci Alain et Richard...

      Ca m’évitera de ressasser toujours les mêmes histoires sur cette ordure.

      A travers Wikipédia tu as cité De la Roque. le Chef des Croix de Feu, fasciste s’il en est un...

      Lui a au moins, (facho mais tout de même "patriote" à sa manière), a eue la décence de crever à Buchenwald, déporté pour "activités anti-allemandes", pendant que Tonton retournait sa casaque en rejoignant Londres avec les Résistants de la 25ème heure, bien drivés par l’OSS et l’IS.

      Au fait, moi non plus j’ai pas voté Mitterrand. Ni en 65, ni en 81.

      Et j’ai fait partie des "salopards" qui en 81 sont intervenus publiquement dans ma Fédé pour rejeter le vote Mitterrand... Sans avoir eu besoin de Jojo !

      Et j’en suis fier.

      Dommage, je ne savais pas tout ce qu’on a appris ensuite sur lui et sa carrière vichyste.

      Le problème c’est qu’on n’a pas été nombreux à le faire.

      G.L.

    • SALUT ARNOLD , je ne jette pas la pierre aux camarades qui ont voté une fois ou deux pour MITTERRAND et je n en tire aucune fierté , certainement un reflexe de classe au moment de mettre le bulletin dans l’urne ou peut-être tout simplement l’action de gênes anarchistes transmis par mon cher père ...

      AU PLAISIR DE TE VOIR A LA REUNION DE L’ ANC

      RICHARD PALAO

    • Au fait, moi non plus j’ai pas voté Mitterrand. Ni en 65, ni en 81

      hi hi hi

      T’as collé la binette de ce type sur murs de tes villas..en 74 ?
       :)
      G.L.....comme aurait pu le dire de là haut, JESUS en regardant JUDAS se balancer au bout de sa corde(1)
      " REPENDS TOI"

       :)

      Alain

      (1) pour ceux qui préfèrent lire San Antonio que la BIBLE je rappelle que selon Wikipedia et l’évangile attribué à Matthieu, après r la mise à mort de Jésus , JUDAS, sorte d’ancètre des sociaux démocrates,..., « pris de remords, i rapporta les pièces d’argent aux grands prêtres et aux anciens, en disant : j’ai péché en livrant un sang innocent [...]. Alors, il se retira en jetant l’argent du côté du sanctuaire et alla se pendre »

      (Matt. 27,5, TOB / Traduction œcuménique de la Bible, éd. Cerf).

      Pardon je déconne : les socs dems , eux ne rapportent jamais le pognon que leur verse le CAPITAL..et ne sont jamais pris de remords !

      mais s’il faut en pendre......on peut me faire signe !

      Dessin de 2011

      http://bar-zing.blogspirit.com/media/01/01/1242490027.jpg

    • Moi aussi je suis fier , aujourd’hui plus que jamais de n’avoir jamais voter pour un socialiste.

      Je tiens ça du souvenir enfant en 1948 ou les chars traversaient ma ville d’Ales
      et la troupe tirait sur les mineurs dont fessait parti mon père.

      Des raisons de santé m’empêchant d’être a Paris pour la réunion de l’ANC , je
      salut les camarades qui auront la chance de se rencontrer et de participer a ce que nous espérons construire.

    • ""J’ ai la conscience tranquille : je n ’ai jamais voté pour lui , même quand mon parti de l’époque , le PCF , me le demandait ."""

      moi j’ai fait cette erreur,c ’est une vraie honte pour moi,j’ai eu tort .

    • moi j’ai fait cette erreur,

      On en fait tous, moi qui ne votai plus depuis 1981, je me suis fait avoir en 1988 ou j’ai voté pour Lajoinie au 1er tour ( il avait jurer ses grand dieux que le PC ne servirait pas de marche pieds au ps au 2ieme tour ) on a vue le résultat !

      Depuis j’ai voter une fois pour ARLETTE et une fois pour POUTOU C’EST LES SEULS QUI FAISAIENT CAMPAGNE AVEC UN SIGLE COMMUNISTE

    • Mon cher Alain, non seulement je n’ai jamais voté Mitterrand, mais j’ai cessé de voter socdem bien avant.

      J’ai cessé de voter Socdem lorsque Gastounet, (Defferre) à affiché aux municipales contre nous au premier tour la tronche d’un Bolchevik avec un couteau entre les dents et nous a envoyé ses sbires, (Je crois que c’était Georges Lazzarino, Premier Secrétaire fédéral, notre candidat), et qu’au deuxième tour la Fédé du 13 nous a appelés à voter pour lui dans un "grand pacte républicain" contre Comiti (UDR)... ((- :

      Poilant, non ???

      Tu te souviens de l’épisode ou pas ? Ou t’étais pas encore dans le coup ?

      Je me souviens plus de la date mais c’était pour des Municipales marseillaises. Et à l’époque comme militant j’étais de toute les campagnes du Parti ainsi que dans les bureaux de vote de mon arrondissement.

      Alors inutile de te préciser que pour Mitterrand il n’a JAMAIS eu mon bulletin de vote. Ni aucun socialo, même dans mon nouveau village d’adoption au 2ème tour après mon départ de Marseille. Ni en 65, (J’étais militaire et pas majeur inscrit), ni en aucun autre cas. Et encore moins affiché pour lui sur les murs de mes châteaux et donjons. ((- :

      Je garde les "oubliettes" de mes châteaux secrètes pour leur usage.

      Je sais que ça peut sembler outrancier à dire mais les Marseillais on a reçu le compte durant 50 ans de la part de ces enfoirés. Coincés entre un Defferre digne d’un Sabiani, et la Mafia des Guérini ses potes, et les mots d’ordre à la con venus d’"en haut" qui nous ont enfoncés chaque fois un peu plus bas..

      Mais je pense que c’est leur faire trop d’honneur que de leur dire que nous ne les "oublierons" pas.

      Suffit de ne pas les oublier et surtout d’"oublier" de les en prévenir...

      Pour mieux les rattraper quand on les aura à notre main.

      Comme le disait Molotov : "Pas d’oubli, pas de pardon" !!!

      Et entre parenthèse je n’oublie pas non plus tous les connards soi-disant de notre côté qui nous ont mis dans la nasse pour des raisons que je préfère taire mais que je connais plus que très bien.

      G.L.

  • Pour Mitterrand , l’objectif suprême était ni la république, ni le bien commun, ni l’intérêt général, mais avant tout la conquête et la préservation du pouvoir .
    Avant toutes convictions politique, l’ambition individuelle, l’ascension personnelle, avec l’obsession d’accéder au sommet de la puissance d’état et de s’y maintenir à tout prix , en étaient l’objectif ultime de Mitterrand .

    Sa politique n’était pas au service des masses ou des couches moyennes , mais surtout au service de la grande bourgeoise.
    C’est pourquoi son successeur François Hollande et toute la direction du parti social libéral tentent de l’imiter, de le copier sur tous ces points.