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Le conseil des Prud’hommes de Bobigny qui a condamné le licencieur PSA encourage tous les salariés de ce pays à se défe

par CGT PSA

Publie le mercredi 9 mars 2016 par CGT PSA - Open-Publishing

La CGT du groupe PSA , ainsi que la CGT PSA d’Aulnay tient à souligner l’importance de cette décision du conseil des Prud’hommes de Bobigny qui a condamné la société PSA en donnant raison aux salariés dans la contestation de leur licenciement.

Le conseil des Prud’Hommes a jugé sans cause réelle et sérieuse les licenciements que le groupe PSA a réalisés en 2013 en fermant l’usine d’Aulnay, une des cinq usines de montage de véhicules en France de PSA.

PSA prétendait avoir des difficultés financières, avec des comptes financiers trafiqués, alors que la preuve est établie que la décision de PSA de fermer Aulnay a été prise l’année (2010) ou le groupe a battu tous ses records de ventes avec 3 200 000 véhicules vendus. Après ces années de comptes financiers falsifiés, PSA a levé un coin du voile en annonçant aujourd’hui des bénéfices après impôts de 1,2 Milliards !

Ainsi les salariés en s’opposant à leur licenciement devant la justice et après avoir lutté pendant deux ans dont une grève de quatre mois étaient dans leur bon droit. Grève aujourd’hui raconté dans un film remarquable de la réalisatrice François Davisse (Comme des lions) qui sortira le 23 mars, notamment à l’Espace Saint Michel à Paris.

Reste que le conseil n’aura pas retenu le fait que les transactions imposées par PSA à 550 salariés pour toucher les indemnités supplémentaires obtenu par une grève de quatre mois étaient illégales. En effet, une jurisprudence de la Cour de cassation de 2013 rappelle que des transactions imposées à des salariés pour bénéficier des mesures déterminées dans un accord collectif (celui de la fin de grève dans notre cas) sont sans effets. Les salariés concernés feront appel de la Cour de Paris.

Pour la CGT de PSA, ce jugement doit encourager tous les salariés de ce pays à se joindre aux manifestations du 9 mars pour exiger le retrait total du projet de loi El Khomri qui ferait revenir le monde du travail 100 ans en arrière en supprimant tous les droits acquis par la lutte des travailleurs.