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L’agriculture urbaine à Cuba

par Aspaar

Publie le lundi 21 mars 2016 par Aspaar - Open-Publishing
5 commentaires

Avant les années 90, l’agriculture de Cuba était basée sur le modèle productiviste qui est très consommateur de fertilisants, de pétrole, d’insecticides et de gros machinismes. Presque tout étaient fournis par l’union soviétique grâce à un partenariat commercial.
Mais après la chute du mur de Berlin, ces importations ont chuté et avec l’embargo Américain, Cuba a subit une grave crise alimentaire. Pour subvenir aux besoins de la population, le gouvernement a été contraint de changer de type d’agriculture pour être moins dépendant des produits chimiques et synthétiques, ils se sont donc tournés vers une agriculture durable : l’agroécologie.

Au cours de ces quinze dernières années, Cuba a développé l’un des exemples les plus réussis de l’agriculture urbaine dans le monde. La Havane, capitale de Cuba, ville de plus de deux millions d’habitants, a joué un rôle important sinon prédominant dans l’évolution et la révolution de ce type d’agriculture.
À titre d’exemple, la totalité de la surface cultivée de la province de la ville de La Havane est comprise dans l’agriculture urbaine. Cette définition comprend des terres qui sont bien plus rurales qu’urbaines . Ainsi, plus de 35 000 hectares (plus de 87 000 acres) de terre sont utilisés dans l’agriculture urbaine de La Havane ! 1

Le développement de l’agriculture urbaine à Cuba a débuté simultanément à la disparition des produits pétrochimiques, tels que les engrais et pesticides, des marchés cubains. Par conséquent, la production urbaine utilise uniquement des engrais biologiques et des techniques de désinsectisation biologiques et culturales. Les quantités limitées de produits pétrochimiques à disposition sont utilisées pour quelques plantations non urbaines telles que le sucre, les pommes de terre et le tabac. À Cuba, la distinction entre agriculture biologique et agriculture urbaine est à peine utile, dans la mesure où presque toute l’agriculture urbaine respecte des pratiques biologiques.

Sources :

http://cubanismo.net/cms/fr/articles/l-agriculture-urbaine-de-la-havane

http://www.lesite.tv/videotheque/0805.0040.00-les-jardins-urbains-de-la-havane

http://www.cubania.com/post/category/a-la-une/

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Messages

  • Avec mon épouse nous avons mangé un pain issu d’une boulangerie d’État , le mitron nous l’à donné car payable en pesos locaux que nous n’avions pas .
    Il valait autour de 2cts d’euros et pesait ma 80grs .
    très bon pour le transit !

    • Dans un monde sous la domination du capital, la consommation des produits agricoles avec des engrais et des pesticides favorisent largement le risque de cancer colorectal .
      Et si des produits agricoles sans engrais et sans pesticides comme au Cuba , évitaient justement ce risque de cancer ?

    • Les cancers colonialistes sont les pires .

      CUBA , avec ses cancérologues de pointe oeuvre pour l’humanité .

      N’oubliez pas d’aller vous faire soigner sur place il y a aussi l’amg

      Hasta la Victoria siempre

    • Dans un monde sous la domination du capital, la consommation des produits agricoles avec des engrais et des pesticides favorisent largement le risque de cancer colorectal.

      Et dans les messages sur le sujet (sous la forme de dépistage préventif) matraqués diarrhiquement sur les antennes radiophoniques, il manque toujours la fin : " campagne financée avec l’aide de la FNSEA "

  • "Les quantités limitées de produits pétrochimiques à disposition sont utilisées pour quelques plantations non urbaines telles que le sucre, les pommes de terre et le tabac."

    J’espère que Monsieur Bolloré et ses copains vont continuer le Havane, eux qui aiment la pétrochimie...

    (pour les patates et le sucre, il y en a assez ici)