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Appel : « Bloquons la répression ! »

par Alternative Libertaire

Publie le mardi 26 avril 2016 par Alternative Libertaire - Open-Publishing
3 commentaires

https://www.youtube.com/watch?v=8GjbFrUcaug&feature=youtu.be
(vidéo):intrusion de la police dans le local de la CNT à Lille.

https://www.youtube.com/watch?v=8NW007SCLhA&feature=youtu.be
(vidéo):la police avec l’armée contre les manifestants.

Avec l’ancrage du mouvement social contre la loi « travail », la répression policière prend un tour de plus en plus violent. Bloquons-la ! communiqué rédigé suite à la rencontre nationale "On bloque tout" du samedi 23 avril.

Avec l’ancrage du mouvement social contre la loi « travail », la répression policière prend un tour de plus en plus violent. On ne compte plus les cas de violences policières qui font le tour des réseaux sociaux à l’occasion de chaque manifestation : des étudiant.e.s de Tolbiac et lycéen.ne.s de Bergson aux manifestant.e.s de Grenoble, Nantes ou Rennes… en passant par les camarades de Douaiet celles et ceux de la CNT Lille dont les locaux ont été saccagés par la police le 20 avril dernier. Et ce ne sont que quelques exemples !

Les voltigeurs de sinistre mémoire ont fait leur retour à Paris, à Toulouse.
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On a même vu des policiers se grimer en syndicalistes lors des manifestations : s’agit-il d’une « stratégie de la tension » ? Quel est l’usage de ces policiers prétendument « en civils » et en fait appareillés pour la « violence maximum » ?

On a encore vu dans plusieurs villes, des militaires armés renforcer les forces de répression face aux travailleurs et travailleuses et aux étudiant.e.s et lycéen.ne.s mobilisé.e.s.

Nous assistons à une stratégie délibérée du gouvernement : frapper fort, ouvrir des crânes, interpeller et garder à vue des manifestant.e.s, les condamner à de la prison ferme avec mandat de dépôt, gazer des cortèges entiers… tout cela pour tenter d’affaiblir une mobilisation qui continue de s’étendre !

En cela, les états d’âmes de Mr Cazeneuve face à une affiche syndicale condamnant la violence policière sont une sombre farce.

Mais nous n’oublions pas qu’à cette répression dans la rue s’ajoute celle dans les entreprises et les services : combien de cas de procédures de licenciement pour fait de grève ? combien de coups de pression, de stratégies de harcèlement déployées par des petits chefs et des patrons qui croient avoir tout pouvoir sur « leurs » salarié.e.s ?

Et quand c’est l’État qui montre l’exemple en faisant condamner des syndicalistes de Goodyear à 9 mois de prison fermes ou en poursuivant en justice les salariés d’Air France déjà licenciés, comment s’en étonner ?

Il existe une réponse à cette répression : continuer à se mobiliser massivement, de plus en plus nombreuses et nombreux dans la rue, recenser les cas de répression, les dénoncer publiquement, travailler à sécuriser nos cortèges contre la violence policière, développer et renforcer nos syndicats dans les entreprises et les services, faire de nos unions locales des lieux de solidarité quotidienne…et surtout, généraliser, reconduire la grève dans les jours et les semaines qui viennent pour bloquer l’économie et forcer le gouvernement et ses forces de répression à reculer !

Le Collectif d’animation de l’appel « On bloque tout ! », le lundi 25 avril (communiqué rédigé suite à la rencontre nationale du samedi 23 avril)
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Messages

  • Place de la République à Paris cet après-midi vers 16H00 : une représentante de Nuit Debout annonce une action non-violente à l’Assemblée Nationale pour le 3 Mai prochain, qui va consister à s’asseoir pour obliger les députés à " piétiner " les Nuits Debout s’ils veulent débattre à l’Assemblée de la Loi Khomry. Toujours selon cette représentante de Nuit Debout il est impératrif de s’asseoir le 3 Mai ,car "ils ne peuvent pas gazer et matraquer" ; Si certains restent debout "on verra qui est violent" ; Etre debout c’est être violent car " on peut aller et venir et faire des choses". "Les députés viendront peut -être débattre avec nous" a-t-elle dit. "On ne peut bloquer les débats à l’’Assemblée car la Démocratie c’est les débats" et " ça serait désastreux pour notre image", " déjà entâchée par les violences de ces derniers jours" ; "les communications téléphoniques et internet des députés seront bloquées", etc , etc... Bref une attaque en règle contre les soi-disant casseurs, une recherche de respectabilité permanente, un mélange d’activisme et de pacifisme plutôt flou, une redite des campagnes de presse des derniers jours contre les "débordements", et aucun mot sur la répression qui s’est abattue ces dernières semaines sur les manifestants. Nuit Debout ou Nuit couchée on en vient à se posezr des questions.

  • "forcer le gouvernement et ses forces de répression à reculer !".
    Ce n’est pas un recul qu’il faut .
    C’est une disparition .
    A bas l’état et sa police !