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Les assassins sont parmi nous (film)

Publie le mercredi 27 juillet 2016 par Open-Publishing
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http://www.arte.tv/guide/fr/025644-000-A/les-assassins-sont-parmi-nous

En 1945, un ancien soldat, hanté par le souvenir des atrocités perpétrées, décide d’assassiner l’officier qui le commandait... Réalisé par Wolfgang Staudte en 1946, un grand classique du cinéma allemand d’après-guerre et l’une des premières productions de la Defa.

Berlin, 1945. Susanne Wallner, une jeune photographe rescapée des camps de concentration, rentre chez elle. Son appartement est occupé par Hans Mertens, un ancien soldat qui noie ses souvenirs dans l’alcool. Susanne s’installe avec lui et l’aide à se reconstruire. Un jour, réapparaît l’ancien commandant de Mertens qui, en 1942, a fait assassiner des civils sur le front russe. Il dirige désormais une entreprise prospère qui recycle les vieux casques. Mertens décide que Brückner doit expier ses péchés...

Réalisme froid

Premier film de l’après-guerre, Les assassins sont parmi nous est projeté le 15 octobre 1946 à Berlin. Majoritairement dirigé par des communistes souhaitant former la jeunesse à la démocratie, il répond parfaitement aux visées didactiques et critiques de la Deutsche Film AG (Defa), le studio de la RDA créé la même année, pour lequel il représente une production majeure. La Defa lance à cette occasion sa première star, Hildegarde Knef. Le cinéaste Wolfgang Staudte y affirme son style, cultivant un réalisme sobre et froid ponctué de séquences brèves et de contrastes qui font apparaître le monde comme totalement désorienté. Seul réalisateur qui ait traité en profondeur la question des crimes de guerre, de la culpabilité et de la conscience, Staudte a obtenu un succès extraordinaire avec ce film.

Portfolio

Messages

  • Les Allemands ont tourné et fait un triomphe à "Les assassins sont parmi nous" un an après la fin de la guerre, et les Français des années 70 se sont massivement demandé si des films comme "La Question" et "RAS" ou "Avoir 20 ans dans les Aurès" n’arrivaient pas trop tôt.

    Les Français, grands donneurs de leçons, se mettent à hurler comme Papa Schultz dès qu’ils entendent parler de l’Allemagne et répondent très spirituellement "à vos souhaits" dès qu’ils entendent un mot d’allemand.

    A quoi je réponds régulièrement : "Si les Viets et les Algériens n’avaient retenu de la langue française que les vociférations de nos parachutistes, tu les prendrais pour des cons et tu aurais raison."