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Un autre point de vue sur G. Seguy

par LO

Publie le jeudi 18 août 2016 par LO - Open-Publishing
54 commentaires

Georges Séguy : le bradeur de la grève générale de Mai 68

Georges Séguy est mort, à l’âge de 89 ans. Du PS au PCF en passant par les Verts et le Parti de gauche, la gauche ne tarit pas d’éloges sur celui qui a été pendant quinze ans le secrétaire général de la CGT en même temps qu’il était membre du PCF, et même de sa direction. C’est à ce poste, qu’il affronta la grève générale de 1968 et sut l’orienter sur une voie sans danger pour la bourgeoisie.

À la suite de la grève et des manifestations réussies du 13 mai 1968 contre les brutalités policières envers les étudiants, l’émotion était grande et l’envie d’agir massive dans la classe ouvrière. Cette journée de grève du 13 mai avait été décidée par les confédérations syndicales dont la plus influente, la CGT, pour tenter de canaliser cette situation. Elle était prévue pour durer un jour par les confédérations, mais le travail ne reprit pas le lendemain ni les jours suivants. Dix millions de travailleurs se retrouvèrent en grève sans que ni la CGT ni les autres confédérations n’y aient appelé. Elles se gardèrent bien de parler de grève générale. Mais surtout, la tactique de la CGT, dirigée en fait par le PCF, consista à tout faire pour ne pas perdre la direction du mouvement, surtout après avoir rencontré une méfiance justifiée dans le milieu étudiant. Malgré l’étendue du mouvement de grèves, la participation des ouvriers à leurs propres grèves fut entravée. Les appareils les appelèrent à rentrer chez eux, les usines furent « occupées » par les militants syndicaux, seuls. Il n’était pas question de laisser les ouvriers ensemble, ni de leur permettre de contester la propriété privée par une véritable occupation des usines comme en 1936, et encore moins de se poser tous les problèmes de la gestion de leur grève.

Une fois le pays paralysé, il fallut trouver une issue « acceptable ». Des discussions eurent lieu entre gouvernement, patronat et syndicats au ministère du Travail, rue de Grenelle. Séguy joua un rôle de premier plan. Il se fit huer – ce qu’il nia toujours contre toute évidence – par les ouvriers de Renault Billancourt, auxquels il était venu présenter un premier protocole d’accord. Mais là encore, pour ne pas risquer de perdre la direction du mouvement, il attendit que l’hostilité des travailleurs s’épuise pour imposer les accords négociés. Ce furent les fameux accords de Grenelle : augmentation de 35 % du salaire minimum, qui passa de 385 à 519 francs (la CGT revendiquait 600 francs), augmentation de 10 % des autres salaires, droits et postes supplémentaires pour les appareils syndicaux et quelques vagues paroles sur le temps de travail et la retraite. Lorsque le Premier ministre Pompidou lui demanda s’il allait appeler à la reprise du travail, Séguy lui répondit par une boutade significative : « Non, parce que nous n’avons jamais lancé de mot d’ordre national de grève. » En fait, les appareils de la CGT et des autres confédérations firent tout pour mettre fin à un mouvement qui s’était développé contre leur gré.

Ce que le patronat et le gouvernement avaient dû lâcher était loin de suffire au regard de l’ampleur d’un mouvement sans précédent depuis 1936, et le travail ne reprit pas. Mais les dirigeants nationaux de la CGT et de la CFDT se dirent satisfaits et organisèrent les discussions par branche ou par entreprise, fragmentant la grève.

Enfin, pour mettre véritablement fin à cette situation de crise sociale et politique, de Gaulle choisit comme moyen de diversion d’organiser des élections législatives. Les dirigeants de la gauche qui avaient appelé de Gaulle à démissionner se rallièrent du jour au lendemain à cette perspective. Et Séguy et les appareils syndicaux prirent prétexte de ces élections pour justifier l’arrêt des grèves. Ils imposèrent pas à pas la reprise du travail, jouant de leur autorité et utilisant mensonges et calomnies pour démoraliser les plus déterminés.

Arracher quelques avantages matériels pour calmer la mobilisation ouvrière et prôner le changement politique par les urnes : c’est en menant cette politique que Séguy réussit à brader la grève générale. Si la grève de mai 68 ne menaça pas la bourgeoisie, elle lui fit craindre quand même que sa domination sur la société ne soit remise en cause. Eh bien non ! Dans la lignée d’un Thorez qui avait affirmé en 1936 « Il faut savoir terminer une grève », Séguy et les appareils syndicaux mirent tout leur poids pour empêcher encore une fois les travailleurs d’aller au bout des possibilités de leurs luttes.

Séguy profita dès lors paisiblement des cinquante années qui lui restaient à vivre. Il avait bien mérité de la bourgeoisie.

Messages

  • Comme hommage atypique, c’est atypique ; mais tellement vrai !!!!

  • Séguy et les appareils syndicaux mirent tout leur poids pour empêcher encore une fois les travailleurs d’aller au bout des possibilités de leurs luttes.

    Affirmation gratuite, j’ai fait 68, mon salaire a augmenté de 35%, des avancées sociales non négligeables ont été arrachées au patronat et au gouvernement.
    Il n’y avait aucune perspective politique à gauche, du vide. Le ps disait que le pouvoir était à ramasser ..... Rocard nous expliquait la révolution autogestionnaire, et la cfdt donnait des leçons aux autres, mais ses militants étaient les premiers à reprendre le travail.

    Quand à lo en 68, pas beaucoup vu à part cracher sur la cgt comme aujourd’hui.

    Et lo, propose quoi au juste, parce que fastoche de dégueuler sur ceux qui se sont battus, mais proposer c’est autre chose, plutôt que de donner des leçons à ceux qui ont fait 68, car G.Seguy, n’a été que les uns des acteurs, comme tous ceux qui ont participé à ce mouvement de grande ampleur.

    Alors les révolutionnaire en carton qui viennent nous juger 50 ans après, BASTA.

    • Et j’ajoute que ceux qui prônent la grève générale, bien souvent ne la font pas, et n’en parlent que sur le net.

    • Camarade,

      Tu te demandes à juste titre : "Lutte ouvrière, il propose quoi  ?".

       Si tu veux savoir "ce que propose Lutte Ouvrière", c’est simple : tu vas lire l’hebdomadaire.

       Si tu veux approfondir d’un point de vue théorique (histoire de ne pas te satisfaire de 35% d’augmentation comme but ultime de l’action syndicale), tu peux lire le mensuel "Lutte de classe" .

      Après, tu vois si tu es d’accord ou non.
      Pas avant.

    • ""Quand à lo en 68, pas beaucoup vu à part cracher sur la cgt comme aujourd’hui.

      Et lo, propose quoi au juste, parce que fastoche de dégueuler sur ceux qui se sont battus, mais proposer c’est autre chose, plutôt que de donner des leçons à ceux qui ont fait 68, car G.Seguy, n’a été que les uns des acteurs, comme tous ceux qui ont participé à ce mouvement de grande ampleur.
      ""
      LO, la ligue étaient très minoritaires c ’est exact de là a dire qu’on les a pas vu beaucoup,y a une marge,j’avais 15 ans en 68 ,famille pcf,ma mére ,avec des responsabilités à la fédé,et bien on ne parlait que d’eux ,ceux que tu dis q’u’on ne voyait pas beaucoup.
      Pas une réunion de céllule,où on n’en parlait pas.Et dans les manifs qu’ils firent toutes,on les voyait tellement bien que le So du pcf et de la cgt leur cognaient dessus,moi jc à l’époque j’étais outré,j’étais coté pcf mais déjà la position du pcf et de la cgt me posait probléme.

      Quant à poser cette question des propositions de Lo,tu te réveillesd’un coma de 50 ans

    • "il n’y avait aucune perspective politique à Gauche"
      Le PCF proposait "la démocratie véritable" et on peut dire que sa stratégie de "programme commun" a triomphé avec l’élection en 81 de Mitterrand que le PCF avait intronisé dès 65.
      Quel bilan ?
      La perspective dans un pays impérialiste comme la France ne peut-être que le socialisme et j’avoue que je ne vois pas le PCF ou d’autres orgas se prétendant communistes, aujourd’hui comme en 68, en ouvrir la voie.

    • Quant à poser cette question des propositions de Lo,tu te réveillesd’un coma de 50 ans

      Je te demandes de me respecter, même si je n’ai rien à faire avec lo. Ta réponse démontre bien que vous êtes plus stal que le dernier des stals, c’est pas de cette manière que tu vas rassembler du monde pour le grand soir.

    • Je n’ai pas à "m’éduquer" en lisant la presse de lo. Rien à faire, ça ne m’intéresse pas, ce que je conteste c’est vos crachats permanents sur la CGT.

    • je te respecte,je constate seulement que ne pas connaitre des positions des révolutionnaires,ya que cette solution de sortie d’un coma qui peut expliquer pareille ignorance.Une des autres serait la mauvaise foi,impossible cela serait te manquer de respect.

    • Soleil rouge :

      Je te demandes de me respecter, même si je n’ai rien à faire avec lo.

      Tu as raison ! C’est pas parce qu’on n’est pas du même point de vue qu’il faut se cracher dessus. Exprimer ses désaccords, argumenter avec vigueur, mais pas se manquer de respect.

      Mais le respect est-il présent quand, face à un article qui critique politiquement un dirigeant que tu apprécies, tu assimiles argumentation et vomi ?

      fastoche de dégueuler sur ceux qui se sont battus,

      ou encore

      ce que je conteste c’est vos crachats permanents sur la CGT

      Ou quand tu traites ainsi celui avec qui tu n’es pas d’accord :

      Alors les révolutionnaire en carton qui viennent nous juger 50 ans après,

      Mais je dois reconnaître que tu as de l’humour :

      Ta réponse démontre bien que vous êtes plus stal que le dernier des stals,

      Je suis souvent en désaccord avec LO, ici je ne partage pas forcément l’entièreté de l’article, mais les dérapages systématique sitôt qu’une divergence apparait, c’est un peu fatiguant. Si on ne supporte pas la contradiction, les avis opposés aux siens, faut éviter la politique...

  • Seguy a fait partie d’une organisation syndicale qui a fait bien chier le patronat français et qui, avec le parti communiste a mis en place la sécurité sociale !
    Rien que ça !
    A part casser la gueule à des représentants d’autres fractions trotskystes plus innofensives les unes que les autres, c’est quoi lutte ouvrière ?

    Vous croyez sérieusement que la bourgeoisie a eu une seule seconde peur de LO, avec ou sans Arlette ??

    Amen

    • que la bourgeoisie ai peur ou non de LO n’est pas le probleme, le probleme est pourquoi la CGT et le PC ont souvent tiré dans le dos des grevistes trop reventicatif ... et passe enormement de temps a tirer sur les orga dites "extreme gauche"... et ensuite ils se plaignent qu’a l’extreme gauche on n’aime pas trop le PC. La realité est que le PC a été utile a la classe ouvriere, mais ça c’était avant ! Aujourd’hui, a part etre utile au PS et a lutter contre les salariés qui voudraient s’émanciper de leur tutelle... il font le jeux de la bourgeoisie, heureusement je crois que le PC est en phase terminal et se serait bien pour pas qu’il ne souffre trop de l’achever !

    • La question de la peur ou de l’absence de peur ressentie par la bourgeoisie vis à vis de LO est secondaire.

      Ce qui compte pour une organisation qui se dit communiste (PCF, LO (Union communiste), LCR jusqu’en 2009..

      — > c’est qu’elle soit communiste.

      C’est là-dessus que doivent porter nos débat.

    • Même si l’on est en désaccord avec LO inutile de calomnier cette organisation et ses militant(e)s qui n’ont jamais pratiqué la violence physique envers d’autres à la différence de certains ( PCF/CGT hélas et OCI aussi ! )

  • L’anticommunisme est toujours un procapitalisme.

    50 ans que les gauchistes nous le prouvent.

  • Pfff franchement ? Ça vous fait du bien ce type de débat stérile ? Pourquoi ne pas vous appuyer sur ce qui vous rassemble plutôt que de gueuler aux loups pour des détails ! La seule chose importante aujourd’hui c est de comprendre que la bourgeoisie est solidaire entre elle et que c est pour ça qu on en bave tellement depuis des décennies !

    • Bien d’accord !
      Mon ennemi, c’est le Patronnât, pas les travailleurs ( même ceux de la LO)
      Quand à refaire l’Histoire, c’est facile après coup !

    • C’est exactement ce que je pense, et tous ces donneurs de leçons qui ne participaient pas aux grèves de 68, feraient mieux de sa battre aujourd’hui, comme nous nous sommes battus à l’époque, plutôt que venir cracher sur la principale organisation syndicale qui n’a pas à rougir de son combat de classe en faveur des travailleurs.

    • histoire de ne pas te satisfaire de 35% d’augmentation comme but ultime de l’action syndicale

      Cette réflexion à la con, démontre bien que les interventions anti-cgt de ce fil proviennent de personnes qui ne connaissent rien à l’histoire.

      J’ai cité la progression salariale de 35%, mais il n’y avait pas que ça, loin s’en faut.
      Mais quand même, l’augmentation du SMIC de 35 % (600 F par mois) en Mai 68 , ça compte pour tous ceux qui gagnaient 35% de moins, va donc le dire aux intéressés.

      Quant à rendre cet acquis péjoratifs avec ta phrase fielleuse

      comme but ultime de l’action syndicale

      , c’est prendre les gens pour des cons en prétendant détenir la vérité révélé.

      Et bien tu sais pas, ton grand soir, vous ne serez pas beaucoup à l’organiser vu vos réponses méprisantes et suffisantes.

    • vu vos réponses méprisantes et suffisantes.

      L’hôpital, la charité...
      La paille, la poutre...

  • Quand on parle d’un homme qui décide de tout---ça me fait rire----vous avez déjà essayé de décider d’une grève sans l’avis de tous ? ...GS ou pas...c’est pas lui qui a décidé les arrêts en 68 !!! celà se faisait à main levée dans l’entreprise et ça remontait au bureau National....comme d’hab .
    quand à L.O et autres groupuscules , qui se battent certainement , pour les travailleurs , mais se joignent rarement ou pas du tout , aux forces actives majoritaires , dont ils ne peuvent manipuler . lisez leurs tracts ...toujours les mêmes slogans !
    Après 68—la Bourgeoisie a mis le paquet , pour disloquer la classe ouvrière , les travailleurs , les syndicats etc---les Entreprises , les Banques par les crédits accordés , qui liaient les travailleurs à se taire pour ne pas perdre leur emploi etc.....
    l’union est notre seule force , car eux savent s’unir pour nous écraser .

    • teres , je te rejoins à 200%, dans mon secteur professionnel je ne les ai jamais vu. Si en manif, ils faisaient comme lors des manifs contre la loi konnerie, essayer de manipuler les manifs pour chercher l’affrontement avec les CRS, en pratiquant au passage des actes de vandalisme, repris par les médias pour en faire porter le chapeau aux travailleurs.

      C’est tout ce qu’ils sont capables de faire, et bien sur, de donner des leçons de syndicalisme ou de révolution au monde entier.

      Qu’ils cessent de se regarder le nombril, et qu’ils aillent sur le terrain de la lutte des classes en entreprise.

      Tiens juste une question à leur intention.

      Vous travaillez dans quoi, et vous y faites quoi syndicalement.

    • "un homme qui décide de tout" ? Non, ce ne fût pas Georges Séguy.

      Le problème posé aux travaillleurs en 1968, c’est l’emprise sur le mouvement de contestation de la direction d’un appareil syndical bureaucratisé qui tout en tenant, à cette époque encore, un discours de lutte de classe, visait surtout à contrôler les luttes pour empêcher tout débordement, pour tenter de tuer dans l’oeuf toute perspective de renversement du capitalisme.

      La CGT n’a porté des perspectives révolutionnaires que de 1895 à 1914.

      La direction du syndicat (aujourd’hui affilié à la CES !), est aujourdhui ouvertement réformiste et intégrée à l’ordre capitaliste, en opposition d’ailleurs farouche avec bon nombre de syndiqués.

    • Hé camarade, tu nous gonfle avec ta fausse science infuse, pourquoi tu veux à tout prix nous imposer ton discours ?

      On a le droit de penser différemment, on va pas y passer le réveillon, décrispe toi mon vieux, ou change de thérapie. La méditation transcendantale peut-être.

    • ""Hé camarade, tu nous gonfle avec ta fausse science infuse, pourquoi tu veux à tout prix nous imposer ton discours ?

      On a le droit de penser différemment, on va pas y passer le réveillon, décrispe toi mon vieux, ou change de thérapie. La méditation transcendantale peut-être.
      "


      Oui débattre est necessaire,oui connaître l’histoire,l’interroger est indispensablepour comprendre le monde,le changer,reconnaître ses faiblesses,nos erreurs.
      Ce n’est pas une science infuse,c ’est le questionnement que tout revolutionnaire doit avoir sur ces actions,l’action des forces en présence.
      ton discours,je ne le prends pas comme si tu voulais me l’imposer,fais de même pour mes idéés divergentes.
      sans y passer le reveillon ,et pourquoi pas ?,analyser les positions des uns et des autres sur une des plus grande lutte du 20eme est indispensable,il y a eut une possibilté gachée je pense.
      c ’est dommage de psychiatriser les oppositions,sale résurgence d’un temps qu’on aimerait être fini.
      J’ai eut la chance de vivre ces semaines de 68 en direct de chez la direction pcf,jour apres jour,alors entendre dire que les "gauchistes" n’étaient pas présents,je rigole grave,car pas une réunion du pcf ne se passait sans que TOUS les jours les responsables du pcf critiquent quasiment qu’eux.
      Combien de communistes sincères qui en 68 défendaient la direction,quitteront le pcf ? des milliers !
      Et des milliers diront des années apres : oui en 68 on a non seulement raté le coche,mais on faisait tout pour le rater.
      Des communistes,autant que toi.

    • Désolé la aussi ! LO a des défauts comme beaucoup mais certainement pas de pratiquer la violence dans les manifs !

    • Donc ( pour équilibrer mes remarques envers les uns et les autres ) tu as du remarquer que le PCF a gonflé ses effectifs jusqu’en 1974 1975 idem pour la CGT !
      PS : la classe ouvrière à les dirigeants qu’elle se donne ! Après on peut le regretter ou s’en réjouir !

    • @soleil rouge

      LO veut continuer à l’ infini sa désinformation sur notre camarade Georges Séguy puisqu’il était résistant, ouvrier communiste et le secrétaire général de la CGT.

    • Il me semble que le responsable CGT PSA (Aulnay ?) est à LO. C’est bizarre de vouloir mettre d’un côté les militants de LO de l’autre la CGT...

      Moi je suis à la CGT, je n’ai rien contre les gens de LO, et s’ils critiquent Ségui ou la direction de la CGT, ça ne me gêne pas, que je sois d’accord ou non.

    • LO veut continuer à l’ infini sa désinformation sur notre camarade Georges Séguy puisqu’il était résistant, ouvrier communiste et le secrétaire général de la CGT.

      Tu dis donc d’une façon élégante (si j’ai bien compris le sens et l’intérêt de ton message) que LO était pro Pétain/nazi (contre les résistants), est pro patrons (contre les ouvriers communistes), et contre la CGT (globalement ou contre sa direction ?).

      Je ne suis pas à LO mais j’ai côtoyé quelques militants (dans les manifs ou dans un cadre syndical -j’étais à la FSU avant de rejoindre la CGT), et je me demande si tu ne noircis pas un peu le tableau...

    • Sur Bellaciao nos ennemis de classes, sont le MEDEF de Gattaz , la droite extrême , la droite dure (LR) et la droite molle ( le PS ). Surement pas les militants de LO qui font partie de notre classe.

      Malgré cela certains militants de LO continuent la désinformation sur la CGT et notre camarade Georges Séguy (résistant, ouvrier communiste et le secrétaire général de la CGT) ! Peut être pour prouver qu’ils existent toujours !

  • G.Séguy...et Mai 68 ?
    C’est un peu le wagon de queue qui suit la locomotive, le peuple s’est révolté à Paris (puis ailleurs), et ceci en réponse aux violences policières, dans un premier temps...
    Mais tout a commencé sur le Boulevard Saint Michel, là où des étudiants qui se tenaient par les bras le long du trottoir près de la Sorbonne scandaient "Libérer nos camarades !"...

    Les gardes mobiles étaient près des étudiants, l’ordre fut donné de charger, non pas sans une certaine brusquerie à coups de crosse !

    La violence, toujours la violence, et aujourd’hui nous avons la violence aussi des mots sur l’Internet, bien souvent.
    Ceci écrit, les travailleurs se sont mis en grève, il est vrai, mais la bureaucratie syndicale d’en haut particulièrement n’était pas là lors des manifestations notamment sur le Boulevard Saint Germain où les manifestants ont été quadrillés...la violence, la violence elle était surtout du côté du pouvoir !

    Aujourd’hui où en sommes-nous ?
    Prenons pour exemple la loi travail...les manifestations ne reprendront que le 15 septembre... et après ?
    Si on veut des résultats il faut s’en donner les moyens et avoir un rapport de force qui soit déterminant et non limité à une manifestation qui se terminera en fin d’après midi... et après ?

    Pour le moment la loi travail a bien été mise sur pieds, comme bien des mesures insidieuses, mais la vie continue, les pauvres sont de plus en plus pauvres quant aux riches ils se portent de mieux en mieux, ils vont même très bien dans ce monde manipulé par ceux qui détiennent les ficelles de bien des marionnettes...

    • et si à LO on nous parlait de FO le syndicat de sa chef vénérée ARLETTE LAGUILLER , "syndicat" crée par la CIA pour contrer le syndicat de classe la CGT et le parti qui à l’époque était encore communiste ?

      et si à LO on nous expliquait l’ abstention sur MAASTRICHT ?

      et si LO nous faisait un bilan objectif de son activité depuis qu’elle existe ?

      RICHARD PALAO

    • Toutes les critiques justifiées sur LO,ne dédouaneront jamais les responsables cgt d’une politique plus que critiquable de la cgt en 68.
      Une faute n ’est jamais annulée par une autre.
      un peu comme si on disait:oui la cgt a été complice du pouvoir,mais d’autres plus tard l’ont été aussi.
      Et alors ? ça l’autorise ?
      je ne pense pas du tout

    • "Libérer nos camarades !"

      A l’impératif pluriel, forme impersonnelle, les verbes du premier groupe prennent une terminaison en ’ez’.
      C’est quand même un peu plus vindicatif que d’utiliser la forme infinitive. Donc :
      LIBEREZ NOS CAMARADES ! est un slogan qui mérite de rester dans l’Histoire.

    • ils vont même très bien dans ce monde manipulé par ceux qui détiennent les ficelles de bien des marionnettes...

      Multiplions les marionnettes, corrigeons les dérives en mettant en oeuvre les VRAIS outils d’une VRAIE démocratie participative.
      Et la ficelles des financiers seront coupées de facto.

  • C’est plutôt sain de s’engueuler...
    J’ai été juste très enervé quand ma mère est rentrée du marché avec une brochure de LO et qu’elle m’a raconté que la fille qui lui a donné et avec qui elle a causé n’a pas arrêté de gâter Melenchon et le pc.
    Vu la branlée version 49.3 qu’on s’est pris après toutes ces manifs, fragmenter en jouant le truc pur et dur... c’est juste le rêve pour les patrons.

  • Arrêtons de confondre personne physique et personne morale.
    La CGT est selon les années à l’image de ses représentants tout comme les autres syndicats ou partis...
    Mais derrière un sigle il y a aussi bien des militants, des participants souvent anonymes qui se battent pour un idéal, pour le respect et la défense de nos droits et acquis de plus en plus spoliés...
    La base est souvent oubliée et est pourtant le ciment de toute fondation...
    Quant aux têtes il y a beaucoup à écrire, mais dans tous les cas à un moment ou un autre de notre histoire le peuple reprend ce qui lui a été volé (y compris son honneur)...
    Alors, à titre bien évidemment purement personnel, il est difficile de comparer la CGT de 1936, avec celle de 1968 ou encore d’aujourd’hui...ce que je veux écrire c’est que ce n’est pas parce qu’une personne a fait l’objet de critiques que l’ensemble (représenté par un sigle en quelque sorte) doit en subir les conséquences, en plus clair jugeons critiquons les personnes physiques pour leurs errements éventuels, mais n’attaquons pas un sigle car ce sont ceux qui dirigent qui ont l’entière responsabilité de leurs orientations, à charge aux militants de quitter toute structure dont les valeurs ne sont plus leurs...
    Mais, c’est, aussi, ainsi que bien des confédérations et autres se sont constituées et la division continue faute d’avoir une seule vision : celle de l’intérêt général qui doit primer sur des intérêts particuliers...
    Ainsi va le monde, seule l’unité sauvera le peuple contre ceux qui ont compris que la division était le meilleur moyen de leur assurer un règne pérennisé de fait par un manque de réflexion global...

    • à ceux ( pour la plupart qui n’ont pas "fait " mai 68) qui prétendent que "l’on" pouvait aller plus loin , que la situation était révolutionnaire , une vérité historique leur apporte un démenti cinglant :

      un peu plus d’un mois après les "évènements" , la droite obtenait la majorité absolue aux élections législatives !!!

      comment faire la révolution sans le peuple ?

      à LO COMME SOUVENT , ON PREND SES DESIRS POUR DES REALITES ET L ON PARLE A LA PLACE DU PEUPLE QUI LUI LES IGNORE ....

      RICHARD PALAO

    • Tout à fait juste..Et il n’est pas nécessaire d’avoir vécu ou avoir été actif pendant ces événements , il suffit d’étudier l’histoire.En juin 1968,aux législatives, la droite remportait la timbale,un raz de marée.A ne pas oublier et à méditer pour le futur

      Résultats
      Partis ou coalitions Sigle Votes (1er tour)  % (1er tour) Sièges (2e tour)
      Union pour la défense de la République UDR 8 442 413 38,1 294
      Progrès et démocratie moderne PDM 2 289 849 10,3 27
      Républicains indépendants RI 1 225 119 5,5 64
      Divers droite DVD 917 753 4,1 9
      Majorité présidentielle & PDM 12 875 134 58,1 394

      Droite : 394 sieges
      Gauche : 91sieges

      Parti communiste français PCF 4 434 832 20,0 34
      Fédération de la gauche démocrate et socialiste FGDS 3 660 250 16,5 57
      Parti socialiste unifié PSU 873 581 3,9 -
      Gauche parlementaire 9 132 145 41,2 91

      Divers et sans étiquette 111 200 0,5 -
      Alliance républicaine pour le progrès et les libertés ARPL 28 736 0,1 -

      Total 22 147 215 100 485
      Abstention : 20 %, puis 22,2 %

    • Riri le retour .
      Il est vrai qu’avec une urne dans la tête c’est dur d’envisager une révolution .
      Quand aux 35% d’augmentation avec une inflation à 10 % par an les bourgeois avaient récupéré leur mise au bout de 4 ans tout en restant malheureusement aux commandes et on en chie .

    • Quant à moi, je demanderai, hormis l’anti cégétisme (cela dépend des dirigeants de la CGT du moment) et l’anticommunisme habituel du mouvement socialiste dont fait partie le Trotskisme, qu’a fait de plus que les autres Arlette Laguillier, cadre syndicale FO et multiple candidate LO aux présidentielles pour faire avancer les idéaux révolutionnaires ?
      Quel est le bilan de cette organisation ? A-t-elle dépassé le stade groupusculaire ? Est-elle toujours aussi sectaire que ceux qu’elle qualifiait de "Staliniens" ?

    • L’inflation sur les 4 ans de 1969 à 1972 s’élevait à environ 21 %, à partir de 1973, elle atteignit Près de 10% annuels

    • rassures toi JEANNOT tu vas pouvoir continuer à déverser ton anticommunisme sur BC , je suis seulement de passage ...

      Mais change de main , tu vas avoir des ampoules ...

      richard PALAO

    • Je ne suis pas anticommuniste .
      Je suis au contraire communiste mais libertaire .

    • Pourquoi tant de haine sur la dépouille de notre Camarade Georges ?Ceux qui crachent ont-ils connu à 16 ans le camp de concentration de Mathaausen, agissent-ils pour la Paix(aujourd’hui encore, grand besoin)comme Georges, initiateur de l’appel des cents pour la Paix. J’en connais autour de moi, comme vous, ils n’ont pas décroché la lune et ne réunissent pas les foules .Ils ont un discours très théorique mais dans la réalité...Et pourtant, je les respecte tout comme je respecterais leur leader si elle venait à disparaitre même si je ne partage pas tout. On peut cracher sur la CGT mais c’est bien ses militants qu’on assassine( les 8 de GOOD YEAR, AIR FRANCE ect...). Espérant que le moment venu, vous serez présents pour les défendre, gardez un peu de retenue et arrêter de baver sur notre Camarade.

  • comme d habitude la famille commnuniste se dechire !comme d hab les flics aux services des toliers doivent bien se marrer en lisant toutes les conneries ecrites par les camarades ! la seule chose que je sais et qu on a encore pu verifier ces derniers mois c est que sans les structures de la cgt il n y aurais pas eu grand monde dans la rue !qu il est facile d appeler a la greve generale quand ce sont toujours les memes camarades qui se tapent le boulot dans les entreprises et qu ils ne sont pas nombreux !qu il était tres facile de croire en la maturite des salaries pour changer la societe a une epoque et ne pas etre en capacite de mesurer les forces en puissance ! en 68 dans l oise les seules entreprises en luttes et sur une longue distance était les entreprises ou la cgt était puissante ailleurs il se passais rien !qu il est facile de refaire l histoire et occulte la puissance du pcf des annees 70 epoque ou d une manière conscient ou pas cela freiner les areurs des libéraux ,ce qui n est plus le cas a ce jour !ALORS revenons a la raison sans union de toutes les tendances a gauche de la gauche nous ne changerons rien dans ce pays et sans relais dans les boites encore moins ! et a ce jour la cgt et la seule structure qui meme avec toutes ses imperfections et SES PROBLEMES DE BUREAUCRATIE qui amene encore un discours de classe dans les entrprises ! et la masturbation cerebrale de certains camarades occulte la realite de terrain SANS cgt plus rien. nada,que dalle ! alors travaillons a l unite et a renforcer notre appareilpour affronter un monde complexe ou les reponses ne peuvent pas etre simpliste . quand au camarade georges ou henry qui nous a quitte aussi interrogeons nous sur leur parcours et dans le meme contexte qu eux dans la periode 39 45 aurions nous eu la meme force de caractere et le meme courage ! repose en paix camarades et merci au nom de la cgt !

    • Que cela est bien dit et il fallait le dire.

    • C"est justement parce que la CGT, depuis plus d’un siècle, regroupe les militants les plus combattifs et dévoués du mouvement ouvrier qu’il faut en permanence analyser, comprendre, évaluer sa politique. Au delà de la personne de Georges SEGUY, il est nécessaire de regarder lucidement ce qu’a fait ou voulu l’appareil de la CGT dans les luttes et mouvements passés, dans les situations d’affrontement de classe.
      On doit pouvoir aujourd’hui échanger, débattre, exprimer des points de vue divergents au sein de la CGT sans pratiquer l’injure ou la calomnie.
      Plus que jamais, la démocratie ouvrière est une nécessité et le débat, sans concession, est un élément essentiel de cette démocratie.

  • Je ne comprends pas pourquoi des camarades estiment incompatible de penser simultanément :

     la CGT est le meilleur outil actuellement pour organiser et défendre les travailleurs, par exemple contre la loi El Komeri,
     la direction de la CGT est critiquable, par exemple lorsqu’elle freine les mobilisations qu’elle ne contrôle pas.

    Moi je suis à la CGT et je pense les deux choses, pour moi elles sont compatibles.

  • Il devait y avoir dans les 450000 étudiants en 1968, dont certains s’amusaient comme de petits fous à la révolution. Les mauvaises langues prétendaient qu’ils faisaient cirer leurs chaussures par la bonne, avant d’aller manifester au nom du prolétariat. En face, ou à côté, quelques 10 millions de prolos en grève, dont j’avais l’humble honneur de faire partie. Les gains sociaux ont été considérables, faisant suite à ceux du Front Populaire et du CNR.
    Les travailleurs ont à juste titre refusé une aventure particulièrement minée. Il est amusant de constater ce que sont devenus aujourd’hui ces éminents conseilleurs en insurrection.
    Entre les "nouveaux philosophes" pas franchement du côté des prolos, les prétendus humanitaires sous influence US, et certains recyclés du PS... On connaît la suite : très révolutionnaire...

    • Pas mieux DD .....
      J’ajouterais juste ce qu’un vieux camarade prêt de la retraite nous disait :

      " vous les jeunes regardez les bien ceux la qui viennent donner des leçons a la CGT et a la classe ouvrière demain la CGT sera toujours avec les travailleurs eux seront le l’autre coté de la barricade a cirer les pompes des tauliers "

      Je n’ai jamais oublié cette phrase
      force est de constater que le pif de classe des prolos c’est qq choses 45 ans après ont voit combien il avait raison ce vieux camarade

      Ils ont tous été a la gamelle et sont aujourd’hui les marionnettes de gattaz voir a la direction du MEDEF Denis kessler grand pote de con banfit pour cracher sur la CGT et le PCF en 1968 et qui exige aujourd’hui d’en finir avec les "privilèges exorbitant" dut au programme du CNR et aux acquis de 1968

    • Denis Kessler....mais aussi Maurice Leroy,Philippe Herzog ...ta liste n’est pas complète camarade alors le pif de classe est un peu encombre on dirait

    • Ces gens la étaient des dirigeants de la CGT en 1968 ????

      La haine de la CGT vs égare mon ami et vous amène comme vos pareil july con bandit kesller et tous leur pote a n’avoir que l’insulte le mensonge et la rumeur comme arguments ....... contre notre GRANDE CGT....

      ET tout comme eux a aller certainement pointer soit place beauvaux soit au MEDEF
      Bon vent m’sieur le fabulateur

      Pour l’histoire un seul traite a la CGT en 68 Barjonnet membre du BC qui disparu un matin de la confédé pour rejoindre vos amis participer à l’opération anticgt de charléty puis rejoignit comme bcp de girouettes les poubelles de l’histoire