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Claude Guillon gagne son procès contre Jean-Marc Rouillan

par Belladonna

Publie le vendredi 9 septembre 2016 par Belladonna - Open-Publishing
4 commentaires

Le procès de notre camarade Jean-Marc Rouillan avait eu lieu sans que se soit manifesté son principal témoin à charge, l’ex-libertaire repenti Claude Guillon, qui avait pourtant épluché le dossier et accumulé une quantité impressionnante de charges contre l’ancien militant d’Action directe. On attendait donc au moins sa présence au tribunal pour développer son réquisitoire aux côtés des parties civiles, de la proc et des juges. Un réquisitoire qui annonçait la couleur sans fioritures :

https://lignesdeforce.wordpress.com/2016/03/21/jean-marc-rouillan-doit-se-taire-non-parce-que-letat-le-lui-impose-mais-parce-que-les-enormites-qui-sortent-de-sa-bouche-nuisent-a-la-cause-quil-pretend-defendre-et-a-lui-meme-acc/

Aujourd’hui, la sentence est tombée et on voit que la justice a suivi point par point les instructions de Claude Guillon (toujours courageusement absent) pour faire condamner Jean-Marc Rouillan. Tout y est, avec en supplément un bonus spécialement adressé aux « révolutionnaires » au cas où l’appel du pied à la magistrature ne suffirait pas.

On remarquera que la hargne de l’inquisiteur ne s’adresse pas seulement à Jean-Marc, mais à l’ensemble des camarades qui ont eu l’outrecuidance de lui manifester une solidarité sans demander auparavant la permission de Claude Guillon…

Nous avons connu Claude Guillon quand il jouait les trublions de la mouvance libertaire et qu’il donnait l’impression de bousculer la bien-pensance de ses institutions officielles.

Nous l’avons soutenu quand on l’accusait de négationnisme ou de sexisme, en réaction contre les Didier Daeninckx et autres défenseurs de la pensée dominante, en ayant la naïveté de croire que les ennemis de nos ennemis devaient être nos amis et que c’est forcément lui qui avait raison.

Nous l’avons perdu de vue quand il est peu à peu rentré dans le rang et préféré vendre ses livres et ses « idées » en retournant dans le milieu libertaire soft qu’il avait tant critiqué auparavant.

Et nous l’avons retrouvé avec stupéfaction aux côtés de nos ennemis, précisément les héritiers de Daeninckx, auprès desquels il a fait repentance au point de les dépasser dans la chasse aux sorcières dont il avait lui-même fait l’objet dans sa « période libertaire ». Il fait maintenant la chasse aux révolutionnaires qui n’ont pas suivi la même voie que lui, notamment les anti-islamophobes et les antisionistes, dans des pamphlets qui resteront des modèles de novlangue.

Mais ce n’était pas suffisant : devançant la justice et rejoignant les médias du pouvoir, il s’est érigé en procureur de la République pour juger le « cas Rouillan » !

« Jean-Marc ROUILLAN doit se taire, non parce que l’État le lui impose, mais parce que les énormités qui sortent de sa bouche nuisent à la cause qu’il prétend défendre » ! ! !

On se demande bien en quoi la « cause » que défend Jean-Marc Rouillan pourrait regarder Claude Guillon, qui est du côté de nos ennemis et qui n’a donc aucune légitimité à parler à la place des révolutionnaires ni prétendre savoir ce qui nuit ou non à leur cause. Quel rapport entre la « cause » que défend Jean-Marc et la « cause » que défend Guillon ? Il faudrait que ce triste personnage arrête de parler de la « cause » des autres À LEUR PLACE !

Guillon va plus loin que la justice française, qui se contente de juger les ennemis de l’Etat. Lui, il s’arroge le droit de juger de l’intérieur et de l’extérieur, en tant que procureur de la République d’un côté et de l’autre en se faisant passer pour un révolutionnaire à qui Jean-Marc aurait fait du tort en le discréditant aux yeux de son public !

Il est remarquable de constater que la merde qu’a publiée Guillon TROIS MOIS AVANT LE PROCÈS, avant même la plainte des parties civiles et simultanément aux éructations des médias poubelle, a été reprise POINT PAR POINT au moment du procès par les sbires de l’Etat, à se demander s’ils ne s’en sont pas simplement inspirés. Le repenti Claude Guillon a devancé de trois mois les réquisitoires de la procureure et des avocats des parties civiles contre ceux qui ne renient pas leur passé révolutionnaire ! Tous ses « arguments » ont été exploités :

 Jean-Marc ne condamne pas les attentats, il se contente de rester « neutre » :

« Neutre ! Évoque la Croix rouge (mais sans trousse de secours) et le chocolat suisse. Le tout au milieu des cadavres de Charlie et des trottoirs parisiens… Au minimum, je dis bien au minimum, c’est une colossale maladresse. Le genre d’énorme connerie qui te fait chasser de ton organisation politique et interdire de tribune jusqu’au siècle suivant. Mais Rouillan, quoique stalinien, n’est plus membre d’aucune organisation, depuis qu’il a fait la grâce au NPA de le quitter. » [sic] »

 Sur la notion de « courage » :

« les islamistes assassins de caricaturistes, de juifs, de juives, de buveurs et de buveuses de bière en terrasse, il les trouve « très courageux ». »

 Soupçons d’antisémitisme, indispensable à toute chasse aux sorcières :

« On a quand même beaucoup entendu dire, dans « notre courant politique » (je reprends de confiance l’expression de la pétition) que, quand même ! fréquenter un établissement où avaient été donnés des galas en faveur de l’armée israélienne, c’est sinon un crime, au moins une imprudence. Si ! si ! Ça c’est beaucoup dit, chez les inorganisés, mais pas seulement. C’est une « opinion » qui a du être combattue dans des organisations d’extrême gauche, et non sans mal… »

« Même si « toute théocratie est un régime ennemi » et qu’il considère Daech comme État. Dommage que dans cette phrase, le premier exemple qui lui vienne à l’esprit soit, non pas Daech, dont on parle, mais Israël… »

 Déformation de ce que Jean-Marc a dit, utilisé par les médias et repris ensuite par la justice et par Guillon :

« autrement dit, pense le crétin, un jeune arabe de nos banlieues est moins coupable de tuer des filles en minijupe à la terrasse d’un café que le tireur du bombardier d’écraser des filles en tchador. Le crétin ne sait pas (c’est à ça aussi qu’on le reconnaît) que l’armée emploie même des assassins « issus de la diversité », comme on dit sottement. Les flics noirs et arabes, il ne les voit pas. Il pense que les jeunes arabes ont un destin de révoltés — pour venger les guerres coloniales — et que bon, c’est un peu ballot d’avoir flingué n’importe qui, mais bon… »

« Je reviens à la déclaration qui établit, hélas ! qu’il n’y a dans mon analyse aucune « exagération ». Quand on demande à Rouillan pourquoi il semble si réticent à « condamner » les tueries et leurs auteurs, ils se réfère à son expérience de pratiquant de la lutte armée.

« Notez bien que Rouillan ne s’abstient pas de toute critique à l’égard des tueurs de Daech, qu’il refuse néanmoins de condamner moralement et politiquement : il les traite d’ « impies », parce qu’ils auraient outrepassé je ne sais plus quelle prescription coranique »

 Interprétation délirante que même les médias du pouvoir n’avaient pas osé formuler :

« Rouillan espère, semble-t-il, que le dialogue est encore possible avec Daech ou bien des gens qui veulent le rejoindre, on ne sait pas… Du coup, il se met en avant comme intermédiaire possible : quelques minutes après son « aveu » qu’au hasard de la vie, il aurait aussi bien pu flinguer des buveurs d’apéritif, il affirme : Il y a des mouvements, comme le Hezbollah, qui pensent que je suis quelqu’un de bien intentionné.
Rouillan se propose là — je ne sais pas si l’on a bien pris bien la mesure de son dévouement — rien moins que de nous sauver. En effet, comme il le souligne justement, il ne manque pas de fanatiques (le mot est de moi), armés de mitraillettes, qui pensent que nous ne sommes pas beaucoup à mériter de l’être, sauvé(e)s, en occident. Rouillan se propose, si je comprends bien, de leur dire quelques mots en notre faveur. »

 Et la cerise sur le gâteau :

« Je reviens à la déclaration qui établit, hélas ! qu’il n’y a dans mon analyse aucune « exagération ». Quand on demande à Rouillan pourquoi il semble si réticent à « condamner » les tueries et leurs auteurs, ils se réfère à son expérience de pratiquant de la lutte armée. Soulignons qu’il se réfère ici à Action directe sans avoir évidemment consulté ses camarades, ce qui donne une idée, pour les naïfs et les naïves qui ne se s’en seraient pas fait une, de la manière « démocratique » dont se prenaient les décisions à AD. C’est-à-dire sans se préoccuper du tort que cela pouvait causer aux autres (en liberté ou en taule). » [sic]

Ce crétin, qui prétend tout savoir sur AD et son fonctionnement interne, et même si Jean-Marc a ou n’a pas « consulté ses camarades », n’a pas encore compris qu’AD n’existe plus depuis longtemps, ce qui prouve encore une fois que sa haine des non-repentis est le seul motif de ses saloperies.

Pour revenir au concept de « courage », dont Guillon donne la même interprétation que la justice française, on peut dire qu’il en manque singulièrement, sinon il serait venu au procès étant donné que ses griefs contre Jean-Marc sont encore plus grands que ceux des familles des victimes. Il aurait même pu se porter partie civile pour glaner au passage un peu de sous et améliorer ses revenus de rentier. Les avocats de l’accusation ont réclamé plusieurs milliers d’euros pour les familles et pour eux-mêmes. Et Guillon, combien aurait-il demandé ?

Mais il lui aurait fallu pour ça affronter le mépris et les crachats de celles et ceux qui étaient là et dont il a l’impertinence d’essayer de récupérer les idées « révolutionnaires », et il a préféré s’abstenir.

Messages

  • En résumé : "Belladonna" se fout de Rouilan...son problème c’est de dénoncer ceux ou celles qui demeurent critiques envers l’islamisme. Comme hier avec l’URSS, la Chine ou Cuba on ne peut pas aujourd’hui dénoncer l’oppression sans être complice de l’impérialisme...et j’allais oublié de l’Etat israélien.
    Les salauds de fascistes islamistes ne méritent pas la moindre considération de notre part et sont à ce jour, les ennemis du genre humain, particulièrement des femmes, des homos et des populations arabes, kurdes et africaines qui actuellement en prennent plein la gueule !
    PV

    • En résumé : PV se fout de Rouillan… son problème, c’est profiter de ce texte pour déverser sa haine non pas seulement des islamistes, mais des musulmans en général, et même de tout ce qui va à l’encontre du « prêt-à-penser » à la mode chez certains « libertaires ». Sinon, on ne voit pas bien ce que viennent faire ici « Cuba », « la Chine » ou « l’Etat israélien » !

      En fait, PV défend son ami Guillon, mais il ne trouve visiblement pas d’arguments, alors il nous parle d’autre chose. Jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas Rouillan qui a lancé la polémique, c’est Guillon, et comme tous les fans inconditionnels PV ne supporte pas qu’on réponde au maître.

      Il y avait déjà eu une réponse à l’agression de Guillon, avant le procès, par des camarades de Rouillan, camarades non pas par rapport à Action directe, mais camarades de lutte contre l’Etat, la justice et le lynchage médiatique auquel a participé Guillon.

      Claude GUILLON doit se taire, ne serait-ce que pour faire oublier son ralliement au prêt-à-penser « révolutionnaire »

      Si Jean-Marc Rouillan fait des bourdes qui risquent d’être mal interprétés, c’est d’abord à ses amis de le lui faire remarquer, et non à d’ex-camarades reconvertis dans le sensationnalisme et qui ne traitent un sujet que s’il prête à scandale et donne l’occasion de « s’écouter » écrire en s’injectant une overdose d’indignation.

      Ce genre de propos décousu au milieu d’une interview passerait normalement inaperçu, mais ce serait compter sans la presse pourrie et des Guillon à l’affût du moindre dérapage, ne voulant surtout pas que ça passe inaperçu et qui n’attendaient que ça pour parler de Jean-Marc sur le seul sujet qui les intéresse et faire abstraction de tout le reste.

      Il y aurait bien des choses à dire sur Jean-Marc, en bien ou en mal, mais Guillon n’en a rien à foutre, il n’a parlé de Jean-Marc que trois ou quatre fois dans sa vie, uniquement pour l’enfoncer, attendant patiemment l’occasion de le faire. Et, comble du jésuitisme, déclarant et répétant avec indécence qu’il ne faut pas qu’il retourne en tôle, mais faisant tout pour ça.

      Des sujets d’indignation, le Guillon nouvelle mouture n’en trouve plus beaucoup dans l’actualité, alors il guette le fait divers avec la même avidité que les paparazzi de la presse poubelle. Le blog de Guillon est devenu le « Marianne » de quelques libertaires qui ont abandonné la lutte pour s’abîmer dans la nostalgie de ce qu’ils auraient pu faire et qu’ils n’ont jamais fait. Vous avez déjà vu le Guillon s’indigner de ce qui se passe en Palestine, s’indigner du colonialisme, des guerres impérialistes, de la répression contre les militants antiracistes et antisionistes, de l’islamophobie ? Non, jamais ! Le Guillon nouveau aborde rarement les sujets qui fâchent, et toujours pour soutenir, il faut le préciser, des « luttes » qui sont aussi celles de l’Etat et de la majorité silencieuse(1).

      Si Guillon n’a aucune indignation pour les crimes qui se commettent tous les jours mais qu’il n’est pas politiquement correct d’évoquer, il lui faut bien trouver un sujet d’indignation de substitution, et quoi de plus facile que Jean-Marc Rouillan ? Là il peut déverser son venin sans le moindre risque, sans avoir peur des juges et des flics, puisque faisant leur boulot.

      De quel droit Monsieur Guillon se permet-il de parler au nom des révolutionnaires pour donner un point de vue personnel de repenti ravi de juger à son tour ceux qui continuent la lutte ? Quand on voit la pauvreté de son blog sur les sujets qui intéressent les révolutionnaires, on comprend qu’il essaie de compenser par une action d’éclat à la mesure de sa triste régression.

      Quand Monsieur Guillon prétend que les propos de Jean-Marc « nuisent à la cause qu’il prétend défendre, et à lui-même accessoirement [sic] », en réalité, il veut dire des propos qui le dérangent lui, Claude Guillon, car en quoi la « cause » que défend Jean-Marc aurait quelque chose à voir avec la « cause » que défend Guillon ? Il faudrait que ce triste personnage arrête de parler de la « cause » des autres À LEUR PLACE ! Il y a longtemps que Guillon n’a plus rien à voir avec nous, il faudrait aussi qu’il cesse de se substituer au juge d’application des peines, qui est plus modéré que lui !

      Pendant que des camarades essaient de rattraper la bourde de Jean-Marc et de l’aider en dénonçant le lynchage médiatique dont il est l’objet de la part des fachos et du pouvoir, Monsieur Guillon, en digne supplétif (bénévole) de la Maréchaussée et de la Justice, va gueuler sa haine sur tous les toits, décortiquant tout ce qu’a pu dire Jean-Marc dans les moindres détails, au cas où le procureur oublierait quelque chose. Il intervient même dans les textes de soutien à Jean-Marc, car il lui est également insupportable que la moindre solidarité puisse avoir lieu(2).

      Nous n’avons rien à foutre des « conseils » de Monsieur Guillon. Oui, Jean-Marc s’est plusieurs fois fait avoir par les journalistes, et il faut espérer qu’il comprendra la leçon. Guillon, lui, ne risque plus depuis longtemps de se faire piéger par des journalistes ou d’avoir des ennuis avec les autorités, il peut écrire et dire ce qu’il veut, ce ne sera jamais que la retranscription à la sauce gauchiste des idées des intellectuels-beaufs. Son « impertinence » ne dépasse plus les limites de l’impertinence gauloise des « chansonniers » de Charlie Hebdo.

      Monsieur Guillon, pour faire parler de lui, en est réduit à pourfendre avec véhémence ceux qui contrairement à lui n’ont pas renoncé à la lutte pour se regarder le nombril et ne traiter que les sujets qui ne dérangent pas le pouvoir. Lui qui se flattait jadis de sa réputation sulfureuse et qui fustigeait les anarchistes mous a dû ravaler son radicalisme passé pour aller vendre ses bouquins à Radio libertaire(3) et être accepté dans des milieux plus politiquement corrects.

      Pour paraphraser Guillon, on pourrait lui rétorquer :

      « Par pitié, Guillon, au nom du respect pour les gens honnêtes, ne te crois l’avocat de personne ! Ne plaide aucune cause ! Laisse tomber la politique, tu n’as aucune disposition ! Tu es aussi mauvais à l’écrit qu’à l’oral, mais continue quand même à écrire des livres, comme on ne les lira pas ça ne nous portera pas préjudice. Mais, par pitié pour les autres, FER-ME-LA ! Ou mieux : SUICIDE-TOI, au lieu de donner le Mode d’emploi pour le suicide des autres. On se charge de l’épitaphe :

      In memoriam Claude Guillon

      Le spécialiste du suicide des AUTRES a fini par s’appliquer à lui-même cette méthode radicale. Le brillant intellectuel a voulu mettre fin à une vie faussement rebelle et au final totalement décevante, au point qu’il a fini par rejoindre ce qu’il y a de pire dans ce qu’il avait fait semblant de combattre quand il était « jeune », singeant avec quelques années de retard dans sa dérive populiste le parcours des Geismar, July, Cohn-Bendit, Goupil ou Yves Coleman.

      (1) De même que Monsieur Guillon va plus loin encore que les juges, les flics et les médias dans son acharnement contre Jean-Marc, il est aussi plus radical que les islamophobes de droite et d’extrême droite dans sa croisade anti-musulmane. Il est de bon ton dans un certain milieu « révolutionnaire » de se dire islamophobe avec l’alibi de « l’anti-théisme », qui a vraiment bon dos pour excuser les dérapages racistes franchouillards. Lui, il s’est fixé pour objectif de les dépasser tous par sa véhémence. En pleine islamophobie d’Etat, son principal souci est de protéger nos élites révolutionnaires contre l’« obscurantisme » mahométan. Ça donne ce monument de novlangue qu’il faut absolument avoir lu :

      https://lignesdeforce.wordpress.com/2015/08/23/et-dieu-crea-lislamophobie/

      Il semble plus particulièrement obsédé par les femmes musulmanes, qu’il veut absolument éduquer en les déshabillant. Au point d’ouvrir son blog à un article dont tout le monde pourra juger de la priorité en pleine répression contre tout ce qui est musulman :

      https://lignesdeforce.wordpress.com/2015/07/08/vendredi-10-juillet-journee-mondiale-des-femmes-sans-voiles/

      Car, en bon misogyne de gauche, il ne peut pas concevoir que des femmes qui ne s’habillent pas comme il le voudrait le fassent de leur plein gré. Guillon veut enlever leur foulard aux femmes musulmanes, pas en Arabie Saoudite, où elles aimeraient avoir le droit de CHOISIR, mais en France, où la Loi les oblige déjà à le faire. C’est ça son radicalisme, aller plus loin que la Loi ! Espérons que Laurence Rossignol aura pensé à le féliciter pour son soutien « libertaire » alors qu’elle est dénoncée unanimement par les autres antiracistes !

      (2) On appréciera son intervention sur Médiapart dans un article en soutien à Jean-Marc :
      https://blogs.mediapart.fr/laurent-cauwet/blog/170316/qui-peur-de-rouillan

      « L’apologie de Rouillan par Cauwet est à mes yeux aussi délirante et aussi dangereuse que les propos mêmes de Rouillan. » ! ! !

      (3) « COMMENT PEUT-ON ÊTRE ANARCHISTE ? » C’est l’angoissante question que se pose Guillon dans un bouquin pour lequel il démarche auprès du Monde libertaire et de Radio libertaire, au prix d’un ralliement sans états d’âme à leur dérive raciste et leurs compromissions avec l’extrême droite islamophobe :

      http://ripostelaique.com/Anne-Zelensky-et-Pierre-Cassen.html
      http://www.fdesouche.com/69585-«tant-quon-est-culpabilise-detre-occidental-on-va-droit-dans-le-mur
      http://toute-la-droite.forumdediscussions.com/t3470-les-anarchistes-n-aiment-pas-les-barbus
      http://www.contrelislam.eu/selection_ouvrages.php
      https://quartierslibres.wordpress.com/2016/03/22/radio-libertaire-naime-pas-les-femmes-voilees/

      Mais une bonne promotion vaut bien une messe (laïque, bien sûr !). Et ça permet de faire oublier les casseroles qu’il se traîne par ailleurs.

      http://www.commentpeutonetrefeministe.net/2015/03/30/apologie-pedophilie-claude-guillon/
      http://www.phdn.org/negation/faurisson/faur-broszat.html

      Des camarades de Jean-Marc