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Capitalisme et patriarcat cache un sexoséparatisme patronal d’en-haut !

par CD

Publie le jeudi 15 décembre 2016 par CD - Open-Publishing
4 commentaires

Capitalisme et patriarcat cache un sexoséparatisme patronal d’en-haut !

Sous-culture sexoséparatiste des 100 « grands patrons » !

En matière de sexoséparatisme, il n’y a pas forcément une idéologie rétrograde de déployée mais simplement des choix opérés qui vont dans le sens d’une non-mixité « culturelle » et patriarcale. On parlera ici de sous-culture sexoséparatiste , et de secteur, car pas pour toute la société (ouf !).

La non mixité peut être le fait d’une sorte de règle non dite que je dirais patriarcale avec l’exemple de Challenges : « Les cent patrons français les plus performants » avec aucune femme, absolument aucune sur les 100 patrons ! Capitalisme et patriarcat cache un sexoséparatisme patronal au sommet (pas n’importe quel secteur de la société) !

Christian Delarue

Messages

  • Il y a TROIS SORTES de non-mixité hommes-femmes : Une est sexoséparatiste (sexiste).

    1 - La non-mixité TECHNIQUE avec l’exemple des salons de coiffure (sauf exception ou l’on trouve une intention différente)

    2 - La non-mixité FEMINISTE ponctuelle, pour favoriser l’expression des femmes contre l’oppression sexiste et patriarcale.

    Les reunions non mixtes des feministes qui luttent contre le patriarcat et l’hyperpatriarcat des integristes religieux ne relevent pas du sexoseparatisme qui lui est par définition imposé aux femmes par les hommes (et des femmes ) pour les exclure de certains lieux voire de partout sauf la maison. Il s’accompagne de la volonte de les mettre sous hypertextile lorsqu’elles sortent de chez elles.

    Les femmes de toutes couleur de peau du peuple-classe multicolore et multitextile peuvent venir parler entre elles de leur oppression sexiste, celle des hommes mais aussi de certaines femmes ainsi que celle des integristes religieux de tout poil.

    3 - La non-mixité IMPOSEE PAR DES HOMMES (et des femmes aussi, celles défendant le patriarcat) de façon sexiste, que je nomme, s’agissant de l’idéologie déployée, sexoséparatisme hard et soft.

    Le volet « hard » est la réclusion à la maison ou l’exclusion de certains lieux, le volet « soft » (peu soft en fait) est complémentaire et concerne la sortie sous hypertextile obligée, souvent depuis le jeune âge. (cf ici Intégrismes religieux mais pas seulement)

    Il n’y a pas forcément une idéologie rétrograde de déployée (à critiquer) mais factualité par des choix opérés - « en silence » souvent et souvent cachés (ce qui oblige à travail de recherche scientifique ou de journalisme d’investigation) - qui vont dans le sens d’une non-mixité socio-culturelle et patriarcale. On parlera alors de « sous-culture sexoséparatiste » qui peut être (ou non) de portée sectorielle, sectorisée pas globalisante et généralisée . CF par exemple : Sous-culture sexoséparatistes des 100 grands patrons ! (ci-dessus)

    Christian DELARUE

  • Pasque si les patrons et managers étaient des nanas on sortirait du capitalisme ? Faut pas dire de bêtise non plus. L’accès à la domination ne résout pas la domination.