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ITALIE : NOS OUI AUX 4 QUESTIONS REFERENDAIRES - sur la loi en matière de procréation médicalement assistée

Publie le lundi 23 mai 2005 par Open-Publishing

Le 9 juin, à 19 heures, 120 rue Lafayette le Collectif Bellaciao organise un débat sur :
LE STATUT JURIDIQUE DE L’EMBRYON

traduit de l’italien par karl&rosa

Comité pour l’abolition de la loi du 19 février 2004 sur la procréation assistée

Après la décision de la Cour Constitutionnelle, qui n’a pas admis la question totalement abrogative, nous soutenons la campagne référendaire pour les 4 Oui aux questions qui éliminent les parties les plus cruelles de la Loi 40. Nous sommes pour l’abolition de cette loi qui limite la liberté de choix des femmes sur leur corps, nie la laïcité de l’Etat en dictant des normes qui imposent à toutes/tous des choix moraux partiaux, en violant des principes constitutionnels fondamentaux

Nous voulons aujourd’hui la démanteler dans ses aspects les plus graves pour obtenir des règles qui protègent la santé et les droits des femmes et de leurs enfants et qui donnent des garanties d’accès libre et responsable à ces techniques.

Oui pour la santé de la femme et pour l’accès de toutes aux techniques

 avec la loi 40 les personnes fertiles ne peuvent pas être aidées par les techniques de fécondation médicalement assistée, même si elles sont porteuses de graves maladies génétiques ou virales.

Oui pour la possibilité d’accès à la fécondation hétérologue

 la loi empêche de profiter de la donation de gamètes (spermatozoïdes ou ovocytes) et d’avoir recours à la fécondation hétérologue (en dehors du couple). On privilégie un modèle de famille basé sur le "lien du sang", plutôt que sur l’affection et la responsabilité de la part des parents envers les enfants.
 détermine une augmentation remarquable du tourisme procréatif (étant donné que la plupart des pays européens ont des lois beaucoup plus libérales) et fait en sorte qu’une division nette se crée entre ceux qui peuvent se permettre l’accès à ces techniques et ceux qui ne le peuvent pas.

Oui pour la liberté de la recherche scientifique et la cryoconservation des embryons

 la loi viole la liberté de la recherche scientifique et ses possibilités de développement, en empêchant l’utilisation des cellules embryonnaires qui seront en mesure, dans les années à venir, de combattre avec succès des maladies aujourd’hui incurables (voir Alzheimer et Parkinson) ;
 empêche la conservation des embryons, obligeant ainsi la femme à se soumettre, après chaque grossesse ratée, à un traitement hormonal ultérieur, long, douloureux et dangereux pour sa santé.

Oui, pour la liberté et responsabilité féminine dans le domaine de la reproduction

 la loi met en discussion le principe de responsabilité de la femme dans la procréation, en ouvrant la voie à l’attaque de la loi 194 (loi sur l’IVG), expression de décennies de luttes des femmes ;
 on empêche la femme de révoquer son consentement à l’implantation de l’embryon dans son utérus, même quand il s’avère porteur ou affecté de graves maladies ;
 viole la déontologie des médecins, parce qu’elle les contraint à agir sans protéger le droit à la santé des femmes et des enfants à naître.

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