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SOS pour sauver le Bassin d’Arcachon

Publie le lundi 23 mai 2005 par Open-Publishing

Cela fait un mois que les huîtres du Bassin d’Arcachon sont interdites à la vente pour cause de présence d’algues toxiques :la grogne monte chez les ostréiculteurs

Par ailleurs des projets de dragage des ports d’Arcachon et de la Teste, de même que des projets d’extension du port d’Arcachon ont suscité parmi la population la création d’un collectif contre le clapage des boues en mer, collectif rassemblant une bonne vingtaine d’associations locales. Ces ports n’ont pas été dragués depuis une trentaine d’années au moins et les boues s’avèrent chargées de nombreux produits toxiques. Le déversement de ces boues est sensé se faire dans les passes, à l’entrée du bassin, en face du wharf
de la Salie, là où se déverse déjà tout le réseau des eaux usées de l’ ensemble des collectivités du Bassin et de l’Usine de cellulose installée à Facture-Biganos

Le Bassin d’Arcachon est au bord de l’asphyxie : urbanisation galopante qui se solde forcément par des rejets de plus en plus importants par le wharf, agriculture de plus en plus industrialisée dans les Landes attenantes qui draine via la nappe des quantités de plus en plus importantes d’engrais et de pesticides vers le Bassin.

S’il y a peu d’espoir de pouvoir freiner ce développement, par contre il doit y avoir possibilité de faire faire les travaux de dragage et d’ extension des ports dans les règles de l’art sans nuire, ni à la profession et la destination ostréicole du Bassin (qui constitue la principale pouponnière de toute l’ostréiculture française ), ni à l’attrait touristique que constitue un Bassin et un littoral sain où l’on peut se promener et se baigner sans respirer les relents nauséabonds des rejets en mer, pêcher ,ramasser et déguster les coquillages sans risquer l’intoxication.

Cette lettre a donc un double but :
1) faire connaître le problème et sensibiliser l’opinion pour faire pression sur les autorités locales pour ne pas déverser les boues de dragage en mer, quitte à trouver des solutions plus onéreuses
2) Lancer un appel aux spécialistes de ces problèmes qui devraient exister parmi nos lecteurs, pour qu’il se manifestent auprès du collectif pour que celui-ci puisse présenter des alternatives plus écologiques aux autoritéslocales.

Je donne à cet effet mon adresse personnelle :
frederic.sommer@worldonline.fr et celle de René Capo, coordonnateur du collectif aquitain contre les rejets en mer :
rcapo@wanadoo.fr

Frédéric Sommer