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100 ans de trahisons socialistes (des origines à nos jours)

par frico-racing

Publie le lundi 24 avril 2017 par frico-racing - Open-Publishing
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On le voit de plus en plus...L’objectif de tout ce petit monde est de faire gagner Macron, la vraie ligne libérale du PS, Hamon est là pour pomper les voix de Melenchon et l’empêcher d’accéder au 2eme tour.

Comme tous les PS d’Europe pour la plupart moribonds, le parti Socialiste Français est en crise, le rejet des peuples de "gauche" pour ces partis est historique. En France la candidature Hamon exacerbe un peu plus leurs contradictions. Ne nous y trompons pas, leur objectif est de sauvegarder, dans ce naufrage, la survie de l’appareil et leurs sièges d’élus, mais aussi leurs revenus en empêchant une poussée de la gauche dite radicale incarnée par Mélenchon et les communistes notamment. A l’image de la droite, certains parlent même de changer le nom de leur parti : En fait "Changer pour que rien ne change"...Sauver les apparences mais conserver sur le fond l’essentiel de leur raison d’être...Ne pas remettre en cause le système en empêchant tout changement de société.

100 ans de trahisons socialistes (des origines à nos jours)

La trahison est une constante de la sociale-démocratie et des partis socialiste partout dans le monde...

Liste non exhaustive des trahisons socialiste :

- 1914-1918 où, Jaurès à peine enterré, quand, dans tous les pays concernés, ils ont voté les crédits de guerre alors qu’ils avaient dits le contraire...Et ont en plus saboté la grève internationale (contre la guerre)... C’est une des raisons de la scission entre Communistes, (troisième internationale) et Socialistes (deuxième internationale). En France, cette scission après la grande "boucherie" eu lieu au congrès de Tour en 1920, avec la naissance du PCF (majoritaire) et maintien de la SFIO (socialiste minoritaire).

- Après la défaite de l’Allemagne en 1918, la dynastie impériale des Hohenzollern a été démissionnée et remplacée par la République de Weimar. Les socialistes, une fois au pouvoir en Allemagne en profitèrent pour laisser assassiner Karl Liebknecht et Rosa Luxembourg qui à limage de l’URSS prônaient une vraie révolution, en cela ils contribuèrent à l’accession du nazisme en Allemagne et ce qu’il s’en suivi. 

- 1936, c’est l’abandon par le gouvernement de Léon Blum, de l’Espagne républicaine à Franco, soutenu par Hitler et Mussolini, (la non intervention)...

- 1938, c’est la signature de Munich, puis Pétain, à qui ils accordent, pour une partie d’entre eux les pleins pouvoirs, en votant la déchéance des députés communistes, ce qui conduira à leur emprisonnement puis à leur "livraison" aux nazis.

- 1946/47, les grèves et le mécontentement se développent, c’est le socialiste Jules Moch, qui fait tirer à balles réelles sur les grévistes...A la même époque, les socialistes européens "travaillent" parallélement avec le patronat et la CIA à organiser des scissions dans les syndicats dits "révolutionnaires" (CGT en tête), ce qui donnera la création de FO en France...Dans le même sens ils cautionnent le limogeage des ministres communistes, (Belgique, France, Italie, etc...)

- 1956, François Mitterrand (pas encore "socialiste) mène une belle carrière ministérielle, il sera 8 fois ministre...Au moment de la guerre d’Algérie, ministre de l’intérieur sous la présidence de Pierre Mendès-France, puis ministre Garde des Sceaux ministre d’État sous Guy Mollet ou il fut solidaire de l’envoi du contingent en Algérie le 23 mai 1956.

- 1958, Suite au coup d’état de De Gaulle et sa 5ém République, les communistes vote contre, la moitié des socialistes votent pour, avec la droite.

- 1964, Comme Mitterand allait le faire avec la SFIO, Eugène Déchamps transforme la CFTC vieillissante en CFDT (future courroie de transmission du PS).

- 1965/1968/1969 A l’issue de la présidentielle de 1965, François Mitterrand apparaîssait comme le leader possible de la gauche...Mais les socialistes sont très divisés : il y a la SFIO de Guy Mollet et de Gaston Deferre, le PSU plutôt gauchiste de Rocard, la Convention des Institutions Républicaines de Mitterrand, ainsi qu’une multitude de clubs. Mitterrand était arrivé second de l’élection présidentielle de 1965. Mais son attitude après 1968 l’avait empêché de se présenter aux élections présidentielles de 1969. A cette élection, la gauche avait présenté plusieurs candidats dont Gastion Deferre, socialiste de la SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière, c’est-à-dire les socialistes) qui a réalisé un score catastrophique de 5%. Seul le candidat communiste Jacques Duclos s’en sortait avec les honneurs en obtenant 21% des voix.

- En juillet 1969, un premier regroupement s’opère entre différents clubs et la SFIO qui change de nom et devient le parti socialiste avec à sa tête Alain Savary en remplacement de Guy Mollet. Mais le processus final de regroupement a lieu à Epinay en 1971, quand François Mitterrand se rend au congrès du parti socialiste, (il n’en est pas membre) mais il y fait une OPA... C’est dans ces conditions que le 16 juin 1971, François Mitterrand prend la direction du Parti Socialiste avec 43 926 voix contre 41 757 pour Alain Savary. Les socialistes sont désormais unis autour d’un dirigeant "charismatique" prêt à prendre le pouvoir. Reste, pour y parvenir, à conclure une alliance avec les communistes.

- En 1970/1971, Georges Marchais accède au poste de secrétaire général du parti communiste. L’année suivante, les communistes publient un programme de gouvernement qui doit servir de base de travail pour établir un programme commun avec les socialistes. .

- 1972, La naissance de l’Union de la gauche, le 27 juin 1972, est un épisode important de l’histoire des gauches et de la vie politique. Le parti socialiste et le parti communiste (majoritaire) adoptent alors un "programme commun de gouvernement". Les radicaux de gauche (MRG à partir de 1973) contresignent le 12 juillet...A la "finance" et aux américains qui s’inquiètent de cette alliance avec les communistes, F Mitterand les rassure en leur disant que c’est pour ramener le PC à 15%...(objectif plus qu’atteint depuis !)

- 1977, les reculs socialistes quant aux projets d’application du programme amènent le PCF à conditionner le maintien de sa participation à une application effective des engagements communs. Les négociations s’engagent après les municipales ou la gauche a progressé. Le Parti communiste demande les nationalisations prévues et une augmentation du pouvoir des syndicats dans les entreprises nationalisées. Le PS refuse...C’est la rupture des négociations dans la nuit du 22 au 23 septembre 1977 entrainant celle du programme commun, qui explique la constitution de listes séparées au premier tour des élections de 1978. Malgré un "rabibochage" des trois partis entre les deux tours des législatives de 1978, la droite garde la majorité à l’Assemblée nationale. Pour la première fois le Parti socialiste obtient un score supérieur à celui du Parti communiste, ce qui a pu être interprété comme une validation à moyen terme de la "stratégie" de François Mitterrand.

- 1981, avec la victoire de l’union de la gauche et l’arrivée au Pouvoir François Mitterrand certaines des grandes réformes promises furent mises en oeuvre...(l’augmentation du smic de 10 %, des allocations familiales et logement de 25 %, handicapés de 20 %, la retraite à 60 ans, la cinquième semaine de congés payés, les lois Auroux sur le droit du travail, loi Roudy sur l’égalité salariale entre les hommes et les femmes, l’abrogation de la peine de mort, etc...Sur le plan économique, l’ensemble du secteur bancaire fut nationalisé ce qui devait logiquement permettre au Pouvoir de réorienter sa politique au service du Pays et de ses concitoyens.

- 1982, l’embéllie n’aura durée qu’un an, en juin 1982, au congrès de la CGT qui se réuni à Lille (dont il est Maire), le premier ministre Pierre Mauroy, à la stupéfaction générale et sous les sifflets annonce "un plan de rigueur"...Ce tournant de la "rigueur" fut le signal du renoncement socialiste à poursuivre une véritable politique de Gauche et le signe annonciateur d’un changement de cap profond par l’alignement de la social-démocratie sur l’Europe et l’économie de marché, non plus administrée, mais totalement livrée à la finance internationale (le libéralisme)...

- 1984, départ des ministres communistes...Ces derniers quittent le gouvernement pour n’avoir pu infléchir la politique d’austérité adoptée par le gouvernement Mauroy (voir ci dessus)...Dans la foulée craignant que la droite reprenne quelque vigueur, François Mitterrand voit la mise en avant du Front National comme un "grain de sable" à exploiter contre le RPR et l’UDF. « Pousser le Front National sur le devant de la scène pour rendre la droite inéligible, c’est une chance historique pour les socialistes ! ». Mais le grain de sable s’est aussi glissé dans les machiavéliques rouages mitterrandistes qui dérangeaient tant Roland Dumas, (vidéo ci dessous)...C’est la chance historique des socialistes ».apparemment l’argument tient toujours l Le monstre façonné patiemment par le "stratège" PS, n’est pas retourné à la poussière sa mission terminée, il s’est fortifié, structuré et s’est émancipé sur le terreau des difficultés quotidiennes des Français ballottés de gauche à droite depuis plus de 35 ans, au gré des promesses non tenues, des désillusions et du désespoir ambiant...En cela le PS ne peut être "un barrage contre le FN, puisqu’il en est "le promoteur" historique !

-1986, le gouvernement socialiste signait l’acte unique européen, qui allait être l’acte définitif de la construction d’une Europe libérale, qui préfigurait le traité de L’Union Européenne signé à Maastricht le 7 février 1992 et pour lequel François Mitterrand s’était profondément investi... En définitive François Mitterrand avait choisi son camp, au nom du pragmatisme et du réalisme économique une France acquise au libre échange et à la finance qui allait devenir quelques années plus tard une économie mondialisée, sans garde fou et livrant notre Pays à la libre concurrence quel qu’en soit le prix à payer.

-1992, avec le soutien socialiste, le traité de Maastricht a été adopté de justesse avec 51% des votes pour. Depuis, on nous a demandé notre avis sur un autre traité européen : le traité établissant une Constitution pour l’Europe (TECE), en 2005. À l’époque, nous avions dit non à 55% par référendum mais le traité a finalement été ratifié par le Congrès en 2008 : il est devenu le traité de Lisbonne (également soutenu par le PS).

- 2002, avec un programme de droite, (Il avait notamment déclaré, "mon programme n’est pas socialiste !")...Lionel Jospin candidat du PS est "sorti" dès le 1er tour de l’élection présidentielle, laissant Le Pen Chirac face à face !...

- 2012/2016, Cinq ans après le discours du Bourget, ("mon ennemi c’est la finance"), les électeurs proches du Parti socialiste ont présenté l’addition à Manuel Valls. Les guerres, Afrique, Libye, Syrie, La loi travail, le 49-3, (à 6 reprises), la déchéance de nationalité, les cadeaux mirifiques au patronat (sans contre partie)…François Hollande avait de bonnes raisons de fuir un vote sanction. L’ex-premier ministre espérait pourtant faire disparaître le passif du quinquennat derrière les masques de son expérience et de son autorité. Échec et un mat...

Ne faisons pas table rase du passé :

- 2017, La candidature de Benoît HAMON est une véritable ARNAQUE ! Du même type que celle de HOLLANDE en 2012 !... Aux naïfs de gauche qui donneraient la moindre sincérité à HAMON dans son discours de « gôche », je suggère ceci : si vous souffrez des mêmes handicaps que les poissons rouges, si vous avez une tendance à oublier ce qui a été dit et fait hier et avant-hier, vous pouvez vous rafraîchir la mémoire en étudiant, non pas seulement ses paroles, mais ses actes depuis des années. Étudiez par exemple ses votes à l’Assemblée Nationale depuis cinq ans, notamment ceux sur les textes les plus odieux, les plus régressif… Voyez qui il a soutenu dans les choix qui ont sali notre pays et dévasté nos acquis sociaux. Observez son courage politique quand il a préféré si souvent s’abstenir ou jouer les “frondeurs” de pacotille...En cela croire qu’on "pourrait ramener le PS à gauche", comme le défend le PC depuis 35 ans est une tromperie, qui conduit d’ailleurs celui ci à sa perte et à la déshérence de ses militants et de son électorat !

HAMON n’a qu’un objectif : mystifier une fois de plus un nombre suffisant d’électeurs de « gauche », faire en sorte que ceux-ci ne votent pas cette fois pour MÉLENCHON...

HAMON a exprimé en 2012 son rôle : constituer un pilier gauche pour le PS en vue d’éviter une fuite des électeurs vers MÉLENCHON. “On assure à Hollande le flanc gauche qui évite que certains électeurs se tournent vers Mélenchon” a-t-il dit au Figaro dès 2012 !

"Le moindre mal c’est le mal en sursis"...En effet, voter pour le moindre mal, c’est aussi voter pour le mal. Plus jamais le PS, non je ne voterai pas Hamon, (et ses alliés), j’ai la conviction profonde que rien de nouveau ne repoussera sur les résidus d’une pseudo gauche dévoyée et corrompue...Terminé le coup de nous faire avaler n’importe quel glissement vers le pire pour éviter le pire. Car à ce petit jeu de dérive permanente, on finira par vous expliquer un jour qu’il vaut mieux la blonde que le père ! ...

Si on fait abstraction de la "nazillonne" : Méfiez vous et prévenez vos amis...Parmi les 4 autres candidats dont le nom se termine par "ON", il y a 3 pièges à CONS...

Melenchon sinon rien et aux 2 tours et aucune alliance avec le PS (et ses alliés) aux législative !

frico

PS : Comme le dit JL MÉLENCHON : “Si vous abandonnez vos convictions dans le bureau de vote, ne vous étonnez pas ensuite de ne plus les retrouver à la sortie !” On vote pour ses convictions, pas pour le moindre mal.

http://www.frico-racing.com/2017/02/la-longue-histoires-des-trahisons-socialistes.html

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