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Le dilemme

Publie le mardi 25 avril 2017 par Open-Publishing
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Le second tour de l’élection présidentielle se présente, pour le citoyen n’ayant pas choisi au premier tour l’un ou l’autre des candidats, comme un dilemme.

D’une part, une injonction médiatico-politicienne nous presse de voter contre la candidate représentant un vieux courant de pensée xénophobe, d’extrême droite et, par là même, dangereuse pour la république.
Si danger pour la République il y a, alors comment ce fait-il qu’elle a accès à tous les médias et aux cérémonies officielles (exemple hommage au policier tué) ainsi qu’a l’élection présidentielle ?
Que n’a-t-on interdit ce parti quand cela était possible !

D’autre part, l’autre candidat est ipso facto présenté comme l’unique recours face à ce danger.
Peu importe s’il est le dépositaire d’un tout aussi ancien courant de pensée libérale responsable du délabrement de notre société.
Serge Halimi dans son ouvrage « Le grand bon en arrière » (2004) avait, entre autres, expliqué la fascination du couple Royal-Hollande pour les politiques de Clinton et Blair inspirées par ce courant.

Le même Hollande ayant d’ailleurs installé ce candidat au cœur du système (Elysée puis Bercy).

Au soir du premier tour, à La Rotonde, on notait la présence de ses conseillers économistes libéraux, cf. l’article de Libération du 24 avril, dont voici un extrait :

[…] Emmanuel Macron est un habitué du restaurant. C’est là, à l’étage, qu’il a réuni quelques experts chargés d’esquisser le programme économique de François Hollande (ou du moins ses inclinations les plus libérales) durant sa campagne de 2012. Le petit groupe de technos s’était même rebaptisé « le groupe de la Rotonde » pour l’occasion. A la même époque, François Hollande y fête sa victoire à la primaire du Parti socialiste, en 2011.
Et c’est évidemment à la Rotonde, un quinquennat plus tard, qu’Emmanuel Macron tient les premières réunions posant les bases de son mouvement. Une copie dédicacée de Révolution, le livre d’Emmanuel Macron, trône d’ailleurs à côté du comptoir d’accueil. Le fondateur d’En marche y indique que « tout commence toujours à la Rotonde ».
[…]

La résolution d’un dilemme passe par son dépassement.
Je rejette ces deux programmes.

Je considère que les institutions sont si vermoulues qu’il est indispensable d’en changer.

Pour ce faire, il faut passer par la convocation d’une assemblée constituante.

Il se trouve que parmi nos propositions figure le référendum révocatoire.

Nous y voilà !

Ces deux candidats sont actifs en politique depuis belle lurette.

Nous avons donc de quoi estimer et juger leurs actions et leurs programmes.

Par mon vote blanc je les révoque.

Cela peut nous aider dans notre démarche qui vise à convaincre de la nécessité à passer à la 6° République.

Puis, lors des élections législatives, quel que soit le titulaire du mandat présidentiel, nous élisons des députés de la France Insoumise. Nous pourrons, peut-être provoquer, une cohabitation !

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