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2002-2017 La même Histoire, la même Révolte

Publie le dimanche 30 avril 2017 par Open-Publishing

2002 2017

La même Histoire, la même Révolte

Non ça ne passera pas avec l’âge

Qui n’avait pas compris en 2002 que le fascisme naît du capitalisme et que ce dernier est déjà un fascisme ?

Combien d’Anticapitalistes avaient voté pour leur ennemi politique juste parce que le fascisme ce n’est pas possible ?

Qu’est-ce qui a changé aujourd’hui ?

Le capitalisme a empiré comme prévu, mais le fascisme, lui, est toujours le même. Le banaliser ne combattra pas le capitalisme, il accélèrera seulement le processus en laissant la voie libre au fascisme. Et la différence sera qu’en plus nous en serons responsables.

Ce qui a changé c’est cette fascisation des esprits à la suite de la droitisation généralisée.

40% estimé au second tour pour le FN contre 18% en 2002.

Si seulement c’était un réveil collectif de rejet total du système électoral, cette pseudo Démocratie, en faisant de cette abstention la première d’une position définitive.

La position très assumée des Anarchistes, des Autonomes, …, est un choix politique qui les dispense de ce genre de dilemme en tant qu’“objecteurs de conscience".

Mais "découvrir" le vote blanc ou l’abstention face à Le Pen pour retourner la fois d’après voter c’est juste l’infamie.
Ce qui a changé c’est cette indolence de la conscience.

Comment peut-on avoir la mémoire si courte qu’elle nie l’Histoire et fait la part belle aux Négationnistes ? Hitler a accédé au pouvoir qui lui a été donné par les urnes.

Une mémoire si volatile que Trump a déjà disparu des cerveaux, lui qui a été élu grâce à l’abstention justement.

Faire comme si nous avions le choix, comme si le FN était un parti comme un autre, faire passer le vote AntiFN pour un "vote utile" et nier qu’il est une position politique : c’est perdre son joker, se croire libre en pleines ténèbres.

Un vote AntiFN ne sera jamais une adhésion à quoi que ce soit, ni même au système électoral, on peut garder sa carte électorale juste pour être "AntiFa des urnes".

Nous sommes faits comme des rats mais nier que nous sommes faits aujourd’hui ne nous permettra pas de ne plus l’être demain. Demain, à ce train là, nous aurons en plus la peste brune.

A bon entendeur…