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VENEZUELA : Le Président MADURO sanctionne la violence capitaliste !

par JO

Publie le mercredi 2 août 2017 par JO - Open-Publishing

NDLR : Ceux qui se sont rendus coupables d’appel aux crimes et à la subversion seront châtiés ! Hommage au Président CHAVEZ d’avoir laissé à son successeur une armée du Peuple et non plus une armée de mercenaires ! Il avait été bien vacciné par les coups d’Etat perpétrés contre lui, il fallait convertir cette armée et ce n’a surement pas été facile ! Les nouvelles tentatives seront vouées à l’échec et si les forcenés du capitalisme persistent ils perdront tout ce qui leur reste comme cela s’était produit à Cuba !

VENEZUELA : LEOPOLDO LÓPEZ ET LEDEZMA AVAIT L’INTENTION DE S’ENFUIR ET N’ONT PAS RESPECTÉ LES CONDITIONS DE L’ASSIGNATION À DOMICILE
Publié le 2 Août 2017 par Bolivar Infos

Communiqué du Tribunal Suprême de Justice

« Le 31 juillet le 5° tribunal et le 6° tribunal d’exécution du contrôle de la zone Métropolitaine de Caracas ont révoqué respectivement les mesures décidées en faveur des citoyens Leopoldo López et Antonio Ledezma après avoir vérifié le non respect des conditions imposées par l’assignation à domicile.

D’autre part, des sources du renseignement officiel ont donné des informations qui rendaient compte d’un plan de fuite de ces citoyens, c’est pourquoi dans l’urgence, ont été activées les procédures de contrôle correspondantes.

Il faut souligner que les conditions imposées à López ne lui permettaient pas de faire du prosélytisme politique en raison de la Sentence Définitivement Ferme qui pèse sur lui, sentence qui comprend comme peine accessoire sa déclaration d’incapacité politique pendant toute la durée de sa peine.

Dans le cas d’ Antonio Ledezma, le Tribunal lui avait imposé comme condition l’obligation de s’abstenir de faire des déclarations devant les médias. Dans le cas contraire, la mesure qui lui avait été accordée serait immédiatement révoquée. »

Les faits :
Le 25 juillet dernier, López a diffusé une vidéo enregistrée chez lui dans laquelle il demandait aux FANB de retirer leur soutien logistique et de sécurité aux élections, soutien connu sous le nom de Plan République, ce qui implique de désobéir au Commandant en Chef des Forces Armées et de briser la ligne de commandement. Dans son message, il convoquait aussi à une grève de 48 heures contre le Gouvernement.

Ensuite, le 29 juillet, López a utilisé son compte Twitter qui a 5 millions de suiveurs, pour demander aux Vénézuéliens de sortir dans la rue pour faire des « barrages » pour empêcher les élections à l’Assemblée Nationale Constituante avec Henrique Capriles.

Le dimanche 30 juillet, sur son compte, il a accusé le Gouvernement d’exercer une « brutale répression » sur des groupes violents qui ont causé des dégâts à environ 200 machines à voter et a demandé à la communauté internationale de ne pas reconnaître les élections. Il a lancé des appels à ne pas reconnaître « l’ANC (Assemblée Nationale Constituante) frauduleuse et à soutenir « la seule Assemblée légitime et légale du pays » qui a été déclarée dans l’illégalité il y a 1 an par le Tribunal Suprême de Justice.

De plus, il a à nouveau demandé aux Forces Armées Nationales Bolivariennes de s’exprimer contre le Gouvernement en lui désobéissant.

Pour sa part, Antonio Ledezma a mis le lundi 31 juillet sur Youtube une vidéo dans laquelle il répondait au Président Nicolás Maduro sur la condition posée à l’opposition pour qu’elle se présente aux élections régionales prévues pour le fin de l’année. « Maintenant, ils viennent nous parler des élections régionales, je pense que personne ne serait loyal envers la lutte qu’a livrée le peuple en s’y inscrivant, en faisant la queue pour s’inscrire à ce Conseil National Electoral. »

L’ex-maire de Caracas a même demandé une autocritique à la Table de l’Unité Démocratique (MUD, coalition de partis de droite) pour, selon lui, avoir trompé les citoyens certaines fois au moment de convoquer des actions de protestation.

Antonio Ledezma, accusé de conspiration et d’association de malfaiteurs, a été arrêté en février 2015. après 2 mois de détention à la prison militaire de Ramo Verde, il a bénéficié d’une « mesure préventive de substitution de liberté » pour raisons de santé. Il n’a toujours pas été condamné alors que López, emprisonné en février 2014, est condamné à 14 ans de prison pour instigation à la violence. Vendredi 7 juillet dernier, une mesure de substitution lui a été accordée, c’est pourquoi il était chez lui, à Caracas

VENEZUELA : COMMUNIQUÉ DES FORCES ARMÉES NATIONALES BOLIVARIENNES
Publié le 2 Août 2017 par Bolivar Infos

Les Forces Armées Nationales Bolivariennes élèvent à nouveau la voix face au monde pour manifester sa profonde indignation et sa plus catégorique condamnation concernant le nouveau et malheureux acte d’ingérence des Etats-Unis d’Amérique du Nord qui, de façon vile, ont imposé des sanctions économiques au citoyen Nicolás Maduro Moros, président constitutionnel de la République Bolivarienne du Venezuela, notre commandant en chef.

Ce type de mesures est vraiment inconcevable qui allègue « une détérioration de la démocratie et une rupture de l’ordre constitutionnel » juste après l’importante démonstration faite parle peuple vénézuélien en réponse à l’initiative du premier élu de la nation de convoquer une Assemblée Nationale Constituante en tant que mécanisme prévu dans la Grande Charte pour invoquer le pouvoir d’origine et ré-envisager les règles de convivialité citoyenne et en conséquence, résoudre les problèmes en stimulant la paix et l’harmonie de toute la société. Comme nous l’avons déjà dit, on refuse la nature populaire et légitime de ce processus.

Sans aucun doute, le Gouvernement nord-américain dans le cadre sa politique traditionnelle interventionniste et impérialiste s’arroge, par l’intermédiaire du Département du Trésor, des attributions extra-territoriales qui violent de façon évidente des principes élémentaires du droit international dans le but fou de miner l’image du pouvoir exécutif vénézuélien et par conséquent de saper les institutions, la gouvernabilité et la stabilité du pays.
De façon insolite, on qualifie de dictateur un gouvernant élu par la volonté de la grande majorité des Vénézuéliens qui vient de faire un effort extraordinaire pour préserver la paix de la nation et éviter un affrontement violent. A cause de cela, en cherchant injustement à souiller son génie démocratique avec des arguments stupides et illégaux, ils offensent aussi la majesté et l’honneur de ses concitoyens.
En ce sens, les Forces Armées Nationales Bolivariennes s’obstinent plus que jamais dans la mission que la Constitution leur a assignée, ratifient leur soutien inconditionnel et leur loyauté à notre commandant en chef, et réaffirment l’engagement traditionnel de défendre la souveraineté et l’indépendance nationale. Cette patrie de Bolívar, de Zamora et de Chávez ne reçoit pas d’ordres et n’accepte pas de menaces de puissances ou d’empires étranger ! Nous défendrons à n’importe quel prix les intérêts les plus sacrés du peuple vénézuélien, sa dignité, sa liberté et son droit inaliénable à définir son propre destin.
Nous agirons toujours avec la force de la raison, dans le respect de la légalité et des droits de l’homme mais dans l’idéologie du libérateur Simón Bolívar dont nous rappelons les paroles prononcées à la Caserne Générale de Valencia, le 20 septembre de 1818, dans son manifeste destiné aux nations du monde : je cite : « Je conduirai avec gloire la carrière que j’ai entreprise pour le salut de ma patrie et le bonheur de mes concitoyens ou je mourrai s’il le faut en déclarant au monde entier qu’on ne méprise pas et qu’on ne vilipende pas impunément les Américains. » (fin de citation)

Chávez vit…La patrie continue !

Indépendance et patrie socialiste !

Nous vivrons et nous vaincrons !

Vladimir Padrino López

général en chef

traduction Françoise Lopez pour Bolivar Infos

Source en espagnol :

http://albaciudad.org/2017/08/min-padrino-lopez-sancion-de-eeuu-contra-presidente-maduro-es-contra-de-la-patria/