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Et maintenant ?

par LE BRIS RENE

Publie le dimanche 24 septembre 2017 par LE BRIS RENE - Open-Publishing

et maintenant ?

" songer à 2022, ça signifie que le calendrier institutionnel est entré dans nos têtes, qu’il les pourrit,
les pervertit. On est en 2017, l’élection présidentielle nous a servi un spectacle affligeant, et à quoi se résumerait la vie de la cité ? À préparer la suivante. Avec ses traîtrises, ses coups bas, ses batailles d’appareil, ses calculs à huit bandes pour dégager le terrain électoral. Cette politique-là me dégoûte. Enfin, c’est qu’on aurait intégré, accepté, pleinement, ce fonctionnement de la Ve République : un homme (ou une femme). Mais pas deux, pas trois, pas quatre, pas cinq. Un homme tout en haut de l’affiche, le président-roi, qui décide, et en dessous ses « collaborateurs », ses serviteurs.
Je ne veux pas de ça.
Je ne veux pas de ça pour Macron.
Mais je ne le veux pas non plus pour Mélenchon.
Et je le veux encore moins pour moi : c’est une malédiction, presque, que cet isolement au sommet. J’aspire à une autre démocratie, où le Parlement ne servirait pas que de chambre d’enregistrement, où les pouvoirs ne seraient pas concentrés entre deux mains, où il n’y aurait pas qu’une seule tête jupitérienne qui dépasse, mais cinq, dix, quinze, vingt figures qui se dégagent, presque à égalité, dans des rôles différents, complémentaires.
Je ne courrai donc pas après cette échalote.".

Cet extrait de RUFFIN est une bonne réponse aux obsessions de Laurent Joffrin et de
Pierre Laurent. Joffrin n’arrête pas de se désoler d’être orphelin ; comme Elisabeth Quin
sur 28 minutes ! C’est que ces gens ne voient plus d’horizon crédible ! Tant que le PCF
était lié minoritairement au PS, pas de problèmes, la social démocratie triomphait,
imposait au grand parti ouvrier le libéralisme d’entreprise, les premières privatisations,
le respect des institutions de la cinquième République !

Il est vrai que le mouvement social a ses limites et que le programme commun offrait
au peuple une perspective de changement ! Aujourd’hui, avec la mondialisation, la
révolution numérique, la dictature institutionnelle du Capital financier au niveau mondial,
les conflits armés au nom d’opposition religieuse et spitituelle, un cadre commun de
changement est plus difficile à mettre en place. En France, l’évolution entre les
Insoumis et les Communistes, la liaison avec les rassemblements citoyens organisés ou pas,
seront déterminants dans les mois qui viennent !

Mais un autre débat doit s’imposer : que devrait être aujourd’hui la notion de
PROPRIETE ! Les productions industrielles, commerciales, le sol et le logement,
l’eau, l’électricité, le gaz, les carburants, et bien sûr la circulation et l’utilisation de
l’argent et donc le rôle des banques : tant que le profit dominera, l’écologie sera
en échec ! On le voit avec Macron dans l’acceptation des accords internationaux
contradictoire avec les objectifs pour arrêter les menaces de destruction massive de
notre planète !

La République s’est imposée car des ciitoyen(nes)s croyaient en la possibilité
d’abolir la monarchie ! La détermination pour dépasser les clivages actuels
sera donc l’élément essentiel pour imposer une autre forme de société que
le capitalisme !

René LE BRIS - Canal blog - 24/09/2017